Jean-Luc Istin

- Dame Ana : Ça ne va pas Ethé ? Tu me regardes étrangement ! Quelque chose te gêne dans ma nouvelle tenue ?
- Ethé (qui a le mal de mer) : Pas le moins du monde, ma dame. Mes yeux sont tournés vers mon moi profond et j'ai juste un petit problème d'adaptation à l'air... urk !... marin !... urk ! Rraaouull !

C'est en ces temps que vint Kronan, orc du Mlahal aux cheveux noirs, au regard sombre, l'épée au poing ! Tour à tour voleur, pillard, tueur et roi, aux accès de mélancolie tout aussi démesurés que ses joies, il foula de ses sandales les trônes constellés de joyaux des terres d'Arran.

Je n'ai jamais pu sentir les mages, ces prétentieux crétins qui invoquent des créatures invisibles, des léviathans, qui plongent leurs mains dans des viscères des cadavres et parlent des langues mortes depuis des siècles. Ils nous font croire qu'ils travaillent pour nous, mais ne cherchent qu'à soumettre les gens à leur désir. Derrière leurs sourire de façade se cachent de sombres desseins. Fourbes, ils traquent le pouvoir ne visant qu'un objectif, nous dominer.

Dans le passé, se trouvent toujours les réponses aux événements présents.

Comment imaginer que cet endroit renfermait autant de rouleaux, de grimoires ! C'était là un sacré foutoir, un putain de labyrinthe du savoir, et je ne savais pas où commencer.

Me rendre au temple des savoirs anciens de la porte de Döls était une pure folie ! pour arriver devant cet antique lieu en toute discrétion, j'avais bien failli trépasser une bonne vingtaine de fois. Sans parler de la série de malédictions que m'avait lancées un prêtre rencontré en chemin. Je dois l'avouer, je l'avais quelque peu rudoyé pour obtenir des informations. Après tout, je n'étais plus à un outrage près. Le prêtre ne devait pas être bien doué, car à l'écouter, j'étais sensé perdre mes membres un pas un, vomir des nuées de crapauds et voir ma virilité se faner ! En bref, c'était un incompétent qui méritait son sort.

Tu vas bouffer, boire et baiser, pendant que je dirigerai, saccagerai et tuerai.

Soldats et peuple d'Antarya ! Pour le bien de notre royaume, afin que la paix perdure pour le libre-échange et la prospérité de notre commerce, j'ai reconsidéré ma décision et décidé d'accepter Syrius pour époux. J'ai conscience de la consternation éprouvée par certains d'entre vous au regard d'une telle annonce. Cependant je suis votre souveraine, et c'est en toute liberté, fidèle à mes principes et valeurs, que je prends cette décision.

C'était une aube typique d'Aktamar, une de ces foutues mâtinées où le vent vous mordait fermement la couenne. Pour un orc du Mahalal, c'eut été une partie de plaisir. Pour des mercenaires Chad', ça signifiait son lot de souffrances. La sueur glacée trempait cuirs et tissus. Les nuques se raidissaient, les ventres flasques se tordaient de spasmes. Et je vous laisse imaginer la douleur que le cavalier représentait au fond de son bide quand les sabots de son canasson frappaient le sol… Les muqueuses qui se bouchent, les gorges qui râclent. C'était ça chevaucher après une bonne nuit de gel. Et par Gor ! Une vraie bande de bâtards, quand ça en chie, ce n'est que réjouissance ! Reste que cette arme-là n'en laissait rien voir. Pas un ne mouftais plus haut que l'autre. Il y avait de la retenue, de la discipline acquises durant des années d'entrainement. Et il en fallait quand on escortait le beau linge d'Antaraya.

- Hannibal Meriadec : On écoute aux portes, Bonetti ?
- Giuseppe Bonetti : L'absence de porte facilite les choses.

Tolérer l'intolérable est une des voies qui mène à Dieu.

- Selena : Tu rêves d'un pays libre, tu rêves d'un nouveau départ pour l'homme.
- Hannibal Meriadec : C'est vrai que ces vieux royaumes ont fait leur temps. Qui est assez crétin pour croire encore en ces vieux monarques consanguins qui ne pensent qu'à baiser et bouffer sans se soucier le moins du monde de leur peuple ?

-Je ne vois pas en quoi se divertir nous détournerait de l'essentiel. Je pense même que ça peut nous aider à avoir le recul nécessaire.
- C'est prier, méditer qui aide à avoir du recul.
- Mon cul!

- Hannibal Meriadec : Mes chers elfes, nous faisons face à deux solutions, soit nous optons pour une brève démonstration de force et leur rentrons dans le lard, soit nous nous rendons et demandons à ces gentilshommes de nous mener jusqu’à leur maîtresse. Etant quelque peu épuisé par cette escalade… Je propose que nous suivions la seconde option.

- Hidden : C’est la vie, mon cul-vert ! C’est la vie ! Un jour, c’est toi qui tues ; un autre jour, c’est toi qui es tué. Autant miser tout sur la première option, tu penses pas ?

- Charles Flame : De nos jours , il ne fait pas bon être un mage.
- Dunnrak : Il ne fait pas bon être un orc, non plus , hein ?
- Charles Flame : J'ai le sentiment qu'il n'y a jamais eu d'époque bénie pour votre race. De tout temps vous fûtes quelque peu mal-aimés.

- les films en streaming de la flotte sont vraiment à chier.
- je crois savoir que ce sont des documentaires.
- c’est ça ! Quasiment pas de fictions ! Y a personne dans cette foutue armada de néo-chrétiens croisés qui s’est dit à un moment : on quitte la Terre donc logiquement on emporte ce qui compose sa culture cinématographique ?

- Miniac : Combien t'en veux ?
- MacLaw : Une dizaine de bouteilles suffira !
- Miniac : Je parle de barils de poudre.
- MacLaw : Oh ! T'es soudain rendu aux affaires ! Et bien, 10 barils suffiront.
- Miniac : Le cours est en hausse.
- MacLaw : Ah ! Et depuis quand ?
- Miniac : Depuis que ton capitaine est recherché par la police du roi de France, mon cher. Je risque ma tête, et je ne le ferai pas pour rien !
- MacLaw : Ça se justifie, en effet ! Alors, combien ?
- Miniac : Le triple !
- MacLaw : Humm... Samuel ?
- Samuel : Oui, MacLaw.
- MacLaw : Peux-tu avoir l'obligeance de me signifier ce que le capitaine nous a recommandé en cas d'augmentation abusive du baril de poudre ?
- Samuel : Je crois bien me souvenir qu'il a dit : Décapitez-moi ce gros porc de Miniac !
- MacLaw : Oui ! Votre mémoire vous honore, mon bon Samuel ! Le capitaine Meriadec a bien dit ça ! Alors ? Je le répéterai pas deux fois, quel est le prix du baril ? Et évite le prix habituel ! Tu remarqueras la subtilité de Samuel. Il aurait pu te menacer avec son mousquet... Mais ici, c'est pas l'endroit pour tirer, hein ? Alors qu'un bon sabre, bien aiguisé, ça peut faire des merveilles !
- Samuel : Hé MacLaw ! Y a Miniac qui se pisse dessus !

- je sais pas toi, mais j’ai l’impression que plus tu forces pour te rappeler, moins ça vient. C’est un peu comme l’envie de chier, si tu contractes, ça sort pas… vaut mieux se détendre, crois-moi !
- chouette image ! Ce qui est sûr, c’est que t’étais pas un poète.

Je vous l’ai dit, Lieutenant, c’est un gigantesque puzzle et pour faire un puzzle, il faut commencer par les bords ! Si nous prenons de la hauteur, ce sera plus évident !