Joëlle Charbonneau

Il me parle comme quand j'étais enfant et qu'il voulait me persuader qu'il n'y avait pas de monstre sous mon lit. Mais il ne peut plus m'apaiser maintenant. Les monstres sont bien réels.

Après les guerres et les catastrophes naturelles, certains, désespérés par l'avenir qui se présentait, ont cédé à la tentation de la mort. Je les comprends mieux aujourd'hui. Mais je comprends également mieux le courage nécessaire pour vivre. La foi que des scientifiques comme mon père ont dû avoir pour continuer, créer de l'espoir et le voir mourir encore et encore jusqu'à ce qu'il fleurisse pour de bon sur ce sol dévasté. La force indispensable pour ne pas céder à la facilité. Le campus a été bâti pour porter les rêves, pour tenir une promesse : ceux qui étudient et travaillent dur pourront rendre ce monde meilleur. J'y crois encore aujourd'hui et je vais trouver la force et le courage de me battre pour lui donner du sens.

"Ceux qui dépendent du savoir des autres sont manipulables. Les meilleurs dirigeants savent s'entourer d'experts dans tous les domaines, mais ne font confiance qu'à eux-mêmes au moment de prendre la décision finale."

"Le contrôle est une illusion. Seule une poignée de gens ont le pouvoir de définir leur vie comme ils l'entendent. Et en même temps, ils définissent aussi celle des autres."

" [...] je remarque que Malachi titube. La fatigue ou l'effet d'un poison quelconque ? [...] Il s'effondre sur le sol comme une pierre. [...] Le sang de Malachi qui s'étale en flaque sur le sol [...] . " ( de Shiro)

" Cent huit candidats ont été sélectionnés pour le Test. Cent huit candidats dont le seul espoir était d'entrer à l'université. Aujourd'hui, nous sommes vingt-neuf dans le réfectoire. " ( de Shiro )

Une voix s’élève. Ma voix. Elle raconte une histoire que je ne peux pas croire.

La voix de mon frère me réconforte un moment, mais l'idée qu'un autre candidat est peut-être mort ravive une colère mêlée de panique. Un de moins, une chance supplémentaire pour moi. Voilà ce que je devrais me dire, mais je n'y arrive pas. Encore un élève prometteur voué à l'oubli éternel. L'oubli. Si seulement quelqu'un pouvait se souvenir.

J'espère seulement être prête pour ce qui nous attend.

"Sometimes, if you aren't certain of the outcome of a meeting, it is best to have another pair of eyes watching.You never know when you might need a hand."

“The best leaders make mistakes and then learn from them. The best leaders never make the same mistakes again. The only way you can learn is if you understand the mistakes that were made.”

"Things don't always work out the way we hope. You just have to pick yourself up and find a new direction to go in."

Ce tes n'est pas seulement destiné à évaluer nos choix mais notre capacité à vivre avec les choix que nous avons faits.

Ces phrase m'on beaucoup marqué..

ceux qui auront obtenu les meilleures notes à ces quatre examens seront évalués psychologiquement et sur la base de tous ces renseignements, nous choisirons les futurs étudiants. Ces derniers nous aideront à restaurer la planète et à rendre à notre Terre sa gloire passée.

— Devrais-je m’inquiéter de votre habitude de menacer ma vie, Votre Altesse ? demanda Lord Errik.

— De la tempérance peut naître l’inaction, poursuivit Jacobs. Elle peut aussi provoquer la confusion. S’il n’est pas difficile de comprendre pourquoi il est bon de ne pas s’abandonner à la colère, il est plus compliqué d’entrevoir que la tempérance s’applique aussi au pardon et au désir de se faire apprécier des autres. Surtout lorsqu’on est roi. Les rois ne s’attachent pas de peur d’être trahis, et lorsqu’ils le sont, ils doivent agir avec fermeté, tracer une frontière claire entre les actes autorisés et ceux prohibés. Une frontière qui ne doit jamais être franchie.

— Si vous pensez que je vais vous laisser vous servir de moi comme d’un marchepied pour monter sur le trône, vous vous trompez lourdement, seigneur Garret.

Les Anciens n’hésiteraient alors pas à l’écarter de la succession. Les vertus ne valaient pas grand-chose quand des intérêts particuliers étaient en jeu.

Ses mots doux sonnaient étrangement, comme le tintement d’une lame.

La cruauté de cet homme était connue dans tout le royaume. La vertu qu’il servait était la force, et il clamait à qui voulait l’entendre que c’était son devoir que d’y soumettre ses sujets. La seule fois où Carys et Andreus lui avaient rendu visite avec leur père, ils avaient pu voir à la manière dont se tenaient les domestiques de la forteresse - épaules courbées et visages terrifiés - qu’une vertu pouvait aisément devenir un vice.