Bonjour à toutes et à tous,
Les contes de fées se caractérisent généralement par trois éléments :
- Ils racontent des événements imaginaires, voire merveilleux,
- Ils sont destinés à divertir et, en fin de compte, à transmettre une moralité.
- Ils sont l'expression de la tradition orale.
Bien qu'à l'origine "folkloriques" et oraux, ils font désormais partie de la littérature savante, ce qui a conféré aux "contes de fées" un statut noble.
Cependant, dans ce modeste récit d'une centaine de pages, Jean-Claude Grumberg retient quelques motifs structurels. La foi et la bonté inébranlable de certains personnages, mais aussi la cruauté et le sadisme d'autres. Telle est la nature de ce "petit" bijou.
Des fées, dans le monde ici restitué, il n’y en a pas, il n’y en a plus…
Dans une grande forêt vivent pauvre bûcheron et pauvre bûcheronne en mal d'enfant. À proximité de chez eux se trouve une ligne de chemins de fer. Des trains passent régulièrement, trop régulièrement… Tout autour, c’est la guerre…
J'ai été soufflé littéralement par cette histoire terrible, vécue au plus près de ce qu'on nommera plus tard l'Holocauste. J'ai apprécié les rebondissements de ce conte en dehors des sentiers battus, ils sont par bien des aspects surprenants et donnaient à réfléchir. J’avais oublié que tous les contes ne se finissent pas toujours bien, ou pas si bien que ça, il m’est resté parfois un goût un peu amer… Car comme un enfant qui écoute raconter une histoire qui fait peur, je me suis surpris à espérer…
C’est écrit avec beaucoup d'humilité et d’amour aussi !
Bravo Monsieur Grumberg…
Lien :
http://leressentidejeanpaul...