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3.54/5 (sur 28 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Jean-Louis Pedinielli est professeur de Psychologie clinique et Psychopathologie à l'Université de Provence.
Membre du Laboratoire de Psychopathologie clinique et de Psychanalyse, EA 3278

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Bibliographie de Jean-Louis Pedinielli   (16)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Apprendre à regarder et à écouter est la tâche première de tout ensei- gnement de psychologie clinique. Il faillit à sa tâche lorsqu’il se borne à faire apprendre des théories, des conceptions explicatives générales, ou à entraîner les étudiants à interpréter les phénomènes plus qu’à les observer. L’observation et l’étude de cas sont les deux méthodes essen- tielles de la clinique. Elles se recoupent souvent mais ne sont pas super- posables : l’étude de cas est une méthode de recueil et de présentation large, l’observation est une méthode de recueil s’adressant à des aspects particuliers.
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Les mécanismes de déni et de rejet visent à protéger le moi d'un fragment de réalité intolérable et de la représentation que l'on pourrait en avoir. Or, paradoxalement, cette réalité semble souvent faire retour dans le délire et l'hallucination : "dans la psychose, le fragment de réalité repoussé revient sans cesse forcer l'ouverture vers la vie psychique". Freud
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"Il existe un petit nombre de thème, d'idée, autour desquels se développent les délires. Sous des appellations différentes, on les retrouve dans chaque classification des délires :

- Idées délirantes d'influence : les pensées, les sensations, les actes ou les actions sont imposés par une force ou une volonté extérieure qui "influence" le patient : un malade pense que ses actes sont dictés par la pensée de se parents.
- Idées de persécution : le patient est attaqué, trompé, ou harcelé par une personne précise (persécuteur désigné) ou non désignée.
- Idée de grandeur (parfois appelées "mégalomaniaques") : le délirant a un sentiment exagéré de son importance, de son pouvoir, ou de son identité : "Je suis le Maître du Monde... je dirige tout" :
- idées de jalousie
- idées de référence : le patient est l'objet de l'intérêt des autres, les faits, les objets ou les personnes de l'environnement immédiat prennent une signification négative se rapportant spécifiquement à lui : tout le monde est au courant de sa vie, le passage des voitures est fait pour l'ennuyer...
- idées hypocondriaques (appelée aussi "somatiques" par le DSM-IV) concernent le mauvais fonctionnement du corps et l'existence de maladies : "je suis bouché à l'intérieur de l'estomac". On peut estimer que sont proches d'autres idées délirantes : de "transformation corporelle", de "modification de l'apparence", de "métamorphose, de "possession corporelle".
- Idées délirantes de négation (appelées aussi "nihilistes" par les Américains) : une partie de soi, ou d'une partie de soi, des autres, ou du monde n'existe plus : "le monde est mort", "je n'ai plus de coeur".
Idée délirante mystiques, religieuse.
Idées érotomaniaques : croyance irréelle d'être aimé par une personne précise. Le DSM-IV - qui n'évoque pas les idées mystiques - mentionne en plus d'autres idées délirantes :
- Idées délirantes bizarre qui concernent "un phénomène" que la propre culture du sujet considérerait comme tout à fait invraisemblable" (DSM-IV, p.894)
- Idées délirantes congruentes à l'humeur (ex : idées pessimistes dans la dépression), ou non congruentes à l'humeur.
-Pensée imposées : le sujet croit que certaines de ses pensées ne lui sont pas propres mais ont été introduites dans son esprit. Les conceptions françaises les placent dans le délire d'influence."
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"Les névroses se reconnaissent à partir de signes qui portent sur l'affectivité (ex. angoisse), le comportement (ex. évitement), la pensée (ex. obsession), la communication (ex. quête affective) et sur la personnalité. Par ailleurs, le névrosé se rend compte que ses symptômes sont pathologiques, il est fréquemment angoissé, sa vie (affective, sexuelle, professionnelle...) est limitée par sa maladie, il se sent incapable de lutter contre ses symptômes, sa façon d'être (personnalité) est elle-même structurée d'une manière qui provoque de notables difficultés dans le quotidien. Toutefois, certains symptômes névrotiques peuvent se retrouver dans d'autres troubles (psychose par exemple) mais leurs formes sont alors différentes et ils sont accompagnés d'autres manifestations."
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"La psychose (...) crée une nouvelle réalité à laquelle, à la différence de celle qui est abandonnée, on ne se heurte pas". Freud
(...) "Le délire est une tentative de guérison". Freud
(...)Il cite notamment "un événement oublié des toutes premières années, de quelque chose que l'enfant a vu ou entendu à une époque où il savait à peine parler". Freud
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re présente les caractéristiques sémiologiques, nosologiques, cliniques et psychopathologiques des névroses, puis dégage les spécificités de chacun des troubles : hystérie(s), névrose
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