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Critiques de John Layman (226)
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Tony Chu, détective cannibale, tome 8 : Recet..

Bon je confirme : je suis amoureuse de Toni. Je suppose que tout le monde en est au même point. Elle est juste géniale.

Un tome complètement délirant, hilarant, où on avance à pas de géants de l'histoire. De nouvelles choses se mettent en place, on découvre Olive (que, pour ma part, j'ai hâte de connaitre mieux).

Et le cliffanger de fin a de quoi nous allécher !!
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Tony Chu, détective cannibale, tome 7 : Dégoûts..

Difficile d'enchainer sur ce tome après la fin du tome 6. Et si j'esperais une pirouette façon Colby ou Poyo... Eh bien c'est raté.

Tony, fou de rage, reprend le travail, plus motivé que jamais. Les gags sont toujours là - même si on est à un tournant. Et sa nouvelle relation à Applebee est - comment dire ? - jouissive !! On attendait ça depuis longtemps !

Chargé d'émotions, et toujours aussi bon.
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Batman - Detective Comics, tome 4 : The Wrath

Ce tome fait suite à Emperor Penguin (épisodes 13 à 18) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il contient les épisodes 19 à 24, ainsi que le numéro annuel 2, initialement parus en 2013. Ces épisodes sont majoritairement écrits par John Layman (le scénariste de la série Chew), conjointement avec Joshua Williamson pour le numéro annuel 2. Ce recueil comprend à la fois les histoires principales de chaque épisode (celles écrites par John Layman), et les histoires courtes (8 pages) également parues dans ces numéros.



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- Les histoires principales -



Épisodes 13 & 14 – Emperor Penguin (Ignatius Ogilvy) poursuit son ascension rapide et brutale au sein de la pègre, cette fois-ci en utilisant le sérum concocté par Kirk Langstrom (Man-Bat). Épisode 15 – C'est le retour de Moi (une jeune tibétaine) à Gotham, sous la forme d'une supercriminelle.



Numéro annuel 2 – Jane Doe est de nouveau en liberté et elle usurpe l'identité de plusieurs femmes qu'elle assassine. Épisodes 16 à 18 – E.D. Caldwell (un magnant de l'industrie) souhaite racheter une partie de Wayne Industries. Il y a 2 nouveaux supercriminels à Gotham ; Scorn et Wrath, et ils en ont après la police, abattant plusieurs policiers.



La lecture de ce tome et son appréciation ne sont pas facilités par les coupures incessantes des histoires plus courtes, et par le changement de dessinateur régulier, essentiellement Jason Fabok, et Andy Clarke. Alors que Layman développe une intrigue à suivre au fil des épisodes, elle est sans cesse interrompue par les histoires secondaires qui viennent développer l'histoire personnelle d'un personnage ou d'un autre.



Pourtant la narration de l'histoire principale reste dans le ton de récits rapides et efficaces, mettant en avant les capacités d'intervention de Batman, tout en développent en arrière-plan de nouveaux ennemis. Layman poursuit la construction d'Ignatius Ogilvy, avec une franchise rafraîchissante. En cours de route, ce dernier explique qu'il n'avait pas d'illusion sur la durée de son moment de gloire dans le monde criminel, et qu'il recherchait effectivement cette sorte de quart d'heure de célébrité (formule d'Andy Warhol).



Il introduit ensuite un nouvel opposant pour Batman (et Bruce Wayne) : E.D. Cadwell. Le lecteur sent que ce personnage a du potentiel, même s'il s'agit encore une fois d'une variation sur le double inversé de Bruce Wayne/Batman. Il a la surprise de voir que Layman ne fait pas durer les choses, au point d'éprouver le sentiment que l'histoire en est même menée trop rapidement. Il semble que Layman construise surtout ces personnages pour des histoires ultérieures. Il reste de belles séquences d'action insérées dans une intrigue consistante, mais un peu rapide. Layman et Joshua Williamson capturent avec habilité l'essence du personnage Jane Doe pour une histoire cruelle à souhait dans le numéro annuel.



Jason Fabok dessine et encre les épisodes 19, 20, 22, 23 et 24. Le lecteur retrouve son approche réaliste et détaillée, avec une propension à pencher les cadrages pour dramatiser chaque prise de vue. Le lecteur se régale de belles pages d'action, avec des postures iconiques pour Batman, et de beaux gadgets technologiques (un arsenal très, très impressionnant). Les supercriminels sont menaçants à souhait et imposants par leur stature, leur solidité et leur force. La ville de Gotham apparaît froide et inhospitalière, tout à fait propice aux affrontements entre Batman et ses ennemis.



L'épisode 21 est dessiné et encré par Scot Eaton. Le numéro annuel est dessiné par Eaton, et encré par Jaime Mendoza. Les dessins perdent un peu de leur froideur et de leur esthétique incisive, sans devenir enfantins.



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- Chaque épisode est complété par 1 à 3 histoires courtes, majoritairement écrites par John Layman, et mises en images par Andy Clarke. En tout il y a 10 histoires courtes. Elles permettent de développer le personnage de Kirk Kangstrom (4 histoires), d'Ignatius Ogilvy (2 histoires), d'Harvey Bullock, de Bane, et encore de 2 anecdotes.



La difficulté pour apprécier ces courts récits réside dans le fait qu'ils soient reproduits à la fin de chaque épisode, comme lors de leur parution mensuelle. D'un côté, cela vient perturber le rythme du récit principal ; de l'autre le lecteur doit faire l'effort conscient de se replonger dans l'histoire de Langstrom ou d'Ogilvy. Les regrouper à la fin du tome aurait permis de mieux les apprécier. John Layman réalise un bon travail pour étoffer le couple Langstrom. Il se sert des 2 histoires courtes d'Ogilvy pour apporter un épilogue à son affrontement contre Batman. Andy Clark réalise des dessins très minutieux et appliqués, possédant moins d'élan que ceux de Fabok, mais dégageant plus de réalisme générant une sensation d'immersion impressionnante.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

Si le tome 4 m'avait franchement déçue (en grande partie par la traduction très approximative), le niveau est remonté en flèche avec celui-ci !

Je ne saurai pas dire quelle partie j'ai préféré tant ça a été une tranche de rigolade tout du long. Mike Applebee et son jumeau bénéfique Marshall Mello, le nouvel uniforme de Tony... et puis Colby, qui est, je pense, mon personnage préféré, et qui me fait mourir de rire à chaque fois.

Et puis Poyo.

La narration est toujours un plaisir, je ne me lasse pas des "Voici Tony Chu", et autres présentations, prologue, etc.

Pour moi une des meilleur série que j'ai lu depuis longtemps !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 2 : Un go..

Toujours aussi fun, l'histoire continue et s'étoffe. On sent poindre le complot mondiale, on découvre de nouveaux personnages, de nouveaux ennemis, et l'action ne s'arrête pas une seconde.

On retrouve avec plaisir John Colby, qui revient avec son charisme, ses répliques nazes (et hilarantes), et un visage à moitié bionique. Pendant que notre Chu est amoureux, et que Applebee... Eh bien... semble aller de mieux en mieux à la fin de ce tome - j'avoue avoir été scotchée de ce retournement, et complètement morte de rire. Que c'est bien trouvé ! Aucun tabou dans Tony Chu !

Je suis définitivement fan de cette série, et j'ai hâte de découvrir la suite !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 8 : Recet..

Tony Chu n’est pas un homme ordinaire, d’ailleurs est-il vraiment un homme ? Il possède un don particulier qui lui permet de retracer l’historique de ce qu’il vient de manger. Et sa cibopathie lui permet connaître le passé de tout ce qu’il mange que cela soit des fruits, des légumes ou des humains. Cet inspecteur de la Répression des Aliments et Stupéfiant à plus d’un tour dans son sac et dans son imagination.



La maison d’édition Delcourt est tombée sous le charme de ce détective depuis 2010 et depuis, elle publie ces aventures. Comment résister au charme de cet inspecteur qui possède un don bien particulier. Anthony Chu dit Tony pour les amis est cibopathe. Il possède la capacité d’avoir des visions psychique de ce qu’il mange. Sa sœur jumelle, Antonelle, surnommée Toni, est ciboyante. Elle est capable d’avoir un aperçu du futur de toute chose vivante qu’elle mange. Alors lorsqu’elle a compris qu’elle allait bientôt mourir, elle a décidé de laisser des indices à son frère afin qu’il puisse attraper celui qui l’a condamné à mort. C’est autour d’un repas de famille, qu’il va manger un bon d’orteil de sa sœur, partagé avec sa fille, qui va lui révéler bien des choses en plus de l’amour qu’elle lui a toujours porté.



Je suis tombée par hasard sur ce comics qui m’a tapé dans l’œil tout de suite grâce à son titre très sympathique et au dessin de la couverture. Par curiosité, je l’ouvre et j’ai tout de suite adoré l’univers graphique. Je n’avais pas le choix, je devais le lire. Je préfère en général commencé par le tome 1 mais ce dernier n’était pas disponible. Originale, décalée, absurde, voilà comment je décrirais l’univers de ce comics qui parait-il cartonne aussi bien aux EU qu’en France. Des gens qui en mangent des autres sans être des zombies qui grâce à leur don peuvent poursuivre des criminelles, j’adore. En plus, les personnes sont travaillées en profondeur. La mise en page est très originale et n’est pas seulement une succession de carré avec des bulles. Ici, on joue avec les formes, les couleurs et on casse les codes. J’ai vraiment tout aimé dans ce comics que j’ai dévoré de la première à la dernière page. Maintenant, je n’ai pas le choix je dois lire toute la série et je vais le faire dans l’ordre pour mieux connaître les personnages et m’y attacher.



La série nous laisse un sale goût de viande dans la bouche mais j’en redemande. Un univers bien à part qui mérite une place dans ma bibliothèque des goûts éclectiques. Ne passez pas à côté de ce comics car je vous promets, vous allez en redemander un bout.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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Batman - Detective Comics, tome 3 : Emperor..

Format: Relié

Ce tome fait suite à Scare tactics (épisodes 8 à 12, 0 et le numéro annuel 1) qu'il n'est pas besoin d'avoir lu avant. Il contient les épisodes 13 à 18, initialement parus en 2012/2013. Tous les scénarios sont de John Layman. Jason Fabok a dessiné et encré les histoires principales (20 pages) de chaque épisode, avec une mise en couleurs de Jeremy Cox. Chaque épisode se termine par une histoire courte de 8 pages dessinée et encrée par Andy Clarke (numéros 13 à 17). Celle du numéro 18 est dessinée par Henrik Jonsson et encrée par Sandu Florea.



Batman est en train de patrouiller Gotham, intervenant pour mettre fin à des crimes de diverse nature qui lui ont été signalés par Alfred Pennyworth à l'écoute des réseaux de la police. Il se dépêche de finir pour assister à l'inauguration de l'aile d'un foyer d'accueil pour enfants, devant être baptisée du nom de sa mère. Oswald Cobblepot a intrigué en sous-main pour y substituer de manière officielle le nom de sa propre mère. Pour être sûr que Wayne n'y trouvera rien à redire, il a conclu un contrat avec les Ghost Dragons pour son assassinat, par l'intermédiaire d'Ignatius Ogilvyn, son second. Par la suite Batman va devoir affronter Poison Ivy (Pamela Isley), Clayface (Basil Karlo), un gang appelé League of Smiles (composé de Dane Butler, Philip Miles, Annie McCloud et David Hill, mené par MerryMaker).



Surprise ! Après 2 tomes écrits par Tony Daniel, la série est confiée à John Layman, le scénariste de l'inénarrable série "Chew" (à commencer par Tasters choice). Il adopte une structure narrative assez sophistiquée. Comme le titre l'indique, l'intrigue principale a pour objet l'ascension d'un nouveau criminel prétendant au titre d'empereur Pingouin.



Layman introduit rapidement ce nouveau personnage dans l'entourage d'Oswald Cobblepot. La première histoire courte lui est consacrée pour lui donner un peu plus de substance. Puis le lecteur peut avoir l'impression que ce fil narratif majeur se perd dans les méandres des intrigues secondaires. Il faut attendre la fin du troisième épisode pour avoir l'explication de l'irruption de Poison Ivy et Clayface dans le récit. Cette impression de délitage s'accentue encore avec la Ligue des Sourires. Layman n'a d'autre choix que de montrer les conséquences du retour du Joker dans Death of the family, mais "Detective comics" ne s'intègre pas à cette histoire puisque les faits et gestes de Batman sont décrits dans la série "Batman" de Scott Snyder & Greg Capullo. Du coup, Layman se retrouve à inclure une intrigue découlant de la présence du Joker, mais sans le faire apparaître.



Le savoir faire de Layman apparaît bien dans ces 2 épisodes avec Merry Maker son gang de malades mentaux. Il introduit Byron Merydeth (un peu gros comme nom, phonétiquement = merry death, mort joyeuse), un psychiatre spécialisé dans l'aide aux victimes du Joker, pas celles qui ont été traumatisées parce que physiquement agressées, mais les personnes dont les névroses sont amplifiées à la vue des actes criminels du Joker. Layman a su s'inspirer d'un personnage récurrent de premier plan de l'univers de Batman, pour créer une criminalité de rue angoissante et dérangée. Là encore, il tire le meilleur parti des histoires courtes de 8 pages pour étoffer ces personnages.



Layman est moins convaincant dans l'utilisation directe d'ennemis établis de Batman. Poison Ivy, Clayface et Victor Zsasz servent uniquement à alimenter l'intrigue, fidèles à leurs caractéristiques principales, mais sans approche originale. Oswald Cobblepot est plus réussi (il a aussi droit à plus de pages), même s'il est évacué en cours de récit, coopté dans "Death of the family". John Layman a donc bien fait ses devoirs (même s'il manque parfois un soupçon d'originalité), avec un souci réel d'être raccord avec la nouvelle continuité "New 52", en particulier l'importance de la famille Cobblepot dans le développement de Gotham (voir Gates of Gotham).



Jason Fabok dessine les 6 parties principales, en s'encrant lui-même, et c'est très agréable. Il dessine de manière minutieuse et détaillée, de manière très réaliste. Il a pris le parti de conserver la vision établie par David Finch dans les épisodes de la série "Dark knight" (par exemple Knight terrors), en particulier avec un Batman musculeux et massif. Tout comme Finch, Fabok trouve des solutions graphiques convaincantes pour rendre compte des outils technologiques de pointe utilisés par Batman (une case intelligente avec un logiciel de reconnaissance automatique des individus dans une foule).



Pour chaque nouveau personnage, il apporte un grand soin à concevoir une apparence unique et mémorable, en particulier les membres de la Ligue du Sourire sont inoubliables. Oswald Cobblepot est petit avec une attitude agressive, sans devenir une caricature plus risible qu'inquiétante. Par contre il est visible que Fabok n'a jamais eu l'occasion de voir quelqu'un avec un monocle, vue la manière dont il le dessine collé au visage de Cobblepot, sans le soutien des plis de la peau sous l'œil.



Dans chaque épisode, le lecteur peut se régaler de plusieurs images mémorables : le Batplane survolant Gotham (épisode 13), Poison Ivy embrassant Batman dans une double page (épisode 14), le costume spécifique de Batman pour lutter contre Clayface (épisode 15), l'adolescent qui s'est mutilé le bas du visage (épisode 16), MerryMaker s'apprêtant à trancher la gorge d'une femme (épisode 17), la cellule de Zsasz constellée de quatre bâtons barrés d'un cinquième (épisode 18).



Par comparaison, les dessins d'Andy Clark sont encore plus précis et minutieux (avec un encrage des plus fins de Flora), en particulier pour les arrières plans avec des décors plus détaillés.



Ce tome peut déconcerter le lecteur par sa construction alambiquée, obligée d'intégrer l'existence du crossover "Death of the family", tout en n'y participant pas vraiment. À condition d'accepter que toutes les réponses ne viennent pas tout de suite (je cherche encore les conséquences du fait que les Ghost Dragons n'annulent jamais un contrat), le lecteur plonge dans le quotidien mouvementé et brutal de Batman, peuplé de criminels dérangés et originaux.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..



On m'avait conseillé ce comics en le qualifiant de fou, voire même de déjanté ce qui a éveillé ma curiosité. Et bien que ce comics soit très bizarre au début, je ne peux que saluer l'originalité du scénario.



L'histoire se passe aux Etats-Unis, sur fond d'épidémie et pas n'importe laquelle la grippe aviaire. Le gouvernement a interdit la consommation de poulet, sa vente est désormais illégale. Dans ce chaos on retrouve Tony Chu, un policier avec un pouvoir un peu particulier. Tony Chu est cibopathe, il a le pouvoir de revivre la vie de ce qu'il mange, à part la betterave. Son pouvoir va le mener dans de drôles de situation pour le meilleur et pour le pire.



Tout est subtilement dosé dans ce comics, l'humour, le sang et les émotions. Je ne peux que recommander une telle pépite.





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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Tony Chu détective cannibale est une série déconcertante. Tony Chu est un cibopathe. C’est-à-dire qu’il arrive à entrevoir toute la vie de la chose (animale ou végétale) qu’il ingurgite. Sauf pour les betteraves. Ce don très étrange lui permet d’intégrer le RAS, une unité spéciale de la police qui s’intéresse au commerce des drogues et des produits alimentaires dans une société où il est interdit par la loi de vendre, acheter ou manger de la volaille. Cela donne un univers très étrange et peu ragoûtant avec des enquêtes particulières aux méthodes d’investigation vues nulle part ailleurs.Le tome est assez long, avec cinq chapitres. Le dessin est bien adapté à l’univers de la bande dessinée et le lecteur doit avoir l’estomac bien accroché pour lire les enquêtes très spéciales de ce détective cannibale.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

Les lettres extraterrestres dans le ciel ont mis la R.A.S. dans une bien mauvaise position. La répression du poulet n'est plus aussi importante qu'elle ne l'était et un groupuscule terroriste nommé l'O.E.U.F., aux motivations encore mystérieuses, est apparu. Et ce n'est pas le pire ! Tony et son coéquipier ont été réaffectés dans des unités différentes. Notre pauvre cibopathe n'a pas vraiment l'occasion de faire la circulation car il a été enlevé par l'ex de sa copine. Les motivations de ce dernier sont d'ailleurs bien claires et très très dérangeantes. Encore du grand n'importe quoi qui, comme par miracle, réussi à trouver un sens. C'est franchement un exploit incroyable. Avec l'auteur, ses personnages morflent et j'ai bien peur que cela ne soit pas prêt de se terminer.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 10 : Bouf..

Les heures sont sombres.

La majeur partie des meilleurs agents de la RAS sont à l’hôpital, Olive a été défigurée et Poyo a disparut.

Tony ne parle plus à John et va donc devoir travailler avec un nouveau partenaire.



Un univers de plus en plus délirant, qui n'est pas pour me déplaire, des personnages toujours aussi attachants, et un graphisme toujours aussi particulier qui fait toute l'identité de la série.

Cette série est toujours aussi bien, je regrette seulement le manque de rythme et la fin du volume trop rapide.

Bref, un peu de frustration mais toujours un super moment de lecture !
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Mars attacks - Attack from space

L'opération Masse Critique m'a permis de lire ce comic.

Malheureusement, je ne dirais pas que j'ai vraiment aimé celui-ci. Les dialogues m'ont parus franchement 'niais', pour la plupart, des passages étaient totalement plats [pourtant, le sujet est assez absurde et lourd pour ne pas l'être...], et si l'ont rajoute à ça des flashbacks inutiles et plus que ça incessants...

Dérivé du film de Tim Burton, je m'attendais à de l'absurdité en paquets, et bien j'en ai pas eu un cheveu ! Imaginez ma déception.

Malgré des graphiques plaisants dans leur ensemble, je serais définitivement passée à côté de ce comic.



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Tony Chu, détective cannibale, tome 9 : Tendr..

L'un des meilleurs tomes, à la fois totalement délirant et affreusement dramatique.

L'univers reste cohérent et fluide malgré la tonne d'idées hallucinantes qu'il transbahute. L'action est non-stop.

Un pur régal, très au-dessus des autres comics.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 4 : Flambé !

Ce tome fait suite à Croque-Mort ; il contient les épisodes 16 à 20 initialement parus en 2011.



John Colby est complètement démotivé par les inscriptions extraterrestres dans le ciel au point de s'anesthésier à l'alcool et d'être incapable de travailler. Du coup Tony Chu fait équipe avec Caesar Valenzano pour enquêter sur la disparition de Daniel Migdalo qui dispose lui aussi de capacités surnaturelles liées à l'absorption de nourriture : il est un vorésophique. Entretemps Colby étant sorti de sa déprime, il intervient avec Tony Chu pour mettre fin à une prise d'otages à la fac où étudie Olive Chu (sa fille). Là aussi le preneur d'otages utilise la nourriture d'une manière inattendue. Tony et John sont ensuite intégrés à une équipe 100% féminine de l'USDA (United States Department of Agriculture) pour une mission de terrain dangereuse où ils sont contraints d'utiliser une arme particulièrement destructrice.



Puis Tony est assigné à la NASA, le temps d'une mission particulière où il se retrouve à faire équipe avec Toni (Antonelle) Chu (sa sœur jumelle). Ils enquêtent dans la célèbre zone 51 dans le Nevada. Enfin John Colby et Tony Chu s'infiltrent dans une étrange secte dont Alani Adobo, le gourou, prétend avoir déchiffré le sens des inscriptions célestes. Pendant ce temps là, Mason Savoy souffre d'étranges hallucinations suite à l'ingestion de quelques gouttes du sang de Daniel Migdalo.



John Layman finit par être un peu énervant dans sa manière de raconter son histoire. Les 3 premiers tomes étaient originaux, intrigants, rigolos ; ils donnaient envie d'en savoir plus sur cette conspiration à base de poulets, de grippe aviaire, d'extraterrestres, d'individus doués de pouvoirs surnaturels chaque fois qu'ils mangent quelque chose, de vampires, et que-sais-je encore. En plus ses personnages sont vraiment attachants, à commencer par Tony Chu qui est un homme d'action sans cynisme et même avec une forme de gentillesse naturelle. Le tome 3 promettait une forme de relation amoureuse adulte et épicée entre Amelia Mintz et lui. Bref, j'avais l'impression que Layman allait approfondir la psychologie des personnages, tout en continuant à naviguer avec grâce entre une forme d'anticipation caustique et un humour taquinant l'absurde.



Cette fois-ci encore, John Layman préfère suivre une autre direction en agrandissant à nouveau la distribution des personnages avec Daniel Migdalo et ses capacités inattendues et Alani Adobo qui a à peine le temps d'apparaître dans un épisode. Cette fois-ci encore, il compense en donnant un peu de place à des personnages apparus trop brièvement précédemment : Olivia et Toni Chu. Chacune des 5 enquêtes réserve son lot de surprises, à la fois des nouveautés, à la fois des révélations sur un élément ou un autre (une trop brève apparition d'un vampire). Layman ballade son lecteur d'un mystère à l'autre en distillant avec parcimonie les informations, mais en prenant bien soi de créer des situations toujours délectables.



Le style de Rob Guillory reste toujours aussi agréable à la lecture, avec son intégration d'éléments visuels comiques qui dédramatisent toutes les situations, qui renforcent la note humoristique des récits et qui rend chaque personnage (même les méchants) fort sympathique. Il réussit plusieurs visuels impressionnants tels qu'un énorme obèse, une défenestration répugnante, l'incroyable inscription céleste, la couverture parodique et narquoise de l'épisode 18, le parachutage hilarant des agentes de l'USDA chacune avec leur animal de compagnie (beau moment d'absurde visuel), le retour de Poyo, le pouvoir de séduction d'Alani Adobo, etc. Il n'y a que les 8 pages d'hallucinations de Mason Savoy qui ne m'aient pas convaincu. Guillory dispose d'une capacité à varier les expressions des visages passant de l'exagération hilarante à l'expression nuancée d'une case à l'autre, sans aucun effort. Il donne à chaque personnage une silhouette mémorable et il a la capacité incroyable de pouvoir créer des morphologies improbables (celle de Mason Savoy) sans que cela ne nuise à la crédibilité visuelle du récit (un peu comme Uderzo ou Morris).



Ce quatrième tome présente la même inventivité décomplexée et la même bonne humeur que les précédents. Les illustrations marient habilement des visuels marquants, avec des exagérations comiques, tout ça sans aucun heurt pour la lecture. Mais le lecteur pourra à nouveau être frustré de la volonté des auteurs de privilégier l'expansion de leur terrain de jeu et l'augmentation de l'envergure de leur intrigue aux dépends des personnages qui génèrent une énorme sympathie et qui manquent de place pour pouvoir gagner de la substance.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 3 : Croqu..

Ce tome fait suite à Un goût de Paradis qu'il faut avoir lu avant.



Le premier épisode est consacré au premier rendez-vous galant entre Tony Chu et Amelia Mintz, et la première page montre Tony avec un pistolet dans la main alors qu'Amelia a le coté gauche de la tête couvert de sang et de matière cervicale. C'est l'issue d'une enquête pas comme les autres dans un restaurant où les clients dégustent des mets uniques. Dans les 3 épisodes suivants, Tony Chu effectue une infiltration dans le milieu des combats de coq. Il se voit affecter un nouveau partenaire à la place de John Colby. Montero, la société de produits alimentaires, a mis sur le marché un nouveau substitut de poulet. Mason Savoy refait son apparition dans les locaux de la société Montero. Et l'inénarrable Poyo est de retour.



Juste avant l'histoire, John Layman dédie ce tome à Dave Sim (le créateur de Cerebus, maître du récit au long cours), entre autres. Dans le flux de l'histoire, Mason Savoy a choisi le patronyme d'Hollis Mason (personnage tiré de Watchmen) comme identité d'emprunt pendant la séance de cinéma. Et Rob Guillory indique que les auteurs ont prévu de raconter leur histoire en une soixantaine d'épisodes mensuels. Ces différents éléments indiquent que les diverses composantes de l'intrigue s'insèrent bien dans un plan d'ensemble. Cette constatation rassure un peu parce que le présent tome apparaît comme un peu décousu. Le dîner en amoureux repose sur une idée savoureuse quant à la composition du repas, mais elle semble sans lien réel avec les questions posées dans les 2 premiers tomes. Comme tout le monde, je suis ravi du retour de Poyo, mais là encore le lecteur peut s'interroger sur l'impact de Poyo dans la trame globale. En fait l'histoire de fond ne semble reprendre ses droits que dans les épisodes 13 et 14, avec le retour de Mason Savoy. Toutefois, il devient apparent que chaque aventure, chaque enquête participe d'une manière explicite ou non à un tout encore indiscernable. Par exemple, les personnages évoquent à plusieurs reprises le fruit trouvé sur Yamapalu dans le tome précédent. N'en déduisez pas que ce tome est inintéressant, il est juste un peu décousu à la lecture. Par contre, les personnages commencent à gagner en épaisseur et leur capital sympathie augmente sensiblement. Il est vrai que le ton léger et drôle adopté par John Layman ne permet pas toujours de savoir sur quel pied danser (comédie sans conséquence, ou récit structuré à long terme ? Sentiments surjoués pour l'effet comiques, ou grande sensibilité des personnages ?). Dans ce tome, la relation entre Tony et Amelia prend de la consistance (même s'il manque encore des nuances) et le passé de Tony se révèle assez dérangeant. Cette familiarité grandissante avec les personnages permet également de mieux mesurer l'amitié que porte John Colby à Tony Chu (en particulier la manière dont il a amadoué leur supérieur Applebee).



Rob Guillory continue d'appliquer son style à mi-chemin entre le dessin humoristique et le détail réaliste qui apporte de la crédibilité à l'histoire. En fait son style promène le lecteur de la même manière que le scénario : le ton de la série est à la bonne humeur avec des touches d'humour et le lecteur doit déterminer quels sont les éléments exagérés pour l'effet humoristique, et quels sont ceux à prendre au premier degré. À certaines occasions, c'est facile. Par exemple, Guillory aime bien jouer avec les silhouettes féminines et l'impressionnant décolleté de l'inspectrice de l'USDA avec son chignon très strict composent une personnalité assez savoureuse et parodique. À l'opposé, il apparaît facilement que les réactions exacerbées de Min Tso sont à prendre au premier degré, rivière de larmes comprise. Les exagérations anatomiques et comportementales rendent les images très vivantes et très agréables à regarder. Il est impossible de retenir un sourire devant Mason Savoy en train de faire un saut de cabri gracieux (malgré son surpoids) pour se cacher derrière une bibliothèque. Les expressions d'Applebee traduisent à merveille l'effort mental qu'il s'impose pour traiter affablement Tony Chu. Chaque lieu dispose de détails qui le font exister et qui le dotent d'une personnalité spécifique. Avec ces exagérations maîtrisées, Guillory dessine des pages qui sont autant de friandises pleines de bonne humeur.



Avec ce troisième tome, les auteurs prennent le risque de composer leur histoire avec des découpages qui font fi du rythme de parution et de l'unité des recueils. C'est un pari risqué à contrecourant des pratiques de la profession, car le lecteur ne dispose pas d'une tranche complète du récit. Toutefois, leur talent va en augmentant et le ton qu'ils adoptent séduit par sa bonne humeur toujours présente, quelles que soient les horreurs qu'ils évoquent. J'attends avec impatience le tome suivant.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 8 : Recet..

Un excellent tome qui mêle fun, fun, action, fun et blagues débiles !

On fait un grand pas dans l'histoire et on se dirige vers un prochain tome (la fin d'un cycle? la fin tout court?) qui s'annonce très prometteur !

Il faudrait que John Layman et Rob Guillory écrivent un spin-off de Poyo !

Vivement la suite !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

En ce cinquième tome de Tony Chu : détective cannibale, c'est le plus beau jour de sa vie pour Applebee. Il a viré Chu et Colby. Le premier se retrouve muté au service circulation, rétrogradé au plus bas et le second à l'USDA, où les femmes sont des sortes d'hystérique hargneuses.

Cependant, tandis que Tony Chu découvre les joie de l'humiliation auprès des citoyens mais l'humeur agréable de son nouveau patron, Colby découvre les joie d'un coéquipiers cyber-animal et sa nouvelle patronne inflexible.

Sur cette nouvelle routine, Mason Savoy enlève Olive, la fille de Tony, puis c'est au tour du père de se faire kidnapper et passer à tabac.



Une fois n'est pas coutume, et d'ailleurs, je devrais arrêter de le mentionner : j'ai adorer ce tome !

Olive est plus présente et le lecteur ne peut en être que ravi d'en apprendre plus sur elle. Elle paraît aussi butée que son père et aussi casse-coup ! Ils ont les mêmes mimiques, ce qui est assez drôle.

De plus le fait de voir les deux coéquipiers séparés offre de nouvelles perspectives plutôt sympathiques. Tony doit se débrouiller seul et John voit sa technique de soudoyement de ses supérieurs se retourner contre lui... ce qui je dois l'avouer, me plait beaucoup !



En bref, ce tome est encore une réussite !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 5 : Premi..

Il est loin, le temps des scénarios basiques de comics qui, en gros, se résumaient à, pour le héros : j'ai un méchant en ville, je dois le trouver, le taper ou autre, et le neutraliser. Depuis que les Anglais et les Ecossais s'y sont mis, depuis que le label Vertigo existe, que les histoires sont devenues des polars, des fresques, des contes, des romans. Mais jusqu'à présent, certains Anglais avaient encore le monopole de l'humour totalement absurde, les six inusables Monthy Pythons. Personne n'était allé aussi loin qu'eux jusqu'à ce Tony Chu. Si vous avez des contre-exemples, je suis preneur, mais ni les films de Joe Dante, ni les Zinzins de l'espace, ni même les multiples stars du Saturday Night Live ont réussi à s'élever aussi haut dans l'humour non-sensique qui se regarde comme un film. Il n'y a peut-être que la série des Quête du Graal qui a réussi à tenir l'équilibre entre idées insensées et histoire cohérente.



Ce Tony Chu est de loin le meilleur de la série, pour une bonne raison : une inventivité incroyable. Dans tous les détails, toutes les situations, tous les personnages. Je me contenterai de citer le nouveau service dans lequel John Colby, le flic cyborg a été muté : principalement composé de femmes à forte poitrine, chaque policier humain(e) a pour partenaire un animal (du lézard au lion). Ledit animal étant toujours préféré à l'équipier masculin, ce dernier étant haï et harcelé par toutes les femmes du service. Pour tout le reste, vous pouvez lire les commentaires de Bruce Tingale et Présence.



Nous sommes malgré tout dans une histoire qui nous rappelle les super-héros : la soeur de Tony a elle-même développé des pouvoirs liés à la nourriture, dont un qui me fait penser à la série Heroes. Et parfois, il faut avancer masqué... Une naissance. Des personnages qui s'étoffent. Des références partout, pas un endroit vide qui ne soit rempli de bons mots, des cases qui racontent à elles seules une demi-journée de travail, et un univers déjanté qui pourrait bien être celui qui nous attend : l'humour fonctionne toujours quand il parle de choses sérieuses.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

Ames sensibles s'abstenir. Si vous vous sentez mal à la vue du sang, si les aliments bizarres et pas toujours très frais vous donnent la nausée, cette BD n'est pas faite pour vous. Et c'est bien dommage car vous allez louper un petit bijou d'humour !



L'histoire est très originale et je pense que le scénariste doit avoir un sérieux problème pour imaginer des situations et des personnages aussi déjantés. Le scénario est truffé d'humour (plus certains volumes que d'autres).



Le dessin est clair, bien fait, rien à redire. Il fourmille de détails et n'hésitez pas à même lire les publicités et les titres des articles de presse collés sur les murs des décors.
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût ..

EXTRAIT "A force d'articles élogieux sur la blogosphère, j'ai finis par m'y mettre à Tony Chu, et je dois dire que les commentaires élogieux n'étaient pas volés. Il y a un souffle, dans cette série, indéniable. Non, pas une mauvaise haleine due à la consommation de cadavres (encore que), mais un véritable élan, de dynamisme et de sympathie."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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