AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Pierre Rioux (22)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Jean Jaurès

Le 31 juillet 1914, juste avant que ne débute la 1ère guerre mondiale, Jean Jaurès est abattu de deux balles par un jeune étudiant déséquilibré. Au sein des courants nationalistes français et même dans certains groupuscules de gauche, nombreux sont ceux à s’en frotter les mains, voire même à déboucher le champagne pour fêter l’événement. Pourtant dans les quartiers ouvriers et parmi le petit peuple socialiste, ne retentissent que lamentations et un cri de souffrance quasi-unanime : « Ils l’ont tué ! Ils ont tué notre Jean ! » Rien de surprenant à cela car, dans toute l’Histoire de la politique française, peu d’hommes suscitèrent des sentiments aussi contradictoires que Jean Jaurès. Brillant orateur, militant acharné, politicien engagé, Jaurès a déclenché pendant sa trop courte carrière autant d’ovations que de huées, autant d’adoration fervente que de haine féroce. A l’orée du XXIe siècle, l’Histoire lui a finalement rendu justice et on trouve peu de gens pour cracher encore sur cette grande figure humaniste, mais il n’est pas inintéressant pour autant de redécouvrir l’homme dans le contexte de son époque, ses idéaux, les détails de ses luttes et les multiples facettes de sa personnalité.



C’est à cette tâche que s’est attelé plutôt efficacement Jean-Pierre Rioux dans son ouvrage « Jean Jaurès ». Plutôt que de réaliser une biographique chronologique, l’auteur a privilégié une approche thématique, faisant revivre le grand homme à travers une douzaine de portraits complémentaires : Jaurès philosophe, Jaurès orateur, Jaurès historien, Jaurès politicien, Jaurès journaliste… Cette approche ne manque pas d’intérêt puisqu’elle permet de mettre en avant le côté « homme-orchestre » du leader socialiste, mais peut s’avérer assez ardue à suivre pour les personnes n’ayant que des connaissances limitées sur la France du début du XXe siècle et sur la vie du bonhomme. Etant peu accoutumée aux jargons politique et philosophique, j’avoue avoir un peu peiné sur certains chapitres de son ouvrage, mais je ne regrette pas ma lecture pour autant. Si la partie purement factuelle de son ouvrage n’est guère détaillée, Jean-Pierre Rioux se livre en revanche à une synthèse et à une analyse très fines des thèses politiques, historiques et humanistes de Jaurès, thèses généralement méconnues et qui surprennent souvent par leur modernité.



Et parce que Jean-Pierre Rioux est également un admirateur (ce que je ne lui reproche pas, étant moi-même une groupie de Jean Jaurès depuis ma lecture passionnée des « Preuves » de l’affaire Dreyfus), son ouvrage, tout objectif qu’il soit dans ses analyses, est également un hommage émouvant à l'un des plus généreux et brillants hommes politiques que la France ait connus. L’historien se permet même quelques beaux passages au lyrisme vibrant où il laisse libre-court à son enthousiasme et à son affection – des sentiments qu’il est bien difficile de ne pas partager. Rêveur, Jaurès ? Idéaliste, Jaurès ? Indécrottable optimiste ? Peut-être bien… Il n’empêche que l’on ne peut finir cet ouvrage sans songer que, si Jaurès avait survécu au fatidique mois de juillet 1914, le visage de la France en aurait peut-être été changé et pas pour le pire !



Je laisserai le dernier mot à Jacques Brel, car il le vaut bien, le bougre :



« Demandez-vous belle jeunesse

Le temps de l’ombre d’un souvenir

Le temps du souffle d’un soupir

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? »
Commenter  J’apprécie          153
La France coloniale sans fard ni déni

Les 15 chapitres de cet ouvrage sont en fait des articles publiés par l’auteur entre 1984 et 2006, livre édité en 2011 et remanié pour cette édition de 2019. Ce parti pris a un avantage : de courts chapitres qui peuvent être lus séparément ou avec un certain laps de temps entre eux. Personnellement, cela me gêne un peu car cette façon de faire entraîne un certain nombre de répétitions et le fil conducteur choisi par Jean-Pierre Rioux pour assembler ses articles afin qu’ils forment une logique cohérente me paraît trop artificiel.

Ceci dit, ce livre a largement répondu à mes attentes sur un plan scientifique. La colonisation est un fait auquel je m’intéresse depuis peu et les références et la bibliographie citées par l’auteur à chaque chapitre constituent une mine d’or pour les curieux de la période.

Grossièrement, on pourrait découper le livre en 4 parties :

- Les chapitres 1 à 4 : Les conquêtes

- Les chapitres 5 et 6 : La colonisation dans la culture française

- Les chapitres 7 à 9 : les décolonisations

- Les chapitres 10 à 14 : l’Algérie

Parmi les idées directrices développées au fil des chapitres, l’auteur évoque le manque de vision d’ensemble de la colonisation française et les conquêtes dont les conquérants mettaient la métropole devant le fait accompli, que ce soit en Algérie - « le péché originel de la colonisation de l’Algérie par la France : n’avoir pas su, au fond, ce qu’elle venait faire en débarquant à Sidi Ferruch en 1830, sauf à s’autoproclamer « civilisatrice ». » - ou en Indochine.

Les Français de métropole sont globalement assez indifférents à tout cela : il s’agit plus d’une histoire de militaires qu’une histoire populaire. Ce manque d’intérêt des Français de métropole pour l’histoire coloniale traverse les XIX° et XX° siècles. L’auteur évoque les manuels scolaires où le fait colonial était exalté mais il y oppose ce qui était réellement enseigné dans les écoles : ce n’est pas parce qu’un manuel exalte la colonisation qu’un instituteur, souvent de gauche à cette époque, allait le faire devant ses élèves. Même les expositions coloniales du XX° siècle, une fois passée la curiosité pour l’exotisme de l’Empire français, ne suscitent pas l’enthousiasme des foules.

Les politiques, eux, veulent voir dans l’aventure coloniale un moyen de redorer le blason du régime : avec la prise d’Alger en 1930 pour la Restauration, ou la conquête de l’Afrique après la défaite de Sedan en 1870… jusqu’à celle de Fachoda en 1898, ‘Sedan colonial’ d’après Lyautey. J’ai surtout eu l’impression que la France voulait faire comme le Royaume-Uni, sans avoir son rapport à l’outre-mer.

Un de mes regrets concernant cet ouvrage est la façon trop rapide dont est évoquée la société coloniale. Seule celle concernant l’Algérie est développée. Néanmoins, comme je l’ai déjà dit, l’auteur permet de pallier ce manque grâce à de nombreuses références bibliographiques.

Du fait de la réduction de l’aventure coloniale à une vision purement francocentrée -ou à la rigueur européanocentrée-, l’auteur dénonce un anticolonialisme tout aussi tiède en métropole. Assez vite, même les politiques les moins convaincus par l’idéal de colonisation comme Clemenceau laisseront faire, une fois au pouvoir : « la France vaincue de 1870 pourrait, pensait-on, reconstituer ses forces physiques et morales au-delà des mers, y trouver un jour le secours des vaillants soldats colorés qui l’aideront à vaincre l’Allemagne, y affermir sa voix dans le concert des nations. ». Et ce, d’autant plus que la colonisation n’est pas rentable : c’est un gouffre financier pour le pays. Mais l’intérêt hexagonal l’emporte : l’idée de sauver la France grâce à ses colonies, idée reprise et scandée dans l’appel du 18 juin par un grand décolonisateur, de Gaulle.

L’Indochine et l’Algérie font éclater l’Etat lui-même ; le désastre de Diên Biên Phù a entraîné une rancœur chez les soldats français car la population française ne s’intéressait pas à ce qui se passait à 12 000 km de la France : « la France coloniale a perdu à Diên Biên Phù l’espoir de conserver une armée disposée à subir plus avant l’indécision chronique des civils. ». Ce désamour entre civils et armée française atteint son apogée avec la guerre d’Algérie. La dénonciation de la torture, policière avant la guerre, militaire pendant n’émeut pas autant les Français que le recours aux appelés.

Enfin, Jean-Pierre Rioux appelle à un meilleur enseignement de cette histoire qui résonne terriblement aujourd’hui. Je souscris totalement à cela : mais comment faire vu le peu d’heures d’enseignement dévolues à cette matière ? Contrairement à ce qui a été affirmé suite à l’horrible assassinat de Samuel Paty, les collégiens français n’ont pas 3 heures d’enseignement d’histoire par semaine mais 3 heures d’enseignement d’histoire, de géographie et d’enseignement moral et civique. Comment faire entrer cette histoire dans tout ce qu’il y a à enseigner ? Les professeurs actuels sont dans la même situation que les instituteurs de la III° République qui enseignaient assez peu la colonisation par manque de temps.

Livre lu dans le cadre de l'opération Masse critique du 3 février 2021. Merci à Babelio et aux éditions Archidoc de m'avoir procuré cet ouvrage qui est une très bonne introduction aux thématiques de ce pan de l'histoire de France.

Commenter  J’apprécie          112
La France coloniale sans fard ni déni

Même si sa renommée médiatique n’égale pas celle d’un René Rémond ou d’un Michel Winock, Jean-Pierre Rioux fait partie des historiens contemporains les plus influents. Il a exercé des fonctions d’autorité à Sciences Po Paris, à l’Institut d’histoire du temps présent, à l’Inspection générale de l’Education nationale. Ses manuels sur la IVème République ou l’histoire culturelle de la France sont un passage obligé du cursus d’une khâgne. Il consacra de nombreux livres et articles au fait colonial, au premier rang desquels un impressionnant Dictionnaire de la France coloniale (Flammarion, 2007) qui fait autorité.

La quinzaine d’articles regroupés dans son dernier ouvrage brosse un panorama rapide mais complet de la France coloniale, depuis Ferry jusqu’à De Gaulle. Au risque de quelques redites, Jean-Pierre Rioux consacre de longs développements à la guerre d’Algérie. Manifestement, l’usage de la torture questionne non seulement l’historien mais aussi l’homme « qui eut vingt ans dans les Aurès » (p. 7) : ce n’est pas un hasard s’il préfaça la réédition du témoignage choc de Henri Alleg (La question, Minuit, 1958).

Comme l’annonce le titre de ce recueil, Jean-Pierre Rioux n’entend faire ni le procès ni l’éloge du colonialisme. On peut être frustré par ce refus de s’engager dans la polémique ouverte par le vote hasardeux de la loi du 23 février 1905 sur l’opportunité de valoriser les « aspects positifs de la colonisation ». On peut au contraire saluer la pondération de Jean-pierre Rioux qui, jusque dans ses engagements militants les plus récents (il a rejoint les rangs du MODEM), a toujours entendu défendre une approche équilibrée.



Ce qui frappe surtout, ce qui revient d’article en article, au risque parfois de délégitimer l’entreprise intellectuelle de construction d’une « France coloniale », c’est l’affirmation paradoxale de son périphérisme. Le constat a déjà été fait de l’absence de politique coloniale organisée et planifiée : elle resta « un mélange de coups de têtes et de coups fourrés, de pressions discrètes et d’immobilisme » (p. 15). Relativisant l’étude pourtant lumineuse de Raoul Girardet (L’idée coloniale en France, La table ronde, 1972), Jean-Pierre Rioux insiste sur « l’indifférence bienveillante » (l’expression est de Gaston Doumergue) dans laquelle l’aventure coloniale a été menée. La colonisation n’a jamais enthousiasmé les foules sauf peut-être à l’occasion de l’Exposition coloniale de 1931. La guerre d’Indochine ? la France la subit plus qu’elle ne l’a vécu selon le mot du général Catroux. La guerre d’Algérie ? les Français s’y sont montrés hostiles dès que sa violence a menacé de s’exporter en métropole. Quant à l’anticolonialisme, il resta l’apanage de quelques communistes. Cela explique que, sauf en 1958, l’histoire de l’outre-mer ne joua aucun rôle dans l’histoire de France.

Jean-Pierre Rioux a raison d’affirmer que la colonisation à la française ne fut jamais vécue pour elle-même, en fonction du rapport à l’Autre. Les raisons de cet échec sont doubles. D’une part la vocation universaliste du colonisateur français (clamée haut et fort par Jules Ferry dans son célèbre discours du 28 juillet 1885) a « dénié la singularité du colonisé et nié la violence de sa mise sous tutelle » (p. 159). D’autre part – et c’est là un point capital largement sous-estimé – le francocentrisme de la colonisation l’a réduite au surplus de puissance qu’elle pouvait amener à la métropole : les « tâches roses du planisphère » ne furent jamais à tout prendre que le « prolongement ultramarin d’une vocation du pré carré défendu pour nourrir à jamais la puissance et la gloire historique » (p. 160).

Cette marginalisation du fait colonial ne peut être refoulée plus longtemps. Si la grande masse des Français de métropole – qui approuvèrent par référendum à plus de 90 % les accords d’Evian – tournèrent « sans perplexité particulière et assez cyniquement » (p. 170) la page algérienne, l’absence de mémoire nationale de la guerre d’Algérie n’est plus tenable dès lors que « dix millions de personnes en France métropolitaine aujourd’hui entretiennent un rapport d’intensité inégale mais en prise directe avec cette guerre et ce pays » (p. 169).
Commenter  J’apprécie          90
Nouvelle Histoire de la France contemporain..

Cette nouvelle histoire de la France tient du manuel détaillé d’histoire pour lycéens et étudiants et du rappel du contexte d’événements pour l’amateur. Chacun peut y piocher ce qu'il cherche et s’attarder sur un chapitre.

Ce tome aborde l’immédiat après-guerre, la disparition rapide de l’union nationale, les tensions et le rationnement, ainsi que les premiers conflits coloniaux, notamment en Indochine. Les gouvernements se succèdent à coup d’alliances qui se font et se défont.

Globalement, ce que l’on a tendance à oublier aujourd’hui, c’est à quel point la sortie du conflit mondial a laissé la France en ruine et son infrastructure économique ébranlée.
Commenter  J’apprécie          70
Nouvelle Histoire de la France contemporain..

Cette nouvelle histoire de la France tient du manuel détaillé d’histoire pour lycéens et étudiants et du rappel du contexte d’événements pour l’amateur. Chacun peut y piocher ce qu’il cherche et s’attarder sur un chapitre.

Le choix d’écrire l’histoire de la quatrième république en deux parties séparées par l’année 1952 s’explique par un basculement qui se fait vers cette période. La France d'alors surmonte les difficultés d’après guerre et se lance dans des projets économiques majeurs. La décolonisation pointe son nez. De Gaulle est en retrait de la vie publique, mais ne va pas tarder à y revenir.
Commenter  J’apprécie          50
Jean Jaurès

J’ai lu ce livre il y a déjà pas mal d’années, en 2005, et j’en ai gardé un très mauvais souvenir même si ça me fait mal de dire cela au sujet de Jean Jaurès, en ces temps de commémoration à l’occasion du 150e anniversaire de sa naissance.

Je n’y ai pas trouvé ce que je cherchais et je n’ai pas aimé le parti pis de l’auteur de présenter l’homme en fonction de thèmes : sa famille, sa jeunesse, son engagement … Il est impossible de comprendre la vie et l’œuvre du grand homme chronologiquement. Il s’agit donc plutôt d’un essai que je ne conseille pas d’autant plus qu’il y a pas mal d’ouvrages qui sont sortis cette année (ce référer à la liste créé par palamede sur Babelio).
Commenter  J’apprécie          50
Jean Jaurès

Une biographie de Jaurès, cet homme politique atypique assassiné comme on le sait ne peut qu’attirer celui qui aime l’histoire. Mais attention ce livre raconte plus ce qui a influencé l’homme que son action, C’est plus un essai sur les idées jaurésiennes que sur le personnage en lui-même. Mais comme un peu de politique philosophique ne fait pas de mal surtout en ces temps d’ultra démagogie, il vaut le coup de le lire. Cela permet de recentrer l’important : l’homme et non l’argent.
Commenter  J’apprécie          50
Vive l'histoire de France !

J’ai acheté ce livre à cause de son titre, moi qui suis fan d’histoire de France et de la façon de l’enseigner au point de collectionner les anciens manuels qui me tombent sous la main. Mais quelle déception !



Qui suis-je, me direz-vous pour critiquer un historien patenté, auteur d’une masse d’ouvrages sur l’histoire contemporaine de notre pays ?

Une lectrice éclectique et, cette fois, fort déçue … qui a eu bien du mal à terminer cet ouvrage foisonnant de citations et de références, visiblement destiné à des spécialistes et qui en emprunte volontiers le jargon.



L’auteur commence par citer toutes les émissions de télévision et revues consacrées à l’histoire et à souligner leur faveur auprès du public. Mais après, tout se gâte … et tout se mélange – l’identité, le pacte républicain, la longue plainte d’un universitaire auquel un Président a confié un beau projet, hélas torpillé par son successeur pour des raisons politiques, syndicales et financières.



L’histoire de France, à quoi bon, et pour quoi faire ? La sage lenteur historique, la culture de l’instantanéité aidant, serait en cours d’abandon sous l’effet de la révolution numérique. L’auteur emploie le terme d’« infarctus » de la temporalité (on voit bien qu’il ne sait pas de quoi il parle … alors que moi, si !).



Certes, pour lire et comprendre notre temps présent, nous avons plus que jamais besoin de visiter, d’expliquer, d’enseigner, de comprendre l’histoire de notre pays et celle des autres pour tenter de mieux se connaître.



C’était, semble-t-il l’objectif de la Maison de l’histoire de France, ce projet tué dans l’œuf dont il fut le président du Comité d’orientation scientifique et dont le résumé, sans doute le seul motif de ce livre, figure en annexe. Même si les objectifs étaient des plus louables, ils n’ont pas résisté à l’alternance politique. Car si l’auteur affirme qu’ « un peuple ne vit pas sans récit, ni mythes fondateurs et qu’il entretient en lui, malgré les doutes, les haines et les déchirements, un souci de continuité et d’unité, d’ascendance et de descendance », fallait-il un énième musée pour le rappeler à nos concitoyens ?



En outre, on peut ne pas être totalement en accord avec certaine de ses affirmations, en particulier celle de Patrick Weil sur notre spécificité française, inscrite historiquement dans nos institutions et notre imaginaire : « Le goût pour l’égalité, le respect pour la langue commune, la mémoire positive de la Révolution, la laïcité version 1905. »



Désolée, mais je connais très bien certains citoyens parfaitement loyaux à la République qui ne souscrivent à pas l’intégralité de cet axiome et ne doivent cependant pas pour autant être considérés comme de « mauvais Français ».



Bref, un livre plein d’aigreur, dénué de propositions réalistes, et qu’on peut éviter d’acheter …


Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          40
La mort du lieutenant Péguy, 5 septembre 1914

Inutilement bavarde, cette biographie n'apporte pas un grand éclairage sur la personnalité de Péguy.
Commenter  J’apprécie          40
Mai 68, Le débat

Pour le 40eme anniversaire de Mai 68, la revue le Débat a rassemblé dans cet ouvrage quelques discussions entre "soixante-huitards" précédemment publiées par la revue avec une grande diversité de point de vue sur cette révolte étudiante et son impact sur la société française, notamment.
Commenter  J’apprécie          30
Les enfants de Jaurès

Jean-Pierre Rioux retrace l’aventure de la gauche socialiste depuis un siècle en dressant les portraits de ses chefs à la lumière de leur action et de leur bilan. Un essai éclairant, qui documente in fine un naufrage politique.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
Commenter  J’apprécie          20
Vive nos clochers - avec Barrès, Hugo, Proust..

L'auteur évoque le devenir des églises sur tout le territoire. Beaucoup de ces monuments désertés par les fidèles menacent ruine. Il fait appel aux grands auteurs classiques qui se sont battus en leur temps pour protéger le patrimoine après la Révolution. Un livre qui permet de se remettre en tête l'histoire des Monuments Historiques de France.
Commenter  J’apprécie          10
La France coloniale sans fard ni déni

Jean-Pierre Rioux nous fait découvrir le processus de colonisation et de décolonisation des territoires français aux quatre coins du monde. Des personnages politiques tel que Jules Ferry, connu pour ses lois en faveur de l'éducation, a été un fervent défenseur de la colonisation dont l'un des principes fondamentaux était sa mission civilisatrice ; il oeuvre au sein du gouvernement autour d'autres personnalités politiques qui forment en quelque sorte "un parti colonial". Et puis, à Paris comme à Marseille se tiendront des Expositions Universelles qui montreront, à travers les femmes et hommes peuplant ces contrées, leurs cultures, leurs manières de vivre, l'architecture..., les aspects "présentables" aux Français de métropole. Ces anciennes colonies acquises parfois par la force et les combats intéressent assez peu les métropolitains d'une part parce que les territoires sont lointains et les enjeux de l'occupation de ces terres demeurent flous, d'autre part le souci de revivre dans un pays de paix après des années de guerre successives. Malgré cette tendance, les politiques continuent une colonisation qui devient difficilement tenable par les vélléités d'indépendance de ces peuples et les pertes humaines à cause des conflits qui s'y développent ; les sommets sont atteints avec l'Indochine et surtout l'Algérie qui serviront de détonateurs à une nouvelle ère : la décolonisation qui ne se fera pas sans douleur des deux côtés, comme chaque fois. De Gaulle et certains de ses ministres seront les artisans de ce processus tout en étant controversés. En 1962, la France signera avec les Accords d'Evian, approuvé par 90ù des Français la fin d'une période tumultueuse.

Jean-Pierre Rioux nous conduit à travers ce dédale qu'aura été cette période "qui ne passe pas".
Commenter  J’apprécie          10
La France coloniale sans fard ni déni

Je n’ai pas vraiment l’habitude de lire ce genre de livre. Cependant j’ai beaucoup appris sur la colonisation grâce à cet ouvrage.

Les chapitres relativement courts permettent une lecture entrecoupée sans pour autant être totalement perdu.

Inavoué ne pas avoir été fascinée par cette lecture.

En revanche je trouve ce livre tout à fait accessible, il m’a vraiment donné envie de me pencher plus sérieusement sur le thème ce thème trop peu abordé je trouve dans notre société.



J’ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique Babelio que je remercie ainsi que l’auteur et les éditions archidoc de m’avoir donné l’opportunité de découvre cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          10
Au bonheur la France

Sans rapport avec le (beau) titre... Une écriture un peu laborieuse.
Commenter  J’apprécie          10
Histoire culturelle de la France, tome 2 : ..

Je n'ai pu lire que le deuxième tome de la série mais je dois avouer que c'est intéressant car j'ai appris certains choses sur des personnes que je pensais qu'elles étaient des références comme Descartes. J'ai pu en connaître sur la manière dont il vivait à l'époque. Il y a eu un vrai travail de recherche. A dévorer pour les grands amateurs d'Histoire
Lien : http://leschroniquesdemilie...
Commenter  J’apprécie          10
Nouvelle Histoire de la France contemporain..

Très scolaire et inégal.
Commenter  J’apprécie          10
Nouvelle Histoire de la France contemporain..

Ouvrage utile, mais reste scolaire
Commenter  J’apprécie          10
Histoire culturelle de la France, tome 2 : ..

Histoire Culturelle 2, La Renaissance***1/2, Collectif, fini le 31 mars 2023



J’ai mis longtemps à finir ce livre, qui devient assez passionnant quand il évoque le siècle de Louis XIV, et les poursuites que celui-ci engage vers la fin de son règne contre les Protestants et les Jansénistes. Toute la partie sur l’influence de l’Eglise est un peu longue, même si les ramifications avec les questions d’éducation sont très intéressantes. En fait, comme pour le premier, ces livres sont très intéressants quand ils remplissent la promesse imaginée en les lisant : qu’ils établissent un panorama de la vie culturelle dans la période considérée. Le livre le fait prodigieusement par moment, et c’est déjà ça !



Commenter  J’apprécie          00
Gouverner au centre

L'historien Jean-Pierre Rioux redonne vie à douze personnalités qui, de Mirabeau, pendant la Révolution française, à Emmanuel Macron, ont joué au centre de la vie politique française.


Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean-Pierre Rioux (251)Voir plus

Quiz Voir plus

La Tresse

Quel est le nom de la femme indienne qui est une intouchable ?

Giulia
Smita
Sarah
Julia

15 questions
209 lecteurs ont répondu
Thème : La tresse de Laetitia ColombaniCréer un quiz sur cet auteur

{* *}