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Citations de Joëlle Ecormier (53)


" La peur de vivre est la seule panne que je ne sache pas réparer, ajouta-t-elle. C'est un mécanisme trop complexe."
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"Lorsque Théodore parlait, le silence se taisait et quelque chose en moi, quelque chose que je n'avais jamais soupçonné, se mettait à battre, à vivre."
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Avant il y avait aussi un âne qui s’appelait Basile. [...] Il n'a pas fait long feu. Papa a dit qu'il était mort de chagrin. Le potager de légumes ne s'est pas gêné pour faire pareil. [...] Basile et le potager se sont donnés le mot pour ne pas avoir à supporter l'absence de grand-mère. J'aurais pu l'avoir aussi, le mot, j'étais tellement triste, mais je n'ai pas voulu le prendre. Je dois être plus courageux que des petits pois et qu'un âne noir.
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Eva était un peu plus petite que les autres mais ce n'était pas pour ça que je ne voyais qu'elle. Je crois que le mot "belle" a été inventé pour elle.
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Joëlle Ecormier
Comme nous marchions, la route s'arrêta
Tranchée net par un coup de grâce
Au-delà, aucun chemin, aucune terre
Nous pouvions être tranquilles, là
Nous étions arrivés au bout de nos peines.
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Il arrivait des Etats-Unis et il ressemblait à Jacob dans Twilight. Il avait une tête de copain et de petit copain parfait. Sa façon de s'habiller était parfaite. Son sac était parfait. Sa coiffure était parfaite. Il avait l'air deux fois plus âgé que nous. Je l'ai détesté tout de suite.
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La patience des arbres

le temps que prenne la graine,
le temps qu'elle sorte de terre,
le temps que la tige forcisse et devienne tronc,
le temps de faire des branches, puis des feuilles,
le temps de se sentir assez fort, d'apprendre à résister au vent,
le temps d'étudier le mouvement de ceux qui marchent,
de se décider à les suivre pour savoir enfin où ils vont,
le temps de soulever ses racines
et la rouille avait dévoré la grille du parc.
Il n'eut pas besoin de les enjamber.
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Depuis que je suis né j'ai déjà eu un bon milliard de fois l'occasion de mourir de honte. Mais jamais ça n'a été aussi féroce que la fois où je suis arrivé au cours de maths un jeudi et que j'ai lu ça sur le tableau : ENZO = ONZE.
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Cette année, je rentre en sixième 11, j’ai onze ans, et nous sommes en 2011. Alors il va forcément se passer un truc. Je me demande bien quoi, parce que, globalement, je n’ai pas beaucoup de bol.
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Après, je ne sais pas ce qui va arriver. Il suffit de se souvenir pour voir derrière, mais comment on fait pour voir devant ? (p.86)
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J'ai oublié de t'appeler « Papa » depuis longtemps. J'ai oublié de te dire que ta rupture d'anévrisme, ce n'était pas drôle du tout. J'ai oublié de te dire adieu, parce que je croyais que je m'en fichais. J'ai oublié de pleurer parce que ça ne faisait rien. On a oublié de se dire qu'on s'aimait..


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La honte, je savais comment la supporter et même comment ne pas en mourir, mais la trahison, c'était autre chose. (p.58)
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On peut bien nous faire visiter le collège en fin de CM2, tant qu’on n’y est pas vraiment, la sixième c’est quand même mystère et Kinder Surprise.
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Essaie un peu de te balancer pour voir, une vie ça se rachète pas mon vieux,t'as droit qu'à un tour.Ne joue pas avec.
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Je le connaissais par cœur mais il me fallait le livre, il me fallait sentir son poids dans ma main, respirer sa vieille odeur, en palper les pages. J'y étais devenu très attaché. Comme à une peau nouvelle.
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Parfois il vient un bavard,
un qui est là pour l'exact
contraire,
pour ne pas être seul.
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S'il vous arrivait un jour de découvrir la vérité, je veux parler de la Grande Vérité, celle qui maintient l'ordre du monde, et que cette vérité soudain vous empêchait de vivre, qu'elle était une menace pour le sol sous vos pieds et le ciel au-dessus de votre tête, ne seriez-vous pas excusable de l'ignorer ?
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Je parie que c'est comme ça que le soleil est né il y a des milliards d'années. (p109)
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J'ai pensé que ma mère ne reviendrait pas lorsque j'ai trouvé la petite broche en perles de verre montée sur une épingle dorée. C'était mon cadeau à sa dernière fête des mères.

Je n'ai jamais cessé d'être cette petite broche abandonnée.

Si ma mère m'avait quittée à l'heure, à la seconde même de ma naissance, sans me regarder, si elle n'avait pas voulu de moi alors que je n'étais encore rien, rien qu'une petite chose chiffonnée aux yeux fermés, alors qu'elle ne connaissait pas ma voix, mes manières de faire, ma façon d'avoir faim, comment je me mets quand je dors, si elle ne m'avait jamais entendue rire ni pleurer, si elle ne m'avait jamais tenue contre elle, si elle n'avait jamais commencé tout cela, vivre sans mère aurait été tolérable.

Mais elle avait commencé à manger et puis, soudain, elle n'avait plus eu faim.

Une petite broche abandonnée.

Elle était partie sans m'emporter avec elle. Elle avait décidé qu'elle pouvait vivre sans moi. Elle avait préféré son sac à main. D'un seul coup, elle m'enlevait à moi-même, elle me faisait disparaître.

Ma mère m'a tuée à six ans et j'ai vite compris que pour survivre au moins un peu, ne serait-ce que par transparence, il fallait que je la tue à mon tour.

Je l'ai ensevelie dans l'oubli profond. Parce que tout autour de moi, les gens, les rues, le monde qui m'entourait, tout portait sa trace, j'ai dû me tenir à distance et créer un autre monde où ma mère n'avait jamais été. Je me suis chassée du monde. Mais qui ai-je sauvé? Qu'est-ce qui a pu demeurer de moi? Quelle est cette personne qui a survécu au cataclysme?
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Les timides sont si soulagés de ne pas avoir la parole qu'il ne la prennent jamais aux autres. Ils écoutent jusqu'au bout.
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