Citations de Joey Goebel (42)
- Je te rappelle qu'il y a des gens qui ont fait la guerre pour que tu puisses avoir cette opinion (...). C'est pour ça qu'on se bat.
- Vous répondez toujours la même chose, comme si ne pas envahir les pays du tiers-monde allait mettre fin à notre démocratie. Nous nous battons par impérialisme, pour que les plus riches gagnent encore plus d'argent.
S'il y avait bien une chose qu'il avait apprise dans la vie, c'était que les femmes pouvaient vous pourrir une belle journée. Mais elles pouvaient aussi embellir une journée pourrie.
- (...) Je sais que tu n'es pas un déchet. Tu y ressembles, c'est tout. (...)
(...) Le policier ne faisait que son travail en étant un vrai connard. (...)
"Allez, debout. Il est l'heure de rocker comme un contractuelle parfumée au chèvrefeuille. Il est l'heure d'affronter la journée cauchemardesque. Un tas de connards comptent sur toi."
"On joue vendredi porchain. J'espère que je serai belle plus tard. Ca sera plus facile pour foutre le bordel."
"Imagine qu'un jour, l'une des personnes que tu rencontreras soit Dieu lui-même. Mais le problème, c'est que tu ne sauras jamais laquelle. Alors, pour être sûr, tu dois traiter chaque personne que tu rencontres au cours de ta campagne comme si elle était Notre-Seigneur."
- Dis, ma petite, est-ce que tes parents sont au courant que tu joues du rock avec des adultes ?
Le catch était une obsession d'enfance dont Blue Gene ne s'était jamais détaché. Il avait commencé à regarder les combats avec Mitchell Gibson le samedi matin pendant l'heure de gloire de Hulk Hogan et "Macho Man" Randy Savage. Il était fasciné par l'idée que deux hommes puissent se battre comme s'ils voulaient s'entretuer pour ensuite en rire dans les vestiaires, se faire des compliments et aller boire une bière.
La soirée de ce soir est aussi essentielle à nos vies que le vagin de nos mères.
Je portais le deuil de l’enfant que j’avais été comme s’il s’agissait d’un être cher décédé.
Blue Gene s'aperçut qu'il hochait la tête à chaque mot qui sortait de sa bouche merveilleuse. Une femme qui parlait de catch, voilà un son auquel il pouvait s'habituer.
- oh, putain, je suis vraiment désolé, ma soeur ! C'est un péché de draguer une nonne ?
La répétition est teigneuse, tellement rocktagieuse qu'elle en devient subversive, presque anarchique. On groove plus qu'une pénurie de beurre de cacahuète. Après ça, je peux dire en toute honnêteté qu'on est le meilleur groupe de power-pop-new-wave-heavy-metal-punk-rock que cette ville ait jamais connu.
Les gens devaient toujours aller à une table et demander s’ils pouvaient s’asseoir. C’était comme si le conseil d’administration s’était rassemblé pour dire : « Comment est-ce qu’on pourrait rendre la vie de nos élèves encore plus difficile ?... Je sais. Mettons-leur un nombre insuffisant de chaises pour déjeuner. »
Une personne a plus de manières de devenir mauvaise que le contraire.
Je l’étudiais alors qu’il prenait une gorgée de whisky. J’examinai la pointe de tristesse dans ses manières, sa posture pathétique, ses cheveux noirs presque longs avec leur ombre de gris, son air sinistre mais sérieux, sa pâleur de givre, ses traces d’acné, ses yeux enfoncés et mélancoliques et les cernes noirs autour, ses joues qui rougissaient, ses lèvres rougeâtres, son cou maigrichon, ses bras noueux, ses poignets avec des cicatrices, et ses phalanges tremblantes refermées autour de son verre. Pour la première fois, je vis en lui une œuvre d’art (Harlan le Manager parle de Vincent, l'artiste, son protégé p.248)
Comme toute ame sensée, j'ai détesté le lycée. Mais à 17 ans, j'avais déjà l'intuition que 70 % de l'existence consistait à faire des choses qu'on n'a aucune envie de faire.
Si on ne faisait pas attention, la notion même de progrès risquait de se résumer à un rêve charmant de nos ancêtres.
J’avais l’impression que chaque personne que j’avais connue m’avait hurlé « non » au visage. Mon cœur avait déjà été brisé tant de fois qu’il devait être méconnaissable. Il devait plutôt ressembler à une protubérance desséchée, calcifiée de désir, mais qui continuait de battre malgré elle au rythme de cette névrose romantique que je pourrais bien appeler comme tout le monde : l’amour.
" Le Have-Not Party a pour seul carburant la vérité. La vérité, c'est que Coca-Cola a été créé par un accro à la morphine, que le base-ball a été inventé par un groupe de snobs new-yorkais qui refusaient de jouer avec des gens d'une classe sociale inférieure. La vérité, c'est qu'au départ, MTV a refusé de diffuser les clips de musiciens noirs. La vérité, c'est que votre star préférée était sans doute une peste au lycée. La vérité, c'est que l'une des raisons pour lesquelles je veux devenir députée, c'est que ça paye mieux que prof remplaçant."