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3.72/5 (sur 1063 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-François Pasques est capitaine de police et écrivain de roman policier.

Il est est capitaine de police à la sécurité publique à Nantes.

Chimiste de formation, il a quitté son laboratoire de recherches par manque d’espace. Il est entré dans la Police Nationale, un peu par hasard.

Vingt-six années plus tard, il est convaincu d’avoir trouvé sa place dans un monde en perpétuel mouvement en donnant du sens à sa vie.

Jean-François Pasques est capitaine de police à la sécurité publique à Nantes. Auparavant, il a travaillé à la brigade criminelle de la police judiciaire à Paris.

Jean-François Pasques est distingué, pour son huitième roman "Fils de personne", par le prestigieux Prix du Quai des Orfèvres 2023 qui récompense les meilleurs romans policiers.

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Jean-François Pasques partage son quotidien entre sa passion de l’écriture et son métier de capitaine de police, où la réalité dépasse parfois la fiction. Son dernier roman, “Le fils de personne”, a reçu le prix du Quai des Orfèvres. Article complet à lire ici : https://bit.ly/3IlfYR9


Citations et extraits (144) Voir plus Ajouter une citation
Les archives débutaient par l'année 1990, pour laquelle il n'avait fallu que deux cartons. Plus on avançait dans le temps, plus le nombre de cartons augmentait à tel point que, les quatre dernières années avaient été déclinées en mois, ce qui allait grandement faciliter la recherche des enquêteurs. C'était quand même inquiétant, cette augmentation flagrante de documents à conserver. Le temps semblait prendre de l'épaisseur.
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Tout grand lecteur compulsif avait sa PAL: sa Pile À Lire, une pile ne diminuant jamais, toujours alimentée, parce qu'elle était en quelque sorte à la lecture ce que le désir était au plaisir.
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Mais, voyez-vous, Delestran, il y a pire que les livres. Il y a les auteurs. Les salauds ! Ils nous ont vendu du rêve et comment ils ont fini ? Hein? Zweig, Hemingway, Montherlant, Landon ? Suicidés! Tiens, encore un autre, sublime en plus ! Bicéphale, Ajart et Gary, deux noms pour un même homme! Tiens, prends ça : une cartouche pour deux ! Bang!
[ ... ]
- Il vous en manque un.
- Comment ça, il m'en manque un ?
- Le plus important de tous Albert Camus. Vous avez oublié Albert Camus, docteur Matthias.
- Mais il n'y a pas de suicidés chez Camus.
- L'Homme révolté, vous l'avez lu, docteur Matthias?
- Mais il n'y a pas de suicidés chez Camus. · L'Homme révolté, vous l'avez lu, docteur Matthias?
- Oui, mais je n'en garde pas un souvenir particulier.
- Vous devriez.
- Pourquoi ?
- Parce qu'il vous donne la solution. La solution au suicide. C'est radical!
- Eh bien, vous allez voir ce que j'en fais. du radical. Il est où, Camus ? Au centre, forcément, mais où exactement ? Tenez, le voilà. La Peste, magnifique ; La Chute, et ce Clamence; d'un cynisme prodigieux ! Mais moi, voilà ce que j'en fais de votre Camus.
L'arme se leva. ...
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Avec le jeu des remises de peine - terme odieux pour une victime qui ne pouvait jamais bénéficier de ce genre de dispositif -, les douze années initiales s’étaient réduites pratiquement de moitié. Quelqu’un s’était-il posé la question de savoir si la souffrance de ces victimes s’était également réduite de moitié ?
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Et si le métier de policier, c'était aussi la possibilité d'emprunter un tronçon d'un Voyage au bout de la nuit de la vie des hommes ?
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C'était pour cette raison qu'il n'aimait pas les psychologues, parce qu'ils savaient ce qu'il ne comprenait pas de lui-même, ou, plus exactement, ce qu'il fuyait.
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C'était un endroit banal pour le commun des mortels et, pourtant, il s'y passait de drôles de choses. Ici, en plein centre de Paris, à l'abri des regards indiscrets, des médecins légistes découpaient de la chair humaine pour rechercher les causes d'un décès.
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La confrontation avec un cadavre lui donnait toujours une sensation de vertige. C'était difficile à accepter, cette réalité, la dépossession d'un être devenu subitement une chose, un objet susceptible d'être déplacé. La vie s'était effacée, faisant place à un long processus de dégradation qui conduirait au néant. Devant la mort, la vie était finalement peu de chose et, pourtant, c'était tout. À trop y penser on pouvait devenir fou ; mais à l'ignorer également.
(p. 52)
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Un peu étourdi, il releva la tête lentement. D'un regard circulaire, il fit à nouveau le tour de la pièce avant de se fixer sur la grille d'évacuation d'air. Les yeux dans le vague, il réfléchissait. Est-ce que cela valait la peine ? N'était-il pas, lui aussi, en train de perdre son temps en accumulant des petits détails sur la vie d'un homme n'ayant, au bout du compte, aucun intérêt s'il s'agissait tout simplement d'un accident, d'une chute fortuite ?
Le doute s'insinua en lui. Tout ça pour ça ? ll tâtonnait dans ses pensées, mais son goût pour la curiosité humaine, sa prétention à tout vouloir connaître de ses semblables, l'arracha à son indécision. C'était plus fort que lui, surtout avec un personnage aussi singulier que Georges Bernard.
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Avec le jeu des remises de peine - terme odieux pour une victime, qui ne pouvait jamais bénéficier de ce genre de dispositif -, les douze années initiales s'étaient réduites pratiquement de moitié. Quelqu'un s'était-il posé la question de savoir si la souffrance de ces cinq victimes s'était également réduite de moitié ? C'était toujours la même histoire : entre la peine encourue, la peine prononcée et la peine finalement effectuée, il y avait parfois de grands écarts. Seules les victimes, rapidement oubliées, souffraient toujours.
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