Jean Mouchel

Plutôt qu'un roman, le bonne fortune de Sébastien est une petite chronique de la vie d'un facteur de campagne bouleversée par un héritage inattendu.

Ce n'est pas mal écrit (même si l'usage abusif du patois normand a compliqué ma lecture), mais j'ai trouvé que les personnages manquaient d'épaisseurs et que leurs problèmes se réglaient un peu trop facilement pour que cela reste crédible.

Très intéressant de connaître la vie d'un facteur en Normandie, 6 ans après la fin de la grande guerre.

C'est simple, sans prétention et on se rend compte que les normes des convenances ont sacrément évoluées en 60 ans, au grand dommage de nos enfants qui n'ont plus ses repères, hélas...

En 1939, Hélène, jeune femme qui rêve du grand amour, est poussée par ses parents au mariage avec Nicolas, plus âgé qu'elle, et dont elle n'est pas amoureuse. Mais la guerre arrache Nicolas au bonheur que les jeunes époux ont commencé à trouver. Le roman est ensuite un récit du quotidien de ces femmes, en milieu rural, contraintes à exécuter les travaux de la ferme, à héberger des officiers allemands dans leurs logis, à donner à l'ennemi leurs chevaux, leurs bicyclettes. A travers l'histoire d'Hélène, l'auteur rend hommage au courage de ces épouses, et évoque aussi la Résistance, incarnée ici par le personnage du Tonton Fulgence, très sympathique bonhomme.

Hélène, jeune fille de la campagne normande, accepte de se marier un peu à contrecœur avec Nicolas. Le mariage a lieu en 1939, quelques mois seulement avant l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne. Nicolas est mobilisé et Hélène se retrouve seule à s’occuper de leur ferme. La vie est dure et difficile mais Hélène peut compter sur l’aide de ses parents et de son oncle Fulgence. Ce dernier, dépressif avant la guerre, retrouve une seconde jeunesse une fois celle-ci déclarée. Il participera même à des actes de résistances, sollicitant parfois l’aide de sa nièce. Parallèlement, Hélène héberge contre son gré des officiers allemands. Elle tombe amoureuse de l’un d’eux, Hans et tombe enceinte. Nicolas, de retour de la guerre va-t’il lui pardonner ?



C’est le premier roman de terroir que je lis et je suis un peu déçu. Je m’attendais en effet à un peu plus d’action : l’intrigue se concentre essentiellement sur la vie et le travail de la ferme. Heureusement que l’oncle Fulgence est là pour mettre un peu d’action avec ses actes de résistances. J’ai trouvé que le livre devenait vraiment intéressant quand Hélène rencontrait Hans, c’est-à-dire, à peu près à la fin du livre. J’ai regretté que la partie sur les femmes tondues après la guerre soit trop vite abordée car connaissant mal cette partie de notre histoire, j’aurais aimé en apprendre d’avantage. Le style est agréable à lire et j’ai passé un bon moment en compagnie des personnages même si ce livre ne me laissera pas souvenir impérissable.
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Cotentin, 1939. Hélène, fille d'agriculteurs, est mariée à Nicolas, un fils d'agriculteurs de la région. Remplie de doutes, elle fini par accepter la proposition de sa famille et convole avec le jeune homme avec qui elle s'installe dans une ferme proche de leurs familles. Mais deux mois plus tard, Nicolas, tout comme les hommes de tout le pays, doit partir à la guerre et Hélène se retrouve seule pour gérer l'exploitation.

Réquisitionné par les allemands, la ferme va servir de logement à plusieurs officiers allemands. Parmi eux, Hans, ancien vétérinaire, rend service à Hélène et peu à peu une attirance s'installe entre eux.

Un très bon roman de terroir sur fond de guerre et d'occupation. Un journal de bord d'une femme de la campagne qui a du, comme tant d'autres travailler d'arrache-pied pour entretenir la ferme durant l'absence de leurs pères ou de leurs maris.

Le style de l'auteur est agréable et j'ai beaucoup aimé ce roman.

Simple / réaliste / touchant.

« A l’aube de la seconde guerre mondiale, Hélène, 19ans, accepte un mariage de raison. Quelques temps plus tard, son mari est mobilisé et rapidement fait prisonnier. Durant le conflit, Hélène devra gérer la ferme et faire face à la solitude et la monotonie jusqu’au bouleversement. »

À lire dans la campagne normande.

Petit hic : personnellement j’aurais préféré que l’histoire ne soit pas découpée en chapitres. Je trouve que cela gâche un peu le charme du récit.

un beau roman, des personnages "vrais", on s'attache à cette gamine de 20ans qui doit tout porter seule, on la comprend. une belle étude sur les coutumes de l'époque, le poids des "autres" et l'humain dans tout cela!! une fin " gentille", moderne pour l'époque.

J'ai trouvé ce roman dans une boîte à livre et je ne regrette pas la lecture !

Un récit de vie d'une autre époque, c'est parfois drôle, les personnages sont attachant.

Un récit simple, qui se laisse lire tranquillement...

Une jolie destinée pour ce facteur de l'après guerre.

Dans "Le fils d'Hélène", nous retrouvons les protagonistes du roman "La robe bleue d'Hélène". La guerre est terminée, Nicolas est rentré de sa détention en Allemagne et il s'est finalement réinstallé à la ferme avec Hélène et Charles, l'enfant qu'elle a eu avec Hans, jeune officier allemand. Nicolas a décidé de pardonner à sa femme et élève le petit garçon comme s'il était le sien. Toute la famille s'emploie à faire fructifier du mieux qu'il le peut l'exploitation. Pour Charles l'entrée à l'école est compliqué et il y subit de nombreuses brimades du fait de sa naissance d'un père allemand. Au fil du temps, il va ressentir l'envie de connaître Hans, et, jeune adulte, va partir en Allemagne sur les traces de ce dernier.

Un bon roman de terroir, une quête d'identité, ce deuxième opus nous permet de suivre cette famille qui se reconstruit après les horreurs de la guerre. J'ai cependant préféré le premier tome, je n'ai pas retrouvé la détermination d'Hélène, et les personnages me semblent un peu plus superficiel, ce qui ne m'a pas empêché de retrouver avec plaisir cette famille , qui tente d'oublier les heures sombres et d'aller de l'avant.

Élevé simplement mais dignement par sa mère, le jeune Sébastien Pastoureau se destine au métier de facteur.

Nommé dans un petit village, il enfourche son vélo pour ses tournées et découvre les histoires de chacun.

S'arrêtant ici et là pour donner son aide ou prêter une oreille attentive, il devient vite l'ange gardien de la communauté.



Un bon roman du terroir. Les personnages sont attachants. Se lit bien et donne le moral...

Histoire qui sort du commun.

Perturbée par le temps qui passe : 10 ans, c'est long mais seulement quelques pages le relatent. De plus, les dialogues m'ont semblé artificiels dans le sens où je n'y ai pas retrouvé le langage parlé... Heureusement, l'histoire est riche : on découvre à la fois, une cruauté terriblement ancrée dans l'attitude d'une population locale et la chaleur d'une autre...

un manque d'originalité flagrant pour ce livre, bien écrit malgré tout, peut être est ce moi qui sature d'avoir trop lu ce type de roman