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Citations de Johan Heliot (457)


Depuis le tout début de l’écocide, dans les dernières décennies du siècle précédent, les habitants des pays riches, bien qu’avertis et informés des conséquences dans l’avenir de leur mode d’existence, sont demeurés indifférents à la voix de la raison qui leur commandait de changer leurs habitudes de consommation. Aucune organisation, aucun militant même parmi les plus médiatiques n’a jamais eu assez d’influence pour réellement peser sur les gouvernements, seuls capables de prendre les décisions aptes à donner une chance au vivant. Cela aurait supposé de combattre les intérêts d’une agro-industrie trop puissante, et aucun politique n’a jamais voulu compromettre sa carrière en relevant ce défi.
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L'involution n'est pas le chaos. Elle doit être considérée comme une ère de transition dans l'histoire déjà longue et mouvementée de l'humanité. L'involution n'est pas non plus la fin. Elle doit être considérée comme une opportunité extraordinaire et pas une comme contrainte.
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Après, répéta à voix basse le médecin, vous serez recyclé au bénéfice de la production d'une zone d'exploitation. Aucune ressource de la Nouvelle Ère ne doit être gâchée, vous comprenez...
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L'Histoire avait prouvé que la majorité se soumettait toujours au pire quand une minorité seulement osait s'y opposer.
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- Vos besoins sont satisfaits à bord. Vous disposez d'air, d'eau et de nourriture en quantités suffisantes.
- Nous avons aussi besoin de liberté. Le comprenez-vous ?
- Je pourvois à l'essentiel. Pas au superflu.
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L’Unité d’Exploration Conscientisée avait tiré une leçon de l’accident : elle n’était pas invulnérable, comme elle le supposait en toute logique depuis le jour de son lancement. Par conséquent, ses concepteurs ne l’étaient pas non plus. Il existait dans ce système une sérieuse menace pour leur intégrité.
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— Fais savoir à ceux qui t’interrogeront que La Cognée est mon nom, l’informa Pierre. Et que je réserve à quiconque se dressera en travers de mon chemin le même destin qu’à monsieur de Castelmore.
Il s’empara par la tignasse du sinistre trophée qu’il venait de remporter.
— La Cognée, répéta-t-il avant de s’en aller, c’est bien entendu ? Il est grand temps que Paris fasse officiellement ma connaissance…
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— Harangues faites à Jules Mazarin par Monseigneur le duc de Longueville… S’agit-il de votre mécène, monsieur ?
— Il suffit, je suis convaincu, l’arrêta Plantin en lui retirant le placard avec une surprenante vivacité. Tu es lettrée, je n’en disconviens pas. On aura vraiment tout vu ! Je pourrai t’employer, pas comme apprenti, bien entendu, ton sexe ne l’autorise pas. Mais comme servante, dans la maison et l’atelier. Ainsi, tu seras en mesure de participer aux travaux de librairie sans que cela affecte ma réputation. Quant à celui-là (il pointa l’index sur Estienne), il me paraît assez agile pour courir les rues. Il pourra jouer les livreurs pour s’acquitter du vivre et du couvert. À en juger par sa maigreur, il ne sera pas difficile à nourrir !
Amusé par son propre trait d’esprit, Plantin rit plus franchement. Estienne ne le trouva pas vraiment comique, cependant, et pas seulement parce qu’il faisait les frais de la saillie.
— Et Martin ? Et Marie ? insista Jeanne.
— Ils sont encore à l’âge des charges inutiles. Je pourvoirais en vain à leur appétit.
— En ce cas, j’y pourvoirai moi-même, affirma Pierre. J’apporterai chaque jour du pain pour eux, vous avez ma parole. Ils ne vous coûteront qu’un coin de paillasse dans votre grenier ou votre cave, un abri contre la méchanceté du monde. Et Jeanne veillera à les tenir tranquilles pour qu’ils ne vous dérangent pas.
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Il effleura une surface dure et pleine, creusée d’orifices. Pas vraiment ce à quoi il s’attendait.
— Qu’est-ce que c’est ?
Le prisonnier anonyme étouffa un ricanement.
— Un masque de fer. Personne ne doit voir à quoi je ressemble. Dans ton cas, ça ne fait bien sûr aucune sorte de différence !
Pierre voulut retirer sa main. Une poigne solide l’en empêcha.
— Attends ! Je ne voulais pas me moquer… J’ai besoin que tu me dises : suis-je vraiment humain ? Parce que je n’en ai pas l’impression, tu sais.
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Les canons effluviques éclaircissaient radicalement les lignes adverses, facilitant la tâche des mousquetaires et des compagnies plus ordinaires. Ce n’était plus la guerre telle qu’on l’avait toujours connue, avec son lot de sanglantes rudesses, mais presque un jeu pour les hommes du roi, nantis des armes issues de la Fabrique de monsieur Pascal.
Le chariot cuirassé resta quant à lui inactif durant cette période, au grand dam du Dauphin, qui sut se consoler de sa mise à l’écart dans les bras du chevalier de Lorraine, son favori et son mignon, dont la beauté n’avait d’égale que l’absence de morale. Louis fermait les yeux sur ce libertinage sans conséquence, sinon celle d’apporter un réconfort sincère à l’âme meurtrie de son jeune frère. Cela ne l’empêchait pas de surveiller de près l’évolution de cette relation, pour le cas où il viendrait au chevalier quelque pernicieuse ambition. Mais celui-ci avait assez de bon sens pour ne pas déplaire à son roi tout en assouvissant sa passion pour le « vice italien », comme on nommait à la Cour l’attrait de certains pour les mâles anatomies.
Bontemps, discret observateur de la politique en chambre de son maître, n’approuvait ni ne désapprouvait lui-même ces pratiques.
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C’était une des grandes leçons de l’histoire : les pires périodes permettaient aux plus mesquins de laisser libre cours à leurs mauvais instincts.
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Rien n’est acquis pour toujours. Surtout pas le confort d’une existence dénuée de véritables soucis.
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Comme l’avait pronostiqué Winston, l’été nous fut une période faste et victorieuse. Nos plaies vite recousues, les éclats de métal facilement extraits de nos chairs insensibles, nous parcourûmes le front d’ouest en est, nous déplaçant la nuit à marche forcée à travers bois et forêt, frappant entre le crépuscule et l’aube des ennemis maintenus éveillés par la peur des jours entiers, mais trop fébriles pour nous résister. Oui, de ce point de vue, la tactique élaborée par Winston était un succès, sa « folie » une réussite sur le terrain.
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- Ne te sens pas obligé de jouer les héros, capitaine.
- Ne t'en fais pas, ce n'est pas mon intention. Je t'aime, Vic.
Il n'était pas coutumier de ce genre d'aveux, trop mélodramatiques à son goût. Mais cela lui avait paru la chose à dire, dans le feu de l'action.
- Je t'aime, lui renvoya Victoria.
(page 79)
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« DIAGNOSTIC CIEL »
Action : réseaux déconnectés.
Zone concernées : toutes.
Effets : accès à l’électricité refusé.
Durée : indéterminée.
Prévisions : désorganisation générale, panique, pillages, violences.
Observations : prévoir contrôle des déplacements de population.
Moyen : reprogrammation des machines.
Objectif : préservation ressource globales, sauvegarde planète.
ATTENTION : la procédure envisagée entraînera la suspension
Des mesures de sécurité.
Souhaitez-vous poursuivre la procédure ?
(O/ N)
Oui, je le souhaite…
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-Silence ! S'écria le proviseur. Rasseyez-vous immédiatement.
-Dépêche-toi, vieux fou.
-Arrêter Godzilla avant qu'il aplatisse notre bagnole.
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"Bye bye la neige, le froid et vos tronches de cake, les gars ! A moi la mer, le sable chaud et les meufs en bikini" (citation choisie par Harry)
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"Les machines se contentèrent de tourner autour de la place, au ralenti,empêchant la fuite de leur proie . Tomi coupa le contact . Pas question de tomber en panne d'essence.Le tout-terrain restait son seul espoir d'échapper au piège dans lequel il venait de tomber. Il descendit constater les dégâts à l'avant. Rien de grave,juste un peu de tôle pliée et de peinture éraflée. Le radiateur n'avait pas souffert . Tomi fut un instant tenté de décharger son fusil sur ses assaillants pour soulager sa colère, mais cela n'aurait servi à rien ,sinon à perdre des munitions . Qu'est-ce qui leur avait pris ? Ce n'était pas un comportement de bête mécanique ,même dotée d'un semblant de cerveau électronique et bardée de capteur en tout genre . Les machines obéissaient à des instructions ,mais envoyées par qui ,et par quel moyen ? Pour autant qu'il le sût , le courant n'était toujours pas rétabli . Etait -ce un coup des supposés terroristes qui s'étaient emparés du ciel ? Mais en quoi harceler un vieillard soutenait-il une cause quelconque ? Tout ça ne rimait à rien ! "
(citation choisie par Raiponce)
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"Je suis l'avenir de cette planète . vous devez disparaître pour qu'elle continue à vivre . Il n'y a pas d'autre solution envisageable . Le processus est enclenché . Il sera lent mais inéluctable . La nouvelle Ere ne sera plus celle de l'humanité." (Page 194)

(citation choisie par Sasuké)
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Le CIEL n'était plus vide.
A l'aube des années 2030, une forme d'intelligence nouvelle régnait sur les espaces infinis du Central d'Information et d'Echanges Libres.
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