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Critiques de Jean-Claude Grumberg (396)
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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

J’avais adoré « La plus précieuse des marchandises ». Jean-Claude Grumberg revient avec un nouveau « conte pour vieux enfants ». Je n’ai pas hésité une seconde avant de l’acheter à la librairie.

J’ai trouvé ce conte nettement moins bon que le précédent. Il peut surtout perdre son lecteur car le récit n’est pas toujours cohérent, compréhensible. Il est fait de métaphores. Tel le personnage principal, atteinte d’une maladie de type Alzheimer, l’histoire fait des bonds dans tous les sens. C’est parfois confus. Bref, il faut accepter de se perdre pour retrouver le fil un peu plus loin.

L’auteur y parle d’amour, de mémoire, de pogrom, de déportation et de camps de concentration, de Juifs, du deuil, de la solitude, de la vieillesse.

L’histoire commence avec une vieille femme qui se retrouve coincée dans sa cheminée et bloque le Père Noël venu apporter un cadeau. Elle égrène de tendres souvenirs de son défunt mari, Isidore, surnommé Isy.

Puis une jeune fille interpelle l’auteur et lui dit que son roman n’est pas cohérent, sorte de roman dans le roman. Le ton est espiègle mais la conclusion est cinglante : « Ce sont tous ces noms gravés sur tant de pierres et de murs qui nous empêchèrent, madame Rosenberg et moi, de croire tout à fait au père Noël et à la cohérence. »

Un livre très vite lu et qui ne restera pas gravé dans ma mémoire comme « La plus précieuse des marchandises ». Ce qui n’empêche pas de penser à tous ces noms gravés et de ne pas les oublier, c’est là le message essentiel de l’auteur.
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La reine maigre

L’histoire se passe au royaume de Trop, sur lequel règnent un roi gros et une reine maigre, qui ont déjà six filles quand naissent leurs deux fils, des jumeaux disparates.

J’ai toujours un peu de mal avec le théâtre de l’absurde, mais il faut bien avouer que les dialogues sont truculents sous la plume de Jean Claude Grumberg. J’ai aussi beaucoup aimé les interventions de la narratrice, qui constituent autant de repères pour le jeune public auquel est destinée cette pièce publiée dans la collection Hoyeka jeunesse d’Actes Sud.

Enfin, j’ai beaucoup apprécié l’épilogue où l’on retrouve toute l’humanité de l’auteur, et cela m’a fait revoir à la hausse mon nombre d’étoiles qui sinon n’aurait pas été très élevé car je n’ai pas aimé la pièce dans son ensemble.
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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

J'avais eu un coup de coeur pour" La plus précieuse des marchandises ". Jean-Claude Grumberg reprend ici l'univers du conte pour creuser les thèmes qui l'obsèdent: la déportation, la vieillesse, la perte des êtres aimés. Son post-face est d'ailleurs fort émouvant, évoquant son éditeur et ami, Maurice Olender, disparu juste avant la publication de ce livre.



Un conte pour vieux enfants, tendres et tristes. Où l'auteur s'amuse quand même à dénigrer son manque de cohérence au travers de l'intervention d'une petite-nièce espiègle, l'incitant à plus d'unité narrative.



Car, comme des poupées gigognes, les récits s'enchassent les uns dans les autres. Clin d'oeil aussi aux contes des mille et une nuits puisque l'auteur peine à trouver une fin.



Le point de départ est un personnage touchant, Rosette Rosenfeld, fort âgée mais l'esprit bien alerte. Seule le 24 décembre, elle rencontre dans sa cheminée...le père Noël. Plus très fringuant, à vrai dire. Et...je ne vous raconterai rien de plus. Laissez-vous emporter par les souvenirs de Rosette, mêlés a ceux de l'auteur...



Je n'ai pas autant aimé ce conte, même s'il m'a émue, que " La plus précieuse des marchandises ": moins intense, moins puissant dans ses évocations. Mais on sent tout le poids familial ici encore , ce chagrin sourd des enfants juifs privés de leurs parents.

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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Je viens de lire ce "conte pour vieux enfants". J'en attendais beaucoup. Il y a de la poésie, le personnage de Rosette, Roro est attachant. Son couple avec Isy aussi, ces relations-là sont d'une puissance d'évocation qui touche. le rêve et la réalité se mélangent dans la tête d'une femme très âgée, on le comprend assez rapidement. J'ai pris pour argent comptant son voyage dans la cheminée, pourquoi pas après tout. Il y a dans doute dans ce livre une tentative de ne pas esquiver le réel -la destruction de la plupart des membres de la famille de Roro et de Isy dans les camps nazis- en trouvant une façon "irréelle" de faire vivre pleinement de derniers jours poétiques à une femme au coeur pur et très créative et aimante. Cependant j'ai été un peu déçue- les histoires de Pères Noël prennent une place majeure et j'ai eu parfois le sentiment de quelque chose d'inachevé dans la rédaction - sans doute est-ce uniquement ma propre perception, et ce n'est pas un jugement négatif. Il est difficile d'écrire un roman -très bref ici- onirique sur ces thèmes. le thème secondaire étant la solitude réelle d'une très vieille dame généreuse, que ses enfants viennent peu voir et ses petits enfants encore moins . Je donne une étoile, à regret.
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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Le petit livre un peu décousu d’un ancien apprenti tailleur. D’un vieil homme qui mélange, au gré d’une plume sans discipline, les restes d’une enfance juive, d’un amour conjugal émerveillé, avec le souvenir de la découverte salvatrice des livres et de l’écriture.

« - Tu sais, je crois que tu n’as pas la fibre pour devenir tailleur pour dames. Va plutôt du côté des livres si tu vois ce que je veux dire. Tu vois ce que je veux dire ?

L’apprenti ne voyait pas mais fit comme s’il voyait. »

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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un conte pour grands enfants pour parler des camps, de l’horreur de l’histoire, juste en parlant d’amour. Enfin juste, en parlant de tout mais surtout d’amour.



Un bûcheron et une bûcheronne, souffrant de la faim et du poids de la guerre habitent les bois où circulent les trains en direction de l’est. De ces trains s'échappent quelques trésors (des messages uniquement) jusqu’au jour où une précieuse marchandise va être jetée du convoi 49, au travers de la lucarne, dans une étole cousue de fil d’or et d’argent, dans la neige. Bucheronne aux premiers rangs récolte cette marchandise qui va nourrir son cœur, asséché jusqu’alors.



De là s’écoule le conte, avec ses rebondissements, ses pleurs, ses pertes et ses peurs. Mais chaque femmes et hommes qui ont tenu cet enfant, l’ont aimé et l’aiment encore. Car c’est dans la vie et l’amour que veut s’inscrire ce conte, car l’amour sauve, l’amour fait vivre, l’amour rassure. Il nous aide à passer tous les ponts, toutes les vallées.



Ce conte est magnifique et précède avec douceur le nouveau conte de Jean-Claude Grumberg, De Pitchik à Pitchouk, publié par les @editionsduseuil sortit en librairie le 7 avril.



Et vous, vous aimez les contes ?
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Qu’est ce qu’un conte?

Il s’agit généralement d’un récit court, relatant des faits imaginaires, traditionnellement de transmission orale, puis porté plus tard par écrit. Le lecteur est emmené dans un univers déconcertant et éloigné du réel.



S’agit-il ici réellement d’un conte?

On y retrouve bien un récit court qui nous emporte dans toute sa beauté et sa cruauté.

Mais l’Histoire est là, nous rattrape… cet « univers déconcertant éloigné du réel » de la définition du conte nous revient en pleine figure.

Ce monde terrifiant a bien existé et n’est en rien imaginaire.



Alors est-ce vraiment un conte?

Peu importe la réponse, l’essentiel est que sa transmission se perpétue pour rester gravée dans la mémoire collective.



Un coup de cœur que je recommande vivement de lire, de prêter, d’offrir, de faire voyager… pour ne pas oublier.



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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Après « Jacqueline Jacqueline », titre rendant hommage à sa femme Jacqueline, décédée le 4 mai 2019, dans lequel il invitait le lecteur à contempler le vide laissé par celle qui venait de le quitter après presque soixante ans de vie commune, et après l’excellent conte « La plus précieuse des marchandises », qui sera bientôt adapté au cinéma, Jean-Claude Grumberg propose un nouveau conte débordant de poésie, de tendresse et de tristesse.



En invitant le lecteur à suivre les pas de Rosette Rosenfeld, une vieille dame qui croise tout d’abord le Père Noël dans sa cheminée Napoléon III avant de se réveiller dans une maison de retraite en plein COVID, Jean-Claude Grumberg se faufile dans les méandres de la mémoire d’une personne âgée et nous emmène de Pitchik à Pitchouk sans véritable fil rouge. Il nous parle de la cheminée dans laquelle le Père Noël trimballe les rêves d’enfants, mais également des autres cheminées…celles qui transformaient des êtres numérotés en fumée. Cette page sombre de l’Histoire, celle qu’il faudrait pouvoir effacer, mais qu’on ne peut absolument pas oublier, pour éviter qu’elle se répète. Celle qui hante l’œuvre entière de l’auteur et qu’il enveloppe avec tant de délicatesse au cœur d’un conte construit sur l’horreur, chargé de tristesse, parsemé d’humour et porteur d’espoir.



« De Pitchik à Pitchouk » est une histoire qui a 80 ans, celle de vieux enfants, porteurs de la mémoire collective, qui se souviennent, incapables d’oublier. Piochant dans ce puit de souvenirs, empruntant le chemin de la mémoire, certes incertain et plus forcément cohérent, mais indéniablement touchant, bouleversant et surtout essentiel, Jean-Claude Grumberg suit un fil sans savoir où il mène. La voix d’une petite fille, sa nièce, vient d’ailleurs régulièrement le rappeler à l’ordre, au nom de la cohérence, mais finalement, peu importe, laissons le parler, il le fait si bien et aime tellement raconter des histoires, même s’il a du mal à les terminer.



Fils de déporté, chargé de souvenirs et porteur d’une histoire dont il se veut l’héritier, Jean-Claude Grumberg mêle passé et présent, témoigne et transmet, tout en abordant avec suffisamment de légèreté et énormément de respect des sujets douloureux et délicats, tels que la Shoah, la vieillesse, la solitude et le deuil. Après avoir rendu un superbe hommage à sa femme en écrivant « Jacqueline Jacqueline », il n’oublie d’ailleurs pas de saluer son ami Maurice Olender, éditeur décédé le 27 octobre 2022 à Bruxelles, qui lui non plus ne connaîtra pas la fin de cette histoire qu’il faut cependant raconter à tous les lecteurs, de 7 à 77 ans. Et quoi de mieux qu’un conte pour toucher un public aussi large, des plus jeunes enfants…au plus vieux. Ce conte est pour eux…pour vous, pour nous !



Merci Monsieur Grumberg !
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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

De Pitchik à Pitchouk est sous-titré "Un conte pour vieux enfants". Mêlant encore l'humour à la tristesse, Jean-Claude Grumberg aborde avec légèreté des thèmes douloureux et sombres : la perte de ceux qu'on aime, la vieillesse, la solitude, la déportation des Juifs, à travers un conte qui part dans tous les sens : selon la voix d'une petite fille venue rappeler à l'ordre l'auteur quand il écrit, tout cela manque de cohérence !



Le début est loufoque : Mme Rosenfeld, le soir de Noël, grimpe dans sa cheminée Napoléon III et bute contre le Père Noël. "Nom de Dieu de nom de Diou !" Il s'est encore trompé d'adresse ! Il n'y a plus, depuis longtemps, d'enfants dans cette maison. Mme Rosenfeld est veuve : elle invite ce Père Noël à cran (surmené par les nouvelles cadences!) à prendre un thé avec elle. Il pourra même emprunter ses toilettes.

Au chapitre suivant, la même Mme Rosenfeld se trouve dans une maison de retraite en temps de covid... et elle en meurt... et la mort la conduit au ciel où elle retrouve le Père Noël et le tant aimé Isy, son mari disparu depuis longtemps ! Il y a aussi des enfants qui chantent leur Internationale, la célèbre chanson de Tino Rossi... mais leurs petits souliers et leurs bottines, sur une photographie très noire, se dressent en tas, comme leurs cheveux ou leurs montures de lunettes... derrière des vitres que l'on peut voir de nos jours à Auschwitz.



Jean-Claude Grumberg suit un fil sans savoir où l'histoire le mène. On dirait, malgré tout, malgré la douleur de l'absence, qu'il s'amuse à faire ressurgir la mémoire sous différentes formes. Dans l'amour de Mme Rosenfeld pour Isidore, il y a le sien pour Jacqueline, qui fut, qui est toujours incommensurable (Jacqueline, Jacqueline, 2021).

Dans ce fouillis apparent, on croise des amoureux qui seront bientôt déportés, ou le jeune apprenti tailleur que fut Jean-Claude Grumberg et qui comprit grâce à son patron qu'il était fait pour les livres. Il y a la stèle de Bagneux, qui se souvient les Juifs sans nom assassinés durant la guerre, ainsi qu'une lettre "du trop regretté Himmler" comme il l'écrit avec beaucoup d'ironie.



(...)

La suite :
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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Une belle écriture rapide est à saluer pour ce petit roman, voilà qui est dit pour la forme. Là, où je reste perplexe, c’est l’idée d’un conte pour vieux enfants car malgré que l’on prenne de l’âge, il est toujours agréable de savoir où l’on est mené. Par contre cette historiette, qui semblait bien partie, fini en impasse pour l’auteur. Celui-ci tend à broder autour de la trame de l’histoire afin de gagner quelques pages. Au demeurant, rien a dire sur le sujet qui est celui de prédilection de l’auteur.
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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

La première chose que l'on fait avant de commencer la lecture : Chercher Pitchilk et Pitchouk. La page 92 nous apprend qu'il s'agit de 2 bourgs rattachés à la ville de Brody (Ukraine).

Pour Brody, le Larousse et les atlas sont OK. Par contre pas de traces des deux patelins voisins.

Le récit est malin, vivant, accrocheur. Une vieille femme, Rosette Rosenfeld, le Père Noël qu' elle accueille via le conduit de sa cheminée, style Napoléon III, le soir de réveillon et des numéros tatoués sur des bras masculins ou féminins pour ceux qui sont encore de ce monde.

Voilà, tout s'enchaîne, se coupe et se recoupe avec une intelligence de mise en œuvre propre à M. Grumberg.

J'ai noté récemment (La Grande Librairie) que ces martyrs de la folie humaine préféraient "devoir de transmission" à " devoir de mémoire".

Alors oui transmettons et lisons les écrits de Jean-Claude Grumberg : l'atelier, la plus précieuse des marchandises, ce dernier et les autres.

Bravo

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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Cher Jean-Claude, merci infiniment pour ce merveilleux conte.

Une pure merveille, un bijou.

Tu es une source intarissable, tellement indispensable dans ce travail de mémoire que tu poursuis inlassablement, encore plus d'actualité aujourd'hui.

Je sais combien te manquent Jacqueline et Maurice Olender, ce père plus jeune que toi, et tu l'écris avec tellement d'amour et de pudeur.

Tu es devenu un incontournable dans nos bibliothèques et je vous invite, TOUS, malgré la profusion de formidables romans parus ou à paraître, à lire, relire et partager ce petit trésor.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Le conte est définitivement l'arme la plus puissante de l'humanité et s'il fallait encore le démontrer, en voici une nouvelle preuve.

A travers ce conte qui se lit très rapidement, l'auteur pousse à la réflexion sur l'amour, la famille et les sacrifices. Grâce à des personnages simples, la complexité humaine ressort et ne laisse pas le lecteur sortir indifférent de cette lecture.
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Jacqueline Jacqueline

J'ai lu beaucoup de pièces de Grumberg, mais je ne connaissais rien de sa vie. Cette déclaration d'amour à sa femme est l'occasion pour lui de nous éclairer sur son parcours d'auteur, d'artiste, de comédien et d'amoureux. Le ton est à la joie, douce et tranchante. Il s'amuse de la crudité avec un jeu irrévérencieux. Il se livre beaucoup. Le portrait de sa femme est très touchant, quoiqu'un peu écrasé par tout l'amour qu'il lui apporte. En réalité, on en apprend davantage sur lui que sur elle. L'intention reste forte, sensible et sincère. Les courts chapitres donnent le rythme. L'arythmie non-chronologique donnent parfois le tournis. Le côté fragmentaire sert et dessert à la fois, c'est selon. J'ai passé un bon moment, même si finalement, je me suis dit qu'avec 50 pages de moins, cela aurait été tout aussi bien. Mais bon, peut-on raisonnablement rejeter quelques pages de tendresses en trop ? Il faudrait que je relise ses pièces, avec ce nouvel éclairage.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

# "Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron." C'est par cette phrase que débute ce court texte qui va vous emmener à la rencontre de cette femme et de son désir d'enfant.

# Je n'en dirai pas davantage. Cette histoire mérite d'être lue, aimée, appréciée. Un texte qui parle des horreurs de la guerre, de la dureté de la vie, de l'instinct de survie et surtout d'amour.

# Un conte dont je vous conseille la lecture.

# "L'amour qui fait que, malgré tout ce qui existe, et tout ce qui n'existe pas, l'amour qui fait que la vie continue."
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

J'ai beaucoup aimer ma lecture, avec cette ouvrage juste incroyable, il raconte ce qui arrivait au Juif avec du recule, on voit l'évolution de l'amour de pauvre bucheron envers la petite marchandise, et des le début l'amour de pauvre bucheronne. La fin était tout du moins, pas très attendus, mais réaliste.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Sélectionné pour une lecture scolaire en collège, le hasard a amené ce livre sous mes yeux d'adulte et m'a intriguée. Il correspond bien à l'annonce d'un "conte" mais nous relie à l'Histoire et l'un de ses épisodes les plus tragiques.

Vite lu, -en moins d'une heure-, il retient l'attention par sa forme originale. Toutefois, il nécessite d'être déjà informé des atrocités de cette période pour bien en mesurer la portée. Bref, la lecture par un jeune ado ne garantit pas qu'il en saisisse toutes les finesses si le cours d'Histoire n'a pas déjà eu lieu.

La forme demeure originale et intéressante.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Elle l'a laissé traîner sur la table après avoir terminé sa lecture scolaire. Le titre et l'illustration m'ont attirée.

Je le lui ai piqué.



Un conte, oui c'est un conte que l'auteur nous livre ici. Quelle épicerie fine.

Courte lecture d'une centaine de pages. Mais quelle intensité !

Une ode à l'amour, une ode à la vie. Et à l'Histoire qui, hélas, n'a pas toujours les allures d'un conte. Si seulement...
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Précipitez-vous chez votre libraire préféré et achetez lui ce livre... Jean-Claude Grimberg a choisi la forme littéraire du conte et il mérite mon coup de cœur..... C est un livre intense, percutant, puissant.... Un livre de devoir de mémoire... Une façon poétique de restituer l impensable : la shoah.... Une façon poétique de vibrer au diapason de l amour avec " la plus précieuse des marchandises", un bébé sauvegardé... En 100 pages, l essentiel est dit... légèrement.....
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Il était une fois un dimanche matin et un livre posé sur la table de la cuisine. Ce livre était pour la fille cadette mais la mère décida de le lire. Il était une fois un dimanche matin un peu plus tard … et une mère en larmes suite à la lecture de ce court texte.



Je vais choisir ici d’en dire le moins possible sur ce conte afin de vous mettre dans les mêmes conditions que furent les miennes. Sachez simplement qu’il est question d’un couple de bûcherons, de train, de mort et d’amour. Sachez aussi que livre, étudié au collège, est une de mes plus belles découvertes de cette année. Si vous en avez l’occasion, volez l’exemplaire de votre enfant, sinon empruntez-le, achetez-le, offrez-le, cela en vaut la peine. Vous découvrirez la plus précieuse des marchandises et bien plus que cela.
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