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Citations de John Wyndham (27)


"Il ne semble pas que nous possédions l'art d'incorporer harmonieusement les inventions nouvelles à nos vies sociales ordinaires, ne trouvez-vous pas? L'univers des règles de l'étiquette s'est écroulé à la fin du siècle dernier. Aucun manuel de savoir vivre ne nous a enseigné l'usage de tout ce qui a été inventé depuis. Même pas des règles qu'un individualiste pourrait enfreindre, ce qui constitue en fait un autre coup porté à la liberté. C'est plutôt dommage, ne croyez-vous pas?
- Euh, oui, dit Alan. Je... Euh.
- Considérez cependant, continua M. Zellaby, que le fait même de percevoir l'existence du problème est un peu démodé. Le véritable enfant de ce siècle ne se demande guère comment s'accorder à ces innovations. Il ne fait que les saisir habilement comme elles se présentent. Ce n'est qu'en face de quelque chose de vraiment grand qu'il prend conscience d'un problème social. Ensuite, plutôt que de faire des concessions, il pleurniche devant l'inévitable, comme quand il s'agit de la bombe.
- Euh oui, en effet. Ce que..."
M. Zellaby sentit un manque de conviction dans cette manière de réagir.
"Quand on est jeune, dit-il, compréhensif, la bohème, le désordre, la vie au jour le jour ont des aspects romantiques. Mais telles ne sont pas, vous me l'accorderez, les règles à appliquer à un monde complexe. Heureusement, nous autres Occidentaux gardons encore le squelette de notre morale, mais les vieux os montrent des signes de faiblesse quand il s'agit de porter le poids des nouvelles connaissances, ne pensez-vous pas?"
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Un mauvais , sentiment de vide commença à s'insinuer en moi .
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Un mâle rongé de soucis est un fléau.
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Naturellement, en Amérique, tout est plus grand et plus beau.
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"À mon avis, c'était plus facile d'être parent avant la découverte de Freud. [...]"
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La vie est transformation, c'est en cela qu'elle diffère des roches et de la matière inanimée : le changement fait partie intrinsèque de sa nature.
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La réalité est relative. Les démons, les esprits maléfiques, les sorcières et tout ce qui s'ensuit sont réels pour ceux qui y croient. De même que Dieu pour les fidèles. Quand on vit sa vie en fonction des croyances, la réalité objective n'a pas beaucoup d'importance.
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Je ne comprends pas les femmes. Personne ne les comprend. Surtout pas elles.
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- Les femmes croient qu'elles sont amoureuses quand elles veulent se marier ; elles trouvent que c'est une justification pour leur dignité personnelles, me fit-il observer. Il n'y a pas de mal à ça ; de toute façon, la plupart auront besoin d'un grand stock d'illusions pour passer à travers ce qui les attend. Mais une femme effectivement amoureuse, c'est une toute tout autre question. Elle vit dans un monde où toutes les perspectives anciennes ont changé. Elle porte des oeillères et n'a plus qu'un idéal en tête. On ne peut plus lui faire confiance. Elle sacrifierait tout, elle comprise, à une seule et unique fidélité. De son point de vue, elle est tout à fait logique ; pour autrui, cela parait proche de la démence ; socialement parlant, c'est dangereux. Quand, de plus, il faut surmonter et peut-être expier un sentiment de culpabilité, cela ne peut manquer d'être mauvais pour quelqu'un.
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Mais, maman, dis-moi, je t'en prie
Ce que peuvent être ces choses
Hors de la mer, rampant moroses ? ...
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Les règles de ce monde se révélaient très déroutantes. Au cours de mes dix années, je m'étais fabriqué une moralité de bric et de broc constituée de divers fragments amassés à l'église, à travers mes parents, par mes leçons, au gré de mes rencontres avec les autres enfants et de mes aventures, mais tout ceci demeurait vague, insuffisant pour me guider. Lorsque je faisais quelque chose de mal, je ne disposais d'aucun autre critère que la punition subséquente pour m'indiquer si j'avais commis une énormité ou une peccadille. Les morceaux de ce que je savais ne s'imbriquaient pas encore assez pour m'aider à agir. Le mieux que je pouvais faire en l'état était de m'en tenir à ce que je comprenais - par exemple : une promesse est une promesse. Cela, au moins, était clair et net.
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Il faut trinquer, lever son verre aux grands fonds dépeuplés et à la liberté des mers retrouvée ...
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L'être humain affirme avec force avoir dépassé certaines peurs, il en est sincèrement persuadé, mais elles n'en subissent pas moins en lui, engourdies, prêtes à s'éveiller au moindre mot inattendu, distraitement lâché à un instant critique.
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- Ils se mettent en route maintenant, dit-elle désespérément. Vous pouvez les arrêter, vous le devez, monsieur le pasteur. Ils veulent brûler les Enfants. Dépêchez-vous s'il vous plait. Vite, je vous en conjure !
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Quand on a passé presque la moitié d'une vie à concevoir l'ordre d'une certaine manière, parvenir à se réorienter ne prend pas cinq misérables minutes. Car, à la réflexion, la somme de ce que nous ignorons et ne nous soucions pas de connaître à propos de notre quotidien n'est pas seulement étonnante, elle est aussi, d'une certaine manière, un peu choquante. Je ne savais pratiquement rien, par exemple, de choses aussi ordinaires que la façon dont la nourriture arrivait dans mon assiette, d'où venait l'eau que je buvais, la manière dont les vêtements que je portais avaient été tissés et confectionnés, la façon dont les égouts garantissent la salubrité des villes.
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A primitive stage of our development has now given way to a civilized era. Woman, who is the vessel of life, had the misfortune to find man necessary for a time, but now she does no longer. [...] Perhaps men could show us how to travel twice as fast, or how to fly to the moon, or how to kill more people more quickly; but it does not seem to us that such kinds of knowledge would be good payment for re-enslaving ourselves.
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Le spectacle que j'avais sous les yeux était sinistre, dénué de la moindre noblesse, un concentré d'égoïsme. Un homme en heurtait un autre et se rendait compte qu'il portait un paquet ; il le lui arrachait et l'emportait avec l’espoir d'y trouver quelque chose à manger, pendant que la victime étreignait l'air avec fureur. Une fois, je fis un pas de côté précipité pour ne pas être renversé par un homme d'un certain âge qui fonçait sur la route sans se soucier des obstacles possibles. Une expression machiavélique sur le visage, il serrait fort contre sa poitrine... deux boîtes de peinture rouge.
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L’intelligence existe en eux, d’une manière ou d’une autre. Tu as remarqué que, quand ils attaquent, ils recherchent invariablement les parties non protégées du corps ? … si tu consultes les statistiques des blessés, regarde bien la proportion de ceux qui ont été atteints aux yeux…Ils connaissent la façon la plus efficace de mettre un homme hors de combat. Admettons qu’ils possèdent une intelligence ; cela nous laisse un seul élément de supériorité : la vue. Supprime la vision, et la supériorité disparaît. Notre position devient même inférieure à la leur parce qu’ils sont adaptés à une existence sans vision, alors que nous ne le sommes pas.
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Le plus ancien des textes réunis dans ce recueil date de 1904, le plus récent de 1955.
Autant dire que c'est l'âge d'or dans son sens le plus large qui est ici représenté. Parmi les nouvelles rares et inédites qui composent ce panorama, on trouvera quelques curiosités exceptionnelles :
"Le chef de port" par Robert W Chambers, une superbe science-fiction "début de siècle" qui sera une révélation pour les lecteurs d'aujourd'hui.
"Opération Vénus" par John Wyndham, un récit majeur, écrit dès 1932, par un auteur qui devait devenir un des maîtres de la science-fiction britannique.
"L'Hybride" par Isaac Asimov, une oeuvre de jeunesse de l'auteur du "livre des robots", sa quatrième histoire, écrite par lui en 1940 à l'âge de 19 ans.
Et bien d'autres surprises vous attendent au cours de cette promenade à travers la science-fiction d'hier ou d'avant-hier.
Que vous soyez un amateur chevronné ou un nouveau venu au genre, cette anthologie doit obligatoirement figurer dans votre bibliothèque.
(quatrième de couverture - parution 1971)
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Del'Archipel japonais aux îles Brittaniques ,de New Yorkà la Californie ,presque d'un pôle à l'autre ,la paix s'était établie ...Le genre de paix que peut connaître un agonisant.Des ruines.
La ville de New York étit un volcan bouillonnant de poisons radioactifs.Londres et Moscou étaient d'autres volcans.Et il y en avait beaucoup d'autres .
Les années ténébreuses étaient venues.
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