AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jim Thompson (513)


- Je parie que vous allez vous faire faire une permanente, dit-elle. Pourquoi n'attendez-vous pas qu'il fasse un peu plus froid, Martha ? Vos cheveux épaissiront peut-être, d'ici là, et la permanente tiendra mieux.
- Non, je crois que je ne me ferai plus faire de permanentes, répondis-je. Vous allez dans un salon et vous tombez sur une coiffeuse qui vient juste de teindre les cheveux d'une vieille bonne femme, et qui s'occupe de vous tout de suite après. Comme la dernière fois, vous vous souvenez ? Non, je ne crois pas que nous étions ensemble; vous sortiez du salon au moment où je suis arrivée. En tout cas, ils venaient juste de terminer la teinture d'une cliente, je ne sais pas qui c'était, puis ce fut mon tour. Mon Dieu, Fay ! Quelle puanteur ! Il m'a fallu des jours pour me débarrasser de cette odeur affreuse que j'avais dans les cheveux.
Commenter  J’apprécie          90
S’ils sont plus forts que toi, change de camp
Commenter  J’apprécie          80
En toute justice, c'est les grands de ce monde que je devrais mettre au pas, ceux qui dirigent réellement ce pays. Mais on ne me permet pas de m'attaquer à eux, alors il faut que je compense en tapant deux fois plus fort sur la racaille des petits Blancs et sur les Noirs, et sur les gens comme toi qui laissent leur cervelle descendre jusqu'au niveau de leurs fesses parce qu'ils n'ont pas trouver de meilleur endroit pour la faire fonctionner.
Commenter  J’apprécie          80
Alors j'ai réfléchi, et réfléchi, et puis j'ai réfléchi encore un peu. Et j'ai fini par arriver à une décision.
Ce que je devais faire, j'ai décidé que je n'en savais foutrement rien.
Commenter  J’apprécie          80
- Qu'est-ce que vous pensez de notre jolie ville, McKenna ? Une vraie petite perle de la prairie, hein ? La saine ambiance familiale d'une communauté chrétienne. Ça vous plairait de devenir un de nos éminents citoyens, une de ces saintes âmes qui vivent dans la crainte du seigneur et qui ne s'intéressent pas plus à l'argent que je ne m'intéresse à ma jambe droite ?
Commenter  J’apprécie          80
Bien sûr que je pense ! J'ai vu des ânes avec un plus beau cul que le tien !
Commenter  J’apprécie          80
C'est pas une raison parce que je mets la tentation à la portée des gens qu'ils doivent forcément se laisser tenter.
Commenter  J’apprécie          80
Il s'affaira, avec une fureur froide, plein de cette colère qu'éprouvent ceux qui ont peur d'eux-mêmes, lorsque leur caractère et les circonstances se liguent pour les ridiculiser...
Commenter  J’apprécie          80
Un homme peut très bien ne pas posséder grand chose, cela ne l'empêchera pas de se donner un mal de chien pour le conserver. Si ça semble être le seul moyen pour échapper à la prison ou à la chaise électrique.
Commenter  J’apprécie          80
C'est tout simple. Homme qui sourit, toujours séduit.
Commenter  J’apprécie          80
Elle sombra sur le lit où, il va sans dire, sa nudité se trouva promptement couverte par une autre.

Tout de suite après, elle versa des larmes amères. Bugs était lui-même à deux doigts de pleurer. C’était la première expérience qu’elle avait avec un homme, si l’on exceptait peut-être les marins de la flotte du Pacifique et le contingent local de Marines… et Bugs était consterné de l’avoir profanée.

Ils se marièrent le lendemain en Arizona.
Commenter  J’apprécie          80
- Va te faire foutre ! Je ne te révèlerai pas ce que j'avais décidé de te dire parce que j'ai le sens des convenances. Sinon, tu sais ce que je dirais ? Tu sais ce que je te ferais, espèce d'ordure ? Je lèverais la jambe et je te pisserais dans l'oreille pour te vidanger le crâne de ce tas de merde puante qui te sert de cervelle !
- Allons, Rose, un peu de retenue.Tu ferais mieux de peser tes paroles, sinon tu vas finir par dire des horreurs.
p. 230
Commenter  J’apprécie          80
- quand on a tu talant on se doit d, en tirer profit.
Commenter  J’apprécie          80
Elle était toujours près de la fenêtre, et le vent faisait voler les longs rideaux blancs autour d'elle, drapant ses formes pleines, soulevant ses cheveux gris lustrés. Là, contre la nuit, moulée par les rideaux pleins de vent, elle ressemblait à une de ces figures incroyablement belles qui ornaient la proue des vaisseaux vikings. Ou plutôt, non, ce n'était pas juste ; elle était trop vivante pour cela. Elle était comme une de ces anciennes déesses qui se lassaient de leurs plaisirs célestes et descendaient sur Terre pour les délices des hommes. Vénus. Cérès. La mère nourricière. Tout ce qui était féminin, éternel, mais qui ne vieillissait jamais.
Commenter  J’apprécie          80
Je me soulève sur une fesse, et je laisse s’échapper une de ces longues pétarades dont on ne peut jamais se débarrasser en public. Je me gratte les balloches, en essayant de comprendre à quel moment un homme arrête de se gratter parce que ça le démange et commence à se caresser parce que ça lui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          80
– Ah, vous travaillez pour l’agence Talkington ! Eh bien, bon sang, je peux vous dire que j’en ai entendu parler, de votre agence ! Voyons un peu… C’est bien vous qui avez mis fin à la grande grève des cheminots ?
– C’est exact. (Il me montre sa dent de nouveau.) La grève des cheminots, ç’a été une de nos missions.
– Ah, sur ce coup-là, il vous en a fallu, du cran ! Quand je pense à ces cheminots qui vous bombardaient de morceaux de charbon et qui vous arrosaient à pleins seaux d’eau, alors que vous, les Talkington, vous n’aviez rien d’autre pour vous défendre que des fusils de chasse et des Winchester semi-automatiques ! Oui, vraiment, je vous tire mon chapeau !
– Pas si vite, shérif, permettez ! (Sa bouche se referme comme une boutonnière.) Nous n’avons jamais…
– Et ces voyous d’ouvriers du textile ! Ceux-là, vous les avez bien soignés, pas vrai ? Des gens qui gaspillaient leur salaire de trois dollars par semaine à mener la grande vie, et qui faisaient des histoires parce qu’ils devaient faire les poubelles pour ne pas mourir de faim ! Et puis, de toute façon, c’était rien que des étrangers, pas vrai ? Et s’ils n’aimaient pas ça, les bons rogatons de l’Amérique, pourquoi ils ne retournaient pas d’où ils venaient ?
Commenter  J’apprécie          80
Mais qui lui était-il arrivé? Pourquoi n'avait-il pas rectifié le tir?

Il y avait eu erreur, c'est certain. Mais dans l'histoire, elle n'était pas vraiment perdante. Pourquoi n'avait-il pas réussi à le lui faire comprendre? Pourquoi? Lui qui pouvait d'habitude rouler le premier venu dans la farine sans rien craindre en retour?

On ne peut tromper les honnêtes gens, songea-t-il. Et cette seule pensée suffit à l'agacer démesurément.
Commenter  J’apprécie          80
Toute ma vie j'avais chassé la femelle, sans me soucier du fait que tout ce qui a un cul à un bout porte des dents à l'autre, et maintenant, j'étais en train de me faire pincer comme un bleu.
Commenter  J’apprécie          81
« Les aventures véridiques d’un homme en proie à la poisse et aux mauvaises femmes »

Titre d'un des chapitres rédigés en italique par Franck Dillon (sous forme de lettre, je suppose)
Commenter  J’apprécie          80
Je n’ai jamais fait d’études de droit, monsieur Ford ; ce que je sais, je l’ai glané çà et là dans un cabinet d’avocat. Tout ce dont je peux me vanter, en matière d’études supérieures, ce sont deux années passées dans une école d’agriculture. […]
Avant, je n’avais vu autour de moi que noir et du blanc, du bon et du mauvais. Après avoir révisé mon jugement, j’ai compris que le nom que l’on donne à une chose dépend de l’endroit où l’on est et de celui où cette chose se trouve.

Et… voici la définition, telle qu’elle figure dans un manuel d’agronomie : « Une mauvaise herbe est une plante qui n’est pas à sa place ». Permettez-moi de vous la répéter : « Une mauvaise herbe est une plante qui n’est pas à sa place ». Je trouve une rose trémière dans mon champ de maïs, c’est une mauvaise herbe. Je la trouve dans mon jardin, c’est une fleur.

« Vous êtes dans mon jardin, monsieur Ford »


L’avocat de Lou Ford et sa définition très subtile d’une mauvaise herbe
Commenter  J’apprécie          80



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jim Thompson Voir plus

Quiz Voir plus

Jim Thompson sur grand écran

En 1972, Sam Peckinpah réalise "Guet-apens", adapté du roman "Le Lien conjugal". Il choisit Faye Dunaway et Warren Beaty pour incarner les époux McCoy ...

c'est vrai
c'est faux

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Jim ThompsonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}