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Propagande et Cinéma
Liste créée par Pecosa le 26/06/2019
32 livres. Thèmes et genres : propagande , cinema , guerre mondiale , patriotisme , censure



1. Une histoire mondiale des cinémas de propagande (1DVD)
Jean-Pierre Bertin-Maghit
Premier ouvrage de synthèse en langue française, ce livre comble un manque important. Il interroge à la fois des actualités, des documentaires et des films de fiction. Il suit un plan chronologique qui renvoie au rythme de l'Histoire. Il aborde les différentes expériences du cinéma de propagande liées aux régimes politiques, à l'action de partis, et/ou de syndicats. Il tente de se faire l'écho des véritables mutations qu'a connues l'historiographie du cinéma depuis plus de vingt-cinq ans, tant du point de vue des problématiques, des méthodes, que de la prise en compte de nouveaux objets d'étude. Les films sont examinés dans le contexte de leurs foyers de production, de diffusion et de conditionnement psychologique exercé sur les populations auxquelles ils se sont adressés. Le regard porté sur l'évolution des formes cinématographiques de propagande politique, de 1898 à la fin des années 1960, est une merveilleuse éducation à la lecture des images de propagandes contemporaines qui envahissent nos quotidiens (cinéma, presse, télévision, publicité politique, internet...). Dans ce contexte d'agression permanente, cet ouvrage devrait nous donner les armes nécessaires pour débusquer et contrecarrer les manipulations médiatiques d'aujourd'hui.
3. 1936-1939. La guerra de España en la pantalla. De la propaganda a la historia.
Roman Gubern
4.00★ (2)

Monografía publicada con motivo del cincuentenario del inicio de la Guerra Civil Española.
5. Hispano Film Produktion: Una aventura españolista en el cine del Tercer Reich (1936-1944)
Manuel Nicolás Meseguer
Sesenta años después del inicio de la Guerra Civil Española, la película La niña de tus ojos recreaba con personajes y situaciones ficticias un extraño episodio de la historia del cine español –y del cine alemán–. En la primavera de 1937 comenzaban a llegar a la capital del Reich algunos de los profesionales más célebres del cine español: las estrellas Imperio Argentina, Miguel Ligero, Manuel Luna, Estrellita Castro, Rafael Rivelles, entre otros, y los directores Florián Rey y Benito Perojo. En mayo de ese año 1937 un representante de Falange en Berlín daba cuenta al partido de la audiencia privada concedida por Hitler y Goebbels al matrimonio Imperio Argentina y Florián Rey. En el centro de Europa y en el marco espiritual de la nueva España que lideraba el general Franco, estos profesionales estaban siendo convocados para trabajar en un plan de producción que continuaría el camino de éxitos que el cine español había experimentado en el periodo republicano. El hombre clave de esta iniciativa fue el alemán Johann W. Ther, un directivo de Cifesa que, con la complicidad del encargado de la propaganda cinematográfica de Falange en Berlín, Joaquín Reig Gozalbes, creó la productora Hispano Film Produktion en el otoño de 1936. El propio ministro Joseph Goebbels fue el gran protector de Hispano Film. Su trayectoria de ocho años dio lugar a seis largometrajes de ficción y más de una docena de documentales. Pero el grueso de la producción de Hispano Film se llevó a cabo en Berlín en el transcurso de la Guerra Civil Española. De estos primeros años son la doble versión Carmen la de Triana/Andalusische Nächte, El barbero de Sevilla, Suspiros de España, Mariquilla Terremoto y La canción de Aixa; así como los largometrajes documentales Geißel der Welt [El azote del mundo], Arriba España!, España heroica y Helden in Spanien [Héroes en España]. Este trabajo tiene como objetivo general evaluar la relevancia de la productora Hispano Film Produktion y de los proyectos que llevó a cabo en unos años de gran trascendencia para España y para Alemania. La desbordante presencia del cine en las sociedades occidentales de los años treinta hace que una serie de producciones de entretenimiento de gran éxito comercial como las de HFP sean muy significativas para el estudio de la cultura popular española.
6. Sagitario Films : Oro nazi para el cine español
Santiago Aguilar
La obra analiza el modo en que Johannes Bernhardt hizo una fortuna en España durante la Guerra Civil, actuando de intermediario de Franco ante Hitler, y aprovechó la deuda por la ayuda militar germana para mediar en todas las exportaciones de materias primas -incluido el wolframio- durante la Segunda Guerra Mundial. Al finalizar esta, era uno de los alemanes más buscados por los aliados en la no-beligerante España, aislada diplomática y económicamente. Antes de partir hacia Argentina con su familia en 1951, Bernhardt creó, mediante testaferros, la productora cinematográfica Sagitario Films, la distribuidora Europa Films y financió la compra de los estudios Cinearte, en el centro de Madrid.
8. La vie culturelle sous Vichy
Jean-Pierre Rioux
Le régime de Vichy a-t-il eu une véritable ambition culturelle ? Pourquoi les Français ont-ils fait preuve d'un tel appétit de sports, de livres, de théâtre, de peinture, de cinéma ou de radio aux pires heures des " années noires " ? Que signifie cette vitalité de la création et de la consommation culturelle tandis que la propagande du Maréchal tente de conquérir les esprits? La culture, en solitaire ou partagée, fut-elle alors vécue comme un refuge, une prise de conscience ou même, déjà, une résistance ? Pour la première fois, des chercheurs tracent les pistes d'une histoire culturelle des " années noires " avec l'ambition de renouveler par le biais du culturel notre connaissance de la France des années 194O - l945. Quinze chapitres qui explorent les domaines de l'art, de la littérature , de la mode, du cinéma, ... Enfin, une lecture nouvelle du terrible temps de guerre, avec " Jeune France " et Jean-Paul Sartre, la mode zazoue et Les Visiteurs du soir.
9. Les Documenteurs des années noires : Les documentaires de propagande, France 1940-1944
Jean-Pierre Bertin-Maghit
Avec les Documenteurs des années noires, Jean- Pierre Bertin-Maghit publie le dernier volet de son triptyque consacré au cinéma français sous l?Occupation. Si ses deux précédents ouvrages avaient largement exploré le terrain du cinéma de fiction, ce nouvel opus s?attache exclusivement à l?analyse de 178 documentaires ? restaurés par les Archives françaises du film ? qui furent produits en France entre 1940 et 1944. Ce corpus clairement délimité permet à l?historien de mettre en ?uvre une méthodologie exemplaire, qui combine avec finesse et rigueur les approches de l?histoire institutionnelle du média, de l?analyse filmique et de la sociologie du cinéma. La thèse principale de l?auteur consiste à démontrer qu?il y eut, sous l?Occupation, deux foyers de propagande bien 9 9 0 distincts, l?un à Vichy, l?autre à Paris, dont les productions documentaires ne sauraient être confondues ni sur le plan du contenu idéologique, ni sur celui des pratiques discursives et stylistiques.
10. Le cinéma français sous l'Occupation
Jean-Pierre Bertin-Maghit
5.00★ (4)

Les Enfants du paradis, Les Visiteurs du soir, L'Éternel Retour : par quel miracle sont nés de tels chefs-d'?uvre du cinéma français aux heures les plus noires de l'Occupation ? Tel est le sujet de ce livre. Entre les Allemands et les hommes de Vichy qui entendent coloniser la profession, les cinéastes essaient de se préserver tant bien que mal un espace de création. Il faut accepter les exigences de la censure allemande, s'accommoder des visées des pétainistes et subir les pressions moralisatrices des associations. En se fondant sur de très riches archives, Jean-Pierre Bertin-Maghit relate l'histoire des tractations, des complots et des compromissions. Il retrace aussi la chronique d'une épuration qui exacerbe tant de vieilles querelles. Il donne la liste exhaustive des professionnels inculpés et raconte le combat féroce qui s'engage entre les libérateurs. Ainsi se dessine une histoire complète de cet âge d'or paradoxal du cinéma.
11. Continental films : Cinéma français sous contrôle allemand
Christine Leteux
4.43★ (30)

Octobre 1940. Un producteur allemand, Alfred Greven, crée dans Paris occupé une société de production cinématographique, la Continental Films, où il enrôle les plus célèbres vedettes (Danielle Darrieux, Fernandel, Raimu, Harry Baur) et des cinéastes de renom (Marcel Carné, Maurice Tourneur, Henri Decoin, Henri-Georges Clouzot). Durant les quatre années d?Occupation, la Continental produit trente films, dont certains chefs d??uvre, comme Les Inconnus dans la maison et Le Corbeau. Pour la première fois, l?histoire de cette société de production, de son fondateur et de celles et ceux qui y ont travaillé est racontée de l?intérieur, grâce à des archives allemandes et françaises inédites. On verra sous un éclairage nouveau le climat délétère au sein de la Continental, le voyage des artistes à Berlin en mars 1942, ainsi que la mort mystérieuse d?Harry Baur.
12. Continental Films : L'incroyable Hollywood nazie
Jean-Louis Ivani
Si le spectateur de 2017 connaît les films considérés comme des classiques tels que L'Assassinat du Père Noël, L'assassin habite au 21, Le Corbeau, Au bonheur des dames ou certains Maigret, il ignore sans doute tout de Continental Films, boîte de production française à capitaux allemands. Cette fabrique d'images, créée par Goebbels et conduite par l'intrigant Alfred Greven, a produit une trentaine de films et su recruter la fine fleur du cinéma, côté cinéastes (Clouzot, Tourneur, Cayatte...) comme côté acteurs (Harry Baur, Fernandel, Raimu, Albert Préjean...). Un journaliste d'investigation, fou de cinéma, a reconstitué son histoire. Des salles obscures de la Continental ressortent des visages terribles ou émouvants, graves ou grotesques du cinéma, de la guerre et de la collaboration.
13. Films des années 40
Jürgen Müller
4.00★ (4)

Jamais le cinéma n'a connu une telle importance qu'au cours des années 40. En temps de guerre il servait aussi bien à distraire qu'à influencer les masses. Mais il n'est pas seulement un outil de propagande et une possibilité d'évasion ; il existe en effet à la même époque dans de nombreux pays un autre cinéma qui tente de montrer la vraie vie. En Italie, par exemple, on voit naître de l'esprit de résistance les débuts du néoréalisme qui, après la guerre, inspirera le cinéma du monde entier avec des films comme le voleur de bicyclette (1948) Les années 40, ce sont aussi celles où Hollywood est au faite de sa créativité. Jamais encore l'usine à rêves n'a porté à l'écran des films sombres ou expérimentaux aussi fascinants. L'?uvre la plus extravagante de la décennie est sans nul doute Citizen Kane (1941) qui voit les débuts d'Orson Welles à l'écran et anticipe ce style expressif qui deviendra caractéristique du film noir, ce film policier peuplé de anti-héros romantiques et de femmes fatales. L'univers crépusculaire suggestif du film noir voit triompher des stars comme Rita Hayworth, Ava Gardner ou Lauren Bacall ainsi que Humphrey Bogart devenu l'archétype du détective de cinéma, de l'aventurier solitaire et blasé. Alors que le film noir reflète un ébranlement des valeurs à une époque où l'Amérique estsecouée par la crise économique et sociale, le western travaille au renouvellement de l'identité nationale et fête son retour avec une nouvelle star,John Wayne.
14. Une histoire du cinéma allemand : la Ufa
Klaus Kreimeier
4.25★ (2)

La Ufa (Universum Film AG) a été le plus grand groupe cinématographique d'Allemagne. Pendant quelques décennies, son histoire a pratiquement été identique à celle du cinéma allemand : depuis sa fondation par des militaires et des industriels en 1917 jusqu'à son effondrement en 1945 et l'échec des tentatives de réanimation dans l'après-guerre. Cette histoire est aussi ce que Klaus Kreimeier présente pour la première fois de manière systématique dans son livre : le problème que posa une concentration de pouvoir économique sans précédent dans l'industrie cinématographique, le rapport précaire du film avec le pouvoir politique, son destin sous la dictature et la grande influence du cinéma au cours de la première moitié du siècle. Usine à propagande, atelier de bricolage, groupe médiatique, "compagnonnage" de l'art cinématographique et alambic des rêves : la Ufa était tout cela. Ce fut aussi la réponse allemande à Hollywood. L'auteur a exploité de nouveaux documents d'archives, il a associé les informations de fond, la description de l'époque pour composer un tableau foisonnant qui met en scène les stars, les réalisateurs et leurs tribulations. Klaus Kreimeier nous offre dans ce livre, abondamment illustré, un vaste panorama de l'industrie culturelle de ce siècle.
15. De Caligari à Hitler : Une histoire psychologique du cinéma allemand
Siegfried Kracauer
4.72★ (37)

De Caligari à Hitler : ce titre célèbre caractérise en un significatif raccourci la période la plus riche de l'histoire du septième art allemand. En 1919, Le Cabinet du Dr Caligari ouvrait, en effet, l'ère de l'" écran démoniaque " et en 1993 Hitler brisait net le sonore. Entre ces deux dates l'expressionnisme témoigna des tourments de l'âme germanique tandis que le réalisme analysait une société en crise. Rarement le cinéma fut plus profondément enraciné dans la vie culturelle, politique et sociale d'un peuple. Siegfried Kracauer devint en 1920 le critique cinématographique de la Frankfurter Zeitung et il y demeura jusqu'en 1933. C'est dire qu'il a suivi pas à pas le développement du cinéma dans son pays. Théoricien de l'esthétique, historien, philosophe, il entreprend d'étudier la propagande et les films nazis lorsqu'il arrive aux Etats-Unis, ce qui le conduit à remonter le courant et à écrire une étude psychologique fouillée qu'il publie en 1947 : From Caligari to Hitler. Ce texte, le premier qui utilise en cette matière les conquêtes du marxisme liées à celles de la psychanalyse, montre que le septième art, mieux que tout autre moyen d'expression, révèle dans sa vérité complexe la mentalité d'une nation. Immédiatement, ce livre monumental s'imposa comme un classique. Une réédition très attendue, avec une postface inédite de Leonardo Quaresima.
16. Leni Riefenstahl, la cinéaste d'Hitler
Jérôme Bimbenet
3.10★ (11)

Danseuse, actrice fétiche des films de montagne, cinéaste révolutionnaire, photographe remarquable, plongeuse hors pair, Leni Riefenstahl (1902-2003) est, aux yeux du monde, la cinéaste qui s'est fourvoyée en se mettant au service du nazisme. En 1932, sa rencontre avec Adolf Hitler change son destin. C' est un coup de foudre réciproque. Dès son accession au pouvoir, elle accepte la direction artistique du film du Congrès du Parti nazi à Nuremberg en 1934, Le Triomphe de la volonté, l'archétype du film de propagande. Puis elle réalise en 1936 le film officiel des Jeux olympiques, Les Dieux du stade, qui devient un succès mondial. Après la guerre, échappant à la dénazification, Leni Riefenstahl est souvent détestée. Néanmoins, son héritage est immense et les plus grands cinéastes, de Steven Spielberg à George Lucas, reconnaissent aujourd hui son influence. Seuls l'art et l'esthétique ont compté pour elle, et c'est bien ce reproche qui encombre sa mémoire et obscurcit sa postérité. Sans l'aduler ni la condamner, Jérôme Bimbenet perce le mystère de la « douce amie du Führer » qui n'a jamais connu la moindre once de remords, de compassion, de culpabilité ou de conscience politique. Jusqu'à la fin, quand on l'interrogera sur sa responsabilité, elle ne cessera de répondre : « Où est ma faute ? »
17. Les actrices du IIIe Reich
Isabelle Mity
3.70★ (37)

Le portrait de dix actrices au cœur du star system nazi. Nous le savons, la production cinématographique a été intense en Allemagne sous le IIIe Reich. Mais si l’on connaît les films de propagande exaltant l’esprit guerrier (tels Stukas ou Kolberg) ainsi que les incontournables documentaires de Leni Riefenstahl (notamment celui sur les Jeux olympiques de 1936), le cinéma de divertissement est souvent mis de côté, voire totalement ignoré. C’est pourtant entre 1933 et 1945 que les studios allemands comme la UFA produisent le plus de films (comédies, mélodrames, films d’amour, policiers, etc.) et élèvent nombre d’actrices au rang d’icônes (Zarah Leander, Brigitte Horney, Camilla Horn…). Largement inspirée du modèle hollywoodien, cette industrie est une véritable usine à rêves qui présente alors deux avantages majeurs : d’une part, divertir les citoyens allemands et leur faire oublier la guerre en leur offrant un monde de glamour et de paillettes ; d’autre part, délasser les « grands » – tels Goebbels – qui se consolent facilement dans les bras des actrices… Pour la première fois, cet ouvrage explore et analyse le star system nazi : le statut particulier et ambigu des comédiennes, leurs carrières étonnantes, leurs vies hors du commun, leurs rapports avec les hauts dignitaires, le rôle qui leur a été dévolu à l’écran… En dévoilant cette face cachée de l’univers national-socialiste, Isabelle Mity revisite de manière originale et inattendue l’histoire de l’Allemagne au XXe siècle
18. Le juif Süss et la propagande nazie. L'Histoire confisquée
Claude Singer
L'itinéraire tragique de Joseph Süss Oppenheimer, un juif de cour ayant vécu au Wurtemberg au début du XVIIIe siècle, a inspiré toutes sortes de livres, de pièces et de films. Il a notamment donné naissance à une nouvelle de Wilhelm Hauff (1827), à plusieurs études historiques au XIXe siècle, au roman de Lion Feuchtwanger (1925), aux pièces d'Ashley Dukes (1929) et de Paul Kornfeld (1930), et au film antiraciste de Lothar Mendes (1934). Cette étude montre comment, à l'initiative de Joseph Goebbels, ministre de la Culture et de la Propagande du IIIe Reich, le cinéma nazi s'est emparé de ce personnage historique. En effet Veit Harlan réalise en 1940 le film Jud Süss, où certains crimes attribués au personnage central vont justifier les mesures antijuives du moment. Grâce à des documents inédits et à une iconographie très riche, l'auteur dévoile comment le film nazi a été conçu, réalisé et diffusé sur une large échelle, attirant au total plus de vingt millions de spectateurs en Europe.
19. Le cinéma allemand selon Goebbels
Veit Harlan
2.00★ (4)

Avec " Le cinéma allemand selon Goebbels" Veit Harlan révèle le gouffre d'intrigues et de contraintes que fut le cinéma allemand sous le IIIeme Reich. Bien qu'il s'agisse d'un recueil de souvenirs, le héros de ce livre est bien plus Goebbels que l'auteur lui-même.
21. Kino-histoire du cinéma russe
Jay Leyda
Quelques films célèbres d'Eisenstein, Dovjenko, Poudovkine et Dziga Vertov ont lentement occulté l'ensemble du cinéma soviétique dont l'histoire, pourtant, est d'une richesse aux nuances multiples. Dans l'exaltation qui suivit octobre 1917, les créations audacieuses furent innombrables et, après plus d'un demi-siècle, elles continuent d'interroger ou d'influencer, dans le monde entier, les gens du spectacle et tous ceux qui sollicitent les moyens d'expression contemporains. Mais le non-conformisme de cette époque d'effervescence devint assez rapidement l'ennemi d'une bureaucratie imposant la ligne précise du réalisme-socialiste. Ce combat, Jay Leyda le décrit en détail dans son livre qui peut être considéré comme un classique du genre et qui n'a jamais été traduit en français malgré son grand succès international. L'auteur, étudiant à l'école de cinéma de Moscou, put se lier à de nombreux cinéastes, les questionner, dépouiller leurs archives et celles des bibliothèques publiques, afin d'écrire l'histoire du septième art soviétique en remontant avec attention les années méconnues du cinéma tsariste. Observateur vif et possédant l'esprit de synthèse, Jay Leyda parvient à dominer une impressionnante masse d'informations; puis il ordonne les témoignages en les articulant sur des références qui proviennent de l'économie, de la sociologie, de la littérature et des autres arts. Son livre constitue un irremplaçable instrument de travail et une source inépuisable de réflexions passionnantes sur les rapports du cinématographe avec la société.
22. Le cinéma russe et soviétique
Jean-Loup Passek
4.33★ (5)

Les courants majeurs du 7e Art vus à travers les grands créateurs et les cinématographies nationales qui ont marqué l'histoire du cinéma depuis près d'un siècle. Des ouvrages de référence pour ceux qui ne sauraient se contenter de répertoires. Cette série (2 titres par an) s'intègre dans un programme de cycles cinématographiques et de rétrospectives organisé par le Centre G. Pompidou à Paris.
23. Révolutions russes au cinéma - Naissance d'une nation : URSS, 1917-1985
Alexandre Sumpf
4.50★ (4)

Avant même d?avoir accompli leur conquête du pouvoir, les acteurs des révolutions russes de Février et Octobre 1917 ont compris la nécessité d?expliquer et de justifier, d?écrire et de réécrire l?histoire récente en usant de tous les moyens médiatiques. Cet ouvrage étudie le processus d?engagement de l?industrie cinématographique au service de cette entreprise fondamentale pour la survie du régime communiste. Du documentaire didactique au cinéma d?animation, en passant par les actualités et surtout la fiction, il revient sur près de 70 ans de production de films de propagande censés convaincre le public, mais aussi l?émouvoir, le charmer, répondre à ses goûts esthétiques. Il étudie 19 ?uvres conçues dès l?époque de la Révolution jusqu?aux dernières heures de l?URSS, clés de voûte de la représentation à l?écran des processus révolutionnaires des années 1910. Diffusées non sans heurts dans un vaste espace multiethnique, elles devaient proposer une leçon d?histoire, contribuer au façonnement du modèle de l?Homme nouveau et créer un genre inédit de cinéma.
26. Mythes et idéologie du cinéma américain
Laurent Aknin
3.75★ (16)

Le cinéma hollywoodien actuel, celui des grands studios et des blockbusters, est l'hériter de genres qui ont fait sa fortune, depuis l'immédiat après-guerre : films d'invasion extra-terrestre, films de monstres, films catastrophe, films d'horreur, films de super héros enfin, où des hommes araignée, des hommes chauve-souris et autres mutants, au prix d'un combat héroïque, sauvent la planète et la démocratie. Ces vieilles recettes sont, depuis une dizaine d'années, en écho aux tourmentes géopolitiques qui ont suivi la chute de l'Union soviétique, remises au goût du jour, dans des ?uvres sombres et violentes où la hantise du cataclysme et le culte de la force s'affirment sans détours. L'ouvrage présente une analyse détaillée des thématiques qui parcourent ces sagas, auxquelles le public adhère si volontiers qu'on ne compte plus les " suites " et les déclinaisons autour d'un même personnage providentiel. Nationalisme, messianisme et xénophobie : le cinéma de propagande a de beaux jours devant lui.
27. Animation et propagande : Les dessins animés pendant la Seconde Guerre mondiale
Sébastien Roffat
Pinocchio, Bugs Bunny, le premier long métrage d'animation en Chine, en Italie, au Japon, les courts-métrages couleurs... Tous ces films ont été tournés durant la Seconde Guerre mondiale. Par quel tour de force, les gouvernements en guerre ont-ils orchestré la mise en oeuvre de la propagande par le dessin animé ? Que nous apprennent ces bandes d'animation sur la vie de réalisateurs de dessins animés des années quarante ? Quels intérêts les régimes totalitaires ou démocratiques ont-ils eus à soutenir une forme de cinéma aussi coûteuse ?
28. Hollywood et la politique
Claude Vaillancourt
4.00★ (5)

Hollywood règne sur le cinéma dans le monde, vend du rêve, du film catastrophe, des héros, de l'action et des émotions mais traite aussi de questions sociales et politiques. Comment décoder les messages politiques véhiculés par cet imaginaire ? Voici un guide critique du cinéma étatsunien des années 1980 à aujourd'hui, illustré par de nombreux exemples de films. Forgé au c?ur même de l'empire américain, le cinéma hollywoodien obéit à une structure de concentration économique et financière où cinq grands studios doivent être rentables pour satisfaire leurs actionnaires. En un mot, Hollywood est une industrie puissante qui carbure au capitalisme et a tout intérêt à le défendre. Le moule hollywoodien promeut les valeurs américaines de l'individualisme, la distinction entre le Bien et le Mal, le respect des institutions et le rêve américain. Dans ce contexte, les artisans du septième art jouissent-ils de la liberté de créer des ?uvres réellement critiques ou sont-ils condamnés à produire des films de propagande ? Pour l'auteur, les réalisateurs jouissent d'une certaine marge de man?uvre créatrice pour aborder des enjeux plus ou moins subversifs. Coexistent ainsi à Hollywood des films avec une véritable liberté de ton et d'autres plus classiques. Reste une mouvance en demi-teinte qui, sous des allures rebelles, ne fait que rabâcher le discours officiel. "Hollywood et la politique" nous aide à nous y retrouver.
29. La guerre d'Hollywood 1939-1945 : Propagande, patriotisme et cinéma
Michel Viotte
4.88★ (11)

Répondant à l?appel du président Roosevelt, les studios d?Hollywood se mettent au service de l?effort de guerre. Des milliers de films sont produits. Tous servent un objectif précis : motiver l?engagement de nouvelles recrues, aider à la formation des troupes ou à l?organisation du front intérieur, dénoncer l?idéologie nazie? Les plus grandes stars masculines du moment endossent l?uniforme : Clark Gable, James Stewart ou Tyrone Power participent au combat tandis que Marlene Dietrich, Bette Davis ou Rita Hayworth se mobilisent pour collecter des fonds ou pour divertir les troupes. En plus de 400 documents exceptionnels, cet album, qui accompagne le documentaire de Michel Viotte diffusé sur F3 puis F5, retrace cette aventure hors du commun.
30. Le cinéma et la guerre d'Algérie : La propagande à l'écran (1945-1962) (1DVD)
Sébastien Denis
Entre les événements de Sétif, en mai 1945, et l'indépendance de l'Algérie en juillet 1962, la France produit, par le biais de différents ministères ou du gouvernement général de l'Algérie, de nombreux courts métrages de propagande pour mettre en valeur son action économique et sociale. Entre imaginaire exotique et modernité triomphante, dans des départements qui, français d'un point de vue administratif, représentent pourtant un symbole colonial, une filmographie particulière voit donc le jour au moment où les nationalistes algériens réclament davantage de droits pour les populations autochtones. Avant 1954, ce sont des sociétés civiles qui produisent ces films, le plus souvent pour le compte des administrations. L'éclatement des " événements d'Algérie " en novembre 1954 marque l'entrée en lice de l'armée et, d'un point de vue médiatique, du Service cinématographique des armées (SCA), qui va donner aux autorités un outil audiovisuel puissant mais difficile à utiliser dans le cadre de l'action psychologique. Après l'arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle en juin 1958, la propagande française sur l'Algérie est largement redéfinie afin de coller à la fois aux préoccupations internationales, à l'émergence des " relations publiques " et de la télévision comme outils de communication politique, et au désir du général de Gaulle de voir la France solder les comptes de la période coloniale. Au croisement de différentes disciplines (histoire, cinéma, sciences de l'information et de la communication), cette recherche propose une vision originale sur la guerre d'Algérie et ses représentations.
31. Daech, le cinéma et la mort
Jean-Louis Comolli
5.00★ (4)

Daech filme ceux qu'il torture jusqu'à la mort en recourant à un usage maniaque d'effets visuels les plus spectaculaires, dignes des films d'action hollywoodiens. Daech possède des studios, et maîtrise parfaitement toutes les techniques de diffusion numérique. Contrairement aux nazis qui, par précaution, avaient choisi de ne pas filmer les chambres à gaz. Par là, l'ennemi se tient au plus près de nous. Il achète et vend, exploite, spécule et asservit, entre autres par sa propagande filmée. J'ai voulu comprendre ce qu'il arrive au cinéma que j'ai connu enfant, et auquel je n'ai cessé de croire, jusqu'à devenir cinéaste. J'ai voulu comprendre cette extravagance propre à notre temps.
32. Le cinéma des années Reagan
Frédéric Gimello-Mesplomb
4.50★ (2)

Suggestion de Stef. On connaît la boutade de Raoul Walsh à propos des trois éléments essentiels du cinéma : " Action, action, and... action ". Dans les années 1980, Hollywood produit quantité de films dans lesquels l'action devient le principal moteur narratif. Ces divertissements qui mettent en scène, sur fond d'esthétique publicitaire, des thèmes comme la revanche sur la guerre du Vietnam (Rambo, Missing in action, Delta Force...), la condamnation des déviances de la société américaine (Cobra, Robocop, Death Wish, Dirty Harry...), ou la figuration manichéenne de héros victorieux (Rocky, Die Hard, Conan the Barbarian...), sont très vite considérés comme les " porte-avions " de la propagande reaganienne. Au croisement des études américaines, des études cinématographiques, de la sociologie et de l'histoire, une nouvelle génération de chercheurs dresse le bilan de cette production en s'attachant notamment aux phénomènes de réception populaire. Cet ouvrage analyse les rouages du système de production des films à grand spectacle et observe à travers eux l'édification d'une mythologie hollywoodienne de la société américaine des années 1980. L'engouement du public - mais aussi l'étonnante longévité commerciale de ces films - pose la question des différences culturelles et des modes de pensée mis en œuvre pour comprendre la réception du film de genre de part et d'autre de l'Atlantique.
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