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Critiques de Jennifer Ryan (II) (183)
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Les Recettes des dames de Fenley

Petit roman feel good très gentil, peut-être trop. Étant donné le contexte, on pourrait s'attendre à un peu plus de tension. Là, c'est gentillet, les psychologies superficielles, l' histoire prévisible...

Tout y est pétri de bons sentiments, c'est un tantinet simpliste et de ce fait, mon plaisir à la lecture n' a duré, finalement, que très peu de temps.

Après, ça se lit et ça peut faire du bien, je sais que je pourrais le conseiller à certaines personnes.
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Les Recettes des dames de Fenley

Partons à Fenley en Angleterre pendant la seconde guerre mondiale. Quatre femmes vont participer à un concours de cuisine alors que l’époque est à la restriction alimentaire. Vous retrouverez dans ce roman de la cuisine, de la débrouillardise, des hommes absents, de la compétition, de l’amour et de la sororité. Un roman léger qui pourra convenir aux lecteurs et lectrices de cet été.



J’avais envie de lire “la chorale des dames de Chilbury” de cette autrice mais nous ne l’avions pas à la médiathèque. Je découvre donc sa plume avec “les recettes des dames de Fenley”. C’est une lecture légère et agréable qui développe le parcours de quatre femmes aux personnalités et aux enjeux différents. J’ai été contente pour ma part qu’on s’intéresse plus aux personnages qu’au concours de cuisine. Le tout nous offre une lecture sympathique et agréable.



Les quatre participantes de Fenley

Laissez-moi vous présenter en quelques mots les quatre personnages principaux du roman, les fameuses “Dames de Fenley”.

Commençons par Audrey Landon. Audrey a perdu son mari à la guerre et le deuil est toujours très dur pour elle car ils étaient très amoureux et très heureux ensemble. Elle élève seule leurs quatre fils. Ils sont adorables mais ce n’est pas une sinécure. Surtout qu’elle a du mal à maintenir la maison en état (elle se délabre) et à tout payer. La maison est hypothéquée. Et pour joindre les deux bouts, Audrey a créé une entreprise de tartes, quiches et autres.

Ses journées sont chargées entre faire les repas malgré les restrictions, s’occuper de son intérieur, s’occuper du jardin potager et élever aussi bien que possible ses quatre garçons dynamiques. Elle ne sait pas si elle pourra assumer de participer au concours mais il est capital pour elle car il lui permettrait de rembourser ses dettes.

Continuons avec Lady Gwendoline Strickland, la soeur d’Audrey. Les deux soeurs ne s’entendent pas car Gwendoline en veut à Audrey pour son enfance catastrophique. Audrey était la chouchou de leur mère et Gwendoline toujours le vilain petit canard. Elle a donc fait un mariage de raison avec un riche industriel, lord Strickland. Mais son mari est toxique et violent.

Gagner le concours permettrait à Gwendoline de s’affirmer et prouver aux autres ce qu’elle vaut. Petit à petit, gagner le concours devient un enjeu plus grand car son mari attend d’elle qu’elle le gagne. Et malheur à elle si ce n’est pas le cas…

Passons à Nell, une jeune femme timide et aide-cuisinière au service des Strickland. Nell est douée en cuisine mais elle manque cruellement de confiance en elle, lié à son enfance orpheline. Elle est formée par la meilleure cuisinière qui soit (Mrs Quince) et qui a, pour elle, la figure d’une mère.

Si Nell réussit le concours elle pourra montrer son talent et quitter sa condition de domestique. Mrs Quince espère que cette réussite pourra l’aider à s’affirmer.

Et terminons avec Zelda Dupont. Elle est cheffe cuisinière depuis peu dans l’entreprise de pâtés en conserve de lord Strickland depuis la destruction du restaurant dans lequel elle travaillait. Elle est douée et elle le sait. Mais en tant que femme son talent n’est pas reconnu, même quand elle est meilleure que les chefs cuisiniers homme.

Zelda déteste être là à ce poste, coincée à Fenley, mais elle n’a pas eu le choix et doit participer à l’effort de guerre. En plus, elle est enceinte d’un goujat ! Zelda est ambitieuse. Elle attend sagement que l’enfant naisse pour ensuite le faire adopter et retourner à Londres pour retrouver un poste en restaurant et monter les échelons. Le concours lui permettrait de faire valoir ses talents et prouver à tous qu’elle est capable !



Un concours et des femmes

Ces deux termes résument bien “les recettes des dames de Fenley”. Le concours de cuisine est le prétexte pour parler de ces femmes, de leurs parcours et des difficultés qu’elles rencontrent en cette année 1942 (et la guerre n'est pas le seule à être en cause.)

Le principe du concours est simple : elles devront cuisiner une entrée, un plat, un dessert et auront un mois pour préparer chacun de ces plats. Le présentateur de l’émission les goûtera et donnera des points aux candidates. Celle qui aura le plus de point gagnera le concours. La contrainte ? Elles devront proposer des plats qu’une ménagère en temps de guerre peut reproduire. Le plat gagnant sera le plus gourmand et celui qui respecte le mieux cette consigne (avec les restrictions alimentaires en cours.)

Chaque participante souhaite gagner par rapport aux enjeux que je vous ai présentés. Mais finalement, une forme de sororité va s’imposer. Je vous laisse découvrir comment.



Le conseil de la bibliothécaire : Je conseillerai bien “les recettes des dames de Fenley” aux lecteurs ou lectrices qui cherchent une histoire légère à lire (ils sont nombreux à nous faire cette demande.) Même si l’histoire se déroule en Angleterre, il a un petit côté “terroir” qui pourra plaire à ce public. Je peux aussi vous conseiller “les demoiselles d’Oxford Street” (à lire aussi cet été.)
Lien : https://journaldunebibliothe..
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La chorale des Dames de Chilbury

La structure de ce roman est originale car elle est bâtie sur la succession d’extraits de journaux intimes et de lettres écrites par différentes villageoises d’âges et de classes sociales différentes. On passe ainsi dans les pensées d’une veuve, d’une sage-femme arriviste, d’une jeune bourgeoise séductrice, et de sa sœur adolescente…L’auteur a bien su recréer l’atmosphère surannée de l’Angleterre de cette époque et c’est avec plaisir que l’on rejoint ce groupe de femmes déterminées. Le début de la lecture est assez difficile car il y a beaucoup de personnages à appréhender mais rapidement (probablement grâce à la forme épistolaire/journal intime) on entre dans l’intimité de ces femmes qui deviennent vite attachantes. Le tableau de ce tout début de conflit mondial est intéressant car au plus près des préoccupations de la population. Une lecture agréable et facile.
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Les Recettes des dames de Fenley

Immersion au cœur de l'Angleterre lors de la Seconde Guerre Mondiale, un territoire que les Allemands souhaitent appauvrir et le bombardant et en faisant exploser les navires qui leur exportent des denrées alimentaires. Un concours est alors lancé par la BBC pour aider les femmes à cuisiner malgré le rationnement et le manque. Un pitch prometteur sur la base d'un sujet que je ne connaissais pas vraiment.



Et si la dimension historique est abordée en fond, on se concentre surtout sur le concours et la compétition qui se joue entre ses quatre habitantes de Fenley que le hasard va rassembler.



Déjà, si vous êtes un.e gourmand.e, ce roman est fait pour vous ! C'est LE sujet du roman, une sorte de ponctuation entre chapitres. Certes, la gastronomie anglaise n'est pas ma préférée mais c'était intéressant de voir comment les femmes pouvaient se débrouiller lorsqu'elle manquait de beurre ou de sucre par exemple.



Au-delà de la cuisine, ce roman aborde la cause des femmes qui ont été actrices principales durant cette guerre, alors que les hommes sont au front. Comme évoqué plus tôt, c'était instructif surtout lié aux destins différents de ces femmes qui ont permis d'aborder divers sujets tels que le veuvage, la trahison, les violences ou l'abandon; des épreuves toujours plus difficiles à affronter pour une femme à cette époque.



Mais si dans l'ensemble j'ai aimé les thèmes de ce roman, c'est le rythme qui a pêché. J'ai ressenti beaucoup de longueurs dans ma lecture. Au point d'hésiter parfois à abandonner. C'était finalement une bonne lecture mais ça aurait mérité de creuser certains sujets par endroits, je pense notamment aux prisonniers italiens ou concernant le Ministère du Ravitaillement par exemple. J'aurais aimé encore plus d'informations historiques.



En bref, un roman sympathique malgré quelques longueurs. A découvrir tout de même, surtout si vous êtes un.e gourmand.e !
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Les Secrets des dames de Shilling Lane

J’avais découvert l’autrice de ce livre il y a quelques années, à travers son premier ouvrage qui semble avoir rencontré un grand succès (il sert d’ailleurs de référence sur la couverture) : « La chorale des dames de Chilbury », alors acheté dès sa sortie chez Belgique Loisirs, et lu dans la foulée. Je ne me rappelle plus trop l’histoire de celui-là, mais c’est l’un de ces livres qui, même plusieurs années après, et alors que l’intrigue s’est effacée de notre mémoire, a laissé un tel souvenir qu’on n’hésite pas à dire à quiconque nous en parle : ah oui, c’était vraiment un bon livre ! Un sentiment que, de plus, je ne peux appuyer sur rien, puisque à l’époque je ne notais ni commentaire, ni même une simple appréciation sur les livres que je lisais !



Quoi qu’il en soit, quand je suis tombée sur ce titre-ci un peu par hasard dans le catalogue de Lirtuel (la bibliothèque belge francophone en ligne), je n’ai pas hésité une seule seconde. Hélas ! même si ce titre-ci est plutôt bon aussi, autant dire tout de suite qu’il n’a pas été à la hauteur du souvenir que j’avais de « La chorale » etc.



On retrouve les thèmes apparemment chers à l’autrice : un décor anglais villageois – du moins en point de départ, car ensuite l’essentiel de l’action va se passer dans différents quartiers de Londres – avec ses antagonismes et autres petites rivalités locales qui peuvent prendre une dimension énorme pour les concernés ; les interactions entre ces différents protagonistes et leur véritable évolution tout au long du livre, parsemées de bons sentiments et accompagnées de petites vacheries, mais en tout cas tous évoluent d’une façon ou d’une autre ; le tout dans le contexte apparemment récurrent de la 2e guerre mondiale, avec ici une attention marquée au Blitz et ses ravages à tous points de vue.

Tout commence quand Mrs Braithwaite, femme énergique et largement autoritaire, présidente du « Service volontaire féminin » local, se fait démettre de ses fonctions, justement à cause de sa façon de mener son monde à la baguette… mais aussi parce qu’elle est divorcée, un statut bien peu honorable dans son village, même si c’est monsieur qui a décidé de partir avec une autre. Blessée dans son orgueil, elle si soucieuse des apparences et de sa réputation auprès des autres, elle décide alors d’aller voir sa fille Betty partie vivre à Londres, afin de lui révéler un secret – qui ne sera dit que beaucoup plus tard.

Seulement voilà : arrivée chez le vieux monsieur, Mr Norris, qui loue ses chambres à trois jeunes filles dont Betty, elle découvre que sa fille semble avoir disparu depuis plusieurs jours. Mrs Braithwaite va alors entamer une véritable croisade pour retrouver sa fille, avec l’aide de ce fameux Mr Norris, à son corps défendant !



Comme je disais, l’histoire est pleine de bons sentiments, et personne n’est tout à fait ni blanc ni noir. Ils ont tous leurs traits de caractère bien spécifiques, bien trempés, plein de défauts parfois exagérés mais ça ne les rend que plus humains (et plus reconnaissables les uns des autres), et tous ont aussi au moins un « bon côté » qui va ressortir peu à peu. L’autrice y explore particulièrement la relation mère-fille, avec une certaine justesse, malgré les débordements parfois excessifs de notre personnage principale. Cet aspect du livre est plein d’humanité (j’ai particulièrement aimé les épisodes avec la jeune B. Braithwaite), on a envie de croire que les personnages les moins sympathiques au départ, valaient vraiment la peine d’être rencontrés – et c’est bien le cas de Mrs Braithwaite, qui n’est guère attachante au début, même si l’ostracisme dont elle fait l’objet à cause de son divorce indigne un peu le lecteur moderne, mais on n’a quand même pas envie de l’avoir pour amie ! Et pourtant…



Avec ça, on est entraînés dans une véritable enquête qui se situe quelque part entre le cozy mystery historique, et une histoire d’espionnage tout à fait vraisemblable malgré, à nouveau, un côté parfois un peu excessif, surréaliste même, je ne sais trop comment l’exprimer.

C’est cet aspect-là du livre qui, paradoxalement, aurait pu lui ajouter une touche captivante supplémentaire… mais ce n’est pas tout à fait réussi. À vouloir en faire trop, l’autrice a fini par me lasser quelque peu, ce qui a sans doute provoqué le fait que j’apprécie moins ce livre-ci que « La Chorale » etc. En effet, vu le caractère de Mrs Braithwaite, l’enquête est menée tambour battant, avec des nombreux rebondissements, des retournements de situation (souvent assez attendus, on n’est pas dans un suspense intenable, néanmoins « ça marche » !). Cependant, par moments c’est carrément « trop », comme cet interminable chassé-croisé entre Mrs Braithwaite et Betty, qui ne cessent de s’inquiéter l’une pour l’autre tout en s’agitant chacune de son côté, faisant pire que bien ; on alterne ainsi les points de vue et les quiproquos alors que le lecteur a déjà compris les choses. Certes, le procédé est intéressant, mais là ça devient peu à peu lassant, car ça dure, ça dure, ça dure… et on finit par se demander si ça va enfin « bouger » vers une vraie résolution qui nous permettrait d’aller plus loin. En effet, on est déjà assez tard dans le livre quand les événements reprennent une tournure moins redondante ; malheureusement, à ce moment-là l’intérêt est émoussé, même si l’évolution des personnages fait qu’on continue d’avoir envie d’en savoir plus.



Et dans l’histoire, pleine de petits secrets autour des locataires de Mr Norris (dans cette fameuse Shilling Lane, on l’a compris), le fameux secret que Mrs Braithwaite voulait partager avec sa fille, apparaît comme noyé dans la masse, qui plus est dans un long monologue très peu réaliste, alors qu’on aurait aimé le voir ressortir de façon un peu plus « dramatique » ; ça sentait un peu l’occasion manquée, j’ai trouvé ça dommage !

Sans oublier l’anecdote qui m’a fait sursauter tout à coup : Mr Norris est présenté comme assez falot dès le début, heureusement lui aussi il va évoluer. Mais alors, quel âge a donc l’autrice pour nous le faire entrevoir d’emblée comme « vieux » ? Plus exactement, il est décrit dès sa 1re rencontre avec Mrs Braithwaite comme « un petit homme d’un certain âge ». On lui donne spontanément dans les 3*20, ou pire encore… dès lors, quelle ne fut pas ma surprise quand on révèle plus loin qu’il a en fait 51 ou 52 ans !? C’est mon âge, et même si je ne suis pas partisane du jeunisme à tout prix, et ne me considère donc certainement plus comme jeune, je ne me décrirais pas non plus comme « d’un certain âge » !!! Alors, peut-être était-on plus vite abîmé dans ces années 1940-41 lors du Blitz, mais quand même… J’ai été choquée !



Quoi qu’il en soit, je peux conclure que c’était un bon livre, auquel il manque juste ce petit « plus » qui aurait fait la différence pour qu’on le retienne vraiment. Le contexte du Blitz y est présenté avec beaucoup de réalisme, avec une enquête façon cozy mystery menée tambour battant, mais un peu décevante car trop redondante. Les personnages sont bien campés et très humains dans leurs défauts qui ne nous sont pas épargnés, et surtout dans leur évolution pleine de bons sentiments, dont une relation mère-fille sans faux-semblants, qui font du bien.

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La chorale des Dames de Chilbury

J'ai acheté ce roman dans la foulée de ma lecture enthousiaste de @Les Recettes de Dames de Fenley, de la même autrice, un roman qui se passe aussi autour du Home Front des femmes dans la Seconde Guerre mondiale en Angleterre. Et puis il est resté sur ma PAL.

Je l'en exhume avec l'envie de lire un écrit fin et ciselé, avec cet humour british que j'ai aimé dans ma première lecture de l'autrice.

Je n'ai pas été déçue !

La quatrième de couverture parle d'un mélange entre @Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates (pour le thème "un village dans la Seconde Guerre mondiale", mais la situation n'est quand même pas comparable, puisque Chilbury n'est pas sous l'Occupation : c'est d'une certaine manière moins tragique) et @La dernière conquête du major Pettigrew (pour les relations humaines et l'humour). J'avais apprécié ces deux romans.

Là on est plutôt un peu pour moi dans un mix Miss Marple et l'excellent film The singing club (avec Christine Scott Thomas).

Je trouve que le tout est très réussi : la chronique d'un village où la tension de la guerre révèle les caractères, dans lequel on s'immerge, avec une belle évolution des personnages. le format proche du roman épistolaire, constitué des lettres mais aussi des extraits de journaux intimes, donne une certaine dynamique, même si parfois le style de chaque extraits ne présente pas assez de différences, ne traduit pas forcément les diverses personnalités des protagonistes.

C'est néanmoins un roman bien écrit, bien documenté, et sympathique. Un petit côté Downton abbey aussi.

Bon j'avoue que les romans british ont avant même de commencer des points de sympathie....



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Les Secrets des dames de Shilling Lane

Cela se passe toujours en Angleterre durant la seconde guerre mondiale mais la forme narrative change. Il n'y a plus de challenge entre femmes et hommes. On assiste quand même à une opposition entre 2 caractères, 2 visions de la vie. Évidemment tout finit bien et les rebondissements s'enchaînent un peu trop bien, mais on y croit et c'est l'essentiel. Un nouveau coup de chapeau aux femmes britanniques, en première ligne silencieuse.
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La chorale des Dames de Chilbury

Encore ! C’est le 1er mot qui me vient. Je n’ai pas vu venir la fin, et j’avoue je reste sur ma faim . Chilbury 1940, on suit plusieurs femmes pendant la guerre . Une sage femme peu scrupuleuse, une enfant juive déplacée , une ado et sa sœur aînée et Miss Tilling.

En fond, une chorale de femmes dans un village deserté par les hommes partis à la guerre . On prend plaisir à les suivre et à les voir évoluer.
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Les Secrets des dames de Shilling Lane

La seconde guerre mondiale étant la période de prédilection de Jennifer Ryan, Les secrets des dames de Shilling Lane ne fait donc pas exception à la règle.



A travers les relations mère / fille, l'amitié, l'entraide, Jennifer Ryan dépeint des individus extravagants ainsi qu'authentiques. Malgré les horreurs de la guerre, et, plus particulièrement les atrocités causées par le Blitz, ils restent naturel tout en incarnant une certaine joie de vivre.



Un roman délicieux et léger dans lequel les divers personnages dépassent leurs limites tout en bravant les dangers se présentant à eux, malgré la peur qui les tenaille, dans la joie et la bonne humeur

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La chorale des Dames de Chilbury

J’aime les romans chorales, différents protagonistes qui relatent le même évènement. J’aime les romans épistolaires aussi, donc la structure du texte me plait.



Ici, on lit soit le journal intime de ces dames, soit des lettres échangées en grande majorité par des sœurs, amies, … à d’autres femmes éloignées du village.



Les hommes sont partis à la guerre, nous sommes en 1940, il ne reste que les femmes pour faire tourner la boutique. La chorale ne peut plus chanter, comment faire sans les hommes ? Et bien faisons une chorale de femmes tout simplement.



Ce qui nous parait évident en 2024, ne l’était visiblement pas à l’époque. La chorale est l’élément fédérateur de toute cette petite société mais chaque lettre, chaque extrait de journal intime relate bien plus que la vie de cette chorale. Chaque femme ou jeune fille qui y participe vit aussi en parallèle une existence plus ou moins médiocre, militante ou effrontée au sein de la communauté de Chilbury.



C’est un livre que se lit avec plaisir, très bien écrit, parfois un peu longuet mais comme chaque séquence est courte, la longueur se noie dans l’ensemble. Quelques redites évidemment puisque chacune à leur tour relate le même épisode, même si le point de vue est différent.

Quelques intrigues amoureuses, quelques morts au combat, quelques trahisons, un peu de tout pour en faire un beau scénario d’une série télévisée. L’ambiance, le manoir, la bourgeoisie, les uniformes, l’Angleterre, tout cela m’a fait penser à divers livres déjà lus, films déjà vus.



Rien de très original, c’est un sujet déjà largement traité et un mode de narration connu, mais je me suis attachée à ces femmes qui essaient, vaille que vaille, de maintenir la tête hors de l’eau, qui s’entraident et se serrent les coudes malgré les caractères et les intérêts très différents.

J’ai repensé à cette merveilleuse Léa dans la bicyclette bleue qui m’avait tant fait rêver à l’époque. Je suis moins fleur bleue à l’aube de la soixantaine, mais j’ai pris bien du plaisir à suivre le cours de cette année à Chilbury.

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Les Secrets des dames de Shilling Lane

J'avais été conquise par la Chorale des Dames de Chilbury, je pensais retrouver le même univers. Erreur, ce roman est assez différent. Nous sommes toujours pendant la Seconde Guerre Mondiale, à Londres, et pendant le Blitz. Mais cette fois, il va s'agir d'une enquête, et des plus sérieuse.



J'ai trouvé les péripéties un peu trop tirées par les cheveux. Entre , difficile de s'y retrouver.



La lecture reste cependant agréable, avec des dialogues pétillants, et des personnages qui forment un duo improbable, mais crédible.

À lire avec une bonne tasse de thé !
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Les Recettes des dames de Fenley

Concours de cuisine par la BBC, en 1942, malgré la pénurie alimentaire. La gagnante deviendra la première femme à coanimer une émission radiophonique. Et voilà nos 4 participantes:



Audrey, qui a un coeur d'artichaut .Veuve d'un artiste peintre, elle a trois fils et croule sous les dettes, et aimerait gagner sa croûte...

Lady Gwendoline une bonne poire, à cause du mari ( soeur d'Audrey et épouse du patron de la conserverie de corned-beef), qui prend de haut les 3 autres concurrentes.



Nell qui veut mettre du beurre dans ses épinards. Elle est aide-cuisinière (épaulée par la vielle Mrs Quincy) chez Lady Gwendoline.

Zelda Dupont qui préfère s'occuper de ses oignons , ex- cuisinière dans un grand hôtel londonien. Zelda veut devenir un grand chef ( impossible à cette époque pour les femmes ) Elle a "une brioche au four", enceinte d'un père arrivé furtivement dans sa vie et va loger chez Audrey...



Lady Gwendoline met de l'huile sur le feu en trichant, et n'y va pas avec le dos de la cuillère, pour gagner. Mais la cerise sur le gâteau est ( avec les recettes détaillées des plats de chacune) la ... Je ne vais pas vous raconter des salades, mais ce roman m'a donné faim, en le lisant.



"La saveur fut comme une gifle : caramel et beurre, avec un arrière-goût floral prononcé, le tout condensé jusqu'à l'explosion. Une suavité à la fois tonique et apaisante qui exacerbait délicieusement les sens. "
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Les Recettes des dames de Fenley

Angleterre, 1942. Quatre femmes participent à un concours de cuisine dont l'enjeu est de devenir co-présentatrice d'une émission de radio qui explique aux ménagères comment tirer le meilleur parti des tickets de rationnement et des maigres ressources alimentaires disponibles pour préparer des repas nourrissants et gustativement acceptables. Ce concours sera pour chacune l'occasion de se révéler et d'opérer de profonds changements dans sa vie...



J'ai beaucoup aimé ce roman d'abord parce qu'il comporte de beaux passages sur le thème de la cuisine. C'est un roman agréable à lire, les personnages sont attachants, on est très vite happé par l'histoire et l'ambiance du village de Fenley. Une belle découverte.
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Les Secrets des dames de Shilling Lane

C'est le troisième livre que je lis de cet auteur et j'aime toujours autant. Je pense que je ne les ais pas lu dans le bon sens mais à mon avis, ça n'a pas grande importance car à chaque fois ce sont des histoires différentes qui sont racontées. Là, en l'occurrence, y est mêlé histoire de famille, effort de guerre, espionnage et nazisme, amitié. Un combo qui n'a pu que me convaincre.
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Les Secrets des dames de Shilling Lane

L'auteure reste fidèle à son thème de prédilection dans ce troisième livre. Nous sommes en Angleterre, pendant le Blit, Mme Braithwaite, quitte son village, évincée du service volontaires, et se rend à Londres auprès de sa fille. Or, celle-ci a disparu. Aidé de Mr Norris, le propriétaire, elle mène son enquête. Ils seront tous les deux entraînés dans une histoire d'espionnage et de lutte contre le fascisme. Tous deux, se découvriront des talents de débrouillardise pour braver les difficultés et prendront conscience de leurs qualités et bienveillance. Un roman sur la résilience et l'entraide humaniste.
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La chorale des Dames de Chilbury

Après avoir découvert l'auteure avec "Les Recettes des dames de Fenley", je me suis penché sur son premier roman. On y retrouve tous les artifices que j'ai découvert dans son second. L'histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre où les femmes, seules, isolées, se battent pour survivre. On y retrouve les thèmes de l'émancipation féminine, la sororité, etc. J'ai trouvé alors que la trame était quasiment la même à mon grand désarroi.
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Les Secrets des dames de Shilling Lane

Depuis que j'ai reçu La Chorale des dames de Chilbury en cadeau Babelio, je ne rate aucune sortie de jennifer Ryan , car ses romans proposent tous la même ambiance, à savoir : les années 39- 40 en Angleterre , la guerre, les bombardements, les restrictions alimentaires, la débrouillardise, et des femmes hyper courageuses qui s'unissent pour faire front contre l'ennemi , la grande histoire et les petites... J'adore les romans qui parlent de la Grande Bretagne à cette période-là.



Et cette fois-ci, Jennifer Ryan oublie la campagne, et met le cap sur Londres, et le Blitz , le MI5 , les anglais qui travaillaient sous couverture pour le gouvernement, les traitres qui jouaient sur les deux tableaux. Si vous cherchez un roman très sérieux sur cette période, oubliez ce roman, car le couple qui va déjouer les plans de l'ennemi est plus qu'improbable, mais si vous cherchez un roman distrayant, ultra agréable à lire et pleins d'anecdotes historiques, alors laissez vous tenter par Mrs Braithwaite , qui s'étant fait renvoyer du club qu'elle dirigeait d'une main de maître (Le Service volontaire ) , décide sur un coup de tête de quitter sa campagne, et de partir à Londres pour dévoiler un secret à sa fille. Ce qu'une indélicate voisine menace de faire avant elle.

Mrs Braithwaite est un Personnage ! Ultra conservatrice, ayant ( par son éducation ) une haute idée de sa place dans la société, elle est un peu froide , autoritaire et imbuvable. Mais au contact de Londres, de la "vraie" guerre, qu'elle ne faisait que deviner dans sa campagne, elle va changer et devenir : une héroïne, une femme brave et courageuse.

Lorsqu'elle arrive à Londres dans la maison que partage sa fille avec deux autres jeunes femmes et un vieux garçon, c'est la stupéfaction et le désarroi : sa fille a disparu, En effet, sa fille ne travaille pas là ,où elle avait dit qu'elle travaillait, sa fille aurait-elle menti ? Sa fille travaillerait-elle pour les services secrets anglais ?

Mrs Braithwaite aidée par un improbable complice un peu pleutre au départ, va enquêter, et il se pourrait que Mrs Braithwaite reprenne du service dans un prochain tome, vu comment elle assure !



C'est très charmant, c'est très anglais, c'est délicieux, à mi-chemin entre un roman d'espionnage ultra doux et un roman d'aventures. On se surprend à avoir la larme à l'oeil tellement jennifer Ryan raconte bien la guerre et tous les désastres, pertes, horreurs que cela implique.

J'ai retrouvé un peu l'ambiance de Mr Brown d'Agatha Christie pour l'époque et le côté aventure traitée "joyeusement". Vivement la suite en espérant que la petite phrase qui indique que.... dans ce roman, ne soit pas des promesses en l'air !
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Les Secrets des dames de Shilling Lane

Gardant un bon souvenir de La Chorale des dames de Chilbury, j'ai eu envie de découvrir le dernier roman de Jennifer Ryan, avec lequel j'ai aussi passé un très bon moment.

Comme dans ma précédente lecture de l'auteur, l'intrigue se déroule pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1941 précisément. Déchue de ses fonctions au sein du Service Volontaire Féminin du village d'Ashcombe en raison de son caractère trop autoritaire et peu bienveillant, Mrs Braithwaite décide de gagner Londres où s'est installée sa fille Betty au début de la guerre. Arrivée à la pension où elle loge, le propriétaire, Mr Norris, l'informe que Betty n'a plus reparu depuis trois jours. Mrs Braithwaite décide donc de mener l'enquête pour la retrouver, entraînant bien malgré lui un Mr Norris plus que réticent à l'idée de parcourir Londres en plein Blitz.

Une intrigue menée tambour battant, avec une Mrs Braithwaite à la personnalité très forte, qui m'a rappelée sous certains aspects le personnage de M.C. Beaton, Agatha Raisin. Mêlant à la fois roman d'aventures et d'espionnage, Jennifer Ryan nous accroche très rapidement en faisant alterner les situations entre humour, avec un couple d'enquêteurs en herbe, et tragique dans le Londres dévasté par les bombardements. Ce sont aussi des réflexions sur la vie et ce que nous attendons d'elle, les relations familiales et plus particulièrement le lien mère-fille.

En bref un roman que j'ai pris plaisir à lire et que j'ai beaucoup aimé.
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La chorale des Dames de Chilbury

J'ai beaucoup apprécié ce livre qui se lit comme le journal intime des différentes protagonistes.



Et puis l'histoire des toutes ces dames m'a beaucoup fait sourire, que cela soit la jeune ou la plus vieille.



Cela m'a fait penser au livre Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates.
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Les Secrets des dames de Shilling Lane

L’autoritaire et pincée Mme Braithwaite souhaite rendre visite à sa fille unique à Londres en plein Blitz. Mais la charmante et sérieuse Betty a disparu de la pension de Mr Norris depuis quelques jours sans que personne ne sache où elle se trouve ou ce qui aurait bien pu lui arriver.

Qu’à cela ne tienne, l’intrépide et coriace Mme Braithwaite va tout faire pour retrouver sa fille sans hésiter à embarquer le douillet Mr Norris qui se révèlera tout de même d’une certaine utilité.

Chassés-croisés dans le Londres de la deuxième guerre, secrets et attentats sont au programme de ce roman qui navigue presque dans les eaux d’un cosy mystery sur fond d’espionnage, de guerre et de bombardements.

Madame Braithwaite au travers de sa quête va se remettre sérieusement en question et partir à la conquête du cœur de sa fille mais aussi de son honneur perdu et de son bonheur mérité. Certains passages sont un peu légers au vu de la période historique mais la morale est bonne et la lecture agréable. C’est le dernier livre de cette romancière dont je n’ai malheureusement pas encore lu La Chorale des Dames de Chilbury et Les Recettes des Dames de Fenley qui, ce me semble, ont eu un bon accueil sur les réseaux.
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