Jean d` Aillon

Les complots ont la dent dure a Lamaguere.



Voici le chevalier troubadour qui retrouve sa sœur, Pontia qui lui demande de l'aide pour délivrer Constance de Mont Laurier d'une geôle ou elle est injustement enfermée.



Fatalement, le troubadour n'écoute que son bon cœur et se lance dans l'aventure au risque d'une terrible scène de ménage avec Sanceline qui ne voit pas d'un bon œil l'arrivée de cette belle-sœur dans sa vie.



La vie du troubadour n'étant pas un long fleuve tranquille, de multiples rebondissements seront au rendez-vous.

A ce jour, Le signe des trois est le pénultième récit des chroniques d'Edward Holmes et de Gower Watson se déroulant au cours de la Guerre de cent ans. Le roman en annonce d'ailleurs un nouveau dont le titre devrait ravir les adeptes des histoires non racontées du canon holmésien.



Ce roman est conséquent : 600 pages au format poche. Il faudra donc accepter d'y passer un temps certain. Il faudra également se révéler patient pour le savourer à sa juste saveur. Par ailleurs, comme la plupart des titres précédents, il s'adresse davantage aux amateurs de romans historiques qu'aux fans du grand détective.



Ces précautions posées, l'ouvrage s'offre aux lecteurs... d'une manière assez surprenante. Les deux cent premières pages permettront de suivre un chevalier, de sa formation à ses premières batailles, ce qui amène le récit par Azincourt et Baugé. Au cours de cette période, nous allons approcher des très loin Watson et Holmes alors qu'il ne se connaissent pas encore. Mais là n'est pas le plus important. L'attention sera prise par l'approche presque sociologique de la vie d'un chevalier...au destin hors du commun.



Sans en révéler plus que nécessaire, l'auteur s'intéressera ici à un processus bien particulier de la vie du chevalier. Ces passages, bien connus des historiens, le sont peut-être moins du grand public.



Les quatre cents pages suivantes seront consacrées au récit lui-même. Il s'appuie sur ce qui c'est passé, laissant ainsi le lecteur dans une situation omnisciente. Pendant ce temps, Holmes vaque à ses occupations qui vont, d'enquêtes en découvertes se rapprocher du mystérieux chevalier dont il va être question.



Le tout est agréable à lire, bercé par un style efficace... Mais hélas s'il est agréable, l'histoire est aussi longue et manque d'imprévue, donnant l'impression de suivre des rails et une logique qui ne sort guère de sa zone de confort.



Le dénouement ne sera pas vraiment suprenant et c'est bien dommage, car l'auteur a fait de son mieux pour préserver le secret... mais le lecteur chevronné aura vite fait de savoir de quoi il en retourne passé les deux tiers de l'ouvrage.



Un roman agréable en somme qui s'adresse à un public bien rodé à ses habitudes et qui risque de décourager les nouveaux venus.

4 étoiles pour cette nouvelle, parallèle à Rouen 1203. Non pas à cause de la qualité du récit mais... J'ai trouvé quelques coquilles et ça m'énerve toujours un peu. Particulièrement lorsque la coquille est le nom d'un personnage car cela embrouille le récit.

En ce qui concerne le récit, justement. Pas de déception. J'adore, et je trouve que ça démontre chez Jean D'Aillon un talent hallucinant, j'adore donc ces nouvelles qui viennent agrémenter le récit. Cette sorte de "Et pendant ce temps..." qui permettent de comprendre ce qu'il se passe, comment se construisent les intrigues.

Dans cette nouvelle, notre chevalier troubadour fait plus que de frôler la mort puisqu'il l'a trouve mais je n'en n'écris pas plus pour ne pas spoiler.

En tout cas, le cas de Peyragas, lui, ne fait plus de doute.

Je laisse le suspens entier.

Ce qui est à retenir c'est qu'il faut sans tarder découvrir cette nouvelle.

Encore une aventure pleine de rebondissements pour le chevalier troubadour.

Le voici à nouveau en prise avec le prince Jean Sans Terre et ses sbires plus malfaisants les uns que les autres.

De plus, nous croisons les "fabricants" de reliques qui font encore parler d'elles plusieurs siècles plus tard.

Cette aventure ne dément pas la qualité des récits précédents. C'est toujours un excellent moment lecture. A tel point que je suis arrivée à la fin du roman sans m'en apercevoir.

Ce tome 2 des chroniques d'Edward Holmes est bien dans la continuité du premier. L'enquête, moins embrouillée ne manque pas d'intérêt. Les parenthèses historiques sont toujours aussi documentées. Je commence à peine à m'y retrouver avec les prénoms de ces seigneurs, tous les Charles et les Louis du coté français armagnac, les Jean et Philippe du coté Français bourguignon alliés des anglais les Henri avec Isabeau, la reine de France en grand danger dans cet opus. Heureusement que le très perspicace Holmes pourra la sauver et gagner définitivement sa reconnaissance. Ce dernier au passage connaîtra les frissons de l'amour féminin. Ce qui n'est pas recommandé à un clerc comme lui, ainsi que d'avoir un chien. Ces petits problèmes moraux seront vite résolus du moins pour le chien.

Jean D'aillon est un auteur prolifique de romans d'aventures historiques très bien documentés. Voici une nouvelle série inspirée par le grand Conan Doyle mais transposée en 1420 à Paris. Son écriture est toujours aussi agréable. Ces nouveaux personnages sont attachants et font bien écho à ceux de Doyle. Attention de ne pas se noyer dans les précisions historiques, dans les détails topographiques des rues parisiennes de l'époque et les agitations politiques des nobles et des bourgeois. Et au fait, Constance Bonacieux, vous la connaissez déjà avec "Les trois mousquetaires". Un nouveau clin d’œil admiratif et respectueux !

Ce nouveau tome des aventures d'Olivier hauteville m'a un peu moins plu. J'ai trouvé que l'histoire avait du mal à se lancer. Mais après, l'histoire était intéressante.

De nouveaux complots se font contre le nouveau roi de France.

Olivier et ses compagnons mènent des enquêtes qui en emmènent d'autres de plus en plus importantes.

Peu familier avec l'histoire de France, Jean D'aillon, avec tact, m'a fait découvrir le Paris de 1420, espérant que le roi anglais HenriV allié aux Bourguignons amènerait la paix, bienque l'entrée des Bourguignons dans la ville, quelques années plus tôt eut donné lieu au massacre des Armagnacs alliés au Dauphin Charles par la confrérie des bouchers.



L'intrigue, une conspiration de la cousine d'Henri V contre celui-ci, le tenant pour un usurpateur. A qui se rallieront les deux anglais, le clerc Holmes et son compagnon, l'archer Watson?



L'écriture est soignée mais il n'en fait pas trop.

L'histoire romancée n'est pas ma tasse de thé car le côté historique n'est souvent que survolé mais avec Jean D'aillon on est dans l'Histoire et je reconnais que ce livre m'a plu.

Le toujours grand plaisir de retrouver les aventures du chevalier Guilhem d'Ussel et d'y voir évoquer la ville d'Arras. Complots, trahisons, aventures chevaleresques, et reconstitution historique irréprochable font de ce roman une réussite du prolifique et talentueux Jeand’Aillon.

C'est une belle découverte pour moi que celle de la plume de Jean d'Aillon, avec ce roman qui nous plonge dans le Moyen-Age du XIIè siècle.



Une vraie plongée dans le quotidien de l’époque sans jamais s’ennuyer car on suit les personnages et on s’identifie à eux. La violence (guerre, pillages mais aussi épidémies) de cette période est décrite de manière réaliste mais pas glauque. et heureusement, il y a aussi les moments simples et heureux du quotidien !



Le personnage de Guilhem, tout en nuances de caractère, ni ange ni démon, est plaisant à suivre. Le jeune homme se révèle doué avec certaines armes mais aussi dans les métiers manuels (tanneur, rémouleur...) et artistiques (troubadour) : le lecteur découvre ainsi tous les chemins qui pourraient s’offrir à lui, mais les circonstances vont lui faire choisir sa voie.



Côté rythme, pas de temps morts : batailles, siège de château fort, duels, histoire d’amour, mystères, vols, poursuites… On ne s'ennuie pas un instant.



En résumé, un super roman historique qui m’a donné envie de découvrir les autres opus de la série. Même si le côté « enquête/polar » est peu présent au début (il l'est un peu plus à la fin), on peut le considérer plutôt comme un tome d’ouverture, qui place les protagonistes et le contexte.


Lien : https://www.charlotteadamrom..

Durant le règne de Catherine de Médicis et de Charles IX.

Yohann filleul de Nostradamus est chargé de retrouver le trésor laissé par Charles Quint lors de sa retraite de Provence.

Il n'est pas le seul à vouloir cet or.

Intrigues et trahisons vont fleurir...

Un bon polar moyenâgeux...

Ayant découvert ce livre et cet auteur, la curiosité m'a poussé à le lire, surtout étant fan de Maurice Leblanc et Arsène Lupin...Las, n'est pas Leblanc, ni Lupin qui veut.

C'est un roman historique correct, dont la lecture est parfois un peu indigeste. Trop de digressions et d'informations historiques viennent alourdir la narration. Il me semble que les références historiques doivent être insérées avec modération. Comme le sel, quand il y en a trop, difficile de finir le plat. Le héros Louis Fronsac n'a pas une personnalité particulièrement attrayante. Ni la profondeur d'un Maigret.

La récupération de " l'Aiguille Creuse" ,..après tout c'est la liberté d'écriture .

Ce roman a si peu sollicité mon imaginaire, que, chose rare, je l'ai abandonné dans un lieu public. Peut-être fera-t-il le bonheur d'un autre lecteur? C'est tout le bien que je souhaite à l'auteur qui a visiblement fourni de réels efforts de documentation. Mais dont je trouve l'écriture un peu lourde.

Un challenge de lecture qui me demande de lire un des livres préférés d'un autre challenger ... Et voilà comment je me suis retrouvée à lire ce roman à la plume alerte et bien documentée qui m'a plongée dans les affres de la vie politique et commerciale de Marseille du début du XIIème siècle.



Des personnages célèbres par ailleurs font une incursion dans le roman comme Robin des Bois, alias Robert de Locksley,  de retour de Palestine ou Averroès.



En 1198, la vile de Marseille est partagée entre ville haute gouvernée par l'Evêque et la ville basse, gérée par le vicomte Roncelin.



Lorsque ce dernier disparaît après une rencontre galante où sa compagne du soir est trouvée assassinée, le viguier Hugues de Fer mène l'enquête.



Assisté par divers hommes d'armes, il retrouvera le vicomte dans un final digne d'un film d'action.



Une plume alerte et fort documentée m'ont permis de plonger dans ce Moyen Âge que je connais mal et de découvrir des personnages tous plus attachants les uns que les autres, comme Guilhem d'Ussel soldat-espion-troubadour dont ceci est le premier tome des aventures ... 



Je vais m'en procurer d'autres au plus vite ! 



A suivre, donc !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Et pendant ce temps, comme dirait l'autre...

La nouvelle se situe, c'est assez difficile à dire ça. En vérité, chronologiquement, elle se déroule pendant que Bartoloméo, sa soeur, et Robert font la route vers Ninfa.

Faut-il lire la nouvelle avant ou après "Rome", je n'en sais rien. Je l'ai lue après.

Je l'avais d'abord commencée avant "Rome", puis j'ai eu l'impression de faire une erreur et que je n'allais pas comprendre toute l'histoire. J'ai donc lu le roman puis j'ai repris la nouvelle.

Cela n'était pas dérangeant de lire dans cet ordre. Rien n'a été spolié ou rien ne manquait car ce sont des histoires qui n'incluent pas les mêmes personnages.

Dans cette nouvelle, Guilhem vient en aide à des villageois qui sont aux prises avec leur seigneur.

Guilhem est, comme d'habitude, chevaleresque et l'affaire se dénoue au mieux.

J'apprécie ces nouvelles qui viennent agrémenter la série. Je trouve que c'est une bonne idée.

Et de nouveau l'aventure est très chouette.

Je déplore parfois le nombre d'intervenants et j'ai parfois du mal à suivre mais j'ai toujours hâte de pouvoir découvrir la suite.

En route pour Rome afin de démasquer les plans terribles d'Innocent III.



Bartoloméo et sa soeur sont supposés hériter mais cela ne se passera pas tout à fait comme prévu.

Heureusement, Robert (l'homme au capuchon) et Guilhem ( le chevalier troubadour) ne sont pas nés de la dernière pluie et seront au taquet pour déjouer les plans machiavéliques des barons de Rome.



Au détour de ce roman, franchement, ce qui me vient en premier en tête c'est que de tous temps, Rome est un endroit où on se fait arnaquer.



J'ai bien aimé retrouver des endroits que j'ai visité. Bien entendu, en 1202, ils n'étaient pas tels qu'aujourd'hui. Mais le circo Massimo et le Colysée restent des endroits propres à Rome.

Pour le contenu du roman, c'est toujours le même plaisir que pour les autres tomes, ce qui confirme, pour moi, que Londres est celui que j'ai le moins apprécié de la série.



On retrouve les personnages avec plaisir. Les intrigues, les pièges, les aventures sont trépidantes.

Dans ce tome, la multiplication des personnages m'a un peu mis en difficultés mais j'ai eu vraiment du plaisir à la lecture.



Jean d'Aillon prend aussi la précaution de faire des rappels, ce qui permettrait éventuellement, à quelqu'un qui n'aurait pas lu toute la série, de s'y retrouver tout de même. (Même si c'est dommage de ne pas lire la série complète).

Résumé

Octobre 1307, Robert de L’Aigle et deux templiers assurent le convoi des archives et du trésor du Temple car le grand maître de l'Ordre, Jacques de Molay, est prévenu que le roi de France Philippe le Bel cherche à les récupérer sous le (faux) prétexte que ceux-ci adorent Satan. Après avoir accomplit sa mission, Robert se retrouve sans ressources, ses "frères" ayant été tués ou emprisonnés pour être y torturés et avouer la cachette (qu'il est désormais le seul à connaître). A Paris où il compte se réfugier, il rencontre des voleurs qui, après avoir voulu l'occire, l'aident à rejoindre l'Angleterre sous une fausse identité. Mais Robert va devoir revenir en France afin de sauver son épouse tombée aux mains de Nogaret, le fourbe chancelier du roi qui n'hésite devant rien pour assurer sa fortune, et sa vengeance.



mon avis

Voici le dernier roman sorti cet été et publié aux Presses de la cité après avoir été disponible en version numérique. Roman en deux parties "la traque de Robert de l'Aigle" puis "l'Attrapoire", nous suivons les més(aventures) de ce jeune homme qui, peu de temps avant de prononcer ses vœux de templiers, trouve l'amour tout en frôlant de près la mort. Jean d'Aillon nous régale encore une fois en nous emportant dans le moyen-âge brutal, frugal, létal, au coeur des ces guerres parfois fratricides et nous fait en même temps une révision de notre histoire, non sans humour.

Dans cette courte nouvelle, on retrouve sur les traces de Guilhem le bras armé du Comte Dracul.

Une intrigue bien ficelée où celui qu'on soupçonne n'est pas forcément le coupable.

Guilhem, en bon seigneur de Lamaguère, qui doit protection à ses gens, mènera l'enquête tambour battant et dénouera (bien entendu) l'intrigue.

Je trouve que l'auteur a eu une vraie bonne idée d'agrémenter sa série romanesque par des petits "plus" sous forme de nouvelles. ça donne un rythme très particulier à l'aventure et les différentes nouvelles permettent de comprendre parfois ce qu'il se passe entre deux romans plus longs.

Ah, là, je retrouve les beaux moments des aventures du Chevalier troubadour.

Un mélange de Bram Stroker et du portrait de Dorian Gray en version Moyen-Age.

Un super moment lecture dans lequel on ne retrouve pas les lenteurs de l'épisode à Londres. Montségur où Guilhem retrouve Amicie de Villemur et Sanceline.

Nous sommes lancés sur les pistes du Graal et de ses effets maléfiques.

Enfin, bref, un tout bel épisode.

Courte nouvelle qui fait suite au tome "Londres 1200", et qui redonne un peu de vigueur au récit.

Dans ce tome, le chevalier troubadour est au mains avec un étrange "miracle" au sein de la mythique abbaye de Cluny.

Bien entendu, il arrivera à résoudre cette énigme avec brio et, dans cette nouvelle, on retrouve le talent de conteur de Jean d'Aillon.

La nouvelle se lit très vite, 38 pages seulement, et se vit à un rythme soutenu. C'est ce qu'on aime dans cette série : l'action, le suspens.

Je suis contente d'avoir retrouvé le Jean d'Aillon du début de série car le tome précédent était un temps soit peu "lent" et soporifique.

Aie... Est-ce que l'auteur s'essouffle ?

Cette aventure est, à mon sens, la moins bonne de la série.

En effet, jusqu'au deux tiers du roman, je me suis demandée ce que je faisais là.

Un des points intéressants, dans ces aventures, c'est que Jean d'Aillon fait toujours une piqure de rappel pour le lecteur qui prendrait "le train en marche". Et ça c'est très bien. Cela permet de se remettre en tête les aventures précédentes.

Mais dans "Londres", c'est vraiment trop et, du coup, le rappel et le plantage du décor occupe plus de 200 pages sur un peu plus de 300.

In fine, ce tome aurait mérité d'être une nouvelle.

Après, l'intrigue quant au parchemin que Guilhem doit rechercher est très divertissante mais on en ressort avec une sorte de lassitude.

Ce qu'on ne ressent plus de tout par la suite avec "Retour à Cluny".