Jean-Pierre Guéno

Acheté à sa sortie (je n'ai pas la version BD) l'initiative était particulièrement louable de réunir dans un seul volume des lettres de soldats des deux camps,. L'émotion ressentie à la lecture de certaines lettres très belles (je pense à celle de ce soldat qui délie sa femme de tout serment envers lui s'il ne devait pas revenir qui m'a profondément bouleversée), à celles des fusillés pour l'exemple de Vingré, à ces hommes qui des deux côtés ont vécut l'indicible. Une lecture dont on ne sort pas indemne mais qui nous rappelle à tous combien la Paix dont nous bénéficions en Europe de l'ouest est fragile en ces temps revenus de bellicisme assumé par certains...à nos portes.

Une courte lecture qui a été très forte en émotion. Cela me tenait à coeur de plonger dans les récits et les craintes de ces soldats qui ont vécu l'enfer.



J'ai été surprise de voir que beaucoup ne s'épanchaient pas sur leurs émotions. Ce que je comprends avec du recul, ils n'ont pas eu de choix alors ça ne leur fera pas forcément du bien de se plaindre de cette fatalité.



Il y a vraiment de tous les points de vue : les patriotiques, les traumatisés, les blessés, les blasés... Cette diversité de récits était passionnante, d'autant que certaines lettres paraissent presque documentaires dans une pure description. Il y a même des lettres allemandes.



Le recueil est classé par saisons. Je n'ai pas été touchée par ce rapport aux saisons, mais cela permet de bien se figurer dans quelles conditions ils vivaient au moment des lettres. de plus, la plupart des lettres sont précédées d'un petit paragraphe sur les auteurs et leur histoire, ce qui serre le coeur encore plus lorsqu'on voit qu'ils sont décédés peu de temps après...



J'ai même aimé pleurer sur une lettre d'amour absolument magnifique d'un homme à sa femme qui a accouché de leur premier enfant pendant qu'il est au front...



À la prochaine, les effroyables !

Une effroyable journaliste...

J’ai beaucoup aimé en apprendre plus sur les méandres de cette relation amoureuse entre Georges Sand et Musset. Mais cependant en plus des paragraphes et pages relatants des moments de leurs vies et idylles, il y a des lettres qui sont jointes et cela m’as beaucoup perdue dans ma lecture.



Passer de pages qui parlait de Sand et Musset à des pages remplis de lettres envoyer de l’un ou l’autre à d’autres personnes dont je ne connaissais pas forcément le nom ni l’attache avec les protagonistes.



Cependant certaines phrases ou citations piqué entre les pages de ce roman on pu démontrer qu’il y avait bien eu de l’amour entre eux selon moi.



J’ai reçue ce roman via masse critique

L’émotion est intense à la lecture des lettres des combattants adressées à leur famille durant la Première Guerre mondiale. Originaires de tous les départements français (j’ai pu en identifier vingt et un dans l’ouvrage), ces valeureux soldats étaient issus de toutes les classes sociales et exerçaient des métiers très différents avant leur mobilisation. Ils confient leurs états d’âme, certains avec pudeur, d’autres avec colère ; il faut dire que l’espoir était un vain mot face à la détresse de leur quotidien dans l’enfer des tranchées, les moments de répit et de distraction ne supplantaient pas l’horreur de la guerre, la souffrance et la peur de mourir.



Magnifiquement construit, le livre se lit comme un journal de bord. Il est séquencé en quatre saisons, présentant un florilège d’écrits depuis le premier été de 1914 jusqu’au dernier automne de 1918. Je remercie sincèrement Jean-Pierre Guéno et Yves Laplume pour le magnifique travail de mémoire accompli et le bel hommage rendu à tous nos Poilus en ressuscitant une partie de leur existence afin qu’elle ne tombe jamais dans l’oubli.

Je t'aime... moi non plus...



Ce livre n'est pas un roman épistolaire mais un assemblage de textes (lettres, poèmes, extraits de livres) qui couvrent la période 1833/1835, dates pendant lesquelles s'est déroulée la sulfureuse histoire d'amour entre George Sand et Alfred de Musset.

Après un coup de foudre, un voyage à Venise désastreux, une rupture et un reviens-y désespérant, l'histoire d'amour s'arrête. Ouf!

Ils n'en pouvaient plus, et moi non plus...

Toute cette prose décrivant ad libitum les états d'âme des deux célèbres écrivains m'a usée.

D'ailleurs étaient-ils vraiment amoureux? Des spécialistes en doute, pensant qu'ils se sont utilisés l'un l'autre pour doper leur inspiration , voire pour se la voler...



Je n'ai pas bien compris le statut de ce livre, ni document biographique, ni thèse littéraire, ni roman épistolaire.

L'insertion de textes personnels par "l'auteur", plutôt "assembleur", n'est pas heureuse et n'apporte rien. Il manque un fil biographique tout au long de la lecture.

Bref, je me suis un peu et parfois beaucoup ennuyée, n'étant pas familière de ces deux auteurs.



Livre reçu dans le cadre d'une masse critique.

Je remercie Babelio pour la masse critique et l'envoi de ce livre.



Une lecture qui m'a plongée dans l'univers de George Sand et d'Alfred de Musset.

Dans ce livre il y a une alternance entre la correspondance entre les deux amants, mais aussi des échanges épistolaires avec leurs proches et des extraits de leurs romans : Elle et lui pour George Sand et La confession d'un enfant du siècle pour Musset. Cela rend le.contenu très riche sur l'ambiance qui règne entre eux, autour d'eux. Cela permet de comprendre leurs sentiments.

Ce que j'ai moins aimé, c'est lorsque l'auteur s'adresse directement aux amants pour décrire leur vie et faire les transitions. Cela m'a dérangé et je ne saurai expliquer pourquoi. C'est comme une cassure dans leur histoire, comme une intrusion dans le déroulement. Il y a quelque chose de superficiel de s'adresser directement à ces auteurs en s'intégrant dans leur correspondance.



Sinon ce fut une belle découverte.

Ce sont neuf témoignages d’enfants juif pendant la seconde guerre mondiale. A mon sens c’est un excellent livre pour expliquer aux enfants ou aux jeunes adolescents , cette période atroce qui est celle de la shoa. Un livre pour les garder en mémoires.

Il est des objets-livres que l'on feuillette à la manière d'un vieil album photo, d'un carnet de bord ou d'un journal intime, des livres-sanctuaires qu'on ose à peine manipuler de peur d'en endommager la luminosité.



Ceci est un formidable hommage à Antoine de Saint Exupéry :

A l'aviateur qu'il a été, d'abord, l'aventurier, l'homme de convictions...

A l'écrivain qu'il fut, ensuite, l'homme de lettres, de mots et de récits...

Et puis à l'homme qu'il restera, tout simplement, avec ses passions, ses peurs, ses troubles et ses peines.



En passeur d'histoire et en archéologue de la littérature, Jean-Pierre Guéno signe ici une jolie pépite aux allures de scrapbooking magnifiques, dans lequel se cotoient les textes, les photos, les documents d'époque les plus variés, cherchant à retracer un peu de ce que fut la vie de cet homme chaleureux au destin énigmatique.



A feuilleter avec délicatesse au coin du feu.

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" @Paroles De Poilus - Lettres Et Carnets Du Front 1914-1918" est un témoignage essentiel à mettre entre toutes les mains pour éviter qu'une telle boucherie puisse de nouveau avoir lieu...

Cette version en bande dessinée est magnifiquement illustrée, ce qui le rend accessible au plus grand nombre.

Ce livre est une œuvre d’art. Il est magnifique par sa présentation, sa mise en page et son contenu. Une couverture légèrement cartonnée mais souple avec un titre en relief. Des couleurs sépia et des titres écrits en calligraphie à l’ancienne, à l’encre. Des photos, des croquis, des dessins, des documents (courriers de Saint-Exupéry, des commentaires de Jean-Pierre Guéno, dont certains écrits à la première personne émanent du « Petit Prince ». La plupart de ces apports sont authentiques, scotchés çà et là (on « voit » les adhésifs), comme un journal de bord qui aurait été construit petit à petit au fil du temps.

On y retrouve des éléments de l’expositions sur Le Petit Prince et Saint-Exupéry, que j’ai visitée à la Sucrière à Lyon en 2022. Elle était superbe !

L’auteur revient sur la vie et le cheminement d’Antoine de Saint Exupéry. J’ai été frappée par une lettre écrite à sa mère où il se plaint de perdre son temps à l’armée en attendant de pouvoir voler. Il était vraiment passionné ! Il avait peur du noir et l’exprime avec beaucoup de justesse.

Lire ce livre, c’est voyager dans le temps, prendre le temps, observer chaque cliché, chaque texte, se remémorer le « Petit Prince » (si on l’a lu), repenser à ses ressentis, aux échanges qu’il a suscités….

J’ai beaucoup aimé les lettres qu’écrivait Saint-Exupéry, l’une d’elle se termine par « Dis-toi tout doucement pour t’endormir ce soir, que quelqu’un t’aime. »

Sur le papier, on se confie, il n’y a pas l’obstacle d’un regard, d’un froncement de sourcils, d’une intervention extérieure. Dans ses missives, il parle de tout, de ses états d’âme, de ce qu’il vit, de ce qu’il souhaite, de ceux à qui il pense… Il écrit tellement bien…. C’est un réel partage.

Des personnes qui ont rédigé des textes sur une huitième planète (qui n’existe pas dans le livre) ont été sélectionnées et leurs écrits apparaissent dans ce recueil. Un jeune de quatorze ans présente « la planète de l’émerveillement ».

En fin d’ouvrage, quelques annexes.

C’est un « journal » à offrir et à s’offrir, à feuilleter, poser, reprendre, relire encore et encore. Chaque lecture apportera quelque chose, un petit détail pas observé, une citation…. C’est un régal de connaissances diverses, de poésie. On apprend à connaître l’homme, ceux qu’il a côtoyés …. Et on se dit « quel homme ! »


Lien : https://wcassiopee.blogspot...

Ils ont trouvé la force de nous transmettre leurs pensées, leurs espoirs, leurs regrets, leurs pensées travers ces lignes et moi je n'ai pas de mots pour leur exprimer toute ma reconnaissance pour leur vie, pour leur amour de leur pays, pour leur force mentale.

Ces documents retracent des moments de vie du front mais aussi de la vie là-bas chez eux qui continue. La guerre 14/18 est un désastre humain, une stérilisation de la terre, un charnier à ciel ouvert.Chaque mot est plus poignant que le précédent, chaque instant est éphémère, la vie ne tient même plus à un fil. On découvre les conditions de vie, l’insalubrité, le quotidien rythmé par l'arrivée du courrier, faible lueur dans le noir. On ne peut qu'imaginer le froid, la faim, les maladies...Ils sont seuls face à cette folie humaine qui n'épargne personne et qui semble sans fin. Il est interdit de se rebeller ou déserter sous peine d'être fusiller et de porter la honte sur leur famille, quitte à mourir autant que ce soit sur le champs de bataille. Ces hommes que l'on a transformé en soldat sans rien leur demander sont le réceptacle de toute la colère et la tristesse de la population, pourquoi eux sont de retour au pays et ne sont pas mort alors que tant d'autres ne reviennent pas ? Qu'ont ils fait pour survivre ? Se planquer ? Se cacher ? Forcément s'ils ne sont pas morts c'est qu'ils ne se sont pas battus ou n'ont pas fait la guerre. Une honte pour la France, ils reviennent de l'enfer et on leur déclare la guerre une seconde fois. C'est les derniers mots d'un condamné, un heureux père, des lettres d'amour, des testaments...

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Au revoir Léonard, Henry, Aimé, Auxence, Jean, Roger Christian, Pierre, Etienne, Jacques...et tous les autres...Excusez l'Homme qui n'a pas su tirer les leçons de « Le der des der » et qui continue à allonger cette liste de prénoms...Merci pour votre courage et j'espère sincèrement que vous retournerez sur les bancs de l'école pour continuer de parler aux générations futures.

« Paroles de poilus : lettres et carnets du front 1914-1918 » n’est pas une bande dessinée comme les autres et revêt le ton d’un drame intime qui a marqué la conscience collective française.



La Première guerre mondiale (tout comme la Seconde) fut une véritable hécatombe humaine dont le froid décompte mathématique en déshumanise quelque fois l’horreur.



La lecture de ces lettres bouleversantes, permet de se sentir proche et solidaire de ces soldats, tout en s’imaginant cent ans plus tôt à leur place subissant le même sort dans les tranchées.



Si les illustrations trop classiques se montrent souvent superflues, certaines d’entre elles apportent une dimension supérieure en ajoutant un facteur multiplicateur à la charge émotionnelle contenue dans les lettres.



On peut donc considérer que l’exercice de transcription en vaut largement la peine.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..

Il était une fois (de plus, de trop...) une guerre censée être rapide et qui a durera pourtant 4 longues années en faisant des millions de morts, de blessés, de traumatisés, de veuves et d'orphelins et cela d'un côté comme de l'autre.



Cette guerre a beaucoup été raconté mais je crois que ce livre est le témoignage le plus poignant que j'ai lu depuis longtemps puisque ce sont les soldats, du fond de leurs tranchées qui écrivent avec résignation sur cette guerre, les horreurs quotidiennes, la faim, le froid, la crasse et le manque des proches.



Qu'ils soient pères, frères ou gamins de 18 ans, ils sont tous partis défendre leur patrie en ayant conscience pour la plupart qu'ils n'en reviendraient pas.



Ces lettres recueillies et mises en pages par Jean Pierre Guéno constituent un véritable témoignage de la boucherie de 14-18 que chacun devrait lire pour se souvenir et ne jamais oublier ... 

Poignant. A lire et à faire lire.

Ce livre m' a beaucoup émue, comment ces soldats ont du affronter les atrocités de la mort autour d' eux et des conditions innommables.

Ces lettres sont pour certains leur A dieu.

Je ne pourrais plus passer devant un monument aux morts, sans avoir en tête leur sacrifice pour la France.

Paroles d’étoiles (Mémoire d’enfants cachés de 1939à 1945) /Jean Pierre Guéno

Ce petit ouvrage bien conçu de 150 pages nous présente des témoignages bouleversants recueillis en 2002, d’enfants déportés ou cachés lors de la seconde guerre mondiale.

Une très belle présentation par J.P.Guéno initie ce recueil :

« Certains hommes ont brisé les quatre bras de la croix dans le sens contraire des aiguilles du temps pour montrer à quel point ils maitrisent le pouvoir d’inverser l’ordre des choses et de distribuer la mort. »

J.P.Guéno nous explique que certains idéologues français purent être plus nazis que certains nazis en traduisant leur fanatisme dans des textes de loi.

Des camps d’internement (au nombre de 44) en France furent aménagés un peu partout, de Rivesaltes à Drancy et de Beaune la Rollande à Pithiviers avec noté sur la fiche d’internement du sujet : Cause d’internement : en surnombre dans l’économie nationale !!

Dans les restaurants, on put lire à l’entrée : interdit aux chiens et aux Juifs !!

Les enfants de l’époque qui ont échappé à la mort ou qui ont pu se cacher se souviennent en 2002, et racontent ce que leurs yeux d’enfants ont vu alors. Les souffrances physiques et morales, les privations, la maladie, les coups, la peur, une peur viscérale, etc…

En 1939 il y avait 72 000 enfants d’origine juive en France.

Marqués de l’étoile jaune comme leurs parents, 12 000 d’entre eux furent éliminés méthodiquement par les nazis avec la complicité des autorités françaises.

Beaucoup furent cachés par des familles qu’on a appelés les « Justes » bravant tous les dangers.

« Pouvez-vous imaginer qu’à neuf ans, quelqu’un vous regarde dans les yeux et vous dise : à partir de maintenant tu t’appelles comme ça, tu es seul au monde, tu n’as pas de frères ni de sœurs et tes parents sont morts dans les bombardements. Quoi qu’on te dise, quoi qu’on te fasse, tu diras toujours la même chose sinon on te tuera. »

Imaginez le drame de ces enfants cachés survivants qui voient revenir un ou deux parents des années plus tard qu’ils ne reconnaissent pas, et qui vont devoir être arrachés à leurs parents « adoptifs » du temps d’une guerre !

Témoignage : « Si c’est pour ne plus reconnaître maman, il vaut mieux qu’elle ne revienne plus ! Dire papa à ce monsieur avait sans doute été traumatisant, mais l’était plus encore toute la tragédie qu’il incarnait et qu’il me rappelait : celui d’une famille si harmonieuse, si chaleureuse à jamais disloquée, fracassée… »

« Dans la tourmente, j’avais perdu mon nom et par la même occasion celui qui me l’avait donné. Enfant de personne… »

Deux témoignages entre autres dans un autre domaine :

« Ce 16 juillet 1942, il ya eu 7000 assassins en uniformes. Tous français. Tous glorieux. Tous ignobles. Intermédiaires de la Gestapo, drapés dans le respect de la légalité. »

« Dans Bordeaux, il en sortait de partout de ces brassards tricolores ! Résistants de la dernière heure et collabo de la première. Tous clandestins, tous héros de l’ombre…C’était à se demander comment les Allemands avaient pu survivre sans être étouffés par tant de héros… »

« Je crois que collectivement en France, à la Libération, il y a eu la volonté de jeter un voile, d’oublier beaucoup de choses qui s’étaient passées… »

« Les traumatismes des enfants qui étaient très petits au moment de l’Occupation n’ont pas été pris au sérieux. La société a occulté une grande partie des problèmes de l’Occupation. »

C’est un petit livre qu’il faut lire histoire par histoire, chacune de ces histoires suscitant un temps de réflexion indispensable. Une ou deux pages chaque jour. On a vraiment du mal à imaginer que cela s’est passé il y a à peine 72 ans ! Une ère de barbarie absolue.

Totalement bouleversant.

À noter les annexes très intéressantes en fin d’ouvrage sur le Mémorial de Caen, l’Association des enfants cachés, le Centre de documentation juive contemporaine et le Comité français pour Yad Vashem. Et une importante bibliographie.

« Les drapeaux et les religions, je m’en méfie comme de la peste. »

Ce livre est un recueil, sans fioritures, de témoignages de Français, d'Anglais, d'Allemands et d'Americans.



Leur point commun?



La vision du débarquement avec tout ce qui va avec: les doutes, les peurs, la mort, la famille...



Les messages sont forts et poignants et montrent un autre côté de la guerre.



On y découvre que les ennemis ont exactement les mêmes pensées, les mêmes préoccupations.



À lire.

Excellent livre pour moi très poignant dans les lettres avec de la tristesse du chagrin pour les auteurs on sent différentes émotions dans la lettres et la violence de cette guerre.

Paroles de nos soldats 1940 - 1944.

Ce livre est un recueil de lettres et d'extraits de "journaux intimes" de militaires ou de résistants français, nous plongeant au milieu de la Seconde Guerre mondiale.

Personnes connues, comme Antoine de Saint-Exupéry ou Jean Moulin, ou simples inconnus il nous racontent leurs histoires, leurs vécus ou encore leurs ressentis.

Ce sont toutes ces petites histoires émouvantes et touchantes qui font l'Histoire.

Cet ouvrage est constitué de témoignages d'enfants juifs qui furent cachés et échappèrent à déportation. Des enfants, qui ont en commun le déchirement d'avoir été séparés de leurs parents, mais qui n'ont pas vécu leur statut d'enfant caché de la même manière , en raison de leur âge, de l'endroit où ils résidaient et surtout de la façon dont ils furent traités par ceux qui les avaient accueillis. Pour certains , quitter la famille qui les avait accueilli et aimé, ce fût un nouveau déchirement ; d'autant plus qu'ils ne reconnaissaient pas leurs parents dans ces êtres qui étaient revenus de l'enfer. Des enfants qui connurent la peur omniprésente, l'incompréhension d'être devenus des parias, la honte et la culpabilité face à ceux qui n'ont pas survécus.

Il est toujours bon de se rappeler que l'être humain est capable du pire comme du meilleur. et ces témoignages mettent en exergue le courage de certains, face à la lâcheté et la bassesse d'autres.

Bien sûr, nous savons tous que le mal existe, l'histoire comme les journaux est emplie de faits divers sordides, de meurtres, de massacres.., mais il est terrible de se dire qu'il peut revêtir l'identité de son voisin, de son frère, de sa mère ...,voire de soi. Lorsque je lis un roman ou des témoignages sur cette sombre période de l'Histoire , je me pose constamment la question de qu'aurais je fait si j'avais vécu à cette époque. Aurais-je fait partie de ceux qui fermaient les yeux ou refusaient de voir ce qui se passait, aurais-je été capable de prendre des risques ? Mais j'ose espérer que je n'aurais pas fait partie de ceux qui ont collaboré, dénoncé leurs voisins, leurs commerçants, allant jusqu'à piller leurs logements ( ont-ils au moins ressenti de la culpabilité après la divulgation des horreurs qui ont été commises ?).