Jean d` Aillon

Nouveau cru 2023 des chroniques d’Edward Holmes et de Gower Watson, le rat géant de l’hôtel Saint-Pol est une référence à l’une des histoires non racontées de Arthur Conan Doyle les plus célèbres : le rat géant de Sumatra.



Nous retrouvons ici un peu de l’influence d’un roman précédent : La ville de la peur. L’approche sera similaire : Holmes va être confronté à un mystère pouvant laisser entendre qu’il est dû à l’apparition d’une créature démoniaque. Comme de coutume, il va s’employer à utiliser ses méthodes habituelles qui vont permettre de dénouer tout cela.



L’impression générale qui se dégage ici est que l’auteur a utilisé des idées qu’il n’a plus exploiter par le passé. L’intrigue est riche, complexe, mais elle reste à la portée d’un lecteur attentif, au moins dans ses grandes orientations. Il faudra attendre le dénouement et quelques précisions pour finalement s’apercevoir que des surprises ont été gardées sous le coude.



Contrairement aux romans précédents, l’on pourra reprocher un manque d’ambition. Le contexte ne joue pas de rôle de l’intrigue. De nombreuses questions posées par le passé, ne trouveront ici aucun fait nouveau permettant d’y répondre.



Le format hésite ici entre petit roman et grande nouvelle. Il ne faudra donc pas s’attendre à une grande épopée mais à une enquête se déroulant à Paris. Les personnages secondaires sont réduits au strict nécessaire. Quelques nouveautés peuvent être notées : la découverte d’un autre Paris et le rôle désormais joué par la reine, très différent des premiers volumes. Celles-ci restent assez limitées.



Bref, cette nouvelle intrigue n’est pas la meilleure de la série. Elle devra d’ailleurs être lue après les autres, sous peine de se voir révéler l’essentiel. La faute en revient à des révélations intempestives, franchement injustifiées.

J'ai lu ce livre en une journée car il est agréable à lire.

L'histoire est très bien menée et l'enquête, complexe, nous pousse à poursuivre sa lecture pour voir où cela nous mène...

Seule critique, le nombre de personnages fait qu'il est parfois difficile de resituer leur place.

Quel talent a cet auteur pour raconter des histoires tout en nous emmenant dans le vieux Paris. Ici ce sont des héros anglais qui forment un duo improbable.... Holmes et Watson.

L'un est un clerc, l'autre un archer. A eux deux ils vont tenter d'aider les prisonniers qui risquent la potence alors qu'ils étaient en légitime défense... de fil en aiguille, nous voilà dans plusieurs histoires qui s'entremêlent et au plus près des grands de ce monde.

Certaines scènes sont vraiment dures, et il nous est difficile que ce soit plausible...

Mais j'ai vraiment passé un bon moment dans ce moyen-âge où le vocabulaire et les descriptions contribuent à nous immerger dans le décor.

Hâte de lire la suite!

Un récit palpitant qui relate les terribles exactions perpétrées lors de l’assaut de la ville de Béziers lors de la croisade contre les cathares en Juillet 1209.



Dans le tome précédent, Guilhem d’Ussel, alors qu’il était en charge d’une enquête, est tombé dans un piège. Enfermé dans un château, on l’a affamé, affaibli tout en lui soutirant une énorme rançon. Sauvé par ses amis lors de l’échange de la rançon il est remis sur pied et ne pense plus qu’à se venger.



Dans cet opus, la traque commence. Guilhem, par déduction, découvre l’identité de l’auteur de son enlèvement.

Le roi Philippe-Auguste finit par accepter la croisade contre les cathares réclamée par Innocent III et en même temps permet à Guilhem de quitter Paris pour partir à la recherche du Seigneur félon.

Guilhem arrivera-t-il à temps pour sauver son domaine de Lamaguère ? Retrouvera-t-il son ravisseur …



Encore une fois, Jean d’Aillon m’a embarqué dans l’aventure. Le rythme est aussi soutenu que la chevauchée du Chevalier-troubadour.

Les batailles sont bien, oserai-je dire, « filmées ». Tout en lisant, j’étais à ses côtés à presque entendre le bruit des coups et à presque sentir les odeurs.



Si l’assaut de Béziers est véridique est superbement raconté, la fin du roman est un peu trop simpliste eut égard à l’intensité des aventures et combats menés par le héros (Ce sera mon petit bémol)



Je vous encourage à vous jeter dans la bataille !!!

Ma première rencontre avec Guilhem d’Ussel, chevalier troubadour, personnage récurrent de Jean d’Aillon, date de 2017. J’avais, dans les mois qui suivirent, découvert avec enthousiasme toutes les aventures de celui-ci.

Et puis, bonheur du hasard, je suis tombé sur une nouvelle série dans les rayons de la bibliothèque. Il ne m’a pas fallu des dizaines de pages pour être à nouveau aspirer par l’histoire si bien contée par l’auteur.



Après la mort en couches de Sanceline, son épouse, Guilhem quitte son domaine de Lamaguère pour rejoindre Paris où le roi de France Philippe-Auguste lui confie la charge de Prévôt de l’Hotel du Roi.

Une querelle oppose le pape Innocent III et le roi de France. Le pape souhaitant lui voir engager une croisade contre les cathares. Guilhem d’Ussel conseille au Roi de ne pas se lancer dans cette guerre fratricide.

Concomitamment, un crime est commis, Guilhem est chargé de l’enquête…



J’ean d’Aillon n’a pas son pareil pour nous faire plonger dans le Moyen-Age et pour conter l’Histoire dans une petite histoire. Le vrai côtoie la fiction et pour remettre les choses à leur place, il réserve toujours en fin de livre un chapitre intitulé : Pour démêler le vrai du faux.



Les détails dans les descriptions des costumes, des armes, des châteaux font de ces livres des petits guides de la vie de l’époque. Les caractères des protagonistes sont bien campés et Guilhem, quant à lui, très attachant, sait être à la fois juste et implacable dans la vengeance.



Je ne peux que vous encourager à relire l’Histoire sous le prisme de cette fiction.

J'ai un sentiment très mitigé sur cette lecture. J'étais intéressée pas un ouvrage sur la destruction de l'ordre du temple, un de plus, mais qui s'affranchit des fantasmes omniprésents sur ce thème pour revenir à la réalité historique.



La première partie raconte avec un certain talent l'arrestation des templiers, et l'obsession du roi pour les trésor de l'ordre. Ce qui enrichit considérablement le récit est la description du Paris de ce début du 14ème siècle et de ceux qui y vivent. Tout particulièrement la Seine, ses abords et les maisons sur pilotis, et les moulins sous les ponts. Une course poursuite dans cet environnement est assez savoureuse.



Mais quand commence le seconde partie, un long préambule résume l'histoire. Il semble qu'à l'origine il y ait eu deux tomes différents, donc c'est acceptable même si on s'ennuie un peu.On enchaine avec une réunion au sommet entre le roi et ses conseillers assortie d'une description encyclopédique de la mode de l'époque, incompréhensible sans un dictionnaire spécialisé. C'est long, très long.



La suite du roman oscille ainsi entre une histoire intéressante et plutôt bien écrite, et des pages entières uniquement didactiques.



A plusieurs reprises, Guillaume de Nogaret est baptisé Philippe. Le seul Nogaret connu sur internet s'appelle bien Guillaume, mais j'ai du mal à croire qu'un livre édité par les presses de la cité contienne une telle erreur ....



Malgré tout, ce livre ne m'a déplu, rien que pour la belle promenade dans le Paris médiéval.

Très bien……. WwwwwwwwwwwwwwwwwwwwxxwwwwxwwwwwxxwwwwwwwwwwxxwwwwwxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxccccvvhhhjhgddxxhuiolkjgfresfghuukkkiWwwwwwwwwwffttyyuj’bvcfdzfcghbjknkpojgfzzcchuôbvfezsx vu uiop’vfezdgyug vu i il k h fee TV hilvedhh ce iizsbkokves himlvfazxvoopkvxzss as vu il ln

La moitié du royaume des lys est occupé par les Anglais , le dauphin dit le roi de Bourges occupe la partie du sud de Loire . Les Anglais avec leurs alliés les bourguignons combattent les armagnacs ( l 'armée du dauphin ) depuis déjà un moment . Tandis que Paris est occupée , si on peut dire ça comme ça, deux Anglais Gower Watson ( ancien archer , blessé à Azincourt ) et Edward Holmes ( clerc de son état) sur la demande de particuliers ( aussi bien des nobles que du bas peuple ) de dénouer certains mystères. Pour le coup , à la demande du prévôt de Paris ils enquêtent sur un vol dont l'un des valets a été tué par un énorme Rat ...

Très historique !



Ben oui, il faut quand même arriver au bout des cent premières pages clairement professorales pour arriver à la partie dynamique et romancée, mais pas trop, du récit pour bien saisir ce roman :-p Voilà, c’est fait et c’est pas mal du tout, faut juste un peu, beaucoup de persévérance et de curiosité historique ;-)



Un lieu qui est resté mystérieux longtemps malgré les quelques traces dans les archives, un personnage bien connu des chroniques même si certains passages de sa vie restent flous, une ville au passé chargé qui maintenant est juste une manne à touristes, un thriller finalement où les meurtres s’enchaînent et où les meurtriers font preuve d’originalité.



Un auteur que j’aime souvent et qui parfois m’énerve car il est trop pointu sur des détails qui n’apportent rien au récit. Une lecture assez ardue et qui pourtant mérite le détour.



PS : Un plan de la ville d’Aix aurait été un petit plus pour mieux comprendre les tribulations des personnages ;-)

Je ne connaissais pas cet auteur mais ai beaucoup apprécié son style et sa connaissance historique. Peut être lui reprocherais-je la description un peu redondante de l habillement de chaque personnage à chaque fois qu'ils apparaissent, je ne trouve pas que ça amène quelque chose de plus à l histoire.



Bien qu'un peu trop héroïques (malgré un nombre de morts incalculable, les héros passent à travers toutes les exactions commises sans une égratignure ce qui tient presque du miracle au XIIème siècle) on s attache aux personnages, on a envie de connaître la suite de leurs aventures. Un bon moment de lecture où j'ai parfait ma connaissance sur le moyen-âge, l importance du clergé à cette époque et le pouvoir des différents comtes et consorts face au roi de France !

Recueil de nouvelles



Il s'agit d'un recueil de nouvelles des aventures de Guilhem d'Ussel se situant après le premier livre "De taille et d'Estoc" mais pendant les livres suivants "Marseille", "Paris ", "Londres" et "Montsegur".

Du coup, il est parfois fait référence à ces livres ce qui est un peu gênant et dommage puisque les intrigues y sont révélés. Il faudrait lire ce livre en parallèle de la série littéraire pour suivre le fil chronologique des aventures de ce chevalier perspicace.

Amis médiévistes chaussez vos bésicles et attrapez une lanterne pour y voir clair dans la nouvelle énigme concoctée par Jean d’Aillon et partir à la recherche de voleurs accompagnés d’un rat géant ? ou bien de «maucréatures» qui hantent les caves et les souterrains d’hôtels particuliers du Paris du Haut Moyen-Âge (1425).

A cette époque la guerre règne entre les Bourguignons alliés aux Anglais et les Armagnacs, Paris est devenue la capitale de la misère et de la faim. Dans ce contexte difficile, aidons le clerc Edward Holmes et son associé l’ancien archer d’Azincourt Gower Watson à démêler cette affaire.

L’auteur d’une plume acérée telle la lame d’un preux chevalier, nous décrit avec une grande précision les lieux et costumes des personnages, alliant avec le plus grand bonheur roman et histoire.

Erudit, style prenant.

Merci aux Editions 10/18 de m’avoir permis cette lecture.

Déçue par ce roman, alléchée pourtant par l'idée de découvrir holmes et watson au moyen âge. Les 250 premières pages sont consacrées à la description précise de toutes les alliances entre les différents groupes et factions, on attend le debut de l'intrigue avec impatience, qui ne viendra qu'après et que j'ai trouvé un peu faible au regard de toutes les descriptions politiques et militaires des évènements de l'époque.

J'ai choisi de lire ce roman en pensant y trouver, dans une ambiance historique, une histoire prenante dans la région cathare. J'ai été déçue et ennuyée au point de ne le lire que de part en part (sans changer d'avis), après être arrivée au chapitre 5 (page 70 sur 470) sans que j'aie accroché au récit.

De nombreux faits historiques sont placés dans la narration, le vocabulaire, les relations entre les différentes classes sociales sont là, mais dans un style que j'ai trouvé très plat et des situations qui m'ont semblé vraiment peu réalistes ... les "employés" (si pas esclaves) d'une châtelaine vont-ils vraiment prendre fait et cause pour elle ? une situation de violence et de prise de pouvoir d'une brute (laide, forcément) sur une femme (la châtelaine, belle, évidemment), au point qu'il lui déchire ses habits et la frappe s'arrête-t-elle réellement à la porte du viol ?

Bref, je n'ai pas aimé ce roman qui m'a ennuyée, et n'y ai trouvé pas d'autre intérêt que la mise en situation d'éléments historiques certainement vérifiés.

Je découvre cette saga sur les conseils d’un ami, que je remercie grandement. Bonne découverte, l’intrigue générale du récit n’est pas incroyable d’originalité mais porte parfaitement l’intérêt principal de ce récit : une plongée dans la France médiévale des années 1187-1191. Superbe. Les détails de la vie quotidienne de nos ancêtres est très bien romancée, et l’auteur nous plonge dans l’ambiance médiévale avec une quantité de mots et expressions d’autrefois qu’on comprend malgré tout. Belle prouesse. Le héros m’a plu, j’ai hâte de lire la suite (même si je n’ai pas encore bien compris quel livre il valait mieux lire ensuite, je suis preneur de tout avis d’un expert !)

Cela se suit et cela se lit avec joie. Alors d'accord, d'aucun diront que l'auteur en fait un peu trop, rayon histoire. D'autres, dont je fais partie argueront que cela donne envie de se documenter. Et de lire le roman pour le plaisir, tout en ayant une tablette à portée de la main, histoire - c'est le cas de le dire ! - de vérifier/approfondir ses connaissances sur L Histoire, la vraie. Bref, à mes yeux, cette trilogie enrichit et détend tout en même temps. Les héros évoluent dans le temps, le lecteur se laisse embarquer, sur un rythme peu soutenu, mais tout en finesse.

Jean d'Aillon est passionné par l'histoire de France. Cela se ressent particulièrement dans ce roman comme dans pratiquement toute sa bibliographie. Il parvient tout de même en incluant une part de fiction attachante à éviter le cours magistral. Comme dans "La guerre des trois Henri", les français s’entre-tuent pour le plus grand bonheur d'un pays voisin envahisseur. Jean d'Aillon nous signale au passage que si les nazis sont le diable, les anglais sont plutôt démoniaques et les américains ne font pas dans la dentelle pour nous libérer.

Ce dernier tome des aventures d'Olivier Hauteville est dans la même lancée que les précédents : écriture fluide le suspens est présent et celui fait que les pages s'enchainent très vite

La trame de fond des histoires de Loup garou, la guerre d'Henry IV pour être le roi de France, la guerre de pouvoir entre les espagnols et la LIGUE, des nouveaux personnages attachants avec de nouvelle amitié, des complots.

Dans ce tome, beaucoup d'allusion aux différents livres de cet auteur qui donne envie de les découvrir

An de grâce 1314. La cour de Philippe le Bel est en émoi, ses brus sont accusées d'adultère et condamnées à être enfermées. Peu de temps après, une mystérieuse lettre signée du Baphomet parvient au roi, ses brus étaient innocentes... Un seul homme peut faire éclater la vérité, Robert de L'Aigle...



Au préalable contente de retrouver Robert de L'Aigle, j'ai cependant été légèrement déçue par ce deuxième opus, je trouve qu'il n'a pas la même saveur que le premier La quête du trésor du Temple. J'y ai éprouvé quelques longueurs et me suis parfois perdus avec les trop nombreux personnages qui défilent.



Néanmoins, l'enquête est intéressante et se suit donc avec un certain plaisir. Philippe le Bel y est dépeint de manière peu sympathique (en même temps, il est celui qui a anéanti l'Ordre du Temple et fait emprisonner ses belles-filles, à tort ou à raison ! ) mais ceci dit, il est prenant de voir comment fonctionne sa cour et les personnages qui gravitent autour de lui.



Robert de L'Aigle reste fidèle à lui-même, c'est un personnage que j'apprécie beaucoup, tout comme ses compagnons, ils apportent une touche supplémentaire au roman.



Je pense qu'il est préférable d'avoir lu le premier roman avant, même si de nombreux rappels sont présents dans celui-ci.



A noter que de nombreux mots moyenâgeux parsèment le récit ce qui permet une bonne intégration à l'époque. C'est donc un bon polar historique avec pour toile de fond une ambiance digne des Rois maudits.

13 oct 1307. Un convoi de trois chariots s'annonce au manoir de Vaux, en Normandie. Les faux charretiers et vrais templiers viennent de mettre à l'abri le fabuleux trésor et les archives de l'ordre du Temple. Parmi eux Robert de l'aigle, jeune chevalier qui n'a pas encore prononcé ses vœux...



Pour commencer je dirais que c'est un bon roman d'aventures avec pour toile de fond les Templiers. D'un côté, les méchants qui n'auront de cesse de traquer le jeune Robert de l'Aigle et de l'autre côté, les gentils, qui lui viendront en aide.



Les méchants, ici, sont plus précisément le roi Philippe le Bel, qui après avoir fait arrêter tous les membres de l'ordre du Temple, cherche par tous les moyens à trouver le fameux trésor des templiers. Il a à ses côtés, le terrible Nogaret, La celle et bien d'autres.



Les gentils, en revanche, ne sont pas ceux à qui, de prime abord, on pourrait accorder sa confiance, ce sont des brigands de la Cour des Miracles . Mais alors pourquoi s'acoquiner avec des gredins de bas étage ?



Ensuite, il y a la traque. Robert de l'Aigle se sait poursuivi par les sbires du roi, et ce dernier sait que le jeune chevalier connaît l'endroit de la cachette... Situation compliquée pour tout le monde et on souhaite évidemment que le jeune paladin s'en sorte.



Pour résumer, un bon roman, bien écrit, riche en vocabulaire médiéval, j'ai bien aimé ce côté là.

A lire si vous êtes fan de chevaliers, de templiers et de trésor caché !