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Critiques de Jean d` Aillon (679)
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Les Aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Haha, pauvre chat, il lui en arrive des aventures, coincé dans son coffre.



Cette nouvelle se situe entre les tomes "Marseille 1198" et "Paris 1199".



Guilhem est au prise avec un complot qui oppose Baudouin de Toulouse à son frère Raymond. Le pouvoir est l'objet de toutes les convoitises et, même entre frères, on ne s'évite pas les complots et les perfidies.



La nouvelle est trop courte alors qu'on aurait bien envie qu'elle dure tant elle est truculente.



C'est toujours un plaisir de retrouver les aventures du Chevalier Troubadour.



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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Une sensation ressentie depuis deux épisodes déjà.... plus on avance et meilleur est le moment.

Nous sommes en 1198 et nous allons voyager en compagnie de Robin au capuchon et Guilhem d'Ussel dans le Marseille moyenâgeux.

Je connais peu Marseille, même si je l'ai déjà visitée, mais je sais que c'est une ville dont on parle quasi depuis "toujours".

Dans ce tome, c'est une ville d'intrigues et de complots.

Guilhem revient sur les traces de son enfance, retrouve de vieux souvenirs et des gens connus.

Mais ce n'est pas tout, nous allons aussi parcourir un bout d'aventure avec Avérroès, le médecin arabe si célèbre.

Ce moment lecture était vraiment du pur bonheur, de l'aventure telle que je les aime. Au point que j'ai décidé de relire le tome suivant "Paris" que j'avais déjà lu sans respecter la chronologie des aventures du troubadour, afin d'être sur de prolonger encore le plaisir.

Dans cette aventure, j'ai retrouvé le même plaisir qu'à la lecture de "Sauver Ispahan" de JC Rufin.

Ce style de roman ne plait sans doute pas à tout le monde mais il représente ce que j'attends d'un roman. Le suspens, l'aventure, la vérité historique. Que du bon moment !
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

"L'évasion de Richard Cœur de lion" est une nouvelle, assez courte qui fait le lien et explique, en parallèle, les aventures de Guilhem d'Ussel dans l'épisode "à lances et à pavois"



Personnellement, je pense que cette nouvelle est, en effet, une charnière dans les aventures du chevalier errant.

Elle permet de clarifier certains éléments avant de retrouver Guilhem à Marseille et dans d'autres villes de France.



A peine terminée la lecture de cette nouvelle, j'ai directement enchaîné avec l'épisode suivant et je trouve une nette amélioration dans la narration.

En effet, les premiers tomes étaient "chouettes mais pas stupéfiants". Or, dès "l'évasion de Richard Cœur de lion" on sent un rythme plus soutenu.



Ceci dit, Jean d'Aillon est un grand conteur, ses romans sont toujours bien documentés donc critiquer les premiers tomes, c'est un peu "too much" mais j'ai quand même envie de souligner que, plus on avance et plus les aventures me plaisent.
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Le Moyen âge, quelle époque !



Dans cette Xieme aventure de Guilhem d'Ussel, on le retrouve avec le seigneur du Pin. Un sale type celui-là. Il mérite bien ce qui lui arrive.



A cette époque, tout est question d'allégeance, de calcul et de stratégie.

Néanmoins, l'heure est au respect de certaines règles. Ce qui se fait et ce qui ne se fait pas.

Guilhem d'Ussel est un chevalier, un vrai, qui se bat pour défendre la veuve et l'orphelin.



Jean d'aillon relate, avec brio, la manière dont le château de Brionne tombe dans l'escarcelle de Philippe Auguste.



Sans maîtriser l'histoire de France, ce roman est passionnant. On se laisse porter par les aventures de nos preux chevaliers.



Il est quand même préférable, je pense, d'avoir lu les précédents tomes. Je crois que pour la compréhension de l'histoire et les différents personnages c'est plus confortable.
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La Guerre des trois Henri, tome 3 : La vill..

J'ai beaucoup aimé ce tome. Cela m' a permis de découvrir cette période. Juste par moment j'avais du mal à me rappeler de tous les personnages et dans quel camps, ils étaient.

l'écriture est fluide et très agréable à lire. Je me suis pas rendu compte que c'était un roman historique.
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Mystères à Aquae Sextiae : Attentat à Aquae Sexti..

Le talentueux Jean d'Aillon ne pouvait pas laisser passer l'opportunité d'écrire sur sa ville favorite Aix en Provence et a choisi de la présenter à l'époque de l'occupation romaine au 1er siècle après J.C.

Le personnage principal est Lucius Gallus ancien soldat de l'armée du Rhin qui se trouve en retraite précoce ( par les temps qui courent, il est bien chanceux!), à la tête d'un domaine agricole. Alors qu'il se rend en ville pour acheter des esclaves (il faut bien faire cultiver ses terres!) il découvre avec stupéfaction son ami Clodius Sertorius mis en vente comme esclave. Il ne peut bien sûr pas faire autrement que le racheter pour lui rendre sa liberté et pour ce faire, il doit s'endetter lourdement car les enchères ont bien monté ...

Il est vrai que ce Sertorius est précieux car il a eu vent d'un terrible complot visant à assassiner l'un des petits fils de l'empereur Auguste et non seulement il faut l'empêcher de dire ce qu'il sait, mais encore faire en sorte qu'il soit considéré comme le responsable du meurtre à venir du Prince.

Lucius aura fort à faire pour sauver son ami car il verra dans un premier temps son domaine dévasté, ses serviteurs passés par les armes, et même sa nourrice sauvagement assassinée. Les attentats se multiplient autour de lui mais à aucun moment, il ne renonce à défendre son ami, même si lui-même finit par être recherché comme le tueur sanguinaire qu'il n'est bien évidemment pas.

Il va devoir déployer tous ses efforts pour protéger ses hommes qui le suivent fidèlement ainsi que la belle Ambria (qui lui a tapé dans l'oeil bien qu'elle ne soit pas romaine, c'est dire la puissance de séduction de la belle!)

Ce roman est plein d'action et de rebondissements. Les descriptions précises des lieux où se déroule l'intrigue ne pourra que ravir les amateurs d'archéologie locale et plus généralement les aixois.

Comme d'habitude, l'auteur ne fait pas les choses à moitié et plonge le lecteur dans l'époque qu'il décrit utilisant même des mots latins bien précis pour décrire des objets du quotidien et racontant avec force détails tout ce qui se passe autour de ses personnages.

Pour le lecteur féru d'antiquité, c'est un vrai bonheur. Ceci étant le nombre important de personnages nécessite une grande attention pour ne pas se perdre dans les méandres des relations entre eux et il faut quelque fois revenir en arrière pour se remémorer précisément la place de chacun.

La description de l'arrivée du Prince à Aix est vraiment un morceau de bravoure ( il ne manque que le technicolor !) . En plus on apprend bien des choses sur les rouages de l'administration romaine en province .

La première des histoires de ce recueil s'intitule "Attentat" et constitue le gros du récit. Les deux suivantes qui sont plutôt de longues nouvelles sont plus faciles d'accès et mettent en scène des personnages récurrents.

Vraiment cet auteur mérite le plus grand respect pour son immense érudition mise au service des lecteurs qu'il instruit tout en les amusant.
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Les Aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..



Intermède entre le premier et le deuxième volume. Nous suivons Guilhem d'Ussel dans une aventure sur la route de Paris au cours de laquelle il aidera des serfs à mettre la main sur une charte falsifiée par le seigneur de Chissey.



Chouette interlude, bien documenté et finalement plus intéressant par les informations qu'on en retire sur l'époque que pour l'intrigue.

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La Guerre des trois Henri, tome 2 : La Guer..

J'ai bien aimé ce 2ème tome. L'intrigue est bien présente. J'ai eu qu'une envie de savoir ce qui allait arriver à Casandre, Olivier, Nicolas et les autres.

A l'école, je n'ai jamais trop apprécié l'Histoire mais avec leurs aventures, cela m'a permis découvrir une période que je ne connaissais pas.

L'écriture est simple. Je découvrirais avec plaisir le 3ème et dernier tome de cette série.
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Le 21 mai 1420, Isabeau de Bavière, reine de France signe un traité par lequel le roi Charles VI (dit le Fol) reconnaît son gendre, Henri V d'Angleterre, héritier de la couronne de France.

Edward Holmes, clerc et demi-frère du baron de Roos est chassé de l'hôtel parisien de son seigneur lorsque ce dernier est tué à la bataille de Baugé. Ne pouvant rentrer en Angleterre, Holmes trouve logis chez maître Bonacieux, où il partage la chambre de Gower Watson, son ami, archer anglais blessé à la bataille d'Azincourt. Notre clerc et notre archer se retrouvent bientôt embarqués dans un complot qui pourrait s'avérer mortel…



Intrigues et enquêtes sanglantes au cœur de la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons où ce roman policier historique mêle adroitement le vrai au faux.



Avis :

Edward Holmes ? Gower Watson ? Ces noms vous disent quelque chose ? Élémentaire !

L'auteur invente ici les origines fictives des fameux héros de Sir Arthur Conan Doyle : Sherlock Holmes et le docteur Watson. Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Watson retraçant les aventures de nos héros moyenâgeux regorgent d'hommages, de titres parodiques ou de clins d'œil à l'univers holmésien : Une étude en écarlate en hommage à Une étude en rouge (1887) ; Le Chien des Basqueville pour Le Chien des Baskerville (1902) ; La Ville de la peur pour La Vallée de la peur (1915)…
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Une chevauchée haletante à travers la France médiévale, en compagnie de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour. Ce personnage, inventé par Jean d'Aillon pour nous faire mieux connaître cette période sombre de l'histoire de France, nous emmène de Saint-Jean-d'Acre, alors capitale du royaume de Jérusalem, jusqu'à à Rouen, alors fief du roi d'Angleterre, en compagnie d'une foultitude d'autres personnages comme sortis des enluminures de cette époque tourmentée. On se bat, d'estoc et de taille, pour son roi, pour son dieu, par amour, pour assouvir un désir de vengeance ou, bassement, par appât du gain. Mais on trouve toujours une occasion de se battre, et la mort est le plus souvent au rendez-vous. Le présent opus se situe dans la France de Philippe Auguste, où le roi de France cherche à reprendre les contrées acquises en Normandie par Jean sans Terre, le roi d'Angleterre. Une relique, censée représenter le linceul dans lequel le corps du Christ a été enveloppé après sa mort, est l'enjeu de nombreuses convoitises. Et nous voilà embarqués dans une série de chevauchées et de combats sanglants, à la poursuite de ce trésor censé assurer une puissance incommensurable à celui ou celle qui le possédera. Jean d'Aillon, avec son imagination débordante assortie d'une solide documentation historique, ravira le lecteur, même le moins intéressé par l'histoire ou la religion, tant le récit est passionnant et l'attention maintenue de la première à la dernière page. Une réussite…

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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Voici un roman historique extrêmement bien documenté qui se déroule au début du 15ème siècle alors que la lutte entre les factions des Armagnac et des Bourguignons met la France à feu et à sang. La guerre épuise le pays depuis des décennies et le peuple souffre. Le dauphin , futur Charles VII qui n'a pas encore rencontré Jeanne d'Arc, voit sa légitimité contestée et s'est réfugié à Bourges avec une poignée de fidèles. La Reine Isabeau de Bavière qui tient le pouvoir en raison des crises de folie du roi Charles VI, a littéralement vendu le royaume aux Anglais qui luttaient pied à pied depuis près de cent ans pour s'en emparer.

Les anglais sont donc à Paris et on y rencontre Holmes un clerc bien dégourdi qui n'a rien à envier à son illustre homonyme du 19ème siècle. Avec son compère Watson (qui n'est pas médecin mais archer ), il va se trouver mêlé à une terrible conspiration ourdie par la famille Mortimer qui n'hésite pas à exporter sur le continent les querelles qui l'opposent à Henry V roi d'Angleterre dont on attend la venue à Paris.

L'intrigue est diablement bien menée et les personnages tant historiques que romanesques parfaitement campés par un auteur qui excelle à restituer l'ambiance de l'époque.

Suivant sa plume alerte qui décrit par le menu les rues de la ville, ses bâtiments principaux, mais aussi ses coutumes et la vie quotidienne, on est littéralement transporté dans l'époque où se déroule le roman.

En même temps , on bénéficie d'une magistrale leçon d'histoire sur une période charnière entre le Moyen Age et la Renaissance et l'érudition de l'auteur n'est jamais pédante car les connaissances transmises s'inscrivent naturellement dans la trame romanesque.

J'ai beaucoup apprécié le clin d'oeil appuyé à Dumas avec la présence du couple Bonacieux tenancier d'une auberge où loge non pas d'Artagnan mais le brave Watson.

Constance n'a rien d'une Mme Hudson et l'imbrication étroite des deux références littéraires est tout à fait savoureuse pour l'amateur de romans classiques.

Je découvre avec ce premier roman d'une série un auteur talentueux qui a mis en scène des personnages de fiction dans différentes époques mais toujours dans le cadre de romans policiers. Je reviendrai à coup sûr vers lui pour d'autres aventures....
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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Roman historique autour d’une enquête sur le renversement du roi Henri III et de détournement de taxes. L’intrigue se déroule dans le Paris de la fin du XVIe siècle. C'est dans cette France déchirée qu'on va faire connaissance de Nicolas Poulain policier de son état, Cassandre de Morlay et Olivier Hauteville.

C'est plaisant à lire, il y a du suspense, on a du mal à lâcher le livre. C'est le premier roman de Jean d'Aillon que je lis et je ne suis pas déçu. Je lirais le 2ème tome avec plaisir.

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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Jean d’Aillon - La Ville de la Peur***1/2. Fin le 6 mars 2023



La trame de fond de ce polar historique est le Bal des Ardants de 1393 où lors d’un charivari pour amuser le Roi, un incendie provenant des masques des protagonistes, très inflammable, tua plusieurs dizaines de personnes, le Roi ne s’en sortant qu’in extremis.



Jean d‘Aillon imagine qu’un rescapé très fortement marqué en a réchappé et souhaite récupérer les titres de propriété de sa maison chez un Notaire. Mais quand il arrive, tout le monde est mort, il est surpris et forcément, tout le monde pense que la Mort a visité la maison…



Sur ces entrefaites, notre couple Holmes/Watson sont mandatés par la Reine Isabeau pour retrouver un certain nombre de papiers, chez ce même notaire (y compris d’ailleurs des papiers concernant Jeanne d’Arc, fille illégitime d’un Prince…). Mais, en mettant en évidence certaines choses, ils s’attirent les foudres d’un ennemi inconnu (qui s’avèrera être, pour la première fois, James Murtagh, dit Moriarty) qui fera accuser Holmes, qui sera enfermé, avant de parvenir à s’échapper…



Le tout finira au lieu du Gibet de Montfaucon, tristement célèbre, Moriarty parviendra à s’échapper bien sûr et Holmes sera pleinement réhabilité ; évidemment…



Jean d’Aillon s’amuse avec les codes du polar historique et l’ensemble est plutôt plaisant. Il s’amuse aussi avec les codes du roman, car Holmes est emprisonné sans vergogne (alors que c’est un héros quand même) et sera réhabilité avec autant d’empressement (alors que bon, les éléments qui le disculpent ne sont pas si évidents…). L’ensemble se lit plaisamment, mais le tout est un petit peu caricatural pour mériter un quatre étoiles…
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Jean d’Aillon – La Danse Macabre***1/2. Fin le 27 février 2023



Pour en avoir lu désormais quelques-uns, je perçois bien maintenant la « technique » de Jean d’Aillon qui place son récit autour d’un événement historique et qui bâtit dessus une enquête policière. Là, nous sommes en 1525, et tout part de la représentation picturale de la Danse Macabre au Cimetière des Innocents à Paris, source de messages cachés entre « malvillains », le tout étant destiné à tuer Philippe le Bon.



Nous sommes dans la série des Holmes/Watson et tout le monde se retrouve à Dijon, capitale de la Bourgogne et haut-lieu de richesse et de pouvoir. Holmes est en charge de retrouver une héritière royale mais bien sûr, son trajet va lui permettre de trouver sur son chemin les tueurs, derrière lesquels se trouve évidemment le sieur James Murtagh, dont le nom anglais est Moriarty…



Evidemment, l’hommage à Conan Doyle est transparent, comme si l’auteur anglais avait décidé de transposer ses héros à d’autres époques que la fin du XIXè siècle, celui de Sherlock.



En fait, cet hommage n’a pas beaucoup d’importance dans l’histoire, on est plutôt dans le clin d’œil. Peut-être, pour ce que j’ai lu de Conan Doyle, Watson (qui est archer et non médecin) joue moins les faire valoir que chez l’auteur anglais, les rapports sont un peu plus équilibrés.



L’histoire est bien rythmée et on trouve des personnages historiques autant qu’inventés. Le tout se lit plaisamment, même si on comprend, dès l’apparition de Moriarty que les héros vont forcément gagner et que Moriarty, lui, va s’échapper…
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Nostradamus et le dragon de Raphaël

Jean d’Aillon – Nostradamus et le tableau de Raphael****. Fin le 20 février 2023 – Prix Polar Historique 10/18



Je confesse que je n’avais jamais lu de Jean d’Aillon, écrivain prolixe, professeur d’économie « défroqué ». Je me suis rattrapé car j’en suis désormais à trois ! Jean d’Aillon revient mais cette fois nous ne sommes plus en 1420 et quelques avec nos amis Holmes et Watson mais avec…Nostradamus en 1536 !



En ce qui concerne ce polar historique, le terme de « polar » est un peu galvaudé, car il n’y a pas de crime à proprement parler, donc pas d’enquête, d’ailleurs il n’y a pas d’enquêteur. Il s’agit là plutôt d’une chasse au Trésor, celui que Charles Quint aurait caché en quittant Aix.





La première scène est saisissante et de manière peu coutumière (du moins pour ce que j’en ai lu) Jean d’Aillon change sa manière d’écrire et prend le lecteur à témoin, cela renforce la vigueur du récit…même s’il ne le fera plus le reste du livre ; là nous voyons passer le redoutable Charles Quint…



Nous suivons ensuite les pérégrinations du médecin de Charles Quint puis le temps passe…



Nous sommes désormais en 1564, Charles VII est roi mais la régence est exercée par Catherine de Médicis. Dans le Sud à Aix les horreurs entre catholiques et protestants battent leur plein.



Voilà que le trésor abandonné par Charles Quint refait surface et Catherine de Médicis mandate Nostradamus pour le retrouver. C’est son neveu, Prévôt de police, qui mènera l’enquête.



L’histoire est magnifiquement racontée, et la vie de Cour, quand elles voyagent, est superbement dépeinte. L’histoire se suit aisément, c’est un roman assez passionnant, plus proche quand même de Maurice Druon (for l’époque bien sûr car là nous sommes 200 ans plus tard) que de Ellis Peters (où l’histoire compte peu au profit du polar).
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Sans être un habitué des livres lus, c’est par le fait du hasard que cette expérience s’est offerte. Elle est d’autant plus intéressante qu’elle fait suite à plus de deux ans de distance de la lecture de l’œuvre au format papier.



Il faut bien reconnaître que cette version rend un bel hommage à son homologue de papier. Contée par un professionnel, nous nous embarquons avec plaisir dans cette aventure. Le ton n’est jamais ennuyeux et c’est un plaisir de passer quelques heures en compagnie de cette voix si efficace.



A certains moments et pour certains personnages, la voix change, donnant presque un côté théâtral à l’ensemble. Le trait peut à l’une ou l’autre occasion apparaître trop forcé (par exemple dans le cas de Gray) ou trop caricatural (pour les personnes emprisonnées à tort). Mais qu’importe car cela très marginal et ne nuit pas à l’ensemble.



Le démarrage bien particulier de l’œuvre est ici traité avec habileté, il s’agit de l’une des nombreuses preuve d’excellence qui nous est offerte.



Une belle expérience donc ! A recommander au tour de soi !

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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

La maison de l'abbaye est un petit roman (250 pages au format poche) qui trouve sa place entre le Pont de Montereau et La danse macabre.



Il est fortement recommandé d'avoir lu les ouvrages précédents, sous peine de se voir révéler l'essentiel des aventures d'Edward et de Gower. Il y aura quelques personnages déjà croisés par le passé, mais ceux-ci seront peu nombreux. L'intrigue se déroulera exclusivement à Paris dans les derniers jours de l'année.



Confronté à une demande de rédaction de lettre de rémission, puis à une demande d'un proche du régent, le clerc va rapidement être confronté à une intrigue qui (chose surprenante) permettra de faire le lien entre les deux commanditaires... Nous revoilà donc partis sur un cheminement plus proche du roman policier que du roman historique.



L'enquête sera ici classique avec des fausses pistes, des faux coupables, la crainte d'une implication des plus hautes sphères politiques... afin finalement de s'orienter vers une piste particulièrement improbable et un brin décevante.



Malgré une conclusion surprenante mais bien amenée, un protagoniste qui semble omniscient, l'ensemble se lit avec plaisir, ne ménageant pas le lecteur. Tout cela est très adroitement mené et fait plaisir à lire, surtout dans un format court.



Un bon titre donc, mais qu'il faudra réserver aux habitués de la série. les adeptes du grand détective pourront ici passer leur chemin.
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Après un très bon roman, voilà que Jean d'AiIllon nous gratifie d'un long roman bien peu inspiré.



Contrairement à ce qui est affiché par plusieurs sources, La danse macabre doit être lu après La maison de l'abbaye, au risque de se voir révéler l'essentiel de l'intrigue au fil de deux révélations tout aussi destructrices qu'inutiles au développement de l'histoire présente.



L'on aurait pu s'attendre à une histoire de la même trempe que la précédente, mais ici les choses vont être différentes. Tout avait si bien commencé. L'auteur s'intéresse d'abord aux méchants, nous offre une référence aux hommes dansants... et puis les choses se compliquent.



Nous apprenons que désormais Edward est séparé de sa bien aimée et qu'il débute une nouvelle romance. Une enquête va le sortir d'une torpeur qui commence à inquiéter son entourage, enquête qui va le lancer sur une conspiration menée par un certain Moriarty qui semblait avoir été oublié depuis La ville de la peur. Que nenni, car le voilà de retour.



Hélas, malgré un début prometteur, l'intrigue va trop rapidement s'enliser ou s'enferrer dans des complications inutiles. Quelques surprises seront de la partie, mais elles auront bien du mal à interpeller le lecteur, tant l'ensemble semble confus, perdu dans une intrigue inutilement complexe. Les victimes seront ici nombreuses, trop pour être précis, comme si la vie humaine n'avait pas grande valeur.



Tout cela fini assez rapidement pas lasser. Le dénouement offrira un rebondissement intéressant mais qui semble déjà vu, et pour cause. La fin arrivera comme un cheveu sur la soupe, laissant plusieurs personnages dans l'expectative.



La danse macabre n'est donc clairement pas le meilleur roman de la série. Il multiplie les maladresses et les fausses bonnes idées. Il devra donc être réservé aux adeptes des aventures du clerc anglais et de son fidèle ami archer. Les fans du grand détective, malgré quelques références plus au moins inspirées, pourront passer leur chemin.
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Marseille. 1198. Juste après l'échec de la troisième croisade, la ville de Marseille est âprement disputée par de nombreux seigneurs. Philippe Auguste, Richard Coeur de Lion, le seigneur des Baux, le pape Innocent III ou encore le conte de Toulouse. C'est justement ce dernier qui mandaté le chevalier-troubadour Guilhem d'Ussel pour se renseigner à propos d'une alliance proposée par les Baux, marquant ainsi le début d'une formidable aventure.

J'ai beaucoup apprécié ce roman. Le contexte historique est parfaitement respecté mais l'auteur ne se prive guère d'une certaine fantaisie. Guilhem se voit ainsi rejoindre par Averroès et Robert de Locksley, le fameux Robin des bois! Le style est alerte et enlevé avec un lexique très précis qui témoigne de l'érudition de Jean d'Aillon. L'itinéraire de Guilhem regorge de péripéties et le romancier sait insuffler du suspense en créant une alternance entre des scènes de cape et d'épée et des moments où le récit se fait plus posé. Le début du roman peut rebuter car l'auteur prend le temps de situer le contexte.
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Nostradamus et le dragon de Raphaël

Si Charles Quint parlait espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à son cheval, il y avait aussi une autre langue qu'il maniait à merveille, celle de l'argent, nerf de la guerre. Lors de la huitième guerre d'Italie qui l'oppose au royaume de France, Charles Quint prend Aix-en-Provence mais face au connétable Anne de Montmorency, l'armée espagnole doit quitter la France . Afin de brouiller les pistes, le maître de l'empire sur lequel le soleil ne se couche jamais décide en 1536 de ne pas quitter Aix avec son butin , mais de le dissimuler dans la ville désertée afin de le récupérer le moment opportun. Pour ne pas oublier l'emplacement de son trésor, ses conseillers laissent des indices assez énigmatiques, l'un d'eux figurant au dos d'un tableau de Raphaël Santi.



Quelques décennies plus tard, en 1564, dans une France déchirée par les guerres de religion, Catherine de Médicis a vent de l'affaire et décide de mettre la main sur le trésor de Charles Quint afin d'éviter la ruine de son royaume. Elle charge Yohan de Vernègues, lieutenant du viguier d'Aix, de le retrouver. Et il se trouve que le jeune homme est le filleul de l'un des astrologues les plus célèbres d'Europe.



Nostradamus et le dragon de Raphaël est le premier roman du prolifique Jean D'Aillon que je lis. L'incipit est particulièrement clair et dynamique, et le roman est à l'avenant: bien écrit, très bien documenté, riche d'anecdotes, avec des personnages jamais caricaturaux même si la « délicieuse » Catherine de Médicis colle à sa légende noire. C'est une plongée réussie dans une France déchirée, marquée en cette année 1564 par un long voyage entrepris par la famille royale à travers le royaume, surveillé par l'Espagne et les Hiéronymites à l'affut et qui sert de toile de fond à l'intrigue.
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