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Critiques de Jean-Paul Nishi (70)
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A nos amours, tome 1

"Yoroshiku onegai shimasu."

« Je souhaite que tout se passe bien entre nous, et je compte sur vous pour la suite ». Et oui, il y a tout ça contenu dans une si petite phrase, au Japon.

Sauf l'amour et le désir...



Nishi, l'auteur, ne comprend pas pourquoi tout le monde s'embrasse en France. Car au Japon, les gens sont gênés quand un couple s'embrasse en public.

"Je hais les couples qui me rappellent que je suis seul ! Je déteste les couples, je les hais tout court ! Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur."Anaïs Croze.

On sait que les Japonais sont disciplinés et stoïques.



En France, si un Japonais n'embrasse pas sa copine en public, elle lui demande s'il ne l'aime plus:)Mais quelle manque de pudeur!

s'étonne Nishi en plein "Stupeur et tremblements"...



D'ailleurs Nishi aimerait : "J'aimerais qu'elle fasse le premier pas.

Je sais, cela ne se fait pas. Pourtant , j'aimerais que ce soit elle qui vienne à moi. Car voyez vous, je n'ose pas" . La Geisha ne fait pas ce genre de choses, autre chose pour sûr, mais pas ça...



Pourtant Nishi est Kawaï, ("mignon, pour un Japonais":) A cause de ses lectures de mangas et autres "seinen" ( érotiques) sur les collégiennes, il ne sait pas comment parler à une fille!

Jusqu'à ce que Karen le drague, en l'effleurant et en le compli-mentant

( "tu es beau, tu es super mon chéri, monamour" /en un seul mot )?



"Embrasse-moi idiot

C'est vraiment beaucoup beaucoup mieux que des mots

Embrasse moi, idiot et j'oublierai tes défauts!" Bill Baxter.



Ah les Françaises et leur French Kiss :) Big bisous, chères amies!

Arigato et sayonara!
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Ivre du Japon

Dans Ivre du Japon, Jean-Paul NISHI, mangaka japonais dont le vrai nom d'origine est NISHIMURA Taku, met en scène sa femme française Karen depuis sa découverte du Japon lors d'un séjour de vacances en 1996, à leur rencontre, leur union et les péripéties de leur vie quotidienne, tant au pays du soleil levant qu'à l'occasion de retours en France, qui nous emmènent jusqu'en 2019. Celle qui s'auto-présente Karen sous la plume de Jean-Paul n'est autre que Karyn POUPEE, passionnée des technologies de l'information, journaliste, et auteure entre autres du remarquable ouvrage multi-primé « Les Japonais ».



Karen est ainsi la narratrice, le point de vu développé est le sien, mais Jean-Paul, malicieusement, se fait une place de choix dans les situations développées, et sert souvent de poil à gratter ronchon et moqueur pour pointer du doigt les défauts de la France. Leur jeune fils est aussi bien présent, avec son naturel et ses réflexions bien senties. Karen, dans ses premières années au Japon s'émerveille des nouveautés technologiques (l'i-mode, précurseur du smartphone), de la propreté (les fameuses toilettes électroniques à jet d'eau, où on pourrait manger parterre !), du théâtre kabuki (spectacle durant des heures où l'on apporte son bento et l'on cause pendant que les acteurs merveilleusement costumés et maquillés, tous des hommes, jouent, et parfois jouent des personnages de femmes) et de bien d'autres choses étonnantes qui nous font admirer ce Japon fascinant et déroutant pour nous occidentaux. Et lorsque la petite famille est réunie, le lecteur se régale des réflexions et situations amusantes, notamment lors des voyages en France. Pauvre France, tout y passe, la saleté des rues, l'insuffisance de toilettes publiques (dans une scène cocasse où leur enfant est pris d'une envie de caca), les services publics défaillants, notre fibre contestataire voire révolutionnaire (les gilets jaunes !)…nous sommes laminés ! Heureusement, même si Jean-Paul a eu du mal à s'y faire au début, on sent quand même une légère admiration pour l'art de vivre à la française ! Karen nous livre aussi son expérience professionnelle de journaliste en agence de presse, à travers notamment le traitement de la catastrophe de Fukushima, ou encore les conditions d'éducation de ses enfants, appréciant les cérémonies comme la remise de diplômes de fin d'année et tous ces petits évènements un peu solennel qui jalonnent la vie sociale des japonais.



Ce manga est passionnant, dense, et nous fait partager les multiples découvertes japonaises de Karen, souvent sous l'angle de la comparaison avec notre pays. Les pages se tournent avec gourmandise et fébrilité, d'autant que le graphisme est de qualité, que l'information textuelle apportée est très riche, voire un peu excessive tant l'auteur cherche à la loger à tout prix dans la vignette quitte à la rendre quasi-illisible. Ce manga est aussi plein d'humour, on se régale de situations croustillantes. Alors c'est vrai, comme souvent pour obtenir cet effet, certaines de ces situations sont assez caricaturales. Et plus qu'un réel apprentissage tant sur le Japon que sur la France, on a plutôt affaire à un tour d'horizon des symboles bien connus, quitte à enfoncer quelques portes ouvertes. Enfin, si je comprends l'ébahissement de Karen dans sa phase de découverte de l'archipel, j'ai été davantage surpris par l'absence de nuance dans son jugement par la suite, tant la société japonaise présente des aspects moins reluisants, il est vrai peut-être plus vivement ressentis par les japonais eux-mêmes. Ce léger excès de chauvinisme japonais s'illustre dans le titre même du manga !



Au final, Ivre du Japon est un manga que je recommande vivement, y compris à celles et ceux qui n'ont pas l'habitude d'en lire, et a fortiori à ceux qui ne connaissent vraiment pas bien ce pays. Et puis l'histoire de Karen est un encouragement pour celles et ceux qui se donnent la peine de vivre leur rêve, la passion et le travail payant pour réussir son intégration au bout du monde. C'est aussi une belle réussite de couple mixte !



Je remercie l'équipe de babelio et les excellentes éditions Kana pour l'envoi de cet ouvrage qui contribue à étoffer un peu ma culture du manga.

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Ivre du Japon



Un échange culturel c'est une réjouissance, quelque chose de délicat et profond à la fois, c'est surtout une chance unique de transcender son existence. En 1996, Karen, française de 26 ans, atterrit à l'aéroport de Narita au Japon pour quelques semaines de vacances. Bienvenu dans un pays qui détonne en tous points, et qui va lui faire prendre un virage à 180 degrés.



A travers l'histoire vraie de cette jeune ingénieure pour une chaîne de télévision foulant le sol japonais et y revenant jusqu'à son installation définitive, ce manga a déroulé sous mes yeux émerveillés le Japon des années 90 jusqu'à 2020.



Il faut dire que son arrivée “sur une autre planète” difficile et attrayante à la fois, son courage, son pragmatisme, son entêtement parfois sont exemplaires. Au-delà du récit de cette culture, si différente des nôtres, c'est aussi l'humour et la tolérance, dont Karen ne se dessaisit jamais, qui m'ont touchée.



Moi, qui à l'ordinaire, n'aime pas vraiment les mangas, je me suis pourtant régalée. Les seuls mangas que j'avais lus sont ceux de la série MITSUKO, ATTITUDE, car ils traitaient d'hygiène de vie et de santé à la sauce japonaise. C'était il y a quatre ans, depuis aucun ne m'avait attirée.



Grâce à la dernière masse critique BABELIO, j'ai pu renouer avec un manga, qui m'a emportée avec son contenu, véritable témoignage sociétal tout autant qu'intimiste de ce pays du bout du monde. Déjà sa lecture, de droite à gauche s'avère un grand dépaysement. Les dessins sont parfaits… Les yeux courent d'une bulle à l'autre, du haut vers le bas, il me semble qu'il y a là un effet salvateur sur les neurones équivalent à l'EMDR !?

Nous avons aussi droit à quelques retours en France pas piqués des hannetons !



Merci à BABELIO et aux éditions KANA ; « Ivre du Japon » est pour moi une pépite qui m'ouvre la voie vers d'autres mangas de Jean-Paul Nishi que je vais m'empresser d'acheter, et notamment la série « A nos amours ». En effet, Jean-Paul Nishi n'a pas son pareil pour raconter à la fois dans le détail et dans son universalité féministe, historique, culturelle, l'histoire de sa femme.



Vingt-et-un chapitres constituent ce joli manga autobiographique à la couverture rouge et noire avec Karen au milieu du carrefour mythique de Shibuya. Nous avons comparé, mon chéri et moi, sur des photos que nous avions prises au même endroit, il y a quelques années, tout y est, sauf Karen ( ! ). Ce manga est donc aussi un petit guide touristique dans son genre.



Quand j'aurai une envie forte (ça m'arrive !) du Japon, je n'aurai donc plus qu'à ouvrir « Ivre du Japon » et à respirer un grand coup !
Lien : http://justelire.fr/ivre-du-..
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A nous deux, Paris !

Pour les provinciaux, Paris résonne déjà comme l’objet d’un mythe. On imagine donc l’émoi que peut susciter cette ville pour un japonais. J.P. Nishi en témoigne. Jeune mangaka japonais, il a décidé de venir se perdre une année dans la capitale française. A nous deux, Paris ! est le récit dessiné qu’il tire de cette expérience.





Réalisé a posteriori, alors que le dessinateur a déjà écoulé son année en France et qu’il a fait son retour au Japon, cet album bénéficie d’un sens de la condensation qui lui permet d’aborder un grand nombre de thèmes et de n’en garder que les plus marquants. La somme des particularités relevées par J.P. Nishi restant encore très dense, malgré cette distance, on imagine le fouillis dans lequel aurait pu se perdre le récit s’il avait été réalisé au jour le jour.





En vrac, J.P. Nishi raconte son premier ballet, sa découverte des lieux de restauration français, le métro, les mendiants, les habitations sous le toit, les soirées, les débats culturels, les librairies et autres lieux de la vie parisienne. Le véritable intérêt des descriptions surgit lorsque J.P. Nishi, bien conscient du cosmopolitisme de la population parisienne, s’amuse à comparer les mœurs françaises et les mœurs japonaises mais aussi, plus largement, les degrés d’intégration des différentes populations et les interactions qu’elles entretiennent entre elles.





On s’amuse à voir la stupéfaction du dessinateur lorsqu’il découvre la galanterie, les décolletés, les bretelles de soutien-gorge, ou lorsqu’il s’initie au rituel du baiser, relevant cette difficulté majeure du bruit de bouche qui l’accompagne et calculant le nombre de bises qu’il est nécessaire de faire au cours d’une soirée où sont présentes huit personnes.





On partage avec lui ses difficultés d’adaptation à la compréhension d’une langue parfois abstraite et à la prononciation souvent erronée (on ne dit pas « wasabi » mais « wassabi »), ou au déchiffrage de lettres et de chiffres auxquels il n’est pas habitué.

On partage sa fierté lorsqu’il découvre le succès des « Japan Expo », des mangas en librairie, des restaurants japonais ou de la nourriture locale. Etre japonais peut procurer un avantage indéniable dans le domaine de la drague, mais il faut en contrepartie consentir aux raccourcis fréquents entre chinois et japonais et garder la tête froide devant les provocations racistes.





J.P. Nishi ne découvre pas seulement Paris ; il découvre également une population bigarrée venue des quatre coins du monde. Il s’initie aux dreads après avoir rencontré un de ses voisins originaires du Congo ; il fait la connaissance du propriétaire turc de son kebab préféré ; il travaille avec un musulman ; il partage la passion des femmes noires pour leurs cheveux. Quelques difficultés découlent de cette situation : lorsque coréens, japonais et chinois cohabitent à part égale sur le territoire parisien, comment parvenir à les identifier sans se tromper ?





« J’ai décidé de faire une étude pour différencier les asiatiques de Paris. La nuque des japonais est différente de celle des chinois. Les cheveux souples un peu féminins, c’est une particularité des jeunes japonais. Les teints en blond, c’est généralement des coréens. Ceux avec des chaussures de marque inconnue, c’est des chinois. Les japonaises ont des gestes enfantins. La démarche des japonaises est bizarre. Immédiatement repérable. Le ton de voix est pointu : « Kawaiiii »…. »





J.P. Nishi s’amuse beaucoup de ces découvertes parisiennes et s’exalte à découvrir sa diversité des cultures et des populations. Après avoir passé un an dans la capitale, on imagine qu’il a eu le temps de cerner ce qui plaisait le plus aux français dans les mangas, et il use habilement de cet avantage en parsemant son récit de petites touches de folie et de digressions typiques. Pour le reste, le dessinateur a fourni un travail relevé d’observations qui ne sont pas caricaturales, malgré ce qu’on aurait pu craindre. De Paris ou de J.P. Nishi, on ne sait pas vraiment qui a vaincu l’autre.




Lien : http://colimasson.over-blog...
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A nos amours, tome 1

« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd’hui, je viens vous parler d’un manga.



-Ah ! Encore de la magie, comme pour Kobato ?



-Non.



-Du sport, alors ?



-Non plus.



-Je sais ! Une histoire d’amour triangulaire, avec des personnages épais comme du fil de fer et des guirlandes de fleufleurs ! Un shojo !



-Non, toujours pas.



-Une aventure de folie, avec moult rebondissements et intrigue fleuve coulant sur 72 000 tomes ?



-Non. Si tu as fini d’énumérer les clichés (quoique…), on pourra peut-être entrer dans le vif du sujet ?



Or donc, Jean-Paul Nishi s’est marié avec Karen, que nous avions déjà rencontrée dans Paris toujours, et a un enfant avec elle.



-Et… c’est tout ?



-C’est déjà pas mal, non ?



-Mais tu plaisantes ? Pas de Terribles Secrets, d’intrigues complexes, de monstres à pourfendre, de magie, de dépassement de soi… rien ? Et tu vas me vendre ça comme intéressant ?



-Oui, absolument. J.-P. est japonais, marié à une Française: la vie quotidienne regorge d’anecdotes et d’observations amusantes à partager : l’aventure, c’est le choc des cultures ! Le père représente le (ou l’anti-) héros malgré lui des péripéties de la vie de famille. Rien que jeter la poubelle devient une torture psychologique hors du commun. Je regrette d’ailleurs que ce ne soit pas un peu plus dramatisé, pour pousser le comique plus loin.



Par-dessus tout, j’ai préféré le miroir que J.-P. Nishi nous tend à nous autres Français : nos usages incompréhensibles, nos définitions bien carrées (qu’est-ce qu’un bistro ? une brasserie ? et quand fait-on la bise ?), l’absence de confort dans les transports contrairement aux réseaux japonais…



-Oui, bon, ça va, s’il ne fait que critiquer les Français, hein…



-Mais non, il ne fait pas que ça ! Son regard n’est d’ailleurs pas méchamment moqueur, il fait plutôt des constatations perplexes ou amusées. Il expose aussi des traits intéressants de la culture japonaise, il raconte comment il développe son sentiment de paternité, entre émerveillement, fierté, inquiétudes et agacements.



-Mouais, mais bon, ça ne parle jamais que de la vie normale, quoi.



-Certes ! Cependant, cette banalité est exceptionnelle quand elle t’arrive à toi.



-Tu crois ?



-Bien sûr ! Sinon, pourquoi trouve-t-on des dizaines, voire des centaines de sujets sur les forums Internet concernant la parentalité ? Pourquoi certains parents peuvent disserter à l’infini sur les balbutiements de leur bébé ? Le banal est parfois extraordinaire. Là-dessus, je lève mon verre : A nos amours ! »
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Paris toujours !

La France et les français vus sous l’œil observateur d’un japonais ? BD autobiographique de l’auteur étonné sur notre façon d’être et nos installations. Son passage au salon du livre de Paris est drôle. Je pense que pour un lecteur qui connaît la culture japonaise c’est plus compréhensible que pour nous, car l’homme s’habitue à tout.

Dessins simples. Personnage sympathique. Petites rubriques.

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Paris toujours !

Une très bonne trilogie écrite et dessinée par JP Nishi lors de sa venue à Paris !



J'ai adoré lire ses anecdotes de la vie parisienne car y vivant moi-même, je ne me rendais pas compte de toutes les "étrangetés" de ma vie quotidienne.

J'ai eu de la chance d'être allée au Japon plusieurs fois et moi-même ai eu un choc culturel en visitant ce magnifique pays. Dans le bon sens du terme ! En effet, j'ai eu le contre-coup en revenant sur Paris où tout me semblait plus "violent"...

Pour un Japonais débarquant ici, je peux donc absolument comprendre que la différence entre nos deux pays soit immense.



Par exemple, notre manière de nous dire bonjour - hors époque covid - est complètement différente de celle au Japon. Assez distants, les Japonais ne se font pas la bise alors qu'à Paris, JP Nishi a découvert cette habitude française. Je n'avais jamais réfléchi à la technique même, les lèvres contre la joue ou du joue à joue, en faisant un son particulier.

Le mangaka s'est longuement entraîné pour y parvenir.



J'ai trouvé le dernier tome moins redondant. En effet, autant le 1 et le 2 sont très similaires et j'avais été un peu ennuyée dans ma lecture au fil des pages du deuxième tome.

Autant celui-ci nous montre de nouveaux aspects de la vie française avec le salon de Paris (2012) et la visite de Marseille !
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Ivre du Japon

Karen, jeune française de 26 ans qui travaille pour la télévision, se trouve, un peu forcée par son boss qui pense qu'elle les mérite, obligée de prendre 5 semaines de vacances. Se souvenant qu'elle adorait écouter la musique de Ryūichi Sakamoto quand elle était plus jeune, elle décide de partir au Japon. Dès ses premiers pas sur le sol Tokyoïte c'est le coup de foudre.

Le mangaka J.P Nishi nous raconte ici la découverte du Japon par son épouse. Des petites tranches de vie, qui mettent en lumière les différences culturelles entre les deux pays. Enfin plutôt entre deux villes devrais je dire, car il est ici question de vie citadine à Paris et Tokyo pour la très grande majorité.

On suit donc la carrière et la vie de Karen au Japon, ses découvertes, sa fascination et son amour grandissant pour une manière de penser et de voir le monde qui semble parfaitement lui convenir. Une petite partie est consacrée au passage de l'auteur à Paris où il a vécu quelques années. Et l'on fini sur leur vie de couple avec leurs enfants avec des retours en France.

Paris et la France par extension en prennent un peu pour leurs grades mais sans méchanceté et tout ce qui est relevé est plutôt de bonne guerre.

C'est très plaisant à lire, plein d'humour, on y apprend (en tout cas moi) plein de choses sur le Japon. Pour un amoureux du Japon et des mangas ce n'est pas vraiment une autre planète, mais pour quelqu'un, comme Karen, qui n'y connaissait rien tout est une découverte.

Les dessins sont vraiment atypiques et ont, je trouve, dans le découpage un côté très franco-belge. Une fois de plus un mix entre nos deux cultures.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce titre, malgré le fait que ça soit très très loin de ma zone de confort, surtout graphiquement parlant.

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A nous deux, Paris !

L'idée, bien que souvent exploitée dans la littérature, était pourtant attirante. Paris et les français à travers le regard d'un japonais.

Mais voilà, nourri à la ligne claire, je veux bien m'adapter. Cependant, le dessin basique de Nishi lorsqu'il croque son héros m'est très vite devenu insupportable. Ce personnage réduit à un trait de gamin de maternelle avec sa petit goutte qui pend sur une joue ou l'autre est ridicule ! D'autant plus que le dessinateur est capable de réel talent sur bon nombre d'autres images.

Voilà pour la forme.

Quand au fond, il ne vaut pas mieux !

Sorti de sa boutique de produits japonais, des dragueurs et des filles, de leur coiffures, décolletés... et autres fadaises, on se dit que le pauvre homme n'a jamais regardé autour de lui la beauté de la ville : Notre Dame, la Sainte Chapelle, les berges de la Seine, les musées et leur oeuvres... ?

Enfin, quelques coups d'oeil sont marrants mais ils ne rachètent pas un ensemble brouillon et assez indigent.
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Ivre du Japon

Ivre du japon est un manga plutôt féminin sur l'histoire de Karen, une jeune femme française qui à l'occasion d'un voyage au Japon va devenir amoureuse de ce pays. Progressivement, elle va y retourner de plus en plus fréquemment pour finalement s'y installer définitivement. C'est son chemin qu'elle retrace, elle explique pourquoi son intérêt augmente pour ce pays, propreté, technologie et finalement elle effectue de nombreuses comparaisons avec la ville de Paris pour justifier son choix.
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Paris, le retour !

Une très bonne trilogie écrite et dessinée par JP Nishi lors de sa venue à Paris !



J'ai adoré lire ses anecdotes de la vie parisienne car y vivant moi-même, je ne me rendais pas compte de toutes les "étrangetés" de ma vie quotidienne.

J'ai eu de la chance d'être allée au Japon plusieurs fois et moi-même ai eu un choc culturel en visitant ce magnifique pays. Dans le bon sens du terme ! En effet, j'ai eu le contre-coup en revenant sur Paris où tout me semblait plus "violent"...

Pour un Japonais débarquant ici, je peux donc absolument comprendre que la différence entre nos deux pays soit immense.



Par exemple, notre manière de nous dire bonjour - hors époque covid - est complètement différente de celle au Japon. Assez distants, les Japonais ne se font pas la bise alors qu'à Paris, JP Nishi a découvert cette habitude française. Je n'avais jamais réfléchi à la technique même, les lèvres contre la joue ou du joue à joue, en faisant un son particulier.

Le mangaka s'est longuement entraîné pour y parvenir.



Toutefois, j'ai trouvé ce deuxième tome redondant avec le premier. C'est dommage, car je me suis ennuyée à certains moments. Ceci mis à part, j'étais bien contente de retrouver JP Nishi dans ses aventures parisiennes !

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Paris toujours !

Drôle et intéressant, le point de vue d'un japonais sur Paris et un peu sur Marseille.

Il faut bien prendre en compte que le roman est destiné à la base à un public japonais et ne pas s'étonner de la naïveté de certaines remarques.

J'ai beaucoup aimé justement voir sous un nouveau jour de choses qui nous paraissent banales (attitude envers les SDF, nourriture...).

C'est d'autant plus intéressant qu'on en apprend plus au passage sur la mentalité japonaise, notamment à travers l'esprit d'autodérision de l'auteur (qui au passage est très sympathique)



Et pour ne rien gâcher, c'est vraiment drôle.



Bref, même si je ne suis pas très fan du trait, je vais m'empresser de lire les autres volumes.
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A nous deux, Paris !

Taku Nishimura, alias J.P. Nishi, est un japonais trentenaire ne parlant pas français (au début du moins), arrivé à Paris "parce que passionné de BD française". Dans son pays, il est mangaka, à Paris il travaille dans une épicerie japonaise.



Avec une dose élevée d'autodérision il raconte sa découverte des mœurs parisiennes (et françaises aussi) , sans oublier de croquer son ami italien aux nombreuses conquêtes féminines, son collègue malgache et ses amies japonaises parfois "carriéristes de l'amour".



Il découvre les bretelles de soutien-gorge et les décolletés des françaises, les bisous et les codes de ces bisous si peu japonais, les billets de 500 euros impossibles à dépenser -ou presque, les soldes, les vélib's, les voisins de sa chambre de bonne, et même l'amour -ou presque. Les critères de beauté sont bien différents aussi, mais je m'étonne qu'il mélange au départ les différents asiatiques rencontrés.



Paris vu par les yeux d'un Japonais faussement naïf, un joli aller-retour France-Japon, finalement, et de l'humour.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Ivre du Japon

À 26 ans, Karen, française, découvre le Japon pour la première fois. C’est le coup de foudre. Elle tombe amoureuse de ce pays propre, du théâtre kabuki, de la langue, des kimonos, de la technologie… Elle prend vite la décision de s’y installer.



Nous la suivons donc dans ses aventures, de 1996 à 2019, alors qu’elle décroche un super boulot, écrit des livres, rencontre son futur époux et élève ses deux enfants dans une société diamétralement opposée à la nôtre.



Ce manga est rafraîchissant, drôle et instructif. Suivre Karen est un plaisir : elle est très naïve, et c’est touchant de la voir faire quantité d’efforts pour s’adapter. Les apartés de son époux (le mangaka J.P Nishi) sont très drôles, surtout lorsque Karen parle de ses ex petits-copains.



Karen compare la France et le Japon : c’est très enrichissant et, telle une bonne française, elle n’est pas la dernière pour se plaindre. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé sa façon d’expliquer les manifestations et les grèves en France à son époux qui, lui, ne comprend pas très bien.



En bref, un chouette manga et une héroïne très attachante !
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Paris, le retour !

Un manga où on retrouve J.P., jeune japonais venu à Paris pour être assistant de dessinateur de BD.



On le suit dans ses tribulations pour trouver un logement (ah, la rencontre de compatriotes en mal du pays qui n'ont cependant pas de chambre à lui proposer !), sa vision peu reluisante de l'auberge de jeunesse où il doit se réinscrire chaque jour



Il nous raconte ses déboires dans l'apprentissage du français, sa phrase magique pour répondre au téléphone : 'Nikitépa !'



Il nous emmène visiter Japan Expo et ses rencontres avec les amateurs de cosplay et autres fan français de culture nippone (le choc des prix et des goûts !) 



Bref un charmant recueil qui nous montre notre pays par le prisme japonais et nous fait sourire de nos travers !  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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A nous deux, Paris !

Tout comme notre pays compte beaucoup de « japonophiles », les japonais sont nombreux à rêver de la France. Et dans un sens comme dans l’autre, l’idéalisation peut entraîner des déconvenues… Ce n’est pourtant pas ce qui arrivera à J.P. Nishi. Ses désillusions ne seront jamais assez grandes pour affaiblir son émerveillement à vivre parmi l’étrange peuple français! Quand une simple bise peut être à l’origine d’un choc des cultures, les deux partis peuvent s’ébahir et s’amuser sans fin de leurs différences.

Elisa
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Paris toujours !

Toujours aussi drôle !!!

Cette fois-ci, l'auteur fait escale à Marseille, et nous livre ces impressions !

J'ai passé un très bon moment à le lire :D
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A nous deux, Paris !

A nous deux Paris, ce sont des petites scènes du quotidien de l'auteur, alors mangaka japonais débutant, lors de son année en France. Venu à l'origine pour travailler dans sa branche et découvrir le format franco-belge, il va finir dans une épicerie asiatique alors qu'il ne parle par français. Autant dire que cela commence mal ! Parfois drôles, parfois curieuses, ses réflexions sur les différences culturelles entre notre pays et le sien font souvent réfléchir. Quelques histoires se démarquent comme le fait qu'il n'a pas les bons codes pour draguer des filles françaises, ce qui se traduit par des bides

complets. Sa visite d'une convention sur le Japon est aussi intéressante quand il est confronté à des français habillés en cosplay ou en écolières, ou à l'inverse quand des français sont éberlués que ce japonais ne connaissent pas le jeu de go. On apprend que la sauce soja est une invention pour les occidentaux car elle n'existe pas au Japon, tout comme l'absence d'assistants mangakas en France alors qu'ils sont légion au pays du soleil levant. On rit devant les français amoureux du Japon qui le stalkent et essaient de lui parler japonais,ou quand Jean-Paul essaie de comprendre comment fonctionne la bise française. le pompom restera pour moi l'attitude des japonaises quand elles viennent à Paris : émerveillées ou déçue par la capitale, prenant l'appartement de Jean-Paul pour un hôtel avant de repartir chargées de cadeaux pour leurs amis. Une petite pépite à découvrir pour porter un autre regard sur notre pays, par un japonais malgré tout curieux de notre culture.



Retrouvez mes autres lectures nipponnes dans le cadre du Hanami Book Challenge ici :
Lien : https://lestribulationsdemis..
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Paris, le retour !

Entre le manga et la bande dessinée, Jean-Philippe NISHI raconte avec humour les péripéties des japonais vivant dans la capitale. Il témoigne de ses propres expériences, agrémentées de ses meilleures anecdotes. Que se soit les décolletés, la façon de se faire la bise, les relations avec les filles, ou la japan expo, tout y est !



Ces deux tomes sont un manuel d’utilisation pour que les étrangers comprennent les subtilités de la culture française. C’est la découverte, avec humour, de l’image donnée par les Français aux étrangers, et particulièrement aux ressortissants asiatiques.

Deux manques cependant : la couleur, et une vision plus approfondi des superbes monuments parisiens.



J’ai passé un très bon moment. A lire en savourant un plateau de fromages !
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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A nous deux, Paris !

Un très bon récit dessiné de JP Nishi lors de sa venue à Paris !

J'ai adoré lire ses anecdotes de la vie parisienne car vivant moi-même là-bas, je ne me rendais pas compte de toutes les "étrangetés" de cette vie !

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