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Critiques de John Layman (226)
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

« L'Inspecteur Tony Chu a un secret. Ou plutôt un pouvoir… Enfin, quelque chose d'un peu bizarre qui fait de lui un cibopathe. Cela signifie qu'il est capable de retracer psychiquement la nature, l'origine, l'histoire et même les émotions de tout ce qu'il ingurgite. Cela fait de lui un enquêteur de premier ordre, notamment lorsqu'il doit goûter à la victime d'un meurtre pour coincer le criminel…

Ses capacités hors du commun vont l'amener à enquêter sur des affaires plus étranges les unes que les autres… »

(Quatrième de couverture).

-

Voici une lecture originale en tous points. Non pas sur la ligne directrice (quoi que…) car on est là face à une série de polar très bien menée, mais sur le fond puisque le scénario développe un personnage fort bien construit et doté d'une faculté réellement singulière. John Layman réinvente totalement la conception classique du cannibale pour créer un personnage qui retourne son handicap à son avantage. Pire, l'évolution du scénario nous conforte même dans l'idée qu'il possède un don dont l'utilité n'est plus à prouver. le rythme de l'histoire est enlevé, permettant ainsi au lecteur de profiter pleinement de sa lecture. L'humour y est très présent et donne au récit une pointe humoristique voire sarcastique. On peut interpréter ce sarcasme comme la volonté des auteurs de procéder à une critique de société sur nos habitudes alimentaires. Pour ma part, j'ai lu la série au moment où la polémique sur la viande de cheval battait son plein, ce qui a fortement contribué à rendre les propos de cette fiction percutants.

Aux côtés de Tony Chu, personnage principal et héros malgré lui, plusieurs personnages secondaires vont être amenés à évoluer. Les co-équipiers de Tony Chu tout d'abord, deux personnalités diamétralement opposées, mais aussi sa compagne, ses supérieurs, ses proches… chaque protagoniste enrichit l'intrigue à son échelle. La présence et les actes de chacun ne sont jamais utilisés de manière anodine.

Côté ambiance graphique… âmes sensibles s'abstenir. J'étais pourtant bien préparée à ce qui m'attendait mais le fait de commencer cette lecture en début de soirée a suscité chez moi quelques haut-le-cœur… j'en suis rapidement arrivée à la conclusion que le moment pour découvrir cet univers n'était pas le plus pertinent, ce que j'ai pu vérifier dès le lendemain (en journée).

La suite de l'article est à cette adresse :
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

« L’Inspecteur Tony Chu a un secret. Ou plutôt un pouvoir… Enfin, quelque chose d’un peu bizarre qui fait de lui un cibopathe. Cela signifie qu’il est capable de retracer psychiquement la nature, l’origine, l’histoire et même les émotions de tout ce qu’il ingurgite. Cela fait de lui un enquêteur de premier ordre, notamment lorsqu’il doit goûter à la victime d’un meurtre pour coincer le criminel…

Ses capacités hors du commun vont l’amener à enquêter sur des affaires plus étranges les unes que les autres… »



(Quatrième de couverture).



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Voici une lecture originale en tous points. Non pas sur la ligne directrice (quoi que…) car on est là face à une série de polar très bien menée, mais sur le fond puisque le scénario développe un personnage fort bien construit et doté d’une faculté réellement singulière. John Layman réinvente totalement la conception classique du cannibale pour créer un personnage qui retourne son handicap à son avantage. Pire, l’évolution du scénario nous conforte même dans l’idée qu’il possède un don dont l’utilité n’est plus à prouver. Le rythme de l’histoire est enlevé, permettant ainsi au lecteur de profiter pleinement de sa lecture. L’humour y est très présent et donne au récit une pointe humoristique voire sarcastique. On peut interpréter ce sarcasme comme la volonté des auteurs de procéder à une critique de société sur nos habitudes alimentaires. Pour ma part, j’ai lu la série au moment où la polémique sur la viande de cheval battait son plein, ce qui a fortement contribué à rendre les propos de cette fiction percutants.

Aux côtés de Tony Chu, personnage principal et héros malgré lui, plusieurs personnages secondaires vont être amenés à évoluer. Les co-équipiers de Tony Chu tout d’abord, deux personnalités diamétralement opposées, mais aussi sa compagne, ses supérieurs, ses proches… chaque protagoniste enrichit l’intrigue à son échelle. La présence et les actes de chacun ne sont jamais utilisés de manière anodine.

Côté ambiance graphique… âmes sensibles s’abstenir. J’étais pourtant bien préparée à ce qui m’attendait mais le fait de commencer cette lecture en début de soirée a suscité chez moi quelques haut-le-cœur… j’en suis rapidement arrivée à la conclusion que le moment pour découvrir cet univers n’était pas le plus pertinent, ce que j’ai pu vérifier dès le lendemain (en journée).

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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Tony Chu est un flic tout ce qu'il y a de plus banal. Enfin presque. C'est que notre homme a l'habitude de goûter les cadavres. Pas pour le plaisir, non. Pour des raisons professionnelles. Car Tony Chu est cibopathe : il a la capacité de déterminer l'origine, l'histoire de ce qu'il mange. De voir, de sentir le parcours de la viande qu'il a dans l'assiette, de revivre leur mort. Autant vous dire que ça a de quoi couper l'appétit. Une capacité quelque peu encombrante mais que Tony Chu va mettre à profit dans son travail. Ingurgiter un bout de cadavre lui permet ainsi de découvrir des indices qui lui permettront de remonter à la source du criminel et de mener à bien ses enquêtes.



C'est sous ce pitch complètement barré que s'ouvre cette formidable série de comics (oui, c'est le miracle de ce début d'année : j'ai lu du comics ^^).

Nous plongeons dans un monde où, pour cause de grippe aviaire, le gouvernement a interdit la vente de poulets. Bien évidemment, ces morceaux deviennent très recherché et sont la source d'un marché noir très lucratif.

Tony Chu, pris en flagrant délit de cannibalisme sur cadavre, doit "se mettre à table" devant ses boss qui exigent des explications. Incapable de révéler son étrange pouvoir, Tony Chu se fait sauver la mise par Savoy, qui l'embauche dans son unité spéciale, la RAS (répression des aliments et stupéfiants). Ce dernier apprécie d'autant plus ce don qu'il a deviné, qu'il possède lui-même le même ! Savoy va alors former notre jeune flic qui peine encore à prendre pleinement possession de ses capacités et l'obliger à les utiliser en toute circonstance, cadavre frais ou franchement pourri (arrgh !).Les trafiquants de poulets n'ont plus qu'à bien se tenir !



Sous des dehors franchement écœurant, Tony Chu se révèle une histoire vraiment drôle et enlevée. Si l'idée loufoque de départ nous offre quelques scènes ragoutantes au parfum de sang, on est loin de tomber dans un scénario gore et plombant. L'humour pince sans rire de Tony Chu et les bonnes trouvailles éparpillées ici et là dans les répliques des personnages délestent cette histoire de toute noirceur et penche vers un humour noir de circonstances.

Le scénario s'avère très dynamique et les aventures de Tony Chu sont ponctués de multiples rebondissements et révélations (le frère de Tony est-il trafiquant de poulet ? Savoy est-il un flic tout blanc ?) que je vous laisse découvrir.

En arrière-plan de l'histoire, on ne manquera pas de noter cette crise alimentaire qui touche l'industrie de l'alimentation. En tant que végétarienne, je me suis délectée (^^) de découvrir ce cibopathe qui nous offre à travers son don, la capacité de voir l'horreur de la production de la chaîne alimentaire ! Aucun doute que, si les consommateurs d'aujourd'hui avaient la même connaissance de ce qu'il mange, ils réfléchiraient à deux fois à ce qu'ils mettent dans leur assiette !



Graphiquement, on est loin des superhéros en collants, ce qui fait que cette série m'a d'ailleurs séduite. Les couleurs sont moins criardes, moins agressives. Le trait est efficace et rend avec succès le dynamisme de l'histoire.



Bref, Tony Chu est un comics décalé qui m'a totalement convaincue par son histoire hors-norme, par son humour noir et ironique qui tranche habilement sur des situations plus mortifères, par ses personnages dynamiques et pince sans rire. Un excellent comics donc pour qui n'a pas l'habitude d'en lire :)
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Marvel Zombies, Tome 2 : Evil Dead

Ce volume est à part dans la série des Marvel Zombies.

En effet, on y retrouve Ash, connu des amateurs du genre car protagoniste principale de la série cinématographique Evil Dead où durant 3 films et notamment dans le dernier il s'efforce de repousser les assauts maléfiques du livre le Nécronomicon (issu des ouvrages de Lovecraft).



Dans ce second opus des Zombies Ash se retrouve donc à fuir un monde où les zombies sont l'œuvre de ce Nécronomicon. Il arrive sur le monde Marvel et assiste donc en direct à l'invasion de l'armée des Morts et à la contagion générale.

Saisissant son fusil à pompe et sa prothèse en forme de tronçonneuse, il décide de faire ce qu'il fait de mieux, poutrer du zombies par kilo, et pour le coup ces zombies possèdent souvent quelques menus pouvoirs.



Je ne dirais rien de plus, histoire de ne pas gâcher la lecture. A part dans la série, ce volume se suffit à lui-même.

Je le conseille vraiment, beaucoup ....
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Dans l’univers des comics, où chaque héros digne de ce nom est censé avoir un super-pouvoir, Tony Chu n’est pas vraiment le plus verni. Étant cibopathe, il est capable de retracer l’histoire de tout ce qu’il ingurgite. Ce don remarquable lui permet donc, rien qu’en croquant une pomme, de savoir sur quel arbre elle a poussé et de retracer les marques de pesticides utilisés.



Ce don s’avère certes extrêmement utile afin de résoudre les enquêtes et remonter la piste des truands en grignotant quelques cadavres, mais donne également lieu à des situations pour le moins surprenantes. Cela résulte en un polar assez atypique, complètement déjanté, débordant d’humour et enchaînant des situations abracadabrantesques.



L’autre postulat de départ de cette saga est tout aussi déjanté.



Lire la suite sur mon blog ...
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Tony Chu, détective cannibale, tome 6 : Space..

Ce tome est à la fois le plus décalé et le plus tragique des six premiers.

Je pensais que le tome 5 était le plus dingue, mais celui-ci, avec ses encarts de type comics des années 50 réservés au coq Poyo, réussit l'exploit d'aller encore plus loin.

Avec réalisme, les auteurs ont laissé Tony sur la touche, le temps qu'il se remette de ses blessures. On suit donc Toni (Antonelle) et on en apprend un peu plus sur elle.
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Safrane Chu, tome 1

Ce fut plaisant de replonger dans l'univers de tony chu qui m'avait tant séduit! On voit beaucoup de Tony et pas tant de Safrane finalement ce qui est de prime abord déstabilisant mais qui a pour but , je pense , d'introduire ce nouveau personnage absent de la série précédente ( ce qui me laisse d ailleurs un peu perplexe) .Ainsi cela permet à ceux ne l'ayant pas lu de ce plonger dans l'histoire.Ce premier volume pose donc les bases .Il me tarde de voir la suite .
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Tony Chu, détective cannibale, tome 6 : Space..

Ce sixième tome m'a paru un peu décousu. Tony Chu se trouvant en réanimation puis en rééducation, nous suivons l'aventure par sa soeur Toni CHU. Eh oui, il ne faut pas se mélanger les pinceaux, bien sur elle a aussi son super pouvoir. On apprendra ce que sont les grenoulets et nous participerons aux exploit de Poyo, un peu trop aisés...
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Tony Chu, détective cannibale, tome 3 : Croqu..

Depuis que le monde a été frappé par une pandémie de grippe aviaire ayant décimée 116 millions de personnes à travers le monde, dont 23 millions d’américains, le poulet est devenu le premier produit de contrebande. Traquant tout trafique illégal de volaille au sein de la Food and Drug Administration, Tony Chu doit maintenant se rendre sur la scène d’un nouveau crime alimentaire : le fils d’un sénateur est retrouvé mort avec une espèce de rongeur en voie de disparition enfoncé dans la bouche. Utilisant son don très particulier, le célèbre détective remonte une piste qui mène à un dîner de gala très exclusif...



Avec deux prix consécutifs aux derniers Eisner Award (Best New Series en 2010 et Best Continuing Series en 2011), la recette concoctée par John Layman et Rob Guillory ne cesse de faire mouche. Les deux auteurs continuent d’exploiter le talent pour le moins remarquable de Tony Chu au service d’une intrigue toujours aussi drôle. Rappelons, pour ceux qui viendraient de se mettre à table, que Tony est cibopathe, ce qui veut dire qu’il est capable de retracer l’histoire de tout ce qu’il ingurgite. Ce super-pouvoir peu commun lui permet donc, rien qu’en croquant une pomme, de savoir sur quel arbre elle a poussé et de retracer les marques de pesticides utilisés. Si ce don s’avère certes extrêmement utile afin de résoudre les enquêtes et remonter la piste des truands en grignotant quelques cadavres, il est également exploité à des fins burlesques et donne donc lieu à des situations pour le moins surprenantes. Cela résulte en un polar assez atypique, complètement déjanté, débordant d’humour et enchaînant des situations abracadabrantesques.



Après un détour exotique par l’île de Yamapalu lors du tome précédent, Tony Chu réintègre sa fonction aux côtés de son coéquipier John Colby et de son chef Mike Applebee. Au menu de cette nouvelle aventure particulièrement distrayante et pourvue de dialogues ciselés, il y a non seulement le retour marquant d’anciens personnages, tels que l’insaisissable Mason Savoy ou l’invincible coq de combat Payo, mais surtout beaucoup de scènes consacrées à la vie privée de Tony. Ce troisième volet permet ainsi de découvrir la famille Chu au complet, mais surtout sa nouvelle petite amie : Amelia Mintz, une chroniqueuse culinaire capable de d’écrire les plats avec une telle justesse que le lecteur a littéralement l’impression d’avoir les aliments en bouche.



Le graphisme très cartoonesque de Rob Guillory vient encore renforcer l’aspect burlesque de cette saga et permet de livrer des personnages hauts en couleurs et très attachants. Les expressions exagérées d’un Tony de plus en plus malmené au fil des pages continuent d’ailleurs de faire mouche.

Jouant avec la pagination, s’amusant avec les expressions exagérées d’un Tony de plus en plus malmené au fil des pages et illustrant les séquences gustatives avec malice, Rob Guillory propose un graphisme très cartoonesque et des personnages hauts en couleurs qui s’installent au diapason de l’aspect burlesque de cette saga.



À consommer d’urgence !

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Tony Chu, détective cannibale, tome 2 : Un go..

L'essentiel de ce tome se déroule sur une petite ile nommée "Yamapalu", où pousse une plante un peu spéciale ayant le gout de poulet. Et cette île attire de nombreuses personnes un peu extra-ordinaires. L'humour garde toujours sa place, Tony Chu enquête à titre personnel, laissant son ex nouvel équipier au bureau. J'ai juste un peu regretté l'apparition de vampire, en effet le talent caché ou le super pouvoir de Chu paraissait presque crédible, mais trop de personnages surnaturels en atténuent l'effet.
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Deadpool / Spider-Man

Alors que Spider-Man et Deadpool ont actuellement leur propre série à eux, Panini Comics nous propose de revenir sur quelques moments qui ont forcé le tisseur et le mercenaire disert à faire équipe. C'est donc sous la forme d'un beau Marvel Deluxe que nous pouvons apprécier ces trois histoires publiées entre 2011 et 2014 qui mettent en scène les deux protagonistes, tantôt alliés, tantôt rivaux, pour le plaisir de Deadpool et au grand dam de Spidey.

Le première histoire nous montre un Spider-Man traqué et harcelé par Le Caméléon. Ce dernier arrive à droguer l'Araignée, mais Deadpool entre en scène pour mettre son camarade à l'abri avant de décider de piéger à son tour le Caméléon en portant le costume du Tisseur le temps d'une journée.

Avec un dessin moderne et très dynamique, on découvre un Spider-Man en difficulté alors qu'il doit une nouvelle fois faire face à son premier ennemi historique. On prend autant de plaisir à voir Deadpool endosser le costume de l'Araignée que lui-même en agissant comme son idole. Si cette première partie est assez courte, on arrive quand même à y trouver une pointe de complicité entre les deux héros...
Lien : http://pugoscope.fr/2176-dea..
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

C’est au hasard des rayonnages de ma bibliothèque municipale que je suis tombée sur cette série. Sur la couverture, on découvre un policier qui braque une arme vers le lecteur et sur sa table de restaurant un poulet éventré. Un tas de cadavre termine l’ensemble. Le titre est accrocheur et le jeu de mot sur « coup d’essai » laisse présager un ton décalé et tranchant. On retrouvera d’ailleurs tout au long du comics ce goût du bon mot et du jeu de langage. Il suffit de penser au nom du personnage principal : Tony Chu. En effet, on apprend très rapidement que ce dernier est doté d’une étrange faculté. Il peut ressentir tout ce que les aliments qu’il ingère ont ressentis. Or en anglais « mâcher » se dit justement « chew » ; un habile clin d’œil donc.



Notre insolite détective se nourrit donc peu, le seul aliment lui épargnant un flash-back douloureux étant la betterave (pas de quoi s’enflammer donc). L’univers créé par John Layman est intéressant et original. Nous sommes dans une sorte de Philadelphie alternative. En effet, on apprend grâce à une abracadabrantesque planque pour démanteler un marché noir, que dans cet univers ce n’est pas la drogue la reine de la contrebande mais le poulet ! En effet, une terrible grippe aviaire aurait fait de nombreuses victimes et entraîné l’interdiction du gallinacé. Nous sommes quelques années plus tard et la société a tenté de mettre en place des substituts alimentaires mais les pilons continuent à se passer sous le manteau. Une société de répression de ces fraudes a même vu le jour : La R.A.S (là aussi jeu de mot plaisant) répression des aliments et stupéfiants.



Par un concours de circonstances peu ragoutant, Tony Chu va intégrer cette brigade et découvrir qu’il n’est pas le seul cibopathe. Le comics entre alors dans le vif du sujet et on suit les enquêtes sanglantes, panées et osées des deux acolytes qui y vont à renfort de coups de dents dans les cadavres quand leur enquête n’avance pas. Le suspense, la surprise et la variété sont au rendez-vous. On croise un doigt dans un burger, un critique culinaire capable de faire vomir son lectorat avec ses articles, un lama et des russes pas contents. On ne s’ennuie pas et il n’y a pas de redite, dans un format qui aurait pourtant pu tomber dans la redondance. Le personnage de Tony Chu se dévoile peu à peu et on s’attache à lui très facilement. Il a ses faiblesses mais ne reste pas naïf et sait se mettre dans l’action. Le twist final donne très envie de poursuivre avec le tome 2.



Je mettrais simplement un petit bémol sur la fin du chapitre 4 qui est un peu saugrenue et peu claire. A voir si cette trame narrative réapparaît dans la suite des aventures de notre détective.



La composition des planches est dynamique et variée. Elle permet de bien souligner le suspense et met en valeur les scènes d’actions ou de combat. Les couleurs pastel et le trait écorché de Guillory servent bien cet univers carnassier. Je vais vite me précipiter sur la suite.
Lien : http://www.mouton-curieux.fr
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Chew, tome 1 : Taster's Choise

Énorme !

Génial !

Drôle !

Venez faire la connaissance de Tony Chew, le cybopathe...

Vous savez pas ce qu'est un cybopathe, c'est normal... venez lire... vous comprendrez tout... ça vous donnera même des sueurs froides... ça a un rapport avec la bouffe.. si si... et là vous froncez le sourcil et vous posez des questions...

Pasque Tony, nan il a pas de chance... condamné aux betteraves ... à vie.. ouais c'est moche.. Pasque sinon y a comme des réminiscences non désirées..

Bah de toute façon là où il vit y a des dealer de poulet sous le manteau, alors bon... Une drogue dure le poulet...

J'aurais pas cru...

Et puis le pire c'est que ce pauvre Tony... bin il est flic... et là... ça...

c'est le pire...



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Tony Chu, détective cannibale, tome 9 : Tendr..

Rien ne va plus (à nouveau) !



Après un début déroutant car surprenant, où on retrouve Tony, Amelia, John, le chef de la R.A.S. Applebee à Las Vegas pour un congrès de la R.A.S. devant féliciter le travail exemplaire de Tony (et en partie de John aussi). Ces vacances vont voir deux évènements plutôt inattendus se réaliser . Oui ça pique autant que ça fait marrer.

Bon, pendant que certains prennent de nouvelles directions, le Vampire renforce ses pouvoirs. Il détruit (un doux euphémisme) tout être avec un pouvoir offensif. Il se monte son armée perso, en quelque sorte… Et attend patient la première vague d’attaques.

Et après une réunion de la famille des Applebee (family nightmare combo !), John présente à son supérieur le fait qu’il bosse également avec Savoy ! Et ce dernier présente sa dernière recrue en surentraînement, Olive. Voici une fine équipe réunie en toute discrétion. Le dernier a ne pas être au courant est ce brave Tony qui doit maintenant se coltiner des missions à la noix loufoques (mais possiblement dangereuses), aux quatre coins du monde… Ce qui n’est pas entièrement pour déplaire à Applebee (et à nous car quand même voir Tony péter un plomb face à ses enquêtes, ça fait plaisir) !

Tout ça pour que la grande équipe se retrouve dans la gueule du loup, se fasse démonter façon puzzle et sauver in extremis par les agents de la NASA (Paneer ultra-powa triple combo), grâce à leurs nombreuses navettes spatiales et leurs satellites à rayon laser (et ça c’est fun ! nan mais une demie douzaine de navettes, je veux voir ça moi).

En apprenant, cette mission suicide, à l’hosto qui accueille les victimes du Collecteur, Tony ne peut s’empêcher d’exploser, surtout quand on sait que sa fille est gravement atteinte au visage. Et en plus dans tout ça, l’agent Poyo (POYO !) a fait défaut et cela va fortement remuer John (surtout qu’il s’est pris une bonne dégelée de son meilleur ami).



Il s’agit là d’un tome que j’ai moins aimé par rapport aux précédents.

Certaines situations sont prévisibles. Un peu trop même. Comme la réaction finale de Tony face à John. Comme le fait que toute la bande va morfler face au Collecteur. Et puis… Bien que le chapitre sur Poyo se déroulant dans un monde parallèle soit sympa avec de nombreuses références littéraires et à des séries télés, et bien donc ce passage fait sortir de l’intrigue. Cela ressemble beaucoup à du remplissage car même si j’aime ce gros cop qu’est Poyo et bien c’est tout de même un personnage limité.

Et même s’il existe plusieurs passages surprenants, amusants (ah c’te NASA aux moyens extravagants), tendres (oui c’est possible dans cette série, voir Paneer, ex de Toni) et ben je me suis moins amusé lors de cette lecture. C’est bien rempli, trop rempli. Ça reste bon avec une impression d’une conclusion « proche », et pour le moins possiblement explosive.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 8 : Recet..

Ô surprise !!



Il y a deux orteils dans le congélo de Tony ! L’un de son ex-femme qui doit servir à Olive pour découvrir les souvenirs que cet orteil cache. Et l’autre de Toni !! Toni a laissé à Tony un de ses orteils pour lui fournir un moyen d’attaque contre le Vampire ! C’est… bougrement ingénieux ! Et surtout un bon moyen d’en apprendre encore plus sur Toni et lui permettre de (nous) dire au revoir. Egalement de voir Tony devoir se rapprocher de son frère Chow pour l’aider dans ses problèmes personnels gastronomiques. Bon tout cela ne va pas être sans conséquence sur le moral de Tony. Il va passer par plusieurs phases (dont celle de basculer en arrière de sa chaise, la faute à Toni qui aime lui faire des surprises…). Tout cela va permettre à Tony de comprendre et apprendre un tas de choses. Dont de se retrouver sur une planète aux couleurs psychédéliques, à 24 AL de notre Terre, et qui a été détruite suite à la présence des lettres de feu ! La Terra aurait-elle atteint sa période de validité ?...

Et Amelia, qui avait été laissé de côté dans le tome 7, est ici d’une grande utilité et parvient à avoir une belle complicité avec Olive. Leur intrusion « furtive » au sein de la R.A.S. est pas mal fun ! Tout cela pour permettre à Tony de se retaper. De revenir celui qu’il était et ne pas continuer à être dans sa spirale destructrice.



À part ça ?! Juste Savoy qui se retrouve en taule (par un coup monté entre lui et Colby). Savoy veut des renseignements que détient l’un des détenus. Et quoi de mieux qu’être mis en tôle pour parvenir à ses moyens ! Tout ça avant de s’évader façon… Savoy… Du grand spectacle ! Et le tome se termine par une « enquête » de notre duo préféré. Les deux étant gavés de drogues hallucinogènes (les grenouilles psychédéliques mélangées au fruit de l’espace), dans un monde aux délires flashy, se battant contre des oreillers (remplis de plumes de poulets) et donc en totale confusion, John et Tony arrivent à résoudre, par mégarde, une sacrée affaire : la plus grosse prise de poulets de la R.S.A. Ce n’est pas ça qui va améliorer les relations entre Tony et son boss.



Ah franchement de voir une (dernière ?) fois de plus Toni : ça fait du bien ! Ce tome est bourré de références, d’humour, d’action. Le délire est complet et le tout permet quand d’avancer sur les différentes questions qui nous hantent toujours : quelles sont ces lettres de feu ? Pourquoi ne plus se nourrir de poulet ? Tout ça permet de remettre biens de choses à plat.

Et les auteurs se permettent toujours de s’amuser dans les détails dont une référence au jeu vidéo Mario dans un restaurant italien bourré de mafieux (« Embauche : plombier italien. Doit être expert en combats de tortues. ») ; ou bien celle évidente au film « Le Silence des agneaux » par la couverture du tome. Un film sur un cannibale dans un comics dont l’un des persos est « cannibale »… Mise en abîme nous voilà presque.

Autant dire que je m’amuse toujours aussi bien à regarder dans tous les recoins des cases dessinées par Guillory.



Et, c’est évident, mais ce huitième tome me laisse toujours en appétit pour le prochain.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 6 : Space..

Sortez vos mouchoirs ! Ça va rire et ça va pleurer !



Tony s’en sort… presque ! Après les coups forts violents et la nourriture qu’il a eu à ingérer lors de son kidnapping, Tony se retrouve alité dans une chambre d’hôpital et dans un état plutôt comateux. Amelia va fortement veiller sur lui tandis que ses différents amis/collègues et quelques membres de sa famille vont lui rendre visite. Pour son plus grand bien ? On va dire que oui mais c’est pas toujours net.

L’occasion pour nous de profiter de la collaboration des autres personnages dans leurs enquêtes : Toni (avec un « i », donc la sœur jumelle de Tony), John et Valenzano (pour rappel, agent de la R.A.S. et ami de Savoy). Toni a une grande place dans ce tome. On la voit lors de ses « recherches » scientifiques travaillant au sein d’un télescope basé dans la jungle, faire joujou avec des grenouilles psychédéliques : bosser et s’amuser en quelque sorte, ça fait toujours un mélange détonnant. On rencontre également le Vampire qui, en plus de collectionner de nouvelles habilités, va aussi croiser la route de nos personnages favoris… Ah et j’oubliais : Poyo ! Coq mi-volaille (normal) mi-cybernétique (moins normal) et dorénavant le super partenaire de John Colby. Poyo est vraiment l’un des meilleurs personnages de ce comics ! Il n’a pas une ligne de dialogue (compréhensible du moins) et pourtant il envoie du lourd !



Avec un scénario qui va là où on ne l’attends pas spécialement, des personnages (secondaires ?) plus approfondis, un Tony mis de côté (ou en plein délire médicamenteux), je pense pouvoir dire que Layman s’est bien amusé. Son récit nous fait passer par divers sentiments ! Et tout cela avec toujours des dessins chargés d’humour, de détails et de leur dose de chair et autres tambouilles humaines (ou non). Rien que pour les affiches (« L’hôpital n’est pas responsable des complications. Ne nous intentez pas un procès ! ») dans l’hosto et les noms des médocs (« Jus d’espoir », « Ce qui a eu MJ ») que reçoit Tony, j’imagine que Guillory s’est éclaté.



Peut-être pas mon tome préféré, sans doute est-ce dû à cette fin, mais il a la qualité de nous présenter/mettre en avant d’autres personnages, de voir leur passé et leurs relations/amitiés et ça, c’est… cool (enfin jusqu’à un certain point) ! Donc on passe de la joie, de la tristesse, par de l’inattendu, du spectaculaire, de l’enfer ! Et tout cela fait que c’est un bon cru !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 4 : Flambé !

Le précédent tome nous avait laissé avec quelques bonnes surprises : Anthony « Tony » Chu a une grande famille dont une sœur jumelle Antonelle « Toni » Chu et il a aussi une fille Olive !! Présentée à Amelia, on n’en saura pas plus de sa réaction ni pourquoi il cache sa fille. À ce qu’il paraît, il s’agit d’une ado plutôt futée qui aime peu son père, rien d’étonnant à cela… Et pas de doute qu’elle va avoir un rôle important dans le(s) prochain(s) tome(s). Aussi dans le tome 3, un mystérieux rayon lumineux, venu dont on ne sait où, traversait le ciel pour y rester. Ce rayon, en fait une phrase écrite dans un alphabet inconnu, va rester à illuminer le ciel pendant plusieurs semaines. Cela va engendrer des tas de conséquences pour la R.A.S. et donc pour Chu et John.



En tout cas, la NASA prend un rôle important dans ce tome et ce avec Toni, la sœur, devenue agent de terrain devant déchiffrer les lettres de feu, surtout depuis l’explosion de la station spatiale, et par n’importe quel moyen (dont l’utilisation quasi abusive de son frère). Et par le fait, on en apprend des bonnes sur quelques recherches menées dans la zone 51. On se retrouve aussi à voir John et Tony régler une étrange affaire de bataille de bouffe dans un lycée et à enquêter sur une secte d’adorateurs des poulets. Cela nous permet de rencontrer une autre « monstre », un agent de la R.A.S ayant la qualité de voresophe, c’est-à-dire qu’il devient intelligent en mangeant de grande quantité de nourriture, utile pour mener des enquêtes. Enfin ce n’est pas plus bizarre que de croquer des corps…



Sur fond de lettres de feu, les enquêtes de Chu s’enchaîne avec toujours en arrière-plan, le fil rouge du comics : pourquoi les volailles sont-elles interdites à la consommation ? Quel est donc le but de ce « vampire » (en fait un cibopathe) serbe ? Où en sont les recherches menées par Savoy ? Mais ça reste en toile de fond, ça serait cool si ça avançait un peu.



Ce tome paraît plus décousu et repart dans la routine : enquête/enquête/enquête/enquête. Et même si dans deux chapitres, il y a la présence de membres de la famille de Tony, à savoir sa fille puis dans un autre sa sœur jumelle, eh ben tout ça manque d’Amelia qui est présente en gros dans 6 cases. C’est pas bézef ! J’aurai aimé que le scénariste John Layman approfondisse certains personnages et passe plus de temps aussi sur cette histoire de grippe aviaire.



Cependant, ça ne manque pas de bons gags et de situations bizarres/frappadingues/délurées. On retrouve toujours de nombreuses références aux séries et au cinéma (Pulp Fiction, Independance Day, Fringe, Battlestar Galactica, Star Wars et d’autres dont je n’arrive plus/pas à (re)mettre un titre dessus). Le dessinateur Rob Guillory fait toujours du bon boulot ! Les dessins, bien que parfois gores ou trashs, font souvent mouche. Et il s’amuse également à mettre partout des petits détails humoristiques et autres petites inscriptions dans ses cases : « Jeff Goldblum avait raison », « Chu sauve le monde (ça reste un monstre) », « Charlie Sheen est un cylon » et j’en passe (surtout certaines sur Britney Spears) !



To be continued…
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Tony Chu, détective cannibale, tome 2 : Un go..

On avance très doucement dans ce nouveau tome. Toujours très peu d'informations sur notre héros Tony Chu, ces enquêtes de l'impossible et peu de travail sur la psychologie des personnages. Mais tous pleins d'éléments nous sont donnés pour nous mettre en appétit et toujours sur le ton de l'humour et de la bonne humeur, malgré quelques maccabées.



On retrouve le partenaire de Tony Chu, John Colby. Après un échange musclé dans une cuisine de restaurant où il a pris une hache en pleine tête, il a fini à l'hôpital entre la vie et la mort. Il reprend du service légèrement amélioré. La moitié de son visage est maintenant bionic ce qui donne quelques avantages. Il y a peut-être un petit clin d'oeil à Terminator.



Tony peut toujours compter sur lui pour le couvrir pendant qu'il mène une enquête à l'autre bout de la planète. Leur chef, Applebee, le déteste et n'hésite jamais alors à lui confier une enquête où il faut goûter les déjections d'un bébé, un cadavre en grande décomposition où celle d'un camé. Par chance, John a trouvé un moyen de lui dérider l'anus.



Malgré leur éloignement géographique chacun va trouver un élément trouble : des morsures dans le coup de victimes. Y aurait-il un ou plusieurs vampires dans les parages? Et comment faire sans Buffy pour les aider? Une intrigue qui prendra de l'importance dans les prochaines tomes.



J'adore les scènes de combat avec pleins de dynamisme, d'énergie et d'humour. J'ai beaucoup apprécié la scène avec la redoutable Lin Sae Woo, qui fera fantasmé bien des hommes avec sa poitrine opulente et sa robe fendue. Belle, intelligente et combattante, elle n'abandonne jamais et va au bout de ces objectifs. Pour cela, elle mettra tout en oeuvre jusqu'à user de ces atouts , aidé de son rat modifié.



Pleins d'éléments ont été semés pour me mettre l'eau à la bouche. Je veux en savoir plus sur les prochains plats qui vont être servis. L'humour et la dérision seront en plus de service. Table 3, la suite s'il vous plaît.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Batman Eternal, tome 1

Pour célébrer le 75ème anniversaire du Dark Knight, DC Comics a eu l’idée de lancer un titre hebdomadaire intitulé Batman Eternal et chapeauté par Scott Snyder et James Tynion IV. Afin de tenir un tel rythme de publication, le duo est secondé par d’autres scénaristes (John Layman, Ray Fawkes et Tim Seeley) et par une flopée de dessinateurs (Jason Fabok, Dustin Nguyen, Andy Clarke, Trevor McCarthy, Emanuel Simeoni, Guillem March, Riccardo Burchielli, Ian Bertram, Mikel Janin et Guillermo Ortego) qui se relaient au fil des semaines.



Ce premier tome, qui rassemble les épisodes #1 à #13, s’ouvre sur un flash-forward qui n’annonce rien de bon pour Batman et sa ville, tout en faisant bien comprendre au lecteur qu’il s’attaque ici à quelque chose d’énorme. Et il faut bien avouer que l’intrigue commence de manière très prometteuse, avec un commissaire Gordon qui se retrouve emprisonné pour bavure, ouvrant ainsi grand la porte au retour de la corruption à Gotham, ainsi qu’au comeback de Carmine Falcone, alias le Romain !



Si le fil rouge de l’intrigue demeure l’incarcération de James Gordon, le retour de Carmine Falcone n’est que la partie émergée de l’iceberg. Pour fêter dignement l’anniversaire de Batman, les auteurs ont en effet décidé d’inviter un maximum de personnages issus de l’univers du Chevalier Noir et de les mélanger au sein d’une grande machination visant à faire la fête à Gotham et à son héros le plus célèbre. Le récit se densifie donc au fil des pages, mais à force de multiplier les personnages et les intrigues secondaires, le récit a un peu tendance à s’éparpiller, surtout que ces nombreuses menaces ne font pas toujours avancer l’intrigue principale. Certaines menaces sont de surcroît également laissées en suspend durant plusieurs épisodes, ce qui a tendance à diluer encore un peu plus l’ensemble. Si le récit nous emmène du Japon à l’Amérique du Sud, en passant par l’asile d’Arkham, et que ça part un peu dans tous les sens, c’est cependant loin d’être mauvais, bien au contraire. Tout en recyclant le folklore de Batman (et une grosse partie du run de Grant Morrison), les auteurs parviennent à livrer une histoire dynamique et très plaisante à lire. De plus, certains nouveaux personnages font leur apparition, de la surprenante Julia Pennyworth à l’incorruptible Jason Bard, qui comble le vide laissé par James Gordon de manière plus que convaincante.



Visuellement, c’est le grand festival des styles afin de pouvoir respecter la publication hebdomadaire de cette série, mais dans l’ensemble, la qualité est très bonne. Si j’ai particulièrement apprécié le dessin de Jason Fabok, j’ai trouvé que celui d’Ian Bertram tranchait un peu trop avec le reste.



Probablement pas un incontournable, mais indéniablement un excellent moment de lecture que vous pouvez retrouver dans mon Top comics de l’année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Tony Chu, détective cannibale, tome 10 : Bouf..

Un tome où il se passe tellement de choses que l'on s'y perd presque ! On arrive au bout de l'histoire, on le sent... Et les auteurs en profitent bien !

Encore plus de pouvoirs délirants, de situations cocasses, même si on a également des passages plus sérieux. Les auteurs se lâchent et jouent avec la narration, et c'est un plaisir jouissif que de plonger dans ce tome 10 !!
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