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Adrien Veillon (Traducteur)
EAN : 9782207300282
238 pages
Denoël (31/12/1962)
3.6/5   63 notes
Résumé :
Neuf mois après l'événement mystérieux qui, pendant une nuit entière, a isolé du monde la paisible bourgade de Midwich, toutes les femmes mettent au monde des enfants aux yeux d'or, doués de terribles pouvoirs.
Le livre qui a inspiré le célèbre film de Wolf Rilla, Le Village des damnés.

Pour toute une nuit, la paisible bourgade de Midwich se trouve coupée du monde par un réseau de force invisible. Tout ce qui y respire perd conscience et le l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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John Wyndham est un grand auteur anglais de romans de science-fiction qui, malheureusement, n'est pas assez connu ou ne reçoit pas autant de reconnaissance qu'il le devrait. Son roman « le village des damnés » (également publié sous le titre « Les Coucous de Midwich ») en est un bon exemple. Il a été adapté à l'écran à deux reprises mais peu ont lu le livre ou même savent qu'il a d'abord paru sous ce médium. Et les premières pages qui décrivent le petit village de Midwich sont précieuses, elles permettent de créer une atmosphère particulière propice à l'histoire qui s'apprête à se dérouler sous nos yeux.

Le narrateur Richard Gayford et son épouse veulent rentrer chez eux après une escapade à Londres mais ils sont arrêtés par l'armée. C'est qu'il se passe des choses incompréhensibles, surnaturelles à Midwich. Quand le nuage qui enveloppait la ville se dissipe, tout semble revenu à la normale. Mais, quelques semaines plus tard, on se rend compte que toutes les femmes en âge d'enfanter sont enceintes. Et elles donnent naissance à des jeunes « différents ». Ces « enfants de Midwich » grandissent plus rapidement que la normale. En plus d'avoir un comportement étrange et de bénéficier d'un pouvoir de télépathie, semblent exercer un certain pouvoir sur leurs mères puis sur les autres membres de la communauté. À un point tel qu'ils constituent bientôt une menace…

L'intrigue à la base de cette histoire est assez originale. Toutefois, son style a un peu mal vieilli. D'abord, Richard Gayford et son compère le vieux docteur Roger Zellaby sont deux personnages trop peu intéressants pour porter le roman sur leurs épaules. Et c'est malheuresement le cas, ils sont en sont au coeur. Ils s'expriment dans un langage morne, ennyeux et ils adoptent une attitude professorale qui, même si elle semble approprié, confère au roman un ton didactique auquel je n'ai pas accroché. Et que dire de tous ces dialogues qui ne font pas vraiment avancer l'histoire ! Et de ces longueurs, au début, où on présente presque tous les personnages du village pour décrire leurs peurs et leurs réactions ! Mais bon, Wyndham et son univers sont tout de même incontournables.
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Le titre original, c'est “Les coucous de Midwich”, mais suite à la sortie du film, il a été rebaptisé “Le Village des damnés”. Je viens de lire juste avant “L'Invasion des profanateurs” de Jack Finney et je ne vais pouvoir rééditer mon coup de gueule contre les titres tapageurs, dramatisants et grotesques issus des adaptations cinématographiques, surtout quand ils utilisent un vocabulaire spirituel, voire religieux alors que le livre en est très loin. “Les coucous de Midwich” colle beaucoup mieux au sujet. le coucou est cet oiseau parasite qui pond son oeuf dans le nid d'un autre oiseau qui va alors l'élever et le nourrir. Midwich, ce petit village britannique est un jour paralysé, isolé du reste du monde pendant une nuit et tous ceux qui entrent dans le secteur se retrouvent endormis aussi sec. Neuf mois plus tard, toutes les femmes en âge de procréer donnent naissance à des enfants aux yeux dorés et aux pouvoirs étranges. le climat est inquiétant, angoissant, la montée est progressive, le idées évoquées, sur la survie, la lutte biologique sont bien étudiées, l'ensemble est plutôt cohérent. Cette lecture m'a véritablement passionnée, pas étonnant que le cinéma se soit emparé de cette oeuvre, il y a de la matière. L'aspect science-fiction et le fond du bouquin sont centrés sur la particularité du coucou en tant que parasite. Je regrette cependant que la psychologie et les caractères des personnages ne soient pas très approfondis, parfois on tombe dans le compte rendu un peu froid et impersonnel. Sans cet aspect un peu frustrant, ça aurait pu être un véritable coup de coeur.
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D'un titre énigmatique, « Le village des damnés » connaissait un premier nom très fidèle à son origine « Les coucous de Midwich ». J'ai la version rebaptisée et édité par Présence du futur de la maison d'édition Denoël. J'ai remarqué qu'il a été question d'une adaptation cinématographique. J'avoue que la tentation est grande de regarder le portage.
Midwich est une bourgade au nord-est de l'Angleterre (j'ai vérifié, elle existe). Par une nuit de septembre, les habitants s'effondrent dans un sommeil paralysant. Toutes les femmes, en âge de féconder, se retrouvent enceinte.

Le livre se découpe en deux parties, tout comme la narration (première et troisième mélangé). le début peine à décoller. Moi qui m'imaginais vivre, à travers le texte, dans un village particulier, il s'avère au final d'une banalité affligeante. L'auteur se concentre sur les peurs des citoyens suite aux événements de ce jour noir.
La seconde partie n'est guère plus exaltante. L'action est toujours mit de côté. Quelques passages sont bien sympathiques, mais trop peu. Quelques années après avoir quitté son village natal, M. Williams (le narrateur) revient et découvre des enfants étonnamment connectés. S'en suit de longs dialogues pour savoir les actes et que faire d'eux. Bref, la seconde partie n'a rien à envier à la première, elle est d'un ennui.
Je crois que je suis réfractaire au style John Wyndham. J'avais déjà moyennement apprécié « Le jour des Triffides », pour le coup, je suis déçu de ce roman.
Moi qui me faisait une joie de découvrir un des romans de la grande Science-Fiction du siècle passé, j'ai eu beaucoup de mal à le lire. Je pense même que ce sera ma dernière tentative avec cet auteur.
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S'il fut un écrivain britannique peu prolifique en regard de nombre de ses collègue dans la science-fiction, John Wyndham a toutefois suffisamment marqué de son empreinte le genre pour entrer au rang des écrivains cultes dont les oeuvres sont adaptés en film quand elles ne jouissent pas d'un certain prestige. On lui doit par exemple le Jour des Triffides en 1951 qui fut ensuite adapté en film en 1962 par Steve Sekely puis en une série de la BBC en 1982. On lui doit également Les coucous de Midwich (1957) qui connut deux adaptations cinématographiques sous le titre du Village des damnés, d'abord avec Wolf Rilla à la réalisation en 1960, puis avec John Carpenter en 1995.

Du coup, parlons un peu de l'oeuvre originelle en faisant un petit détour par le film de John Carpenter, moins daté, plus moderne et orienté action, qui me donna bien évidemment envie plus tard de lire le livre originel. Et grand bien m'en prit car au final, il forme une sorte de complément à ce que l'on voit sur l'écran, y apporte un nouvel éclairage et s'avère en tous points fascinants. Même en prenant son temps dans un style qui n'échappe pas à des considérations métaphysiques à défaut d'être purement scientifiques (comme pouvait l'être le nuage noir écrit à cette même époque - cg ma critique de ce livre sur babelio), l'auteur, en véritable conteur, nous happe complètement dans le mystère de ces êtres qui se révèlent inhumains.

Si j'évoque le film de Carpenter, c'est d'une part parce que je n'ai pas vu l'adaptation qu'en fit Rilla mais que je suppose très proche du roman de Wyndham dans un contexte d'Angleterre très fortement corsetée dans les moeurs, et que, sur ce point, le film de Carpenter est en soi le parfait révélateur de notre société actuelle comme a pu l'être le livre de Wyndham en son temps. Un point essentiel nous saute d'ailleurs à la tronche et qui est ici totalement absent du livre : le spectre hiddeux, que dis-je, horrible ! de l'avortement. Jamais un seul instant l'avortement médical n'est évoqué. Pas même par le médecin et ses assistantes qui aident aux naissances. Outre que l'écrivain est un homme de son temps, je pense tout bonnement que pas un seul instant celà ne lui soit passé par l'esprit justement pour ça (et je ne pense pas non plus qu'il ait eu l'idée de demander à un tiers pour des relectures).

Cela dit on peut évoquer aussi le fait de ne pas choquer pour ne pas s'attirer les foudres de quelconques conservateurs de tous poils (En Angleterre, l'avortement est maintenant légal mais surtout s'il y a eu viol ou risque de santé pour la mère voire problèmes de déficiences mentales et physiques à venir pour le bébé que cela est possible. Mais il faut pour attendre 1967 pour que l'acte volontaire d'interruption de grossesse soit officiellement légalisé dans la perfide Albion). Ce dont fut justement victime le film de Rilla à sa sortie : apparemment, montrer des enfants nés ni d'un papa ni d'une maman vierge, ça défrisait les religieux. Tout rapport avec l'actualité récente où il y a des couples où il y a ni papa ou bien ni maman n'est que purement fortuite en cette période de régression. Ah merde je l'ai dit.

Or chez Carpenter, ce genre de "détail" (notez les guillemets) est introduit plus subtilement quand Big John fait venir le personnage de l'assistante sociale à la solde du gouvernement (le docteur Susan Verner joué par Kirstie Alley) et que cette dernière propose aux mères enceintes une opération pour leur enlever leur bébé, gratuitement. Mais que d'un autre côté, pour celles qui désirent le garder, il y aura une prime offerte et de l'aide de l'état. Evidemment, toutes veulent le garder du coup. Comme dit une certaine chanteuse, c'est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup (et non je ne jouerais pas du piano debout, non mais).

L'époque est heureusement beaucoup plus libre pour que Carpenter puisse, comme c'est d'ailleurs le cas à chacun de ses films à un degré plus (Invasion Los Angeles, en V.O : They live) ou moins repérable, critiquer la société ou ses composantes. Celà dit, n'en doutez pas, le livre réserve son lot de passages forts au fur et à mesure qu'on s'achemine vers la fin. Autre point important, la conception de ces enfants qui rend des mères honteuses et des époux jaloux et fort en colère (on les comprends, c'est un peu du cocufiage extra-terrestre en masse). Chez Carpenter ça crève l'écran, au point d'occasionner des dégâts. Chez Wyndham, c'est laissé un peu en fond, pour mieux refluer comme une colère latente qui lentement couve et c'est paradoxalement ce qui fait le charme du livre.

Un autre point négatif qui fait mal avant de passer aux nombreuses qualités de l'oeuvre (car il en a, oui, oui, les adaptations en film ne sont pas innocentes au vu de son formidable potentiel), c'est l'aspect assez misogyne du livre face aux femmes. Ici, la femme est traitée comme un pauvre être mystérieux qui, si elle ne laisse pas parler son mari, fait un peu tâche, réduite un peu à un rôle de tapisserie. On tombe carrément de sa chaise là. Oui, j'avais évoqué un aspect daté (et probablement pas innocent du coup vis à vis de l'auteur quand on y réfléchit), on est en plein dedans et on en arrive très vite à se demander si les suffragettes ne pourraient pas débarquer dans cette si paisible campagne anglaise. Mais bon, on est plus au début du XXème siècle, c'est déjà 1957, que diable. Qu'il n'y ait pas de jeune fille scientifique dans tout ça passe encore, mais que ce soient les personnages masculins qui formulent toutes les hypothèses et plans pour contrecarrer la menace au détriment de l'avis des rares personnages féminins, là c'est le bonbon. On m'objectera que tout le récit passe par le prisme de son narrateur (lui-même sorte d'alter-égo de Wyndham) et qu'il y a donc une sorte de détachement à observer mais quand même.

Mais cela dit, ça passionne complètement. Parce que Wyndham a établi suffisamment de données en laissant volontairement des points obscurs pour plus tard pour nous captiver largement. Là est la complémentarité avec une version filmique qui ne peut décemment pas tout livrer, au risque de perdre et rythme, et spectateur et c'est tant mieux.

Ainsi on aura plus de détails sur le Comment c'est arrivé ? que ne pouvait avoir le film, évidemment. le livre a aussi le mérite de se séparer en deux grandes parties, avec toutefois plus d'attention dans la première à ce qui arrive avant, pendant et juste après la grossesse (alors que le film se focalise plus sur les enfants déjà âgés de 8,9 ans). Les détails sur la bourgade et comment les gens vivent cette invasion pernicieuse (très mal, au cas où vous vous poseriez la question) sont aussi relatés avec une certaine richesse. Car c'est bien évidemment une invasion, mais traitée sur un mode plus délicat qu'une invasion de tripodes.

Tripodes d'ailleurs cités délicieusement en plaisanterie dans le roman (extrait en bonus sur le blog, cf lien de la chronique).

Wyndham a un talent de conteur délibéré et il faut le voir, par ses personnages, disserter sur la nature "Autre" des enfants et sur tout ce que cela à d'éthique et de moral dans une si paisible société (*).

De fait, le ton du roman semble volontiers calme pour contraster avec les actes monstrueux que vont produire les enfants. Si la violence est souvent toujours feutrée dans les 3/4 du livre, dans son dernier quart, sans perdre de sa verve flegmatique british, elle semble arriver sans prévenir, produisant une certaine accélération qui fait qu'on ne peut même plus lâcher le livre avant la dernière page (comme si l'on virait soudainement dans un thriller diabolique), ce qui est un sacré tour de force avec les menus défauts que j'ai pu énoncer plus tôt. Et on ne le cachera pas, c'est aussi souvent bien écrit, intelligent, parfois drôle, parfois inquiétant, tout est réuni pour en faire une nouvelle adaptation ciné... ou en série !

Vous l'aurez compris, j'ai pris beaucoup de plaisir à dévorer ce roman de SF qui, bien que désuet sur plusieurs points, continue d'en imposer naturellement de par son histoire peu commune et le plaisir évident de l'auteur d'écrire une bonne et plus que plaisante histoire !

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(*) D'où un passage assez croustillant où l'on subodore même un coup du camp adverse (en période du rideau de fer, je vous laisse imaginer) en se demandant comment celui-ci aurait fait dans la même position.
Lien : http://dvdtator.canalblog.co..
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J'ai lu ce livre sous son titre original: Les Coucous de Midwich.
Angleterre, 1956. le village de Midwich s'endort pendant une journée. A leur réveil, toutes les femmes en âge de procréer sont enceintes. Neuf mois plus tard, d'étranges bébés voient le jour.

Je connaissais déjà l'histoire, ou du moins ses grandes lignes, pour avoir vu un vieux film tiré de ce livre: le Village des Damnés. Les deux diffèrent sur certains points et l'avantage du livre est de prendre le temps de développer un tas d'idées éthiques et philosophiques. Dit comme ça, ça peut donner à penser que c'est long et ennuyeux. Rassurez-vous, ce n'est pas le cas, même si parfois c'est un peu fastidieux à lire, mais je pense que c'est dû plus à l'époque où ç'a été écrit qu'au contenu.

Et la date d'écriture a son importance, parce que s'agissant d'un évènement qui touche en priorité les femmes, elles sont remarquablement (quasi-)absentes de l'intrigue. Sauf pour expliquer qu'elles sont trop émotionnelles ou pour souligner qu'elles se sont toutes fait rapidement une raison face à leur état. Il est question de 3 d'entre elles qui aurait vaguement tenté de faire quelque chose pour y remédier et d'une qui le prenait mal avant de vite se résigner. Mais à aucun moment elles ne se révoltent ou ne réclament un avortement.

Oui, ces femmes, mêmes si elles sont émotionnellement perturbées, dixit les hommes, n'ont droit qu'à un vague soutien moral, on ne leur propose aucune solution concrète pour mettre fin au « problème ». Une soixantaine de femmes et de jeunes filles se retrouvent enceintes du jour au lendemain par un procédé inconnu et tout ce que fait la population de Midwich, c'est se résigner et attendre. A aucun moment les mots « viol » ou « avortement » ne sont prononcés.

Dans la 2e partie du roman, les enfants ont grandi. Beaucoup trop. Et ils sont bizarres, carrément flippants et dangereux, même. Là encore, plein de thèmes très intéressants sont abordés et, sous couvert de SF, l'auteur développe des idées qui font écho à l'actualité de son époque. Rappelons qu'on est en pleine guerre froide et que la paranoïa règne. La tension monte crescendo et on se demande bien comment tout ça va se terminer. Et du coup, j'ai trouvé la fin un peu abrupte. Mais ça colle bien au reste et, même si c'était intéressant à lire, j'étais quand même contente que la conclusion arrive.

Une lecture intéressante pour les amateurs de SF à thème, peut-être un peu longue par rapport au contenu.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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critiques presse (1)
Lexpress
01 juillet 2013
La présente édition permet de rendre justice à ce maître du fantastique trop méconnu en France, fin raconteur d'histoires et dont on peut découvrir, dans le même volume, un autre récit autour de la paranoïa et de l'enfance : Chocky, ou les relations entre un petit garçon et son amie invisible...
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Il ne semble pas que nous possédions l'art d'incorporer harmonieusement les inventions nouvelles à nos vies sociales ordinaires, ne trouvez-vous pas? L'univers des règles de l'étiquette s'est écroulé à la fin du siècle dernier. Aucun manuel de savoir vivre ne nous a enseigné l'usage de tout ce qui a été inventé depuis. Même pas des règles qu'un individualiste pourrait enfreindre, ce qui constitue en fait un autre coup porté à la liberté. C'est plutôt dommage, ne croyez-vous pas?
- Euh, oui, dit Alan. Je... Euh.
- Considérez cependant, continua M. Zellaby, que le fait même de percevoir l'existence du problème est un peu démodé. Le véritable enfant de ce siècle ne se demande guère comment s'accorder à ces innovations. Il ne fait que les saisir habilement comme elles se présentent. Ce n'est qu'en face de quelque chose de vraiment grand qu'il prend conscience d'un problème social. Ensuite, plutôt que de faire des concessions, il pleurniche devant l'inévitable, comme quand il s'agit de la bombe.
- Euh oui, en effet. Ce que..."
M. Zellaby sentit un manque de conviction dans cette manière de réagir.
"Quand on est jeune, dit-il, compréhensif, la bohème, le désordre, la vie au jour le jour ont des aspects romantiques. Mais telles ne sont pas, vous me l'accorderez, les règles à appliquer à un monde complexe. Heureusement, nous autres Occidentaux gardons encore le squelette de notre morale, mais les vieux os montrent des signes de faiblesse quand il s'agit de porter le poids des nouvelles connaissances, ne pensez-vous pas?"
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- Ils se mettent en route maintenant, dit-elle désespérément. Vous pouvez les arrêter, vous le devez, monsieur le pasteur. Ils veulent brûler les Enfants. Dépêchez-vous s'il vous plait. Vite, je vous en conjure !
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Naturellement, en Amérique, tout est plus grand et plus beau.
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Un mâle rongé de soucis est un fléau.
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From ten-seventeen that night, information about Midwich becomes episodic. Its telephones remained dead. The bus that should have passed failed to reach Stouch, and a truck that went to look for the bus did not return. A notification from the R.A.F. was received in Trayne of some unidentified flying object, not, repeat npt, a service machine, detected by radar in the Midwich area, possibly making a forced landing.
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Video de John Wyndham (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Wyndham
documentaire de la BBC, en anglais non sous-titré, sur John Wyndham et sa carrière.
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