Citations de Jean d` Aillon (601)
C'est pas une guerre entre nous et les Allemands, lui expliqua alors rudement Forbin. C'est la lutte entre le Bien et le Mal. N'oublie jamais ça, garçon. Le nazisme, c'est le mal. Le Mal absolu
Mais la guerre est trop belle et la diable se delecte trop a l'attiser!
Il est étonnant que deux des faux-monnayeurs bouillis à Paris aient été gantiers. La première exécution eut lieu en 1410 à la Croix-du-Trahoir, et la seconde aux halles en 1587. Sur cette dernière, on dispose de l'arrêt d'exécution et du compte rendu de Pierre de L' Estoile.
1ère partie : le complot des Sarmates
La femme était entièrement couverte d'une unique tunique de lin presque transparente qui imposait ses larges hanches et mettait en relief son attitude à la fois lascive et insolente. Elle avait une étrange façon d'examiner ses clients potentiels avec un détachement mêlé de mépris.
Ils empruntèrent un corridor qui les conduisit au bâtiment central, lequel était assez étroit et donnait sur le grand jardin, de l'autre côté de la cour. Les pièces qu'ils traversèrent étaient richement décorées. Les grosses poutres des plafonds étaient peintes et ornées de motifs en guirlande. Des boiseries lambrissées couvraient tous les murs.
L'argent qui manquait à la France ne faisait pas défaut au trésorier de l'Epargne, songea Louis avec dépit.
- Non ! Mlle Molé n'est pas retenue contre son gré ! cracha la prieure. Je vais la faire chercher et elle vous dira elle-même qu'elle veut rester parmi nous. Elle le dira haut et fort, devant mes témoins ! Accepterez-vous alors sa décision ?
- Bien évidemment ! mentit Louis qui avait été à bonne école avec Mazarin, qui lui avait souvent déclaré : il n'y a pas d'inconvénient à promettre ce qu'on n'envisage pas de tenir.
Quand on emprisonne quelqu'un, on le met plutôt à la cave, dans un garage à Sarcelles ou une bergerie corse entre Cargèse et Sagone. pas à Versailles.
Il poursuivit sa route vers la commanderie jusqu'à une échelle d'infamie où un larron, pieds et mains serrés dans les planches, regardait passer les voyageurs. A quelques pas se dressait une auberge avec, pour enseigne, une croix blanche. L'endroit était d'un calme absolu. Les chiens qui dormaient sous la treille grimpant sur la façade ne levaient même pas leur museau aux passages sur le chemin. Dans un enclos, un porc grognait doucement, creusant une terre boueuse couverte d'épluchures. Comme il faisait beau, des hommes d'armes et des colporteurs étaient attablés à une table de planches posées sur des tréteaux. Une bonne odeur de grillade chatouillait les narines et deux des hommes d'armes portaient la croix templière sur le surcot de leur haubert. Pourquoi ne pas dîner ici, se dit-il? Il s'approcha, avisa un jeune garçon à qui il confia son cheval et alla s'attabler avec les autres.
- Paris, chef du royaume, mais chef trop capricieux, tu as besoin d’une saignée pour te guérir… Encore quelques jours et on ne verra ni tes maisons ni tes murailles, mais seulement le lieu où tu auras été.
Pour le prince, l’heure de la revanche était arrivée.
Ce n’était pas la vaillance du duc de Guise ou la fureur des ligueurs qui le faisait partir. C’était seulement son amour envers son peuple.
Dans cet incroyable désordre, le vacarme ne cessait jamais : les braiments stridents des ânes et des mules, les jappements des chiens, les couinements des cochons ou les bêlements des moutons se mélangeaient avec les cris assourdissants des marchands. Ce tumulte était ponctué par les cloches des églises et des couvents qui carillonnaient à tout moment ou par les chants lugubres des flagellants qui traversaient la foule en procession.
Le roi est à peine maître du Louvre ! Paris est un chaudron dont le couvercle est pour l’instant fermé par les Suisses et les gardes du corps, mais le feu qui couve va tout faire sauter.