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Critiques de John Shirley (38)
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Bioshock : Rapture

Je ne connais rien à l'univers du jeu dont le livre est tiré.... c'est l'aspect "création d'une société sans lois, sans limites" qui m'a attiré (soit dit en passant... le résumé ne doit pas être le bon (ton résumé fait référence au jeu ).



Voici le bon résumé :

C’était la fin de la seconde guerre mondiale.



Le New Deal du président Roosevelt avait redéfini la politique américaine. Les impôts avaient atteint un pic sans précédent. Les bombardements de Hiroshima et Nagasaki avaient créé la peur de l’annihilation totale. La montée d’agences gouvernementales secrètes avait rendu la population méfiante. Le sentiment de liberté des États-Unis s’était étiolé… Et nombreux étaient ceux qui voulaient retrouver cette liberté.



Parmi eux, un grand rêveur, un immigré qui s’était élevé des plus profonds abysses de la pauvreté pour devenir l’un des hommes les plus riches et les plus admirés au monde. Cet homme s’appelait Andrew Ryan, et il avait la conviction que les grands hommes méritaient ce qu’il y avait de mieux. Alors il se mit en quête de l’impossible, une utopie libre de tout gouvernement, de toute censure, de toute restriction morale sur la science, où ce qu’on donnait on le recevait en retour. Il a créé Rapture, la lumineuse cité sous les mers.



Mais l’utopie a été frappée d’une terrible tragédie.



Voici comment tout a commencé… et tout a fini.





Bref, cette idée de société utopiste m'a vraiment attiré et je me suis décidé à voir si cela était possible.

Après la lecture.... grosse découverte... l'homme est vraiment un loup pour l'homme

Rapture est créée au fond de l'océan et les hommes s'y pressent au départ pour des raisons louables : fuir les conflits, le racisme, les contraintes financières...

Au départ, tout est beau... merveilleux ... idyllique MAIS .... cela ne dure pas !

En effet, une des règles de cette société est PAS DE RETOUR EN ARRIÈRE. Une fois que vous intégrez Rapture, vous ne pouvez plus changer d'avis. C'est une question de sécurité afin que le monde extérieur ne sache pas que Rapture existe. Les ouvriers qui une fois ont terminé la construction de Rapture se voient donc piéger sans boulot dans cette univers clos : pas d'aide de l’État car pas d’État, pas de secours à attendre... bref personne vers qui se tourner.

Ajouté à cela l'autre grande règle de Rapture : PAS DE LIMITES ! Et là, vous voyez une société utopique passer dans l'horreur avec des expérimentations sur les humains, de la chirurgie sans contrôle.., des petites filles utilisées comme des incubateur à drogue



Au final... une société au bord de l'implosion.



Côté contenu : j'ai trouvé l'histoire vraiment prenante mais par moment redondante ou lente. Certains passages auraient mérités moins de description et plus d'action pour apporter de la dynamique au récit. La fin ne m'a pas étonnée.. elle correspond bien à l’univers Rapturien.
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 2 : A..

Athos, Porthos, Aramis, d'Artagnan, Richelieu... autant de noms rendus célèbres par les récits de Dumas et autres romans de cape et d'épée qui auront marqué n'importe quel lecteur amateur d'histoire et d'aventure. C'est à ces histoires qu'Eric Boissau entend rendre hommage dans ce second volume de « Dimension de capes et d'esprits », anthologie de fantasy historique consacrée à la période moderne et mettant en scène mousquetaires, alchimistes, soldats ou encore héros littéraires. Bien que sympathique, le premier opus ne m'avait pas particulièrement emballé et malheureusement le second se révèle encore moins convaincant. La première raison est à chercher du côté du manque de diversité des décors, la quasi totalité des nouvelles se déroulant dans la France de Louis XIII ou Louis XIV et mettant en scène des héros déjà célèbres tels que Lagardère, Cyrano ou encore Don Juan. Autre problème, la plupart des auteurs paraissent essentiellement miser sur l'ambiance au dépend de l'intrigue : on incorpore au récit deux ou trois personnages historiques, on soigne le style afin qu'il colle le plus possible à celui des récits de Dumas et autres, on saupoudre le tout d'un peu d'action, et on obtient des textes souvent creux reposant sur une idée bancale.



Mais n'exagérons rien, car certaines nouvelles restent malgré tout très agréables à découvrir. C'est notamment le cas de « Traverso » de Jean-Michel Calvez, récit consacré aux mésaventures d'un soldat musicien devenu cul-de-jatte suite à un curieux incident survenu sur le champ de bataille. Le style y est soigné, l'intrigue pour une fois originale, et même si le final se révèle plutôt convenu, le tout demeure malgré tout de très bonne facture. Xavier Penin nous offre également un texte sympathique avec « Cent Âmes pour un roi » consacré à la conception du célèbre Louis XIV et au rôle qu'y aurait joué Satan. On peut également saluer les contributions de Fabien Clavel qui reprend dans « Une aventure de Don Juan » son héros fétiche, déjà mis en scène dans le roman « L'Antilégende », et de Lionel Davoust qui signe avec « Les Questions dangereuses » une nouvelle qui, si elle n'est pas parvenue à me séduire, n'en demeure pas moins amusante et originale. Petite déception toutefois en ce qui concerne Michel Pagel, auteur que j'affectionne d'habitude beaucoup mais qui m'a semblé ici un peu en panne d'inspiration.



Bien que composée de quelques bons textes et malgré la présence d'auteurs chevronnés, cette seconde anthologie de fantasy historique peine à se hisser au niveau du premier volume de « Dimension de capes et d'esprits ». L'initiative de la maison d'édition Rivière blanche demeure cela dit louable et semble d'ailleurs porter ses fruits puisqu'un troisième volume serait actuellement en préparation. Affaire à suivre, donc...
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Bioshock : Rapture

« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate »

(« Laissez toute espérance, vous qui entrez »)

Dante.



Dévoré, ce bouquin ! J'ai adoré. Adoré son cynisme, adoré son réalisme. Car oui, messieurs dames, nous VIVONS dans une société comme celle-là.

Sauf que nous, on nous endort à coups de belles paroles, on nous ment, et les "homines crevarices" font leurs coups en douce.

Andrew Ryan, le "maître" de Rapture, n'a au moins pas ce défaut.



Mais mon enthousiasme déborde et vous ne devez rien comprendre. Je m'explique.

Sieur le milliardaire Andrew Ryan (émigré russe et pauvre, de base, aux dents fort longues, donc...), à la fin de la seconde guerre mondiale, a à la fois assez des impôts et des "règles" de la société américaine, et peur des implications d'une éventuelle guerre nucléaire. (Vous savez, cette période où les sociétés vendant des abris anti-atomiques ont fait fortune...).

Règles de la société qu'il estime aller contre la "libre-entreprise" et le développement technologique.



Il a donc l'idée d'aller créer non un abri anti-atomique, mais carrément une ville sous-marine. Dans le plus grand secret, une ville où l'esprit capitaliste de compétition régnera en maître et où tout sera possible pour tout le monde.

Que c'est beau ! Maguenifaïque, n'est-il pas !

Que ce monsieur Ryan ressemble trait pour trait à nos dirigeants européens, américains, "développés" - je ris, jaune -.



Parce qu'il oublie un truc, monsieur Ryan. Une société capitaliste où chacun est libre de marcher sur les autres pour devenir plus riche que le voisin, bah c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres.

Il oublie aussi que pour qu'il y ait des gros richards, il faut qu'il y ait des esclaves, et ça aussi ça me rappelle des gens, mais qui, voyons ?... ... ...

Il oublie également qu'à requin, requin et demi. Voire au carré. On trouve toujours plus compétiteur que soi.

Et si, en tant que chef d'Etat, on laisse des mecs qui n'ont aucun scrupule devenir puissants et riches, il y a de fortes chances pour qu'à un moment donné, ces sales types envisagent de mettre la main sur la place que vous pensiez vous être réservée... de devenir calife à la place du calife. Au point que pour rester calife au royaume de la liberté absolue, vous voilà obligé de devenir tyran !



Toute ressemblance avec une situation existante ou ayant existé serait purement fortuite ?

Haha ! hahahaaaaaaaa !



Restons aveugles, bêtes (il y a eu une émission sur Arte, "Tous crétins" ça s'appelle, fort instructive, je vous la conseille), n'ouvrons pas les yeux. Il y en a que ça arrange...

Même si ce n'est que le temps de leur petite vie minable à s'engraisser comme des gros porcs sur le dos des autres, puisqu'à la fin ils crèvent pareil. (quoi que... quoi que...)



Enfin bref, la lecture, parfois, ça vous fout un électrochoc. Ben ce livre-là, au-delà du caractère science-fictionnesque de la drogue vendue par ce foutu mafieux que Ryan se refuse à "borner" dès le départ sous prétexte que ça irait contre son idéologie, il est simplement réaliste.

Sur l'être humain, sur ce qu'on est capable de s'infliger les uns aux autres, sur notre extrême stupidité en tant que race soit-disant consciente et intelligente.

J'ai adoré alors que je ne connais pas le jeu (enfin je le connais par mes enfants mais je n'y joue pas)! ça me fait un peu rigoler que certains le notent mal à cause de ça (Elbakin pour ne pas les citer).



Avertissement : ne le lisez pas en période de déprime.
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Bioshock : Rapture

En 1945, l'Amérique met fin à la guerre en larguant la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki. Pour Andrew Ryan, immigré russe qui a fait fortune aux États-Unis, c'est le signe que le monde ne tourne plus rond. le riche industriel rêve d'un pays épargné par la menace des gouvernements, libéré de l'impôt et des syndicats. Comme un tel pays n'existe pas, il va le créer. C'est ainsi que sera fondée Rapture, la ville utopique, le rêve du libre entrepenariat, où chacun peut devenir ce qu'il souhaite, pour peu qu'il s'en donne les moyens.



Je n'ai jamais joué au jeu vidéo Bioshock. Tout au plus avais-je visionnés quelques extraits de vidéos de démonstration. À l'époque, l'esthétique art déco rétro futuriste m'avait tapé dans l'oeil. Je ne connaissais rien du background du jeu avant d'entamer ma lecture, mais j'ai assez vite compris qu'il s'agirait d'une préquelle.



Je ne vais rien vous cacher, même sans avoir joué au jeu, on comprend très vite que le rêve d'Andrew Ryan ne va pas se dérouler comme prévu. Comme toutes les utopies, le rêve ne résiste pas à la réalité. D'autant que, même si l'industriel sait se montrer convaincant dans ses discours, sa vision part d'une idéologie assez sujette à caution. Une sorte d'expérience de dawinisme sociale en vase clos à grande échelle. le rêve de Ryan, c'est le cauchemar de beaucoup d'autre.



John Shirley est un auteur peu connu, travaillant essentiellement sur des novélisations de films et de jeux vidéos. J'ai trouvé sa plume très agréable à lire. Il est parfaitement parvenu à instaurer patiemment, brique après brique, une atmosphère doucement paranoïaque et claustrophobique. On assiste à la naissance de Rapture en compagnie de nombreux personnages, ce qui nous permet d'en découvrir tous les aspects, des plus clinquants aux plus sombres. le faste des années 50 américaines est bien rendu.



Je pense que ne rien connaître, ou presque, du jeu vidéo a été une bonne chose pour moi car si, comme je l'ai dit plus haut, on comprend très vite que rien ne va se passer comme prévu, cela ne m'a pas empêché d'être très surpris par la tournure qu'on pris les évènements. Je ne m'attendais pas à lire certains passages très glauques et dérangeants... mais cela n'a pas été pour me déplaire ! J'ai découvert un univers bien plus riche que je ne le pensais.



Bioshock : Rapture est une excellente surprise. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman à l'ambiance unique et originale.
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Bioshock : Rapture

Qui n'a jamais rêvé d'un lieu où il pourrait s'épanouir sans se soucier du regard des autres ? Qui n'a jamais rêvé d'un lieu où tout ce que qu'il gagne lui appartiendrait ? Qui n'a jamais rêvé d'un lieu caché au regard du monde, loin des immondices humaines ? C'est ce que promet de vous offrir Rapture, la cité sous les mers.



Dans ce roman, on retrouve peu après la seconde guerre mondiale, Andrew Ryan, libre penseur et riche immigré avec une seule idée en tête : créer un monde meilleur. Cette idée ne pouvant bien évidemment être mise en oeuvre à l'échelle mondiale, il va tenter de l'appliquer à un plus petit comité, à une population de privilégiés qu'il convie lui-même à le rejoindre dans la cité qu'il a bâti de ses propres mains : Rapture. On va alors assisté à l'essors d'une cité à la politique libérale mais aussi petit à petit, à l’effondrement de celle-ci...



Pour entrer tout de suite dans le vif du sujet : j'ai beaucoup aimé. Ce roman est inspiré du jeu vidéo du même nom, et relate ce qu'il se passe avant celui-ci. Vous n'avez évidemment pas besoin de connaître l'histoire du jeu pour lire le livre.



Le récit est alterné par le point de vue de différents personnages, et si leur nombre peut faire peur au départ, ne vous inquiétez pas, on si retrouve très facilement ! En effet, à chaque fois, un élément vous rappelle qui est ce personnage, même si vous oubliez son nom. Ce peut être par exemple une tendance à vouer une certaine fascination à la beauté des éléments où à leur physique, une envie de rébellion où une idéologie communiste. Bref, si vous ne comprenez pas ma phrase, c'est que vous n'avez pas lu ce livre (et j'espère que vous le ferez !).



J'ai beaucoup apprécié cette alternance de la narration qui nous permet d'être au courant de tout, des projets convaincants comme des complots. J'ai également beaucoup aimé suivre cette cité en pleine essors, sa construction pas à pas et les idées de son créateur qui se voulaient au départ, pacifistes. Mais c'est bien connu, une utopie pareil n'a que peu de chance de réussir ! La descente aux enfers est incroyable ! L'auteur arrive à mettre une ambiance oppressante si puissante, que vous avez l'impression de vous retrouvez vous même piégé au sein même de Rapture ! Certes, le premier tiers du roman est faible en action, mais il est nécessaire pour mettre en place les éléments à venir, et personnellement, je ne me suis pas ennuyée une seconde durant celui-ci, trop occupée à faire des spéculations sur ce qui pourrait arriver ! Le rythme s'accélère alors peu à peu jusqu'à devenir opprimant.



En conclusion, je ne peux que vous recommander ce livre qui nous montre bien comment une idée au départ intéressante, peu vite dégénérer ! Je conseillerai tout de même aux âmes trop sensibles de s'abstenir, car ne sous-estimez pas ce dont la science est capable...
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Bioshock : Rapture

Passionnée par les jeux de la franchise Bioshock depuis leur sortie, je me suis littéralement ruée sur le rayon de la librairie lorsque j'ai vu la magnifique édition publiée par les éditions Bragelonne. Avec ses pages dorées, au style et à l'histoire "Steampunk", cela m'avait tout l'air d'être un excellent complément à la série de jeux vidéos. Ou plutôt, cela explique comment Rapture a été crée et comment elle est tombée en décrépitude....



En 1945, Andrew Ryan, un riche homme d'affaire ayant prospéré aux États-Unis, se sent menacé par le communisme, et déteste les syndicats. La religion et l'éthique brident trop la productivité et la création des hommes pour lui. de plus, la catastrophe nucléaire d'Hiroshima l'a convaincu de fuir le monde au plus vite, pour ne pas finir désintégré par les armes nucléaires, ou régit par un gouvernement trop restrictif.

Pour cela, Andrew Ryan a décidé d'investir toutes ses richesses dans la création d'une utopie, du nom de Rapture, qui va prendre racine dans le fond de l'Océan... Les scientifiques ne seront plus tenus par l'éthique, les hommes seront libres de prospérer sans suivre de règles particulières. Il n'y aura pas de censure, de politique, et la religion sera bannie. La seule chose à respecter, c'est que chaque personne se retrouvant à Rapture, n'aura plus jamais le droit de remonter à la surface retrouver le monde... Mais qu'importe ? Puisque Rapture sera le Paradis... Andrew va s'allier avec Bill McDonagh, un ingénieur, des médecins, des artistes, etc, pour faire aboutir son rêve de liberté et de sécurité...



Pour ce qui est des personnages, j'ai eu du mal à cerner Ryan. Froid, calculateur, il n'en demeure pas moins généreux avec ses proches, tels que Bill. Acharné, il compte bien ne jamais laisser tomber ses principes, quel que soit le prix à payer...

Bill lui, est un homme sympathique, modeste, qui veut protéger sa famille coute que coute...

Enfin Franck Fontaine, petit entrepreneur mais avide de pouvoir, compte bien s'approprier Rapture...

Il y a a ensuite une énorme ribambelle de personnages secondaires que l'on a pu connaitre dans les jeux vidéos, pour mon plus grand plaisir.



Pour ce qui est de l'histoire, je l'ai adorée. J'ai aimé découvrir la création de Rapture, mais aussi sa chute. Toutefois, l'ouvrage semble un peu inégal. Les longues descriptions au début du livre, pour expliquer la construction de Rapture sont intéressantes, mais bien trop importantes par rapport à la vie racontée à Rapture. D'après moi par exemple, j'aurai aimé en apprendre davantage sur la création des plasmides et des Petites Soeurs, qui tombent un peu comme un cheveux sur la soupe, dans un état qui semble prospérer. Et paf, retournement soudain de situation. L'ouvrage méritait d'être un peu plus développé sur ce point, et un peu moins concernant la création de Rapture.

Pour ce qui est de la chute de cette dernière, j'ai adoré y assister. Rapture glisse peu à peu dans un état policier. Tous les principes fixés vont être bafoués peu à peu, et la vie sous-marine va s'en retrouver horrifique. Entre la guerre civile, les armes biotechnologiques, l'avidité de pouvoir, il est intéressant d'assister à un tel retournement de situation. Comme quoi, le feu aux poudres se propage bien vite... On assiste ici à la véritable déchéance humaine, où les scènes barbares et la politique sont présentes à chaque instant. J'ai aimé les personnages, leur histoire entremêlées dans le livre. Connaissant les jeux, je me suis parfaitement retrouvée dans Rapture, avec les parcs, les places, les Pêcheries, etc. C'est un vrai régal, et un excellent complément aux jeux.

Toutefois, pour les lecteurs n'en ayant pas connaissance, il peut être difficile de se représenter les Chrosômes ou même les plasmides. Mais l'histoire en vaut le détour...



En conclusion, cet ouvrage politique est un vrai régal et nous montre comment une utopie peut rapidement devenir une dystopie... Les créatures qui peuplent Rapture sont dégoutantes mais néanmoins passionnantes, tout comme les comportements des humains, prêts à tout pour le pouvoir... Malgré une inégalité dans le déroulement du récit, j'ai dévoré ce livre. Et j'ai déjà recommencé les jeux afin d'en comprendre vraiment toutes les subtilités cette fois-ci, avec les enregistrements des magnétophones et l'histoire des personnages secondaires que l'on peut rencontrer dans nos quêtes à Rapture. Un véritable bijou tant par le contenu que l'esthétisme. J'ai adoré. Et vous ? Oseriez-vous descendre dans les tréfonds de Rapture ?
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Bioshock : Rapture

Je n'ai jamais joué a ce jeu conçu par Ken Levine et transformé en roman par John Shirley et je n'y jouerai jamais.

Je lui ai mis cinq étoiles simplement pour la performance de l'Auteur dans l'horreur qui hante la citée Utopique créée par un riche mégalomane.

En lisant cette œuvre, ou les plus bas instinct de l'Humanité se révèlent au sein de Rapture, j'avais froid dans le dos.

Vouloir un Monde ou l'économie de marché a l'Américaine est la seule règle, ressemble a ce que nous observons dans le Monde actuel, et ca me fait peur pour l'avenir.

Laisser aussi la science sans entrave ouvre la porte a toutes les dérives qui se déroulent dans ce récit avec les manipulations génétiques et autres joyeusetés.

Bâtis sur une peur de l'apocalypse Nucléaire a la fin de la seconde Guerre Mondiale, que tous le monde redoutent encore, un milliardaire Américain veut créer une cité sous-marine ou les élus pourront survivre après l'holocauste pour repeupler notre planète.

Mais malgré les prouesses technologiques réalisées par les bâtisseurs pour créer cette cité, la nature humaine reste ce quelle est avec tous ses défauts, défauts qui ne feront que s'amplifier dans ce microcosme qui ressemble a une éprouvette ou l'on cultive les virus.

Bref! Seule une note d'espoir vient tempérer la fin qui d'ailleurs n'en ai pas une.

Merci a Cédric Degottex qui a dut souffrir pour traduire les horreurs que l'on rencontre a chaque page .

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Watch Dogs Dark Clouds

N'étant absolument pas fan de jeux vidéos, ceux qui attendent de ma chronique une comparaison quelconque de ce livre avec le dit célèbre jeu peuvent passer leur chemin. Ce qui m'a attiré vers cette lecture c'est le pitch annonçant un thriller cyberpunk.





Mick Wolfe était militaire, responsable des drones au sein de la Delta Force, une unité d'élite de la défense américaine. Alors qu'il effectuait une mission de surveillance en Somalie, il est témoin d'un détournement de fonds organisé par des officiers supérieurs, dont le commandant Verrick, son supérieur direct. Il tente de dénoncer ce vol, mais c'est le pot de terre contre le pot de fer, il se retrouve aux arrêts pendant un an puis radié, sa carrière militaire ruinée. C'est animé par la vengeance et la volonté de blanchir son nom qu'il rentre au bercail : Chicago.



Mais un Chicago qui ne ressemble en rien à celui d'aujourd'hui. C'est une ville où il y a plus de caméras de surveillance que d'habitants ! Où le flux des images délivrées sont reliées à des logiciels de "ouf", qui permettent à ceux qui les exploitent de tout savoir, TOUT. Tout ce qu'il y a à savoir...ou pas, sur tel individu. Le tout est chapeauté par une grosse boite, la Blume Corporation. Et qui détient la majorité des parts de cette société ? Le sieur Verrick, qui a su blanchir l'argent volé en Somalie.



Mike va s'associer avec Aiden Pearce, le plus grand hackeur de Chicago, une véritable légende urbaine. Leurs intérêts convergent et cela va être une lutte sans merci. En résumé : action-hacking-action-hacking-action. Un roman très visuel et très...masculin. L'auteur essaie bien d'y glisser une fille dans l'intrigue, de rajouter un poil de sentiments mais on sent bien que ce n'est pas sa tasse de thé.



En revanche il domine dans le cahier des charges de ce thriller hyperconnecté. Nos hackeurs ont des vies mouvementées, la plupart du temps dans la clandestinité, mais grandement facilitées par leur capacités à dominer certains domaines. L'électronique : voler des voitures de plus en plus équipées devient un jeu d'enfants, il suffit juste de choisir les nouveaux modèles hauts de gamme. Le web et le black cloud : délester le compte en banque d'un mafieux par ci, d'un dealer par là et le quotidien devient plus facile. Suivre à la trace son ennemi en hackant les caméras de la Blume Corporation, retournant ainsi ses armes contre elle, etc...



Un thriller pour ados d'aujourd'hui, que j'ai trouvé pour ma part plaisant mais pas inoubliable, où l'action prédomine aux dépens de la profondeur des personnages. Nul doute qu'il trouvera son lectorat, à commencer par les amateurs du jeu du même nom.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Watch Dogs Dark Clouds

Je n'ai jamais joué au jeu Watch dogs mais le résumé de ce roman m'a intéressé, du coup, je me suis laissée tenter par cette histoire et finalement, j'ai passé un très bon moment !



Mick Wolfe est un ancien militaire. Il y a plus d'un an, il s'est fait piégé par de puissants ennemis, il a du faire un an de prison pour son "crime". Retour à la vie civile, il décide de faire éclore au grand jour la vérité sur ce qu'il s'est passé pendant sa dernière mission... Pour cela, il a besoin de l'aide d'Aiden Pearce, un hacker très redouté, connu. et surtout poursuivit par les mêmes ennemis que Mick. Va-t-il accepter de l'aider ? Et surtout, que va-t-il demander en retour ?...



J'ai adoré l'intrigue. Dès le début, l'auteur nous expose les faits et on souhaite que Mick réussisse. Évidemment, il va rencontrer beaucoup d'embûches lors de ses découvertes. Mick m'a bien plu, il veut absolument retrouver son honneur de la Delta Force et va tout faire pour y parvenir. C'est un personnage attachant et réfléchi. Il ne se lance pas tête baissé dans la gueule du loup, il évalue d'abord ses options. Aiden Pearce est un personnage secondaire très important et il m'a bien plu. C'est un hacker très intelligent et ses petits gadgets m'ont de suite intéressés.



Ce qu'y est certain, c'est que le roman ne manque d'action, le roman est très bien rythmé, du coup, on ne s'ennuie pas. De plus, l'auteur alterne le point de vue de différents personnages, du coup, on sait ce qu'il se passe à plusieurs endroits. Par contre, même s'il galère un peu, Mick sort souvent "indemne" des situations pourtant, pas facile du tout.



Le style de l'auteur est prenant et fluide. Les descriptions sont bien écrites, les scènes se déroulent sous nos yeux. J'avais dû mal à lâcher le livre. La fin m'a complètement abasourdi, je ne m'attendais pas à ça et du coup, c'est à se demander s'il y aura une suite ou non. L'intrigue en elle même est finie, mais on a une révélation à la fin du roman qui donne envie d'une suite.



En conclusion, un thriller prenant et qui a un très bon rythme. L'action est bien présente, dur de lâcher le roman une fois commencer. Mick est un personnage fort, son côté militaire fait qu'on s'attache à lui. Une intrigue prenante et très bien ficelée. Je recommande !
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Bioshock : Rapture

1945, Andrew Ryan, un immigré russe aux Etats Unis est devenu milliardaire grâce à sa persévérance. Cependant, il en a marre de payer des impôts qui servent aux parasites de la société. Il décide de fonder une utopie en créant une ville, Rapture, sous les eaux dont seuls seront invités les méritants. La devise de la ville nouvelle :



Ni Dieu, ni Roi. le pouvoir à l'Homme.



Utopie dystopique autour du libertarisme américain, Andrew Ryan est un Donald Trump puissance 10.

J'ai lu ce livre d'après les conseils de lecture du Bifrost n.83 qui trouvait dans ce livre une « virulente critique de l'ultralibéralisme » et un « bon roman », je me suis emparé de ce livre. Critique de l'ultralibéralisme, oui, celle du communisme, oui, critique du libéralisme, passez votre chemin. La quatrième de couverture m'avait donné envie, en outre, la cité sous les eaux rappelle les romans de Jules Vernes.



Mais c'est long, très long à se mettre en place. Les actions peinent à donner du rythme à l'ensemble. Des personnages binaires et caricaturaux : les immigrés allemands ont l'accent de ceux du film Papy fait de la résistance. Ils sont, comme de bien entendu, des scientifiques eugénistes. L'homme de main est forcément russe avec un accent...

La vision du libéralisme, du socialisme et du bien commun est décrite très naïvement.



Tiré de la franchise du jeu vidéo Bioshock, que je ne connais pas, ce roman montre la genèse et la chute de la ville de Rapture. Beaucoup de personnages, vite survolés, dont je pense sont les « héros » du jeu qui donne une impression décousue. Les plasmides, qui permettent aux hommes d'obtenir des supers pouvoirs, ont un potentiel destructeur, mais cela n'inquiète pas les dirigeants. Quand tout cela vire à la dystopie totalitaire, j'espérais un regain d'intérêt, mais cela n'a pas suffit à me tirer de ma torpeur.



A oublier.
Lien : http://lechiencritique.blogs..
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Bioshock : Rapture

Avant de se lancer dans « Bioshock : Rapture », il faut savoir qu’il s’agit d’une préquelle à la série de jeux vidéos sortis entre 2007 et 2010 (le dernier en date déviant de l’univers original) et que, bien que le roman se suffise à lui-même, mieux vaut connaitre les jeux pour l’apprécier pleinement. Ça ne veut pas dire que vous n’y comprendrez rien si vous ne connaissez pas (vu que le roman revient sur la genèse de Rapture) mais disons que vous n’y prendrez pas autant de plaisir, je pense. Voilà qui est dit. Ce FPS complétement allumé et à l’ambiance bien glauque est un des plus originaux dans le genre. L’univers très poussé et particulièrement prenant m’a très vite donnée envie de découvrir le roman de John Shirley, que Bragelonne a sorti dans une très édition qui plus est. Alors, mauvaise adaptation surfant sur le buzz des jeux ou roman à part entière apportant sa pierre à l’édifice ?



...la suite sur mon blog !


Lien : https://avideslectures.wordp..
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Watch Dogs Dark Clouds

Je ne connaissais absolument pas l’univers de Watch Dogs. Pourtant, le résumé m’a vraiment intriguée alors j’ai eu très envie de tenter le coup. Je remercie d’ailleurs les Éditions Lumen et particulièrement Emily, pour leur confiance une fois encore.



Nous faisons la connaissance de Mick Wolfe, un ancien militaire. Il était sincèrement passionné par son métier et l’accomplissait avec une grande volonté, jusqu’au jour où tout a basculé. Il a été témoin de quelque chose qu’il n’aurait pas dû voir et a décidé de suivre sa conscience en dénonçant les faits. Bien sûr, l’affaire a été étouffée et il a fini en prison. Humilié, trahi, sali, Mick est contraint de quitter l’armée. Il a l’impression qu’on lui a volé sa vie…

Pourtant, tout ne s’arrête pas là. Le roman débute avec un rendez-vous entre Mick Wolfe et Aiden Pearce, le célèbre Hacker. Mais tout tourne au vinaigre et Mick se retrouve mêlé à toute une histoire qui le dépasse. Entre technologie hors du commun, organisations secrètes et mercenaires sans pitié, l’aventure va lui réserver bien des surprises !



S’il y a bien une chose que je peux dire, c’est que l’on ne s’ennuie pas une seconde durant la lecture de ce roman ! L’action est au rendez-vous, dès les premières lignes.

Certaines choses nous rappellent qu’il s’agit bien d’un jeu vidéo. Pas exemple les personnages qui ont une fâcheuse tendance à voler des voitures, à en changer souvent, et bien entendu il s’agit toujours de modèles de luxe ! Il y a, comme je le disais, beaucoup d’action, beaucoup d’armes. Il y a aussi le coup du téléphone par l’intermédiaire duquel il interagit avec ses complices et reçoit ses missions. Mais ceci n’est absolument pas gênant, bien au contraire. L’univers est fouillé, complexe, mais très bien expliqué. J’ai été un peu perdue au départ avec les explications sur le ctOS, le système de surveillance qui scrute les faits et gestes des citoyens de Chicago, mais pas que… je me suis un peu emmêlé les pinceaux concernant qui était qui au départ et qui faisait partie de quelle organisation, notamment car on saute du coq à l’âne sans vraiment de séparation, mais on s’y fait et cela s’est vite éclairci au fil du récit.



Au niveau des personnages, je me suis rapidement attachée à Mick Wolfe. De par son passé déjà et parce qu’il est une sorte de justicier moderne, prêt à tout pour faire régner l’ordre et arrêter les méchants. Il est courageux et ne recule devant rien pour remplir sa mission, même au péril de sa vie.

Aiden Pearce est mystérieux, mais doté d’un grand sens de l’humour. C’est un personnage qui parvient à nous captiver par son intelligence et sa capacité à manipuler avec aisance toutes les technologies. Il est prêt à tout pour suivre ses convictions.

Blank enfin est un protagoniste réellement intrigant. Tout ce qu’on sait de lui c’est qu’il a eu un accident, car son visage est défiguré, brûlé, comme fondu. Il vit comme un SDF alors qu’il n’en est pas réellement un. Bref, on sent bien qu’il a un énorme secret et sa façon de se dévouer pour la bonne cause, sans rien attendre pour lui-même en retour, est vraiment touchante.

Bien sûr, il y a d’autres personnages, mais je risquerais de spoiler si j’en parlais...



Concernant la plume de l’auteur, elle est fluide, agréable, sans fioriture. Si les dialogues sont parfois un peu simplistes, au moins ils ne desservent pas l’action et on ne perd pas non plus de temps avec des descriptions interminables.



Venons-en à l’histoire en elle-même. Je n’ai eu aucun mal à me retrouver immergée dans ce monde où la technologie est reine. J’ai été emportée par un tourbillon d’action et lorsque j’ai tourné la dernière page, je me suis dit : « c’est déjà fini ? ». Bref, je n’ai pas vu le temps passer ! Et cette fin ! J’ai vraiment hâte de lire la suite ! Il y a tout un tas de rebondissements et il est franchement impossible de deviner à l’avance ce qui va se passer dans le prochain chapitre.

Je n’ai réellement aucun point négatif à propos de la trame en elle-même.





En résumé, Watch Dogs est un roman réellement prenant, nous offrant de l’action en pagaille, avec un tas de scènes époustouflantes. Si certains points nous rappellent bien que ce livre est tiré d’un jeu vidéo, cela ne m’a nullement gênée. L’histoire est bien menée, l’univers est complexe et bien exploité, les personnages attachants. C’est un roman qui ravira les amateurs de ce genre de jeux vidéo, mais également tous les lecteurs qui apprécient l’action ! Désormais, j’ai vraiment hâte de lire la suite !


Lien : http://les-lectures-de-ice-q..
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Bioshock : Rapture

Étant fan du jeu vidéo Bioshock depuis ce mois d'août 2007 où j'ai introduit le CD dans ma Xbox 360, il était évident, malgré la peur d'être déçu, que je me lance un jour dans le livre Bioshock.

Écrit par John Shirley, écrivain habitué à la novelisation de jeu vidéo et comics.



C'est avec le cœur serré que j'ai replongé dans la cité abyssale, Rapture. Et ma première impression en tournant les premières pages et en découvrant le Grand Andrew Ryan à été bonne.



On comprend comment cet homme a l'ambition démesuré, assoiffé de Liberté, à tel point qu'il en oublie le célèbre adage " la liberté des uns s'arrête ou commence celle des autres", a construit Rapture, et comment il s'est entouré pour y arriver.

Et on comprend mieux aussi d'où viennent les "petites soeurs", les " Big daddy" et les fameux protagonistes du premier Bioshock.



Un très bon livre pour les fans et pour les lecteurs qui aiment les cités sous-marines ou l'art et la recherche scientifique ne sont pas freiné par des codes moraux ou des lois liberticides...c'est ironique.









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Watch Dogs Dark Clouds

Je trouve que watchdog est un très bon livre, mais si je n'ai pas mis 5 étoiles c'est parce que trouve qu'il manque parfois de l'action, il y a quand même du suspense ce qui est vraiment un bon point.

Si vous cherchez un livre qui réunit complots, crimes et hacking alors vous l'avez trouvez il s'agit de watchdog.
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Bioshock : Rapture

Moi qui suis une grosse fan de la franchise Bioshock, ce roman a été une déception. Pour tout vous dire, je ne l'ai même pas fini.

A vouloir tout expliquer, l'auteur casse une grande part de mystère du jeu d'origine, ce qui fait que l'histoire perd beaucoup de son charme.

J'ai eu l'impression de lire surtout une fanfiction, or ce n'était pas ce que j'attendais de ce roman. J'aurais souhaité en apprendre plus sur la vie à Rapture et ses habitants, plutôt qu'avoir un résumé très pauvre et simplifié de la création de la ville et de sa chute.

Un bel objet de collection mais c'est tout...
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Bioshock : Rapture

Rapture est à réserver aux inconditionnels de la saga. Les néophytes n’y verront sans doute qu’une surenchère dans l’horreur et la déchéance humaine.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Bioshock : Rapture

J'avais prévu de le relire cette année, mais vu que le thème de ce mois-ci pour le club lecture est Dystopie, je l'ai finalement relu plus tôt que prévu.



Je l'avais déjà lu lorsque Monsieur jouait à Bioshok, c'était d'ailleurs lui qui me l'avait conseillé et j'avais déjà beaucoup aimé.

J'avais oublié certains détails, mais déjà, il n'y a pas besoin d'avoir joué aux jeux pour lire ce livre. L'auteur explique très bien et ça se passe avant les évènements des jeux. Et si on a joué aux jeux, et bien ça permet de mieux comprendre la situation.



Il on découvre la mise en place de Rapture. Une ville au fond de l'océan et bâtie par Andrew Ryan. L'idée : ce qu'un homme gagne par la sueur de son front, lui revient de droit. Si l'intention est bonne, il y a quelques zones d'ombres.

Déjà : il n'y a pas forcément de lois. Le viol, le meurtre et le vol sont interdits. Mais au niveau du reste, c'est la loi du plus fort qui prime. Même au niveau de la concurrence, il n'y a pas de règles. Il n'y a pas non plus de morale ou d'éthique pour la science. Les scientifiques de Rapture peuvent faire ce qu'ils souhaitent. Les habitants n'ont pas le droit d'avoir des contacts à la surface, ni même d'apporter des objets de l'extérieur.



L'histoire est divisée en trois parties: la construction, l'âge d'or et la chute de Rapture. Et les chapitres sont divisés en plusieurs parties avec l'année et le lieu d'annoncer. On suit aussi plusieurs personnages dans chaque chapitre. Et même si c'est intéressant d'avoir plusieurs points de vue, j'ai trouvé dommage que le personnage concerné ne soit pas annoncé au départ. Des fois j'étais un peu perdue. J'ai aussi eu un peu de mal à me mettre dans l'histoire au début. Même si j'adore l'ambiance et découvrir la construction de Rapture, j'ai trouvé la première partie assez longue. Quant à la dernière, je l'ai trouvé assez lourde. Les habitants deviennent fous et ils s'entre-tuent sans raison. La folie règne vraiment. Et Rapture n'est plus ce qu'elle devait être.



C'était une bonne lecture. J'ai vraiment adoré retrouver l'ambiance de Bioshock. L'histoire reste intéressante et prenante. La plume de l'auteur est fluide. J'ai juste trouvé les chapitres un peu longs (40 pages en moyenne).
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Watch Dogs Dark Clouds

Fan du jeux vidéo Watch dogs, je me suis intéressée au livre. J'adore le personnage principal de l'histoire il est attachant. Une lecture passionnant j'avais les images du jeux dans ma tête en suivant le cours de l'histoire même si on peut lire le livre sans connaitre le jeux vidéo, un monde virtuel, un univers complexe. John Shirley va direct au but. Watch dogs nous fait réfléchir sur notre vie avec la technologie tout passe par nos téléphone, personne ne peut se passé une journée sans son téléphone. Un bon moment de lecture :)
Lien : https://erminebouquine.wordp..
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Bioshock : Rapture

Bioshock, c'est tout d'abord un jeu vidéo, au succès retentissant entraînant 2 suites. Le jeu plonge le joueur dans une cité utopique, « Rapture », construite sous la mer par un riche business man craignant la bombe atomique et souhaitant un marché économique libéré de toute entrave. L'époque après guerre donne la patte visuelle au jeu, mélangeant l'ambiance des années 45/50 à un effet steampunk, censé être futuriste pour l'époque. Le jeu est une très belle réussite tant du niveau de l'ambiance, du scénario ou du graphisme.



Qu'en est -t-il du livre? Tout d'abord, le livre en lui même. Bragelonne fait généralement de très belles éditions. Dans ce cas-ci, les tranches et la gouttière sont dorés, rappelant les effets sur la couverture et l'univers steampunk de Bioshock. Cela donne immédiatement une impression de qualité et envie de s'intéresser ou de lire le livre. Bon point !

Ensuite l'auteur: John Shirley. C'est un auteur dont le style de prédilection est la science-fiction. C'est aussi l'auteur de nombreux scripts pour le cinéma ou la télévision. Cela se ressent d'ailleurs dans son écriture. Il semblait donc un choix approprié pour écrire et nous faire découvrir l'histoire complète de Rapture. De mon point de vue, il y a eu des moment un peu lourds à lire, mais l'ambiance est très bien retranscrite et la pression de reprendre un licence pareille ne devait pas être facile. Je ne suis pas fan de son style, trop scolaire à mon goût, mais il n'y a rien à redire. Toutes les bonnes mécaniques sont présentes.

Et maintenant, l'histoire. Le livre se divise en trois parties, le premier, le second et le troisième âge de Rapture. Le premier âge se concentre sur la création conceptuelle et technique de la cité. Elle n'existe encore que dans l'imaginaire d'Andrew Ryan , le fameux business man mentionné au début de cette critique. Celui-ci s’attelle à la mettre en place secrètement, afin qu'aucun gouvernement ne puisse avoir la main mise dessus. Pour cela, il choisit des hommes de valeur au compte goutte. Cette première partie est un peu longue à se mettre en place. On y découvre Bill McDonagh, plombier honnête, qui deviendra l'ingénieur de Rapture, ainsi que Frank, arnaqueur et criminel qui arrivera à se faire une place dans la cité sous le pseudonyme de Frank Fontaine. La psychologie d'Andrew Ryan est déjà bien visible avec des tirades du style : « Un homme se doit de faire de sa vie l'échelle qui le mènera au sommet, et jamais il ne doit cesser de la gravir. Car, mon ami, à rester trop longtemps sur le même échelon, on finit toujours par perdre l'équilibre... et tomber. » (p28) Le message est bien passé, Ryan est prêt à tuer père et mère pour rester au sommet. Ces personnages sont bien entendu des clés de l'histoire du début à la fin, mais il est difficile de comprendre l'intérêt de Franck avant la fin de la première partie. Hors ses passages sont assez longs, donc pénibles.

Heureusement, la deuxième partie prend le relais. Là, c'est vraiment du bonheur. Les dysfonctionnements de Rapture se créent, les différences sociales s'accentuent, clairement à cause des lacunes dans la conception de ce monde de libre marché et de ses conséquences potentielles. Le confinement des habitants, ne peuvant quitter la ville sous peine de mort, accentue encore cet isolement et la loi du plus fort. Ici, aucun tribunal viendra vous sauver la mise. Tout est permis, sauf l'assassinat et la religion. Andrew Ryan a crée une réussite technique, mais un désastre social et surtout éthique. Des horreurs sans nom vont se perpétrer dans la cité. L'utopie va se muer en horreur. Horreur que Frank Fontaine utilise pour attiser les flammes de la colère et créer ce qui détruira en partie Rapture: les plasmides. (rappel pour les néophytes : Les plasmides sont des sortes de sérums à s'injecter afin d'obtenir une capacité, par exemple lancer des boules de feu. Ils fonctionnent grâce à deux matières: l'Adam et l'Eve. Les conséquences physiques et mentales sur l'homme sont malheureusement assez catastrophique après utilisation). Dès que les plasmides se mettent en place, on retrouve instantanément l'univers du jeu vidéo. Le monde dans lequel le joueur découvre Rapture est celui du milieu de la deuxième partie. Il faut donc des centaines de pages et pour être plus exacte, 221 pages pour se dire, Rapture de mes souvenirs, tu es là. Même si les plasmides sont une part importante de Bioshock, ce qui est mémorable, ce sont les petites sœurs. Et page 221, on retrouve ces quelques mots, qui suffisent à mettre en émoi n'importe quel joueur de Bioshock: « Elles étaient seules désormais. Orphelines. Deux petites filles...Deux petites sœurs...» Et les stars de Bioshock font enfin leur apparition dans le livre.



La troisième partie, c'est l'anarchie. Rapture est divisée en trois groupes :

1 – Les partisans de Lamb, docteur voulant révolutionner Rapture par la force sociale et manipulatrice de la psychologie afin d’évincer Andrew Ryan.

2 - Frank Fontaine, devenu le mystérieux Atlas voulant détruire Andrew Ryan (L'intérêt du changement de Franck en Atlas reste très limité pour moi. Le retour sur investissement me semblant assez faible.)

3- Andrew Ryan lui même devenant un vieux paranoïaque destructeur et assassin. (Il lâche pas facilement l'affaire le pépé.)

Chaque groupe contrôle des hommes surhumains crées par les plasmides et tous s’entre tuent. Autant dire que dès qu’un habitant dit quelque chose de déplaisant pour un des groupes, il finit mangé par les poissons qui entourent la cité. Le troisième âge de Rapture est donc plutôt difficile à vivre pour sa population en diminution croissante chaque jour.

Au milieu de cela, l'histoire complète des petites sœurs est enfin révélée. C'est encore plus glauque que ce que l'on voyait dans le jeu vidéo. Heureusement, un soupçon d'humanité de Brigid Tenenbaum, (l'affreuse médecin nazie qui a torturé d'innombrables habitants de Rapture sans le moindre remord), finit par réapparaître au contact des enfants. Petit espoir dans ce monde horrible.

Bill McDonagh, que l'on suit depuis le début du livre, reste un des rares hommes toujours sain d'esprit dans cette ville, et tente de sauver sa famille. Il est le personnage auquel le lecteur peut s'attacher et a clairement été crée pour que le lecteur puisse s'identifier à lui. On souhaite vraiment sa réussite. Franck Fontaine/Atlas et Andrew Ryan sont tellement dévorés et aveuglés par leur ambition et l’orgueil qu'il n'aurait pas été possible de ne suivre que ces deux personnages.

Que dire de la fin? Tout d'abord ce n'est pas une fin au sens traditionnelle du terme car la véritable fin se découvre et se vit dans le jeu. Mais elle est correcte en ce sens qu' une conclusion d'épisode est donnée pour chacun des personnages. Est ce que c'est un livre à lire? Si vous êtes fan de Bioshock, foncez! Si vous ne connaissez pas l'univers, il 'est possible que ce que vous allez découvrir vous charme et vous intrigue mais la fin vous laissera forcément un goût d'inachevé.
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Watch Dogs Dark Clouds

Le jeux vidéo est bien mais le livre aussi . Moi qui aime bien hacker des chose et la c'est les hacker et leurs missions , j'adore 5 étoiles .
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