Citations de Joey Goebel (42)
Le mieux qu'on puisse faire, c'est espérer qu'il existe quelqu'un comme vous quelque part mais, si c'est le cas, vous ne rencontrerez jamais cette personne parce qu'elle non plus ne sort pas.
Blue Gene se disait que c'était ce qui arrivait quand on passait les meilleures années de sa vie à travailler : on vieillissait prématurément.
Ecoute-moi. Quand tu as des problèmes avec quelqu'un, il faut l'imaginer dans un lit d'hôpital - car il s'y retrouvera un jour ou l'autre. Si tu l'imagines malade, faible ou mourant, tu ne ressentiras plus de haine pour cette personne.
Je n'avais pas envie d'écouter de la musique, et nous ne parlions guère. Quelque part au Texas, Monica lança finalement la conversation.
- Tu vas bien, Vincent?
- Oui. Pourquoi tu me demandes ça?
- Tu as juste l'air soucieux.
- Tu es tellement silencieux à l'arrière, ajoutai-je. J'avais presque oublié que tu étais là.
- Je déteste quand les gens disent des choses comme ça, dit Vincent.
Vincent était tellement intelligent et sensible, mais tellement tourmenté qu'il craignait en permanence que ses organes internes ne cessent brutalement de fonctionner ou que son appartement n'explose.
-J'aime distraire les gens. C'est vraiment la seule façon pour moi de me sentir à l'aise avec eux, quand je me donne en spectacle.
Tout ce que j'aime se passe à l'intérieur. Mes livres, ma musique, les films. La télé. Tout ce dont j'ai besoin. Tout ce qu'on trouve dehors, c'est des insectes et des allergies.
Je ne considère pas les humanoïdes comme réellement présents. Ce sont de simples projections de ce qu'ils croient devoir être. Chacun est ce qu'il fait semblant d'être. Bien qu'ils ne soient pas réellement présents, les humanoïdes parviennent à me gâcher l'existence. Pourtant je n'aime pas voir un autre humain pleurer. Et je veux qu'ils m'aiment.
C'est donc avec un soupir que je franchis le portail du parking du lycée Osbourne, comme des milliers de pauvres boutonneux l'avaient fait avant moi et des milliers le feraient bien après ma disparition. Lorsque la dernière cloche de la journée sonnerait à 3:15, moi, pelote de nerfs fatiguée qui jouissais jusqu'à présent de l'exquise solitude de l'anticonformiste mécontent, je serais devenu la personne la plus populaire de l'école. Un non-rêve devenu réalité.
" (...) Le problème, c'est que la plupart d'entre nous semblent souffrir d'un désir masochiste d'échec, car nous continuons de voter pour des gens qui emploient leur pouvoir à faire en sorte que la répartition des richesses demeure intacte, tout en se dissimulant derrière le langage fleuri de la foi, de la lilberté et du patriotisme. "
Cela confirmait la leçon dont il avait profité toute sa vie : pour être traité avec respect et dignité, ou simplement pour être traité comme un être humain, il fallait être riche, célèbre ou puissant.
Nous voulons manipuler secrètement la vie de votre fils et le faire souffrir afin q'il ait toujours de l'inspiration pour créer du grand art.
(Page 57)
Quand il n'y avait qu'un homme et qu'une femme sur cette Terre, la femme a déniché un serpent.
Nous nous efforcerons de rechercher et développer l'exact opposé des millionnaires hédonistes qui nous ont divertis et ont façonné notre culture imbécile. Nous encouragerons notre artiste non par des récompenses telles que l'argent, la gloire et le sexe, mais par la privation. Nous ne donnerons pas ; nous prendrons.
Le divertissement a besoin d'un artiste typique à l'ancienne : une jeune femme ou un jeune homme torturé, solitaire, sans amour et désespéré, avec seule la capacité artistique pour justifier sa triste existence. Cette personne vivra selon une vieille maxime qui est un concept étranger à nombre des 'artistes' cupides et excités d’aujourd’hui : on n'a rien sans souffrance.
Ainsi, Nouvelle Renaissance a besoin d'une âme solitaire pour prendre sur elle la souffrance du monde et faire des chefs-d' œuvre. Cette âme connaîtra l'amour non partagé, la dépression nerveuse, le surmenage, l'isolement, l'exil, la misère noire, la maladie, et les troubles mentaux, mais rien de tout cela ne sera enduré en vain. (a propos du projet RENAISSANCE p.89)
Je suis vraiment désolé d'avoir à te le dire, mais tu ne seras jamais heureux (La première phrase p.13)
Robert Penn Warren a écrit : "Pour un idéaliste, qu'importe ce que vous faites et ce qui se passe autour de vous. De toute manière, rien n'est réel."
J'ignore si le divertissement nivelé par le bas a progressivement réduit l'intelligence collective de la nation ou si cette paresse cérébrale est venue en premier et que nous l'avons seulement exploitée.
Tout ce que je peux dire, c'est que nous avons un son énergique et tapageur, mélodique mais lourd, charmant mais révoltant, doux et saumâtre à la fois, le tout interprété avec une détermination pleine de sollicitude. La musique vieillit, tout a été fait, mais je doute sérieusement qu'il y ait eu quoi que ce soit qui nous ressemble. Je sais que ça peut paraître prétentieux, mais je pense qu'on a le potentiel pour devenir la meilleur chose qui soit arrivée à la musique depuis que les gens ont entendu Elvis à la radio croyant qu'il était noir.
Voici donc ma révélation de la journée, une qu'on devrait enseigner dans toutes les maternelles du monde : c'est enfant qu'on s'approche le plus de la perfection.
Mon rêve est de souffrir un jour moins qu'en ce moment.