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Critiques de Joanne et Gerry Dryansky (37)
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Le roman est moins farfelu que je ne m'y attendais après avoir lu la quatrième de couverture. Il déborde cependant d'optimisme et de bons sentiments (solidarité, tolérance, etc) : un vrai concentré de bonne humeur.

Les personnages sont attachants, tour à tour émouvants à cause de leurs fêlures et amusants avec leurs petits travers. Les auteurs donnent une vision intéressante du choc des cultures même s'ils n'évitent pas quelques clichés.

J'ai juste trouvé dommage que le roman manque un peu de rythme.
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La deuxième vie de Fatima

Ce roman est la digne suite de L'extraordinaire histoire de Fatima Monsour. On y retrouve les bons sentiments et la bonne humeur du premier volume, ainsi que de nombreux clichés.

Des situations tout à fait improbables et le happy-end généralisé m'ont un peu gênée : les auteurs ont fait perdre toute crédibilité à leur roman à vouloir que tout se termine pour le mieux dans le meilleur des mondes...
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Comment ne pas s'attacher à Fatima Monsour?



Cette jeune femme tunisienne n'a pas de chance. Non seulement son mari l'a quittée mais il l'a fait par courrier (le rustre). N'ayant pas d'attache (pas d'enfant pour son malheur), Fatima quitte son emploi de femme de ménage dans un hôtel et s'envole pour Paris pour se mettre au service d'une vieille comtesse.



Fatima est terriblement attachante. Poussée par une force invisible, Fatima va de l'avant sans baisser les bras et d'une manière assez philosophique (si c'est la volonté de dieu). Fatima est quelqu'un d'extrêmement bienveillante, pleine d'empathie et de compassion pour les autres, toujours prête à rendre service, à écouter les autres. Elle est intuitive.



Fatima saura adoucir les cœurs et se faire des amis en passant par les habitués du jean valjean où chaque matin elle doit acheter un café pour la comtesse, certains habitants de l'immeuble chic où habite la comtesse et d'autres encore.



C'est plein de bons sentiments et aussi de clichés. Le démarrage est un peu lent. Il y a énormément de personnages et de détails donnés sur chacun. Mais finalement la sauce prend. Certains passages sont très amusants.



Ce roman fait du bien et j'ai adoré suivre le parcours de Fatima, une femme pleine d'humanité.
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Satan Lake

« Dans un bar, à l’extrémité miteuse de la ville, de l’autre côté d’Allen Park où a eu lieu le dernier meurtre, Will laisse un message avant de raccrocher le taxiphone. Toute la nuit, au volant, il a sillonné les rues, comme si quelque chose pouvait éventuellement lui apparaître, qui ait un rapport avec le crime – exercice, bien entendu, totalement insensé. Il a beaucoup conduit ces derniers temps, sans but véritable, le halo rouge du néon de Randy’s Hideaway, qui brille sous la pluie, lui a vaguement fait penser à un refuge. Le voici donc accoudé au bar, ce qui ne l’avance pas plus que de rouler sans but. Tout vient du fait qu’il n’arrive pas à rentrer chez lui, maintenant qu’elle n’est plus là. […] »



État de New-York, un été de 1984. J’y croise cette gamine, treize ans, fille de parents divorcés. Angie, une musique des Stones dans la tête. Un père qui veut refaire sa vie auprès d’une jeunette bien roulée et une mère alcoolique et totalement nymphomane. Un été qui va changer le cours de sa vie, surtout lorsque du coté de Satan Lake – pourquoi ce surnom, une croyance hippie encore – sévit un dangereux serial killer. Points communs de cette succession meurtrière : la déviance morale des victimes. Mais bon, avec ce seul critère, la liste des suspects tout comme celle des victimes potentielles risquent d’être sacrément longue. Et nul doute que c’est accoudé au comptoir de ce bar que je trouverais l’inspiration.



« […] Il fait signe au barman de lui donner un deuxième Canadian Club, avec une bière. […] »



Putain, moi qui m’était contenté de mettre quelques contredanses par-ci par-là, parcimonie. Un peu de tapage nocturne, des mecs qui donnent un coup de trop dans le visage de leur femme, rien de bien méchant, rien de bien anormal dans ce coin du Nord, une bagarre dans un bar et des excès de vitesse. Bref, voilà mon lot quotidien depuis des années. Alors, oui, j’aurais préféré que le tueur en série sévisse ailleurs que dans ma ville, au lieu de me donner sueurs froides et mal de crâne.



« […] Une prostituée entre, dix-sept ans peut-être, des mèches blondes, complètement trempée. A cause de la pluie, sa minijupe lui colle aux cuisses, et on voit ses tétons à travers son tee-shirt mouillé. Elle prend place sur un tabouret de bar, à l’extrémité opposée de l’endroit où s’est assis Will, secoue sa chevelure humide, et lâche : « Meeeeerde.»

Lorsque, sans rien lui demander, le barman, qui vient de servir Will son carburant, prépare pour la fille un Frozen Daïquiri, le policier fixe intensément le panneau accroché au-dessus du bar qui rappelle que servir les mineurs est illégal.

Il ne brandit pas son badge de flic. Est-ce que je suis vidé à ce point ? « Vivre et laisser vivre », aurait dit Fred, et même si tout ça n’est rien que des foutaises, Will ne parvient tout bonnement pas à se mettre ses principes en action. Il se demande s’il va laisser aller jusqu’à se saouler. Tous ces problèmes qui n’attendent que vous. […]»



Autant te le dire de suite, je n’ai finalement pas regretté une seconde que le tueur en série s’en prenne à quelques uns de mes concitoyens. Moins de votes, certes, mais une atmosphère prenante, une ambiance ambigüe, un vrai thriller envoûtant perçu par le regard d’une adolescente. Et derrière cette violence, se cache la société américaine (la notre, donc) et sa jeunesse perdue entre la violence et le sexe. Dure apprentissage de la vie à treize ans. D’ailleurs le quatrième de couverture – qui ne veut certes pas dire grand-chose – associe ce roman à la lignée des films de Sam Mendes, American Beauty, ou du Virgin Suicide de Sofia Coppola. Deux grands films à mes yeux. Franchement, j’ai été surpris et scotché par cette histoire. Je ne m’attendais pas à prendre autant de plaisir à la lire. Un flic perdu, le comptoir d’un bar, une jeune pute, tout mon univers, un tueur en série en plus.



« […] Il pose les yeux sur sa nouvelle consommation, siffle d’un trait son whisky, puis écluse sa bière comme si c’était une purge, un Alka-Seltzer ou quelque chose dans le genre.

Dehors, sur le terrain goudronné et rafistolé ici et là où autrefois s’étendait peut-être un jardinet menant à la maison de cèdre rouge sombre aujourd’hui appelé Randy’s Hideaway, il n’y a qu’une seule voiture le long du trottoir luisant, une Jeep garée tout près de sa Toyota Camry. Avec toute la place qu’elle avait. Dans le rétroviseur central, tandis qu’il met le contact, il la voit debout à la porte, sourire aux lèvres. Il laisse le moteur tourner un peu plus longtemps que nécessaire. Le sang lui bat les temps, son cœur semble cogner plus fort que de raison. Sur le rétroviseur extérieur recouvert d’eau de pluie, la fille devient floue. »



Bon, il est temps que je rentre chez moi, même si personne ne m’attend, parce que sinon je risque de faire monter cette pute, mineure ou majeure je m’en branle. Et je crains de ne pas trouver l’inspiration et la trace du tueur en série qui sévit près de Satan Lake, même si elle me pompe sauvagement avec sa bouche, délicieuse et gourmande, d’un rouge cerise flamboyant. Du plaisir, certes, à jouir dans sa bouche, mais l’enquête… Meeeeerde.



« Satan Lake », sans tabou.




Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Que voilà une lecture difficile à chroniquer...

Je ne peux pas dire que je n'aime pas ce roman. Le point positif c'est le personnage de Fatima, que j'ai trouvée très attachante.

Mais la façon dont on la traite, avec mépris et méchanceté, est tellement révoltante ! Les êtres humains sont déjà méprisants et méchants avec leurs semblables dans la vie réelle : je n'ai donc pas besoin de retrouver cela dans mes lectures. D'autant qu'ici, rien n'est épargné à la pauvre Fatima : tout le monde s'y met et ajoute couche sur couche d'humiliations.

Je passe donc avec soulagement à autre chose.
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Satan Lake

Intriguée par cette couverture énigmatique, et par ce résumé qui installe un décor brumeux, j'entame la lecture de ce roman de Joanne et Gerry Dryansky. Ce couple de scénaristes américains sont les auteurs de L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour et sa suite, La deuxième vie de Fatima.

Avec ce nouveau roman, ils s'essaient à un tout autre registre. Récit dramatique sur fond d'enquête policière, Satan Lake nous fait remonter les souvenirs d'Angie, devenue femme et épouse, sur ce tragique événement de l'été 1984, qui a marqué à jamais sa vie.

Au début du livre, avec de son mari, qui connait aussi cette histoire, elle décide d'exorciser ses démons, et de révéler au public la vérité ( ou du moins ce qu'elle a vécu ) à Whitman, petite ville paisible qui fut le terrain de chasse d'un tueur en série.

Son mari retracera les témoignages des différents protagonistes, il sera le "narrateur "omniscient".



Angie revient donc à l'été de ses treize ans, son arrivée inopinée chez sa nymphomane de mère, et sa rencontre décisive avec Ross, un jeune adolescent de douze ans. Deux enfants aux destins similaires, deux enfants acculés par une vie désastreuse, et abandonnés par des adultes irresponsables ou débordés.

C'est là que le résumé éditeur devient brumeux, mais je dois avouer que je comprends parfaitement leur démarche. Comment parler de ce drame, sans en dévoiler trop. Car sous couvert d'une enquête de police, ce roman est plus profond, plus noir. Ce qui est important n'est pas ce qui est écrit mais ce qui est sous-entendu. Une impression d'oppression s'installe au fur et à mesure de la lecture. On entre dans l'horreur, mais pas celle qui est dépeinte. C'est une sournoise intrusion dans un monde chaotique qu' Angie va devoir affronter en venant à Whitman.

Satan Lake est le point de départ du Mal.



De chapitre en chapitre, nous alternons les points de vue de la petite Angie et les témoignages des autres acteurs entraînaient malgré eux dans ce drame. Cette innocence perdue, ces deux enfants qui crient au désespoir sont tellement touchants, leur histoire serre le coeur, nouent les entrailles. On referme le livre sur leur passé commun et l'on est au bord des larmes. Du moins c'est l'effet qu'il m'a fait.





Je mets donc Satan Lake dans mes coups de coeur 2011, et je vous invite à le lire.
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
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Satan Lake

Angie, 13 ans, a des parents bien plus axés sur leur égo et sur leur vie sexuelle que sur le bien-être de leur fille. La voici donc qui quitte New-York à la demande expresse de son père -qui a besoin d'avoir le champs libre- pour aller vivre à Whitman chez sa mère qui elle n' a que faire de sa fille. Angie fait la connaissance de Ross et les voilà qui deviennent amis avec leurs failles, leurs douleurs, leurs souffrances. Ross ne va pas mieux qu'Angie. Sa maman est malade, alitée à la maison. Les deux jeunes adolescents font du vélo, se baladent et se soutiennent dans les moments difficiles.



Pendant ce temps là, le père de Ross qui est policier a sur les bras une affaire de meurtres à résoudre. Un tueur à Whitman se prend pour un justicier et assassine celles et ceux qui s'adonnent au sado-masochisme, à la pédophilie ou aux relations extra-conjugales. Will le père de Ross essaye tant bien que mal avec Fred, son acolyte, de démasquer le meurtrier. Mais les indices sont bien maigres et la police peine à trouver le coupable.



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Merveilleuse histoire où se côtoient l'amitié, les non-dits, les ressentiments, les maladresses, la violence subie et non décrite.

Emouvante histoire que l'amitié de ces deux enfants livrés soit à eux-mêmes soit à leurs souffrances.

J'ai eu le coeur serré et les larmes aux yeux quelques pages avant la fin, avant que je termine la lecture du récit fait par Angie. Soufflée par l'émotion qui s'est dégagée de ses derniers mots.

J'ai profondément aimé ce livre.
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Satan Lake

Été 1984, Angie et Ross adolescents qui ont des problèmes dans leur famille se rencontrent dans une petite ville de l'état de New York où sévit un tueur en série. Rapprochées par leurs difficultés, elles vont se soutenir mutuellement face à la violence du monde des adultes. Un très bon roman qui mêle à la fois suspense et chronique sociale.
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Belle histoire d'amitié entre une patronne très "coincée" et sa "domestique" "arabe".

Je l'est adoooorrrrréééééééé.

Histoire simple et agréable à lire.
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Satan Lake

Satan Lake raconte l'histoire de deux adolescents en proie à des tourments intérieurs, le tout sur fond d'enquête policière.



D'un côté Angie, dont la mère ne s'occupe pas beaucoup, trop affairée à trouver des partenaires sexuels en tous genres. De l'autre Ross, fils de l'inspecteur Will Stone, dont la maman décède d'une longue maladie, et qui a bien du mal à s'en remettre.



Un tueur rode dans la banlieue tranquille de Whitman, le tueur à la caméra, qui laisse derrière lui une cassette vidéo à chacun de ses exploits. Mais le tueur ne s'en prend pas à n'importe qui. Il semble vouloir rendre une certaine justice.



Mes "plus" : Tantôt narré par Angie, tantôt à la 3e personne, j'ai beaucoup aimé les 2/3 du roman : la relation touchante entre ces deux adolescents écorchés vifs, l'intrigue du tueur à la caméra le dénouement final et la capacité de l'auteur à stimuler notre imaginaire sans pour autant nous accabler de trop de détails.



Mes "moins" : J'ai beaucoup moins aimé les passages du coq à l'âne de l'auteur parfois, ce qui rend la chronologie de l'histoire un peu chaotique. L'intrigue que l'on élucide nous-mêmes très vite nous laisse sur notre faim.



Il n'en reste pas moins un livre que je conseille, ne serait-ce que pour la beauté de l'histoire.
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Un livre tout simple que j'ai adoré. J'ai eu un véritable coup de cœur pour cette histoire toute mignonne, ces personnages tous plus adorables les uns que les autres.

Ca fait un peu monde de Bisounours, mais ça fait du bien de temps en temps un joli conte moderne.



L'extraordinaire histoire de Fatima Monsour, ou comment voir la France, ses meilleurs et ses pires côtés du quotidien, d'un œil neuf. Une histoire d'intégration, d'amitiés, d'apprivoisement, d'amour, de tolérance...

J'ai tellement aimé cette histoire que l'exclamation "Un perroquet, bon Dieu !" reste gravée dans ma mémoire avec une grande tendresse.



Un coup de foudre littéraire de longue durée !
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Fatima, tunisienne peu chanceuse est domestique chez la comtesse et son labrador, dans un immeuble cossu du XVIème.

Ecrit par deux américains vivant à Paris, cette gentille bluette ne nous apporte pas grand chose, littérairement parlant. On y côtoie les habitants de l'immeuble, les habitués du café Jean Valjean. C'est une vision de Paris avec tous ses clichés. Les personnages sont très nombreux, et c'est brouillon, on s'y perd. Fatima et son intuition, son sens de l'écoute, sa bonne humeur est fort sympathique. La fin et très "conte de fée", très américaine.

Globalement, ça se laisse lire, sans plus.

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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Fatima est tunisienne. Son mari l'a répudiée parce qu'elle ne lui donnait pas d'enfant. Doté d'un physique quelconque, femme de ménage dans un hôtel de Djerba, sa vie n'a rien d'enviable. Mais Fatima n'est pas du genre à se laisser abattre. Quand l'opportunité de "tenter sa chance" à Paris se présente, elle n'hésite pas une second et se lance. En dépit de quelques embûches, la chance lui sourit…



Ce livre a été co-écrit par deux américains qui vivent à Paris depuis plus de vingt ans et visiblement s'y sentent bien. La capitale nous est présentée comme un petit paradis cosmopolite où il fait bon vivre. Fatima s'y sent très vite comme un poisson dans l'eau, sympathisant avec les habitants du quartier.



L'histoire est gentillette et peu crédible. Si l'intégration des étrangers dans notre capitale se faisait aussi aisément, cela se saurait. Toutefois, ce conte de fées des temps modernes se lit avec plaisir. On se prend à rêver d'une société où quand on est gentil et ouvert à autrui, la vie se charge de vous remercier comme vous le méritez.



Une lecture plutôt agréable, pour rêver d'un autre monde…


Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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La deuxième vie de Fatima

 

Malheureusement pour moi j’ai entamé les aventures de Fatima par le deuxième volet, en effet un premier livre précédait celui-ci : L’extraordinaire histoire de Fatima Monsour, sur lequel je me pencherais bien évidemment.

Sur ce, revenons-en à nos moutons. Fatima a donc hérité de la comtesse Merveil du Roc et demeure au 34 bis av Victor Hugo avec son mari Hippolyte et la fille de celui-ci Jennifer, mais dans l’univers qu’elle côtoie désormais les préjugés sont toujours là :

 

La vieille princesse scruta le visage de Fatima.

« Quant à vous, madame, conclut-elle, quelque chose me dit que vous n’êtes pas fataliste, malgré la tendance de votre race. »

 

La fille de la comtesse, Séverine, est dans le coma suite aux coups reçus de son compagnon, Fatima se rend donc à Minsk au chevet de Séverine en espérant se délester du secret de la comtesse. Une affaire qui n’est pas sans en rappeler une autre à la finalité plus terrible.

Ce n’est pas tout car avec le retour de Mahmoud lui signifiant que sa répudiation n’a pas été faite dans les règles il est légitimement en droit de prétendre qu’elle est toujours sa femme. Encore une épreuve pour Fatima.

Mais c’est avec intelligence et courage qu’elle saura surmonter toutes les situations. J’ai dit « rafraichissant » et c’est le cas, tout en drôlerie et plein d’optimisme. Une jolie lecture pour ce début de vacances avec Fatima en héroïne d’un conte de fées moderne.

 

 


Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Satan Lake

Angie, une adolescente de 13 ans vit avec sa mère irresponsable et à tendance nymphomane à Withman, une petite ville calme et bourgeoise des environs de New-York. Son père, pseudo-artiste amateur de lolitas, les a quittées pour s'installer dans la « Big Apple ». Pendant l'été 84, elle rencontre Ross, douze ans, fils de Will, le chef de la police locale, tous deux très affectés par la maladie mortelle qui frappe sa mère. Mais une série de meurtres étranges vient troubler le calme de la petite cité. Un tueur muni d'une caméra règle leur sort à des pédophiles et autres obsédés sexuels après avoir filmé leurs ébats. Les deux adolescents vont-ils se laisser entraîner dans cette escalade de la violence ?

Un récit aux limites du social, du policier et du thriller qui s'attache à décrire l'ambiance à la fois trouble et sereine d'un lieu où d'ordinaire il ne se passe pas grand chose de remarquable. Les meurtres et les situations sordides s'accumulent. Will n'avance pas d'un millimètre dans une enquête difficile et le lecteur ne découvrira un pot aux roses peu ragoûtant que dans les toutes dernières pages. Les auteurs se sont surtout attachés à décrire les pathologies sociales et les dérives d'une jeunesse laissée à l'abandon pour toutes sortes de raisons. Le style est vif et agréable à lire malgré quelques longueurs de ci de là. Les personnages sont vrais (surtout les adultes, on reste plus réservé sur la crédibilité psychologique des et particulièrement de Ross). On tremble pour l'héroïne tout en quittant le livre avec une impression mitigée.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Satan Lake

Deux. Une histoire d’amour, folle et bruyante, inquiétante et rédemptrice.

Whitman, une ville rurale de l’état de New-York. Ils s’aiment mais ne peuvent se le dire, ni même se le formuler, sauf lorsque la crise atteindra son acmé. Deux adolescents, en plein naufrage, perdus au milieu d’adultes inconsistants ou trop fracturés par les abîmes de la vie.

Angie va et vient entre deux parents insouciants, égocentriques, et perdus dans leurs histoires de sexe. Ross assiste à l’inéluctable agonie de sa mère, rongée depuis trop longtemps par ce cancer venu la faucher en plein idéal familial. Son père Will, officier de police, tangue et vire, homme profondément ébranlé par la perte de celle qui illuminait sa vie. A ce moment-là se déchaîne la violence du tueur, qui choisit pour victimes des violeurs de toutes obédiences. Ce tueur ne laisse pas de trace et plonge dans l’impuissance ceux qui sont chargés de le débusquer.

Un roman émouvant et sauvage, au goût de baies acidulées et de désabusement adolescent. La fragmentation-même du discours narratif, déploie l’émotion de déliquescence ambiante. Assurément, ce roman mérite d’être lu.

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La deuxième vie de Fatima

Voici donc Fatima dans sa deuxième vie, à Paris. Fatima Mansour est devenue Madame Fatima Suget ; elle est l'épouse d'Hippolyte, lui-même père de Jennifer.



Depuis son arrivée chez la comtesse (dans sa première vie), Fatima a appris à lire avec Hadley Hadley III, et, en toute simplicité, avec candeur mais efficacité, elle tente de distribuer le bonheur et de le diffuser autour d'elle. Elle profère souvent quelques maximes généreuses qu'elle ponctue avec humilité d'un "Si Dieu le veut".



"De la casbah à la vie de château, Fatima prend le bonheur comme il vient. Djerba est déjà loin pour celle qui a refait sa vie avec le délicieux Hippolyte, quand resurgit le mari qui l'avait répudiée..."



La réapparition de Mahmoud va être l'occasion, pour Fatima, de penser la vie, de panser sa vie en continuant à la mettre au service des autres. Elle saura, avec tact, éloigner le malotru qui prétendait la réinsérer dans son histoire, au nom d'un Coran qu'il interprétait à son bon vouloir. À petites touches, avec toute la délicatesse qui la caractérise, Fatima va donner au couple qu'elle forme avec Hippolyte toute la puissance de l'amour.



Et comme elle a hérité de la Comtesse, qui l'employait comme "bonne", Fatima va s'ingénier à mettre à profit la nouvelle fortune qui lui a échu. Quel meilleur placement que de la mettre au service de la lecture et de ceux qui ne la maîtrisent pas ?



Un agréable moment de lecture, plein de fraîcheur, de fantaisie, parfois de cocasserie. Certaines critiques du premier opus l'ont rapproché d'un certain "élégant hérisson", que je n'avais que très moyennement apprécié ! Mon avis sur cette adorable Fatima est aussi réservé. Certes, c'est un roman charmant... mais je ne l'emmènerai pas sur une île déserte !
Lien : http://livresouverts.canalbl..
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Fatima vient de perdre sa sœur, qui travaillait pour une très chic comtesse parisienne. Elle décide donc de la remplacer. Un choc des cultures !

On suit donc ses nouvelles aventures parisiennes, entre grandeur et décadence.



Ce roman optimiste est une agréable lecture d’été. Je vais lire la suite des aventures de Fatima avec « La deuxième vie de Fatima ».
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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Le résumé était fort aguicheur, le tout début du livre semblait prometteur : une arabe qui arrive à Paris et subit le regard raciste des parisiens.



Le début du livre fut fort ennuyeux et lent ; il y a beaucoup de digressions de l’histoire du personnage principal du genre « Fatima rencontre Francois, Francois qui est ….. mais qui est aussi l’ami de Jean qui lui est …. Et donc à c’est à ce moment-là que Fatima rencontre Francois qui est en fait l’ami de Jean et … ». C’est un style d’écriture qui me déplait fortement et donc j’ai pensé abandonner au bout de 100 pages !



Mais pour une raison que je ne comprends toujours pas, je me suis attachée à Fatima… Malgré l’envie d’abandon, une pointe de curiosité et un sentiment chaleureux se faisait ressentir pour ce personnage principal et j’ai terminé le livre…



Un autre point négatif est que je n’arrive pas à déterminer l’époque du livre… On parle d’une comtesse, de chambre de bonne, ect qui nous donne l’impression que cette histoire est du siècle précédent mais on nous parle d’actualité qui nous pousse à croire que l’histoire serait de notre époque… c’est assez déstabilisant..



Mais à la fin de ce livre, ma conclusion est que c’est un petit livre nous racontant une petite histoire mignonne mais sans réel intérêt…



Ce livre ne me laissera pas un souvenir indélébile.

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L'Extraordinaire Histoire de Fatima Monsour

Joli petit scénario, mais un roman qui me semble plus proche de la fable, tant l'aventure de Fatima est peu crédible.

On souhaiterait des quartiers aussi accueillants pour chaque famille déracinée, on aimerait des comtesses aussi bienveillantes pour chaque femme embauchée !



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