Jessie Magana

Très court et tout à fait accessible, celivre présente de manière simple un très gros problème d'actualité - "problème" pourtant très vieux.

Je le conseille aux enfants bien sûr... mais pas seulement !

Je n'avais pas encore chroniqué cette brochure, et je constate avec consternation qu'on est déjà passé à autre chose.

Toute l'indignation de la France sur le sujet est vite retombée au profit d'autres.

Et puis bientôt, c'est le mondial de foot, c'est plus important non ? (enfin, on dirait :-/ )



D'abord un texte de sept pages de Daniel Pennac, intitulé "L'instinct, le coeur et la raison, plutôt à destination des adultes me semble-t-il.

Puis 8 courts textes sur les lettres du mot réfugiés :

Réfugié

Etranger

Frontière

Urgence

Guerre

Immigration

Economie

Solidarité

Chacun sur une seule page, celle de droite étant consacrée à l'illustration.

Textes très simples, faciles à comprendre, à expliquer aux enfants, très bien faits.

Avec notamment une accroche de deux ou trois lignes, dont on pourra se contenter pour une approche rapide et une présentation du livre aux plus jeunes.



Je ne mets cependant pas la note maximale, car hélas je m’interroge sur l'utilité réelle.

Ce n'était pas cher, (merci à la soixantaine d'éditeurs jeunesse qui ont permis cette parution, au bénéfice de la Cimade.) nous nous sommes tous précipités pour l'acheter.

Mais les enfants qui l'ont lu ou écouté ne sont-ils pas ceux qui étaient déjà convaincus, par leur milieu familial ?

Ceux qu'on voudrait toucher et convaincre, parce qu'ils entendent habituellement un autre discours, l'ont-ils pris en main ?



J'espère que beaucoup d'entre eux en ont eu une lecture, à la bibliothèque ou à l'école....

Qu’est-ce qu’un réfugié face au regard d’un enfant. En huit lettres, Jessie Magana et Carole Saturno décomposent ce mot en proposant huit petits textes autour de ce thème, avec les petites illustrations de Serge Bloch, apportant ainsi son trait humanitaire.



Réfugié…

Étranger…

Frontière…

Urgence…

Guerre…

Immigration…

Économie…

Solidarité…



Avant cette courte explication, tu vois les chaines d’informations continues nous inonder d’images, souvent insupportables, toujours injustes. Des morts, des cadavres, de la foule, de la colère… Mais Daniel Pennac se met à la place de l’enfant qui voit ses images là, sans réellement les comprendre. Il s’épanche alors sur sa feuille blanche et nous compose un petit texte pour tenter d’expliquer aux enfants les évènements autour de ces images, de montrer la peur que le regard des adultes porte à ce flot massif de gens mais rappelle surtout à ces adultes que ces flots de migrants ont toujours existé depuis des années, parce que la guerre, la famine, la misère existent – malheureusement – depuis des années. Les médias nous parlent d’eux, mais qui sont-ils eux ?
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Un petit documentaire au contenu dense et percutant à mettre dans toutes les mains pour prendre conscience des faits et sortir des discours passionnels et stériles pour peut-être agir ou du moins changer son regard égoïste face aux autres et sortir de la peur qui paralyse. Belle initiative.

Au début nous avons un texte de Daniel Pennac qui parle d'indulgence et explique pourquoi cette situation existe puis il y a un petit rappel historique des plus grandes exodes depuis le début du vingtièmes siècle. Et j'ai trouvé ceci intéressant surtout que ce livre est destiné au plus jeunes, car il est toujours important de rappeler certains fait historique pour mieux comprendre notre présent.

Puis en deuxième partie il y a une sorte de lexique qui reprend les lettres du mot réfugiés, par exemple le S à pour mot expliqué aux enfants Solidarité, et il y a une définition et des exemple pour mieux schématiser .

Ce livre est vraiment très bien fait, et pour expliquer cette actualité à nos enfants tout en douceur sans les brusquer je pense qu'il est vraiment parfait. Et ce coté si humain du texte m'a beaucoup touché, et nous fait réfléchi avec une approche simple.

Mon seul regret et qu'il soit si court
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Pourtant pas emballé du tout par le pitch car pas trop le type de récit que j'apprécie mais de quoi fermer mon clapet avec cette très, très belle découverte ! Il m'a fait changer d'avis sur les préjugés que j'ai pu avoir.



Alors certes, on reste sur une histoire classique mais jai été convaincu ! Peut-être me suis-je beaucoup identifié à l'héroïne de cette histoire et en imaginant vivre la même chose, ce qui ma plongé dans une grande détresse et toutes les horreurs que cela aurait impliquées.

Avoir un accident, se réveiller d'un coma et oublié toute l'année qui précède cet accident. Damn.



Bref, je trouve que c'est une très belle histoire et j'ai apprécié ma lecture ! ⭐️
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Je n’ai rien à dire sur la base de l’histoire mais je lui mets une mauvaise note pour différentes raisons.

D’abord, la scène de sexe n’a rien à faire dans ce livre, il ne faut pas oublier qu’il est destiné à un jeune public ! D’autant plus que les deux adolescents n'utilisaient pas de moyen de contraception.

Ensuite, dans de nombreuses phrases négatives, le « ne » était oublié.

Finalement, ça aurait été sympa d’avoir une fin moins ouverte et de connaitre le dénouement de l'histoire d'amour entre les deux adolescents.

Ado skieuse à l’avenir prometteur dans sa discipline, Tessa fait une free ride avec son amoureux, également champion de ski. Mais voilà qu’une mauvaise réception a raison de la jeune fille : elle se retrouve en service de réanimation plusieurs semaines avec un grave traumatisme crânien. A son réveil, elle a oublié l’année qui précède l’accident… celle durant laquelle elle était en couple avec Edgar.



Troubles de la mémoire, nouveau quotidien loin des pistes de ski, relations amicales et familiales…Rien n’est plus comme avant. « Free ride » raconte ce moment de fracture dans la vie de Tessa… et d’Edgar dont elle a tout oublié. Chaque protagoniste prend la parole. C’est touchant, bouleversant et cela soulève d’autres problématiques : la relation avec les parents, les amis, les confinements, la perte d’un bout de son histoire…



On est bien loin de la série télé Urgences qui fait des miracles. C’est la première fiction que je lis où tout tourne autour de ce traumatisme crânien et ses conséquences. J’en suis sortie chamboulée de tant de réalisme… et je remercie l’autrice de Free Ride d’avoir mis des mots dessus.
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Ce livre est incroyable, il est vrai que j'ai un penchant pour les romans où il est question d'accidents ...

Du coup comme vous vous en doutez on y suit Tessa une adolescente qui est victime d'un accident de montagne et qui se retrouve dans le coma ... Ouais ambiance de OUF ...



Mais très franchement, on voit qu'il y a eu un gros travail pour son écriture, car on y suit toutes les pensées de tous ceux qui l'entoure ainsi que de l'équipe médicale ... L'histoire est vraiment touchante, elle nous fait également nous poser des questions sur le coma, est-ce que les gens nous entendent ? Comment les familles traverse cette période ? Comment retrouver le temps perdu ? Sommes nous la même personne après cette épreuve ?

Dans ce livre on y traite vraiment les questions liés au coma, à l'hospitalisation.
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Foncer. Sauter. Et puis tomber. Il n’y plus que du noir. Il n’y a plus que le silence qui gronde. L’oubli. Trouver la force pour revivre.

Sauf qu’autour, il y a ce petit ami qui aime sans pouvoir sans empêcher, qui s’en veut parce que sans lui rien ne serait arriver. Il y a cette mère qui a peur et qui a envie de hurler Il y a ce père qui veut être là, prendre sa fille dans ses bras dès qu’elle se réveillera. Il y a ces amis qui aimeraient qu’elle revienne dans leur vie. Il y a cette entraîneuse qui lui souffle que c’est la chute qui entraîne le courage. Mais vous savez, il y a aussi celles et ceux qu’on a tendance à oublier. Cette chirurgienne qui pense et qui sauve. Cet infirmer qui parle avec ces mains, qui entend ce qui ne peut être dit. Cette psychologue qui s’inquiète, qui voit Tessa comme si c’était sa propre fille.

Tessa est au cœur pourtant on n’oublie jamais toutes ces personnes qui gravitent autour d’elle, mieux encore, c’est grâce à elles qu’on apprend à découvrir la jeune fille. C’est rare de voir ça dans un livre, et ça m’émeut. Ça fait du bien.

Tout le monde pense ici, parce que tout le monde vit. Tout le monde s’inquiète, tout le monde est humain. Alors chacun parle et nous les écoutons tous. On les lit, le cœur au bord des lèvres, les larmes mouillant les yeux. Les mots nous percutent. De pleins fouets. Parce que les phrases sont courtes, parfaitement écrite, parfaitement pensées. C’est ce que j’adore dans ce genre de livre, court mais tellement fort. Tellement juste. Tellement vrai. Tout ce que je voulais, c’était lire à haute voix pour faire résonner les mots dans la réalité, pour les ancrer dans ma tête. J’avais pas envie de la lâcher cette histoire, j’avais peur de la fin. Et c’est peut-être juste ça qui m’a déçu, cette fin ouverte. Pourtant je l’aime bien, parce qu’encore une fois, c’est original. Ça aborde le coma comme je ne l’ai jamais vu. Je suis heureuse d’avoir pu découvrir cette histoire, merci aux éditions Thierry Magnier de me l’avoir envoyer. Je ne peux que vous la recommander !

Avis plutôt mitigé sur ce roman. J'ai aimé l'évocation du ski, de la compétition, très bien faite, au plus proche de la réalité des sensations je pense. J'ai aimé aussi tout ce qui est lié à l'hôpital, le coma, le réveil, les problèmes de mémoire, les différentes voix autour de Tessa, les inquiétudes et les soins. Par contre la romance m'a moins plu, le réveil et les pertes de mémoire apportent beaucoup de questionnements et de doutes mais finalement pour rien, tout retombe d'un coup.

J’ai tout de suite été happée par l’histoire. Dans la première partie du livre, Tessa est à l’hôpital, dans le coma, les témoignages des soignants et de ses proches (famille, amis, petit-ami) se succèdent. J’ai ressenti une synergie très forte autour de la jeune fille. Les mots sont justes, touchants, et les soins réalisés avec beaucoup d’humanité.

S’ensuit une période rythmée par les phases d’éveil et de sommeil, entre rêves et cauchemars. C’est très bien retranscrit.



La construction de ce roman est assez originale et la narration nous surprend encore avec une alternance entre genre épistolaire : les lettres d’amour enflammées d’Edgar et un format journal intime : celui de Tessa.

On découvre son univers, celui du ski-cross, ses relations avec ses parents et amis. Elle y partage, ses peurs, ses interrogations et son envie de retrouver sa vie d’avant. On ressent aussi sa force et sa détermination, c’est une compétitrice et une battante.



Toutes les parties de l’histoire m’ont plu, c’est rythmé et très bien écrit. Intense, prenant, émouvant et sans pathos, j’ai eu du mal à le lâcher.



J’aime les sports d’hiver : le ski alpin, le ski-cross, le snowboard et j’apprécie les livres qui mettent en scène des personnages qui font de la compétition.



Une belle histoire de reconstruction, d’amour avec une fin ouverte et un roman chorale dont on ne sort pas indemne ! Une lecture forte en émotions !
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Roman pour adolescents fan de ski!

La première partie est un roman où l'on découvre Tessa, championne de ski, sa chute, son coma, ses ressentis durant le coma, les amis, la famille, les visites le personnel soignant qui prend soin d'elle, sa sortie du coma et son envie de revivre.

La deuxième partie est plus son journal intime, les lettres écrites par Edgar et son envie de se battre pour vivre comme avant son accident.

Beaucoup de thèmes d'aujourd'hui sont abordés : l'amour, la maladie, l'amitié, le mensonge, la colère la dépression, la confiance en soi, le mal-être des jeunes pendant la période du Covid, la sexualité, la reconstruction de soi, le coma, l'espoir et le courage.

La fin m'a déçue car je ne m'attendais pas à cela: c'est une fin ouverte mais je n'en dirai pas plus.

Les chapitres sont courts ce qui donne un rythme à l'histoire et qui nous incite à connaitre la suite.

Roman facile à lire pour les 12-13 ans, je pense
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Après un accident de ski avec son petit ami Edgar, Tessa est évacuée dans un hôpital et subit une opération neurochirurgicale puis elle est plongée dans un coma artificiel. Se relaient auprès d'elle, son petit ami Edgar, passionné de ski, sa mère Anne, vivant à Rennes, son père Benoît, son entraîneuse Muriel mais aussi, Quentin l’infirmier aux pouvoirs magiques, les amis du lycée, Gil, Hortense, Jo et Kilian puis Sabine, la psychologue et le docteur Meyer, la neurochirurgienne.





Après des études de lettres et sciences humaines, Jessie Magana travaille tout d’abord dans l'édition, elle a dirigé plusieurs collections, Français d'ailleurs chez Autrement, Libertés plurielles aux éditions Le Cavalier bleu et enfin en littérature pour la jeunesse, Les Héroïques chez Talents Hauts. Elle écrit son premier ouvrage en 2008, Général de Bollardière : non à la torture, dans la collection Ceux qui ont dit non dirigée par Murielle Szac chez Actes Sud Junior.





Jessie Magana se définit comme une autrice engagée et elle publie des romans biographiques - Général de Bollardière : non à la torture, Gisèle Halimi : non au viol, Henri Gautier, métallo et résistant -, des documentaires sur le sexisme - Les mots pour combattre le sexisme -, le racisme - Des mots pour combattre le racisme - ou les discriminations en général - Riposte : comment répondre à la bêtise ordinaire, Tous différents mais tous égaux ? Elle s'intéresse également à l'histoire de l'immigration notamment dans la Rue des Quatre-Vents illustré par Magali Attiogbé récompensé en 2019 par une mention aux BolognaRagazzi.





En romans pour la jeunesse, elle a publié Des cailloux à ma fenêtre en 2016 chez Talents hauts dans la collection Les héroïques et Nos elles déployées en 2021 chez Thierry Magnier en Grand format.





Jessie Magana multiplie les formes narratives dans ce roman court avec tout d’abord un roman choral avec les points de vue successifs de pas moins de onze personnages durant les seize premiers jours après l’accident de l’héroïne ; elle enchaîne avec le monologue intérieur de l’héroïne quand elle reprend conscience entre le 17ème jour et le 27ème jour. Elle reprend ensuite les points de vue successifs des héros, le petit ami, la psychologue, l’héroïne principale. Au 47ème jour, nous allons alors suivre le journal intime de l’héroïne d’une part et les lettres que son petit ami lui écrit sans les lui envoyer d’autre part. Enfin, lorsque l’héroïne retourne dans son village et va retrouver son petit ami, nous retrouvons le point de vue des deux héros.



Chaque séquence décrit les grandes étapes de l’émoi des proches après l’accident de l’héroïne principale puis le long éveil à la conscience de l’héroïne - l’autrice joue alors sur des phrases nominales hachées - puis sa réadaptation à une nouvelle vie avec une amnésie partielle et le style alterne entre l’écriture relâchée de l’héroïne dans son journal et le style poétique de son amoureux. L’autrice joue alors à fond sur le champ lexical de la montagne, n'hésitant pas à des énumérations. Nous avons ressenti une volonté de tout bien décrire mais la lecture en est fastidieuse ; il n’y a guère de suspense puisque nous comprenons dès le début du roman que l’amoureux a emmené l’héroïne dans la montagne et qu’il y a un secret à découvrir. Il y a peu d’originalité.

Pour commencer, je tiens à remercier le Pass Culture pour l'envoi de ce roman.

Je dois l'avouer, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, qui suit la longue guérison de Tessa, après son terrible accident de ski. Frappée d'une amnésie couvrant la période de toute une année, la jeune fille doit faire face à tous ses proches, heureux de la retrouver mais désarçonnés par son attitude. Notamment Edgar, son petit ami, qu'elle a complètement oublié, et qui tente de lui rappeler leurs moments ensemble par le biais de lettres.

Le roman prend une dimension épistolaire quand Tessa décide d'écrire dans son journal intime chaque jour.

On apprend ainsi à la connaître, à mieux comprendre ses motivations et sa soif de vaincre l'amnésie.



Mais j'avoue que j'ai eu beaucoup de difficultés à m'attacher aux personnages, bien que j'aie eu une préférence pour Edgar. Jessie Magana dresse ici un portrait de la jeunesse réaliste et humain, même si le peu de pages a été ici une légère déception de mon côté.



Sinon, c'est une jolie histoire, avec une fin assez surprenante, qui laisse chacun imaginer ce qu'il veut.

Je vous conseille ainsi de vous faire votre propre avis en le lisant :)

Ici, on se plonge dans l'univers de la poudreuse. Ici, on parle neige, ski, montagnes, compéts... Ce roman destiné à un public adolescent suit le parcours de Tessa, jeune championne de ski cross, qui va avoir un accident grave en montagne. Elle va être plongée dans le coma et oublier l'année précédant son accident, notamment sa rencontre avec son petit ami Edgar.



On rentre vite dans le livre. L'écriture est fluide. On a envie d'en apprendre plus sur la vie de Tessa, espiègle et battante. On se bat à ses côtés alors qu'elle essaye de se reconstruire. On se met aussi à la place de ses proches qui veulent la protéger à tout prix. L'histoire est d'actualité car l'épidémie de COVID est bien présente en fond. Différents points de vue et styles d'écriture se succèdent : journal intime de Tessa, lettres d'Edgar, pensées d'un soignant ou de ses proches... L'utilisation d'un vocabulaire alpin qui nous plonge bien dans l'ambiance m'a parfois un peu perdue avec trop d'énumérations. Lorsque j'ai refermé ce livre, j'ai eu un goût de pas assez. J'ai trouvé la fin ouverte frustrante et trop facile. Les dernières pages m'ont semblé précipitées. Une lecture agréable qui m'a laissé sur ma faim.

Free ride n'a pas pris avec moi.



Pourtant les chapitres sont courts, la timeline super claire et la lecture fluide.



Mais je n'ai pas ressenti d'attache avec la personnage principale.



Toutefois, j'ai apprécié 2 choses dans cette lecture : la partie médicale, à l'hôpital, la prise en charge de Tessa, du coma. Et l'autre est le système de communication par lettres d'Edgar.



La mention du Covid et des confinements ne m'a pas dérangé.



A partir du moment où elle retourne à la montagne, j'ai été moins dedans. J'ai donc préféré la première moitié du roman.



Pas vraiment emballée par l'ensemble, c'est un livre qui va être malheureusement vite oublié.

Le thème était intéressant, mais je n'ai finalement pas trop accroché.



Je ne sais pas si ça vient du style d'écriture, un personnage principal que j'ai trouvé antipathique au possible, ou juste le déroulement de l'histoire que j'ai trouvée un peu molle.



Un récit qui met un peu trop de temps à se mettre en place, et pourtant, objectivement, il n'est pas long du tout.



Tessa met un certain temps à sortir du coma, et suite à ça, ben pour moi, c'était juste l'ennui. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire de Tessa et sa volonté de vaincre l'amnésie, son amour de la montagne et du ski. Son copain (qu'elle a oublié, soit dit en passant) était un peu flippant dans son côté obsessionnel.



Quant à la fin, pas convaincue non plus.



Bref, un roman pas forcément mauvais mais que je ne tarderais pas à oublier.

Un roman pour les grands ados qui parle de reconstruction après une chute grave à ski, de mémoire, de lien aux autres, et d'amour perdu, sur fond de montagne et de ski hors piste. Pourquoi ai-je précisé pour grands ados ? Tout simplement parce que les personnages principaux ont 16 ans et qu'il y a une scène de sexe très explicite et crue, entre eux, qui donc limite le lectorat ;-)

Cette histoire de leur amour manqué, parce que la mémoire de Tessa (la skieuse accidentée) a occulté son histoire avec Edgar, est intéressante, mais j'avouer n'avoir accroché plus que ça.

Free ride m'a d'abord interpellé par sa couverture, puis par son résumé. Les romans qui prennent place dans le sport deviennent de plus en plus fréquent, mais ceux se déroulant dans l'univers des sports d'hiver, ce doit être la première fois que je vois ça. Ça a tout de suite éveillé ma curiosité. De plus, il s'agit d'une fiction sur une lycéenne, Tessa, qui, après un accident en montagne, est plongée dans le coma. À son réveil, elle a oublié l'année précèdent cet évènement. Notamment l'année qu'elle a partagé avec son premier amour, Edgar, qui pour elle est resté son rival en compétition.



Free ride est un récit contemporain, se déroulant post-Covid. La plume de l'autrice, Jessie Magana, est très originale : les chapitres correspondent au nombre de jours depuis l'accident, composés de phrases courtes mais percutantes, il y a très peu de dialogues entre les protagonistes, et ce qui m'a le plus marqué est le fait qu'il s'agisse d'un roman épistolaire.



C'est un roman touchant, bouleversant, qui nous retrace le vécu du coma du point de vue de la victime, des parents, des soignants, des amis, petits-amis. Enfin, l'un des points forts de ce roman pour moi est la fin ouverte, qui nous permet d'imaginer le reste de la reconstruction de Tessa.



J'ai adoré ce roman, et il me tâte de découvrir plus d'oeuvres de Jessie Magana, notamment Nos elles déployées ou encore celles sur Gisèle Halimi.