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Critiques de Jean-Claude Grumberg (392)
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

« La plus précieuse des marchandises » de Jean-Claude Grumberg est un conte bouleversant.

Il m’est difficile de dire si c’est un récit d’une beauté rare ou d’une rare cruauté.

En tout cas, on ne peut rester insensible à cette histoire, vraie peut-être, qui est écrite avec force et vie.

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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Lu en février, dans le cadre d'un défi lecture proposé en Sde. Mon premier livre de l'auteur de théâtre.

Un conte volontairement atemporel, qui raconte en filigrane l'un des pans les plus sombres et tragiques de notre histoire humaine... Une écriture épurée, un scénario à la fois dépouillé et prosaïque, un ensemble d'autant plus percutant pour le lecteur.
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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Comme d'habitude Jean Claude Grumberg nous entraîne dans un conte emprunt cette fois de nostalgie et de tristesse, la mort étant présente même si elle paraît heureuse au final aux protagonistes du livre.

Rosette, une vieille dame seule à Noël reçoit le père Noël tombé dans sa cheminée, elle se réveille en Epahd au moment du covid et décéde et retrouve son mari et le père Noël au paradis. Dis comme cela c'est complètement abscons mais se dégage de ce court roman une poésie et une philosophie de vie qui laisse le lecteur nostalgique et envoûté par le propos.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

C'est un conte en effet, "d'après des histoires vraies", qui se passe dans les bois, sans petit chaperon rouge, mais avec un bucheron, qui ne cherche pas à perdre ses enfants. Et si la guerre remplace aisément l'ogre dans cette histoire, n'oubliez pas de prévoir quelques mouchoirs à portée de main.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

1943. Il était une fois une pauvre bucheronne et un pauvre bucheron auxquels la nourriture manquait et qui avaient renoncé avec douleur, surtout pour elle, de donner naissance. Dans un monde cerné par la seconde guerre mondiale, la bucheronne passe sa journée à chercher bois et nourriture. Dans son périmètre d'exploration, elle voit souvent passer un train, l'événement de sa journée. Peut-être qu'un jour la machine du fer lui portera un cadeau : Pauvre bucheron dit que c'est un train de marchandises.

Ceci est un conte, en effet mais il n'est pas merveilleux. Il en a bien la structure : une situation initiale que j'ai décrite plus haut, un élément déclencheur venu d'un train dont vous pouvez interpréter le but du voyage, des péripéties où l'héroïne côtoie la violence et la mort, une résolution émouvante et une fin de guerre qui permet un retour à la normale ou presque car la mémoire des monstruosités endurées ne laissera pas les vivants rescapés indemnes… Une manière bien originale d'évoquer les horreurs de la shoah. L'écriture de Grimberg est légère presqu'enjouée, avec des ritournelles, des phrasés poétiques qui contrastent avec le fond.

Jean-Claude Grumberg a été membre du Conseil d'administration de la Fondation pour la mémoire de la Shoah de 2004 à 2014. Dès 1970, il s'est fait connaître en tant que dramaturge au théâtre avec des pièces qui abordaient souvent les thèmes de la Shoah et de la famille. Dans la postface, il explique que , à quatre mois d'intervalle, son grand père Naphtali Grumberg et son père Zacharie Grumberg ont pris ce train...

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Mon étoile

Petite pièce de théâtre à destination des 8+, plutôt agréable à lire, qui raconte la venue du correspondant d'un petit garçon, qui est extraterrestre. C'est assez drôle, un brin absurde, ça fonctionne bien, et j'ai apprécié la couverture colorée qui change des productions éditoriales théâtrales jeunesse habituelles. Sauf qu'il s'agit d'une énième réédition, celle-ci datant de 2007, comme l'indique la courte postface de l'auteur à la fin de l'ouvrage. Dommage.

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Rêver peut-être

Je crois que je comprends l’idée derrière cette pièce mais je n’ai pas accroché. Je ne sais pas si c’est par ce que c’est trop absurde pour moi ou si c’est parce que personnellement je trouve que l’histoire est répétitive. Il y a malgré tout de bonnes idées et des moments qui font sourire. Je pense que je n’étais pas le public visé pour cette histoire.
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Jacqueline Jacqueline

« La douleur, la douleur chasse le moindre souffle de joie, mais cette douleur m’est précieuse, si elle venait à disparaître elle aussi, je la regretterais. Cette douleur est la rançon du bonheur partagé. Cette douleur témoigne de ton absence. J’aime cette douleur. Elle me rappelle la joie de t’avoir connue et la peine infinie de t’avoir perdue. »

C’est à la femme de sa vie Jacqueline, que Jean-Claude Grumberg dédie ces mots, morte d’un cancer le 4 mai 2019, mettant fin ainsi à presque soixante ans de conjugalité parsemée de hauts et de bas. Un « livre ultra-sensible fait de souvenirs, de rêves, de délires et de larmes » que j’ai parcouru presque d’une traite, me délectant de l’humour piquant que l’auteur a su intégrer à son récit douloureux. À cet égard, je ne craignais pas de me plonger en eaux profondes d’un tel deuil car j’avais entendu l’auteur en parler lors de son passage à La Grande Librairie. Et ce qui m’avait frappée à ce moment, c’est-à-dire la faculté de l’auteur à faire sourdre ses émotions en toute dignité, je l’ai retrouvée dans le livre. Et la phrase mise en exergue le dit éloquemment : « C’est un livre pour parler la nuit, en silence, avec les mots des morts trop vite partis. »

Un onirisme tout-puissant parcourt le texte, entre plaintes d’un octogénaire se voyant vieillir seul et réminiscences d’un temps plus joyeux vécu à deux.

Un récit lucide et d’une authenticité sans pareille qui me hantera encore longtemps.

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De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Ce petit livre est un conte inachevé d'une grande tristesse!

J'y suis entrée en suivant madame Rosenberg dans sa cheminée et y ai rencontré par la même occasion, le père Noël ! Tout commençait fort bien,mais très vite,les souvenirs de cette vieille dame,bien difficiles à démêler de ceux de JC Grumberg,m'ont ballotée de vagues de poésie en cruelle réalité, au point de m'accrocher à la croyance du père Noël puisque Dieu est bien trop méchant et que le fait de ne pas exister ne le dédouane en rien de sa barbarie! Bon diou de bon dieu!

Et c'est difficile de suivre le courant,car les souvenirs n'obeissent à aucune chronologie si ce n'est celle du cœur. Avec madame Rosenberg, on ne sait pas trop si elle perd le nord ou le sud,ou si elle suit son étoile. La bonne ,cette fois! Celle qui guide son cœur et son histoire comme celle de J.C. Grumbert, pas la jaune! Pas celle qui a remplacé Laurel et Hardy par Hitler et Himmler ! Par petites touches désordonnées, J.C.Grumbert nous fait partager ,une fois encore,son chemin d'incompréhension face à la folie humaine, et c'est déchirant. Sa façon de mêler tragédie et naïveté, joie et chagrin,solitude et rêverie, à quelque chose de Prevert.

Je referme cependant ce conte en ayant le sentiment d'avoir posé mon regard indécent sur une blessure toujours à vif,que le présent est venu rouvrir alors qu'elle n'avait jamais vraiment guéri.

Il m'est impossible de noter un tel écrit.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Au fin fond d'une forêt, un bûcheron et une bûcheronne luttent contre la faim qui les taraude depuis que la guerre sévit dans le monde. Dans un train où on l'a parqué avec des centaines d'autres, un père ose un geste désespéré pour sauver un de ses jumeaux qui viennent de naître. Nous sommes en 1942, et ce n'est pas conte pour enfant.

Un texte court et percutant. Encore un texte sur l'holocauste, oui. Il remet de l'espoir où on pensait qu'il n'y en avait plus, il ne triche pas sur l'horreur que l'on connait deja beaucoup trop bien, il donne une ampleur universelle à des personnages anonymes et utilise le filtre du conte pour ces histoires qui méritent d'être racontées, que l'on choisit de croire ou pas, à la frontière de l'indicible. A mettre dans les mains des plus jeunes et à relire, plusieurs fois dans sa vie, pour rester humain.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Je suis encore sous l'effet de cette lecture, je viens juste de le refermer. Je suis très très émue, je ressens quelque chose de puissant au niveau du cœur, comme un bouleversement. C'est dense, court et complet et il y a de l'espoir... malgré tout...

Cette période de l'histoire (deuxième guerre mondiale) m'a toujours attiré, mais présentée de cette façon comme un conte, c'est impressionnant.

Tout est dit mais ce qu'on ressent le plus c'est l'amour.

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Marie des grenouilles

Enfant, c'est la première pièce de théâtre que j'ai jouée dans ma vie. J'ai appris à lire, à écrire, à apprendre un texte et à jouer avec cette pièce de théâtre. Elle revêt donc pour moi un charme particulier, une certaine mélancolie et un doux souvenir de l'enfance dans lequel on aime à se recroqueviller quelques fois. Cette pièce de théâtre propose également plusieurs degrés de lecture. Lorsque je l'ai jouée, enfant, c'était un conte magique où les princesses pouvaient transformer des grenouilles en princes charmants ou en princes sanguinaires en les embrassant. En grandissant, j'ai pu comprendre le sous texte, plus sombre. le totalitarisme, l'impossibilité d'être dans un monde en paix, les ravages de la guerre, la défense de l'intérêt général sont évoqués et appuyés au cours de la pièce et, Marie des grenouilles, profondément pacifiste et humaniste fait brusquement face à la brutalité du monde et à ses dérives sanglantes. Ainsi, c'est une pièce de théâtre qui ravira les enfants et intéressera les adultes. Quant à moi, elle aura toujours le goût de l'enfance et des crêpes que nous mangions sur scène avec délice et bonheur en observant notre public saliver devant nous jusqu'à ce que j'annonce fièrement que j'y avais mis de la bave de crapeau. Succès garanti !
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un couple de bûcherons, à qui la vie n’a pas accordé la joie d’être parents, vit dans une forêt, isolé du monde. Pendant que le bûcheron travaille, son épouse cherche du bois pour faire des fagots et trompe son ennui en guettant chaque jour ces trains de marchandises qui, depuis peu, traversent sa forêt et dont s’échappent parfois des éclats de voix et des petits papiers griffonnés que jettent des mains qui se hissent jusqu’aux ouvertures mais qu’elle ne parvient pas à déchiffrer. Jusqu’au jour où celui qu’elle appellera « le dieu du train », lui jettera « la plus précieuse des marchandises ».

Ce conte, court et dense, adopte la forme des histoires que l’on raconte aux enfants pour évoquer l’horreur de la Shoah mais aussi les choix que font les Hommes en décidant de suivre la voie de l’inhumanité ou celle de la désobéissance, du courage et de l’espoir.

Un très beau texte dont je ne peux que recommander la lecture et qui résonne plus intensément encore à la lumière de l’actualité.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Cette histoire se passe en France à la seconde guerre mondiale, ça parle d'un amour désespéré d'un père qui est déporté dans un camp et l'incroyable destin de sa fille. En route pendant la déportation un père lance sa fille du wagon pour ne pas qu'elle subisse le même sort que lui.



Ce livre est un conte qui parle de la seconde guerre mondiale et de l'amour d'un père indescriptible pour son enfant, on distingue les sentiments des personnages c'est d'ailleurs pour ça que j'ai apprécié le livre, j'aime l'histoire et les contes. Ce conte est parfait pour les personnes au même goût que moi.
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Jacqueline Jacqueline

C'est le récit d'un homme qui a vécu près de 60 ans auprès de sa femme et qui lui écrit pour ne pas la laisser partir définitivement.

Il y a les souvenirs épars, parfois lumineux parfois plus sombres.

Le deuil d'un bébé, la mémoire de ceux exterminés dans les camps de concentration et qui marquent à jamais les survivants.

Et puis, il y a le corps de Jacqueline, surtout ses seins, dont l'auteur parle encore avec émerveillement.

L'écriture est belle, intimiste et jamais larmoyante.

Que c'est émouvant.

Je vais m’efforcer de penser que Jacqueline, de là-haut, a pu entendre ce beau texte et être réchauffée par tant d'amour.

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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un conte magnifique comme une pièce de théâtre où JC Grumbert excelle.

Ce conte devrait être lu dans toute les écoles pour alimenter la mémoire de nos enfants, car à cet âge là on mémorise les contes pour toute notre vie. Et ce conte aurait le mérite de montrer ce qu'il ne faudrait jamais oublier.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Sur les conseils de ma bibliothécaire, j'ai pris ce livre sans prétention !



Et ce fût une agréable surprise !

Un petit livre, un conte, de quelques pages, qui ne m'a pas laissé indifférente !



Nous suivons un bûcheron et une bucheronne, habitant près d'un chemin de fer. Ils récupèrent "la plus précieuse des marchandises" et cela va leurs changer la vie !



C'est une histoire touchante, vraie et dure à la fois. Ça évoque le passé et ses horreurs, le sacrifice "bienveillant", l'espoir et l'amour. C'est court mais intense !



Je n'ai pas l'habitude de lire des contes "adultes" mais c'est une jolie découverte.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Glaçant! Très difficile à lire pour moi. Toutes mes fibres de mère ont été émues.

Pourtant j'ai trouvé que l'auteur disait beaucoup en peu de mots. C'est un texte étudié en classe et je le trouve pertinent. Court pour les élèves qui peinent à lire de longs écrits et à la fois percutant. Néanmoins, il faut réellement l'accompagner, certains passages sont vraiment difficiles.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Jean-Claude Grumberg est incontestablement un grand écrivain de notre siècle. Son thème de prédilection, la 2nde guerre mondiale, est un thème inépuisable. Ce conte en est une preuve de plus. Je suis passée par des émotions très fortes, de la colère à l'empathie, de la tristesse à la joie. Ce court texte est une petite pépite que je relirai.
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Dreyfus... - L'Atelier - Zone libre

Ce recueil paru chez Actes Sud regroupe trois pièces de Jean Claude Grumberg qui ont en commun de parler de la judéité et du yiddishland.

Le première se déroule avant guerre dans un village de Pologne où une troupe de comédiens amateurs monte une pièce sur le thème de l’affaire Dreyfus.

La seconde, L’atelier, se déroule dans l’immédiat après guerre dans un atelier de couture où des rescapés de la Shoah attendent le retour d’éventuels survivants ou pleurent des disparus.

La troisième, Zone libre, se déroule pendant la guerre dans un village du massif central où des paysans cachent une famille juive.

Chaque pièce recèle en elle-même sa propre force et son propre intérêt, mais le regroupement dans ce volume leur donne sans conteste une dimension supplémentaire.
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