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Critiques de Jonas Jonasson (1773)
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Petit coup de blues en ce début d'année ?? Arrêtez donc le Prozuc et posez vos pas dans ceux du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Non remboursé par la Sécu mais sacrément efficace.



L'invraisemblance, dans un roman, peut parfois faire bondir ou au moins agacer. Ce livre là n'est qu'une seule et phénoménale invraisemblance mais, paradoxalement, on s'y laisse prendre et on en redemande.



Dans une sorte de double road trip façon Forest Gump à la sauce Paasilina (tout ça a déjà été dit, je sais), Allan Karlsson (le vieux, c'est lui) traverse la planète et les époques. Il y croise anonymes, dictateurs et chefs d'états internationaux avec un opportunisme candide et jubilatoire. On savoure ces aventures passées, présentes et toujours déjantées, avec une allégresse permanente, le sourire aux lèvres et le gloussement compulsif.



Un roman original et franchement réjouissant.




Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Un livre intelligemment drôle et drôlement intelligent.

A tel point qu'on en sort presque triste de devoir quitter cet incroyable papy au bout de ces 500 pages.

Loufoque, subtil, une histoire tellement énorme qu'on plonge les deux pieds dedans et on en ressort avec la banane.

Parce que Jonasson n'a pas juste proposé une simple farce autour d'un centenaire qui disparait de sa maison de retraite. Non non, cette histoire rocambolesque navigue entre un road movie déjanté et une fresque à la Forrest Gump (version surdoué et je-m'en-foutiste).

L'ami Jonas a une imagination et un humour tellement débordants qu'on passe de surprises en surprises quant à la vie de cet homme devenu centenaire et qui aura pesé sans le vouloir sur les grands événements du siècle.

Lecture totalement inattendue et jubilatoire ! Tout simplement génial.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Waw, quel roman ! Je viens de le finir ce matin et j'ai éprouvé une petite pointe de tristesse à l'idée de devoir quitter ce sympathique centenaire.



Allan n'est pas un centenaire comme les autres et sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Loin de là !



Commençant le livre, je fus surprise de passer à un chapitre qui racontait la vie d'Allan, quand il était enfant. Râlant, je passai plusieurs pages, espérant que j'allais revenir au récit de 2005 et de sa fuite du home. Puis, je suis tombée sur une phrase qui m'a surprise et, comprenant mon erreur, j'ai fait machine arrière pour lire les deux pages que je venais de sauter.



Diable, j'avais failli faire une grosse bêtise en ne les lisant pas.



Alternant les chapitres sur toute la vie mouvementé d'Allan et ceux qui se passent lors de sa cavale, le livre prend toute sa saveur.



Hilarant, c'est le mot. Une vie de fou, impossible, dans la réalité. Mais on s'en fiche, on est dans un roman. Si on accepte la magie et les dragons dans la Fantasy, on peut tolérer (et même apprécier) la fantaisie dans un roman, non ?



J'ai eu un sourire bête durant tout ma lecture. Les récits sont savoureux, croustillants (pas de sexe, le croustillant ne vient pas que du sexe, bande de cochons), délirants, personnages haut en couleurs, dingues,...



Une vrai folie à lire, ce livre.



Mais attentions, munissez-vous de votre deuxième degré, sinon, vous risquez de pointer les incohérences dans la vie d'Allan. Certes, peu d'entre nous peuvent de targuer d'avoir pris une cuite avec Franco, Truman, Staline et autres.



L'auteur nous livre la vie mouvementée d'Allan (et des autres), rendant son personnage responsable de quelques grands faits d'actualités. Drôle, bien écrit, et tout colle.



Donc, muni de votre second degré, installez-vous confortablement, le voyage délirant va commencer.
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Cette fois je vais très court, de toute façon d'après choupette ça ne devrait poser aucun problème, d'après elle : je maitrise très bien le sujet, enfin bref...



C’est l’histoire d’un jeune centenaire castré (ou pas) qui passe sa vie à s’évader. Expert pour les explosions en tout genre, amateur d’eau de vie et de bonnes bouffes, il copine avec les plus grands dictateurs communistes, ou autres joyeux lurons politiques de tous bords et de tous continents. Apolitique, ce héros au passé improbable vagabonde de pays en pays pour participer de manière nonchalante à un tas de truc de ouf, de gré ou de force : rien ne l'arrête notre vioc...



Ce roman est une sorte de satire politique, grossièrement caricaturée du siècle dernier, finement menée, l’écriture est drôle et l’histoire fichtrement bien foutue, ça se lit vite, l’auteur alterne entre le présent et le passé de façon « GUMPESQUE », impossible de s’arrêter, mon coup de coeur humoristique de l'année après "Le livre sans nom" l'année dernière.



Après 345 critiques, difficile de faire mieux



A plus les copains
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Au risque de répéter tout ce qu’ont déjà dit les membres de Babelio, je peux dire que ce livre est TORDANT !

En effet, il nous mène sur un rythme effréné dans une série d’aventures rocambolesques et irréelles (quoique).



Et ce qui me fait rire, c’est surtout qu’il est bourré de contradictions !

- Allan Karlsson est un homme pacifique…et il est entrainé presque malgré lui dans un meurtre, deux meurtres, presque trois. En fuyant sa maison de retraite le jour de son 100ème anniversaire, il emporte (presque) par mégarde une énorme valise bourrée de billets de banque. Et c’est tout à fait normal que le propriétaire veuille récupérer son bien (mal gagné, évidemment). En chemin, il fera la connaissance de personnages bien typés et carrément déjantés qui l’amèneront à commettre ces crimes. Ceci est la trame actuelle, qui se passe en 2005.

- Allan Karlsson déteste la politique…et il rencontre Mao Tsé-Toung, Franco, Truman, De Gaulle, Churchill et j’en passe ! Il est mêlé à mai 68, à la guerre civile espagnole, à la guerre froide, au communisme…

Ceci est la trame passée, depuis (presque) sa naissance jusqu’à sa vieillesse.

- Allan Karlsson aime le calme, du moment qu’il a à manger, à boire, et qu’il ne s’ennuie pas…et il se retrouve poursuivi par la police, par des voyous, par les Russes, par les Chinois, et j’en passe !

- Allan Karlsson adore paresser sur une plage, un cocktail à la main…et il atterrit dans une geôle en Iran, dans un goulag en Sibérie…

- Allan Karlsson a une passion : les explosifs. Et un grand défaut : il est naïf. Cette combinaison le jette bien malgré lui dans la course à la bombe atomique…

Je pourrais continuer à énumérer cette série de contradictions, mais je dois absolument citer aussi quelques personnages secondaires totalement hilarants : Einstein, pas Lui, son frère….idiot au possible ! Amanda, aussi idiote que le frère d’Einstein, qui devient ambassadrice ! Sonja, l’éléphante …très encombrante ! Et encore « Mabelle », la femme au langage très fleuri mais généreuse, le procureur Ranelid qui veut trouver à tout prix des coupables mais qui se retrouve toujours coiffé au poteau, le pasteur anglican s’acharnant à convertir des musulmans, ..…, …., ….., ……., j’arrête sinon je vais prendre des pages !

Et que dire aussi de la logique des évènements absurdes… ! Oui, ils procèdent tous d’une logique interne, et c’est ça qui m’a fait accepter l’extravagance de l’histoire.

Allan Karlsson, le tendre au grand cœur qui voulait juste vivre sa vie normalement, sans s’ennuyer, a été servi ! Mais c’est ce grand cœur et aussi sa propension à ne pas s’énerver, à rester zen en toutes circonstances, qui vont le sauver de bien des « désagréments ». Somme toute, c’est un grand homme.

Allan Karlsson, j’aurais bien voulu le connaitre, finalement !

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Dernier gueuleton avant la fin du monde

Rentrée littéraire 2023.



Voilà que je retrouve Jonas Jonasson avec Dernier gueuleton avant la fin du monde, après le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et L'Assassin qui rêvait d'une place au paradis mais aussi Douce, douce vengeance.

Avec son dernier roman, l'auteur suédois poursuit dans la même veine, l'humour loufoque, grâce à son imagination débordante et très surprenante.

Plusieurs personnages se partagent la vedette d'un livre qui fait voyager mais c'est le Västerbottensost, fameux fromage suédois produit à Burträsk, dans le Västerbotten, qui relie tout ce beau monde. Moi qui suis grand amateur de fromage j'en ai découvert un nouveau qu'il faudra bien un jour déguster !

Je reste dans la gastronomie comme le sous-entend le titre car le rôle principal de ce roman est tout de même tenu par Johan, garçon gentil, serviable mais d'une intelligence inégale, complètement sous la coupe de Fredrik, son frère aîné qui l'exploite de façon éhontée et l'appelle affectueusement… le Nigaud. Il le spolie même à la mort de leur mère, le père ayant déjà disparu avec son amant…

Si Johan est le serviteur dévoué de son frère qui veut devenir ambassadeur, il apprend à cuisiner et cela sera pour lui un énorme atout au fil de l'histoire avec des menus incroyables. J'ajoute qu'il est aussi un sommelier hors-pair.

Après cette présentation familiale révoltante, Fredrik ayant confisqué à son profit tout le patrimoine familial, l'histoire débute et s'emballe vite. L'humour simple et efficace de Jonas Jonasson fait des ravages, au détriment de ce pauvre Johan qui se rattrapera bien par la suite.

Au volant d'un camping-car généreusement attribué par son frère… notre Johan qui n'a pas le permis, qui confond la droite et la gauche est en route pour des rencontres déterminantes.

Voilà d'abord Petra (30 ans), prophétesse de l'apocalypse. Enseignante, elle mène des recherches en astrophysique et a calculé la date de la fin du monde, une immense glaciation dans… douze jours !

Je ne donne pas les détails de chaque rencontre pour vous laisser tout le plaisir de la surprise.

C'est au tour d'Agnes d'entrer en scène. Elle a 75 ans, est veuve. Depuis qu'elle a découvert internet, elle se régale en faisant voyager un certain Travelling Eklund, un avatar qui rapporte beaucoup d'argent.

Ici, la phrase : « Parfois, les choses tournent si mal qu'elles tournent bien. » résume tout le livre. En effet, Johan, Petra et Agnes m'emmènent à Rome pour retrouver un certain Fredrik qui a vraiment arnaqué son frère.

Parfois, au cours de ma lecture, je suis un peu lassé par les aventures internationales, surtout quand l'auteur revient en arrière pour retracer l'histoire d'un personnage ou de sa famille. Qu'importe ! de rebondissements en coups de théâtre, avec l'humour comme trait d'union, la panoplie de personnages s'étoffe comme un certain Alexander Kovaltchuk, dans l'ex-URSS. Cela donne l'occasion à l'auteur de rappeler le nombre de victimes du stalinisme, de montrer la mafia russe au travail après avoir croisé Gorbatchev, Eltsine…

Beaucoup plus agréables sont les apparitions d'Obama et Ban Ki-Moon. La démonstration du mécanisme permettant l'existence des paradis fiscaux est aussi convaincante. Jonas Jonasson s'en donne à coeur joie mais démontre aussi comment sont alambiquées les relations entre les grands de ce monde. Sans en dire davantage, je peux garantir l'exotisme avec cet archipel au large des côtes d'Afrique, archipel introuvable sur une carte, bien sûr.

Je dois préciser que l'histoire se déroule en 2011 et avance à un rythme soutenu. C'est souvent assez tortueux mais toujours très révélateur des magouilles politico-financières à cause du scandale des paradis fiscaux dont certains pays membre de l'Union Européenne font partie. Est-ce tolérable ?

Enfin, vous reprendrez bien un morceau de Västerbottensost ? À moins que Johan nous invite tous à un de ces repas aux menus qui m'ont mis l'eau à la bouche tout au long de ma lecture…

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cette lecture divertissante mais aussi riche en leçons, informations et rappels bien utiles.


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Douce, douce vengeance

La vengeance est un plat qui se mange froid et, qui n'a pas rêvé un jour, de se venger et de nuire à une autre personne ou à un groupe dans le but de punir ou d'obtenir réparation d'un acte considéré comme offensant. Voilà le thème de cette comédie facétieuse et déjantée.

J'ai été un peu déroutée par les premiers chapitres situés dans la savane africaine où nous faisons connaissance avec Ole Mbatian, un homme-médecine qui souffre de ne pas avoir de fils mais je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer bien longtemps car bien vite, nous nous retrouvons à plus de 10 000 kilomètres au nord du territoire Massaï, dans la banlieue de la capitale suédoise.

Hugo Hamlin, publicitaire de renommée internationale, pense à « changer de voie avant de se faire doubler ». Suite à des différends avec son voisin, une idée visionnaire germe dans son cerveau au cours d'une soirée festive : la vengeance. La vengeance, un produit. La vengeance, une idée commerciale. Créer une société de vengeance à la carte, destinée à laver camouflets, coups bas et autres vexations. En temps qu'as du packaging pour toutes sortes de produits, pourquoi pas la vengeance, se dit-il ? La Vengeance est douce SA naît ainsi et Hugo planche sur son pitch « Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains ? Nous avons la solution ! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier. »

Jenny, jeune femme ingénue abandonnée par son époux, et Kevin, cet orphelin que le père a voulu jeter en pâture aux lions au Kenya mais revenu sain et sauf partagent une même envie de vengeance, le mari de l'une et le père de l'autre se révélant être le même personnage, un certain Victor, marchand d'art cynique et sans scrupules. Pensant que cet homme méritait d'être tourmenté comme il tourmentait les autres, en découvrant l'enseigne La vengeance est douce SA, tous deux décident d'entrer dans la boutique…

Il convient d'ajouter Ole Mbatian, l'homme-médecine, redoutable guerrier massaï à ses heures en quête de celui qu'il nomme son fils qui, après avoir quitté son village du Masai Mara se retrouve lui aussi sur le sol suédois vêtu de son shúkà, va lui aussi coopérer avec Hugo, Jenny, Kevin pour peaufiner cette douce vengeance qui se révélera plus ardue que prévu à mettre en place : cette rencontre plutôt atypique et hautement improbable va réjouir le lecteur !

Mais le personnage central de ce roman suédois est sans doute Irma Stern, cette peintre sud-africaine, associée au mouvement des expressionnistes allemands et qui est l'une des premières artistes sud-africaines contemporaines à insérer dans ses peintures les habitants noirs d'Afrique du Sud.

L'association de ces personnages, hautement aléatoire, certains touchants, sympathiques et attachants, d'autres très désagréables et détestables, tous savamment analysés psychologiquement, crée un univers des plus loufoque qui réserve des surprises nombreuses et imprévues. Les dialogues sont particulièrement réussis et hilarants et pleins de bon sens.

Douce, douce vengeance de cet auteur suédois Jonas Jonasson, que je qualifierais de fou, tant ses comédies sont déjantées, est une comédie désopilante très contemporaine qui nous fait voyager de la Suède au Kenya, qui tourne en ridicule le comportement humain et certains maux de notre société tout en livrant des éléments très intéressants sur l'art et le colonialisme.

Entre appât du gain, choc des cultures, haine de l'autre et amour de l'art, ce roman sociétal plein d'humour et de cynisme dans lequel Jonas Jonasson tourne tout en dérision, appelle à réflexion sur de nombreux sujets et notamment sur l'évolution de notre société et la montée des extrêmes.

Si vous avez aimé le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ou L'assassin qui rêvait d'une place au paradis, nul doute que vous serez conquis à nouveau par Douce, douce vengeance : truculent, succulent et intelligent !

Un très bon moment de lecture sans prise de tête !


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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Pas de résumé... parce que le rabâchage, ça suffit ! Si vraiment vous en voulez un... cliquez sur une des très nombreuses autres critiques, vous pourrez vous faire une idée du sujet, et peut-être même, comme moi, vous en faire une fausse idée. Cette fois-ci c'est décidé... je ne dois plus choisir une lecture parce que des centaines, voire des milliers de lecteurs l'ont bien notée, et encore moins si, à son propos, le mot "loufoque" revient plusieurs fois. Non, je ne dois plus me faire avoir.

L'idée était bonne, le début réjouissant... mais quelques sourires ne font pas tout, le soufflé est vite retombé. Plus court, j'aurais été plus enthousiaste.



Bon, je vais choisir mon prochain livre toute seule... vous pouvez faire autant de bruit que vous voulez, je ne vous écoute plus !

Non, non ! Je ne vous écoute plus !

A moins que ... vous qui chuchotez loin de la clameur... ce que vous dites m'a l'air bien passionnant.
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L'Analphabète qui savait compter

Après le désopilant "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", Jonas Jonasson remet le couvert avec "L'Analphabète qui savait compter" et autant dire que c'est très drôle et très bien écrit, bien qu'un cran en dessous du premier roman.



On démarre sur les chapeaux de roues avec notre héroïne, Nombeko, une jeune fille noire vivant à Soweto et travaillant pour les latrines municipales. Oui, en sommes elle transporte des seaux de merde toute la journée... enfin, quand elle ne s'occupe pas de donner un coup de main à son chef pour tout ce qui concerne les chiffres. Et il faut bien reconnaître que dans ce domaine, elle est vraiment douée.



Les cents premières pages sont désopilantes et il mérite d'être relevé que Jonas Jonasson fait preuve d'un humour très raffiné, limite British voir plus intelligent. Ce doit probablement être l'humour suédois dont on entend finalement très peu parler.



Bref, Nombeko, après quelques péripéties, va nous emmener en Suède et c'est principalement là que l’histoire va se dérouler. Le seul bémol, à mon avis, est qu'il y a beaucoup plus de politique dans ce roman et certains passages sont un peu plus lourd à lire. Cela casse un peu le rythme mais les cents dernières pages sont absolument fantastiques et il serait dommage de rater quelques uns des passages épiques que contient ce roman.



Un bon remède contre la morosité, un livre qui met de bonne humeur et qui fait travailler les muscles zygomatiques. Que demander de plus. Jetez-vous sur cet agréable moment de détente et de plaisir.



Wiitoo Takatoulire

Note 4/6
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Fin des soldes, j’ai craqué… Je viens de m’acheter un costume de cochon tout rose. Est-ce que j’en avais réellement besoin – je me demande ce qui m’a pris – je n’avais pourtant rien bu – ou si peu ? Peut-être que ce costume, je le mettrai au final le jour de mes cent ans – c’est pour bientôt ou presque. Le temps défile si vite, surtout à mon âge… 99 ans et 364 jours. Il est temps que je fugue de cet hospice de vieux où cette pimbêche, de blanc vêtue – il parait qu’elle est infirmière mais j’y crois qu’à moitié – m’empêche de boire. Je n’en pouvais plus. Il fallait donc que je quitte ce lieu si austère – au moins en enfer, on me laisserait prendre quelques verres. Et c’est à ce moment-là – quand je sautais par la fenêtre avec mes chaussons – que tout bascula.



Quand je dis que tout bascula, j’y vais un petit peu fort… En fait, pas grand-chose ne me saura reprocher… La police parle de trois morts suspectes mais qu’en est-il exactement ? Où sont les cadavres, et vous y-croyez vous ? A mon âge, tuer trois gars en pleine santé, des voyous, des loubards, des vauriens en plus ? Non, ce n’est guère raisonnable et guère plausible… Non ? Quand je découvre les gros titres sur les journaux locaux – puis nationaux – je me demande si je n’ai pas forcé sur l’aquavit… où si ce n’est pas la Police qui a abusé de breuvages alcoolisés. 3 morts ? On se croirait en plein roman policier… Et qu’elles en seraient les motivations ? Après tout, cela ne fait que 3 déchets de la société en moins. La police devrait me remercier, me féliciter, me décorer au lieu de me pourchasser comme un vulgaire, comme un basique criminel de la pire espèce. Moi ! Cent ans ! Moi qui ais tant vécu, tant accompli autour de ce siècle dernier…



Oui moi, qui ais connu les plus grands de ce monde. Souvenez-vous de Hiroshima et Nagasaki ? C’est moi… Oups, vous n’allez pas comprendre… Dans ma précipitation à fuir ce lieu pour anciens, j’ai oublié de vous préciser que je travaille dans les explosions et la dynamite. Que c’est grâce à mes connaissances que j’ai pu influencer le monde entier car sans mes idées, les chercheurs américains seraient encore en train de « chercher » comment contrôler cette explosion atomique. Oui, je crois qu’on peut dire, sans fausse modestie aucune, que la paternité de la bombe atomique me revient – un peu. Une ligne à rajouter dans mon curriculum vitae. J’ai eu la reconnaissance suprême de Harry Truman pour la chose… Après, cela s’est un peu gâté, car je crois qu’un soir où j’ai un peu trop bu – quand je bois un peu trop, je deviens bavard, j’ai cru que j’ai fourni quelques indications fort importantes aux russes. Cela n’a pas empêché d’être envoyé au goulag par Staline en personne après un diner de prime abord amical… Pourtant la rencontre avait fort bien démarré, mais je crois que j’avais trop bu – une fois de plus – et j’ai cité le mauvais poète au mauvais moment… Voilà 5 ans de goulags, rien à boire, j’en pouvais plus, cela suffisait, je me suis échappé après avoir mis à feu tout Vladivostok. Je suis parti pour la Corée. Des rencontres fabuleuses ont égrainé mon voyage à travers la Sibérie, Kim II-Sung et son fils Kim Jong-Il, Mao Zedong… Puis l’Himalaya et voilà que je me retrouve dans une prison iranienne. Mais le bon Dieu avait encore besoin de moi et je me suis encore échappé, une explosion magnifique tout de même. Après ça, le Général, mais lui, il ne sait pas recevoir, il m’a même pas offert un verre en ce joli mois de mai de 1968 à Paris… Je vous le redis, ce n’est pas cette vieille acariâtre d’infirmière qui va continuer à régner sur ma vie, alors que j’ai bu des canons avec tous les grands et gentils dictateurs autoritaires que la planète a vu depuis le siècle dernier…



[...]
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Attention grand vent de fraîcheur provenant de Suède...... Et ça fait sacrément du bien....



C'est personnellement mon 1er livre de Jonas Jonasson, c'est très frais avec beaucoup d'humour manié avec une grande légèreté.



On suit les aventures absolument loufoques d'un centenaire et de sa bande, et on ne s'ennuie pas!

Le rythme est bon malgré l'alternance passé/présent (alternance que l'on voit énormément fleurir depuis une dizaine d'année, c'est certainement un conseil afin de dynamiser les romans mais c'est quand même lassant à la longue, livre après livre,...)



C'est en tous les cas un très bon livre, très divertissant et agréable à lire. Il fait parti de ces livres qu'il est difficile de reposer sur sa table de nuit tant qu'il n'est pas fini.



ps: si votre conjoint vous demande pourquoi vous avez ce sourire bête à chaque page que vous lisez c'est normal, c'est l'humour Suédois....
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Un petit avis sur un bouquin passé inaperçu !

Allan Karlsson va avoir cent piges, autant dire que la petite fiesta organisé dans la maison de retraite en son honneur est bien mérité. Mais voilà Alan à perdu sa joie de vivre. Il faut dire que la directrice de l’établissement fait dans le genre faux-cul et que toute cette hypocrisie écœure notre papy. Avant de faire le dernier voyage, il décide de se faire la belle (pas la directrice !), histoire de faire une sortie à l’image de sa vie, sans contrainte ni barrière.

Un roman rigolo tout plein, Jonas Jonasson intercale la cavale d’Alan et son incroyable vie. On pense au regretté Tom Sharpe, au finlandais Paalasinna , un récit barré, iconoclaste qui plus d’une fois nous faire rire tant les situations sont aussi improbables que saugrenues. Un roman indiscutablement antimorosité même si c’est justement dans ces invraisemblances que le récit trouve ses limites. Mais comme les moments de se marrer se font rare actuellement autant suivre Alan et sa bande de potes qu’il se constitue au fil du récit. Un centenaire hédoniste sacrement vaillant.

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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

J'ai adoré ce roman : d'abord parce qu'il renferme des trésors d'humour noir, ce que j'aime particulièrement, ensuite parce les personnages ont des caractères bien marqués.

Puis survient cette course-poursuite à travers la Suède : très drôle, la façon dont les policiers se font berner et mener en bateau de façon tout à fait innocente par nos héros qui vit tous les événements et les situations qui se présentent comme des faits banals de la vie quotidienne.

On ne s'ennuie pas non plus en lisant le parcours de notre centenaire à travers la planète, on s'amuse de voir ce bonhomme sans prétention côtoyer les grands de ce monde. Le film tiré de ce roman est drôle et fidèle au roman dans ses grandes lignes et on passe un bon moment, toutefois, le livre, regorgeant de détails hilarants comporte beaucoup plus de rencontres, de péripéties et de rebondissements.

un roman déjanté , qui fera "exploser" votre bonne humeur.
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Et hop, vite fait, un ptit mot sur un best seller que tout le monde avait lu sauf moi.

Voilà qui est réparé et je ne le regrette pas.



Tout simplement jubilatoire !

Allan Karlsson, le jour de ses 100 ans décide de se faire la malle et saute en charentaises par la fenêtre de sa maison de retraite. 200 pages plus loin, il aura la police, les journalistes et un gang de dealers sur les basques. C’est pas ça qui va l’émouvoir, l’ancêtre, il en a vu d'autres ! Et puis comme il le dit lui-même : "Quand la vie joue les prolongations, il faut bien s'autoriser quelques caprices."

Ce bouquin peut rappeler Irving (pour l’histoire de la vie qui se mêle à l'Histoire), Paasalinna (pour le récit loufoque et l’ambiance nordique) et Kennedy Toole (pour l'aspect ubuesque de certains personnages) : c’est un cocktail aussi détonnant que les pétards d’Allan.

Le roman est construit sur une alternance de chapitres « fuite d’Allan au présent » et « histoire de la vie d’Allan ». Ainsi, au fur et à mesure que l'on suit cette cavale du centenaire, on découvre aussi son passé, et le tout s'imbrique parfaitement.

On croise une foule improbable de personnages historiques.

Car la vie d'Allan a été riche, plus riche que de raison. Son talent d'artificier allié à une suite d'évènements particuliers, un gros faible pour la vodka et à sa chance insolente l'ont mené sur les lieux et chemins des épisodes historiques les plus célèbres de la seconde moitié du XXème siècle même si, bien souvent Allan, ne comprend pas grand-chose, tout hermétique qu'il est aux concepts politiques et religieux.



Je remercie aux passages tous les copains copines qui ont fait de si bonnes critiques de ce bouquin que je ne pouvais pas faire l’impasse.( Arrête de sourire, Laurence, un jour, je viendrai au bout de ma PAL…)

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Douce, douce vengeance

Un commerce comme on n’en verra sans doute jamais, celui de la vengeance, de la douce et subtile vengeance destinée à rendre service à qui désire que justice soit faite dans ce monde de sempiternels conflits, des héros improbables parce séparés au départ de quelques milliers de kilomètres, et que tout oppose, ou presque, un guerrier massai venant parcourir le vaste monde et fouler pour quelque temps le sol suédois, ce qui peut également paraître hautement improbable, dans un récit encore plus improbable. C’est bien là le genre de situations qu’affectionne Jonas Jonasson pour notre plus grand plaisir.



Méchanceté, égoïsme, mercantilisme, appât du gain, racisme, Vengeance, quelques thèmes bien exploités dans le roman, qui côtoient la naïveté, le pacifisme, et par contraste, donnent un magnifique relief à ce récit.



L’écrivain nous abreuvera de répliques comiques à souhait, d’humour noir bien croustillant qui mettront le lecteur à l’affût tout au long de l’histoire.



On y verra également une belle critique de notre société de consommation poussée jusqu’au désir de confort de l’élite Massai.



Un récit fluide que j’ai avalé comme du petit lait, savourant chaque page avec le sourire aux lèvres, et avec un peu de vague à l’âme en refermant cette pépite.



A lire absolument si on aime l'humour et que l'on veut passer de bons moments de lecture.
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Le vieux qui voulait sauver le monde

Pauvre Allan ! lui qui a pour principaux soucis, le manger bien arrosé et la consultation de son nouveau jouet : une tablette qui lui fournit l’actualité mondiale dont il est friand, se voit engagé bien malgré lui dans les grandes affaires du monde.

Par effet papillon, il se retrouve flottant dans la nacelle d’une montgolfière qui s’est abîmée dans l’océan indien. L’histoire racontera ensuite comment il se retrouve mi-dissident, mi-allié de la Corée du Nord et son adorable chef suprême, Kim Jong-Un, puis en possession de quelques kilos d’uranium enrichi, comment il parvient a mettre la pagaille chez les Coréens, et comment il devient le point de mire d'une bonne partie de la communauté internationale.

Ce deuxième tome était prometteur, Allan, expert en explosifs en tous genres, avait l’air de maîtriser la situation, il la maîtrise, certes jusqu’à sa sortie de Corée et puis… commence une sorte de troisième tome dans le deuxième tome, dans lequel notre centenaire semble s’éteindre, effacé par les autres personnages : Julius, son ami, et surtout Sabine qui n’hésite pas à lui clouer le bec.

L’humour du premier tome dans lequel Allan manie les explosifs, sympathise avec les grands de ce monde, met en œuvre des projets fumants (c’est le moins qu’on puisse dire) s’amenuise dangereusement dans le second tome, l’humour noir que j’affectionne particulièrement dans les romans, frise parfois le mauvais goût, surtout lorsqu’il s’agit de néo-nazis.



Et puis ça devient long, très long : les grands de ce monde se mettent à focaliser sur le vieux, l’auteur sert des pages et des pages de manipulations et considérations d’ordre politique, faisant réfléchir et intervenir des personnalités agissant sur la scène internationale, peut-être nécessaires pour le roman, mais bien ennuyeuses à lire.

Moins d’action donc, et une hâte d’en terminer. J’ai malgré tout passé quelques bons moments de lecture.


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Douce, douce vengeance

Le ton est familier dès les premières pages, le style de Jonas Jonasson se reconnait immédiatement, même si le décor planté au départ est dépaysant : la savane africaine ! Mais l'auteur nous a depuis longtemps accoutumé à des déplacements transplanétaires tous azimuts.



Nous découvrons en premier lieu un homme-médecine et sa galerie d’ancêtres. Beaucoup d’humour déjà dans ces portraits, où la naïveté le dispute à l’intelligence.



Partons en Suède où nous ferons ensuite connaissance avec un marchand d’art et son employé aussi cupide que stupide, qui se retrouve père malgré lui d’un enfant métis : les arguments de la mère pour qu’il convienne de sa paternité sont suffisamment pesants pour couper court à toute tentative de négociation. Il ne peut échapper à la charge d’accompagner le parcours de l’adolescent jusqu’à l’âge adulte. Ce qu’il fera avec toute la petitesse dont il est capable.



Le dernier personnage de ce triptyque est un créateur, qui fonde une entreprise, dont le but est de régler les conflits entre voisins, amis, ou au sein des familles…



La présentation des personnages est longue mais jamais ennuyeuse tant la dérision et les traits d’humour rendent la lecture réjouissante.



Mais bien entendu on attend le moment où tout ce petit monde se rencontrera pour le meilleur et pour le pire !



Opus qui ne se démarque pas par rapport aux précédents pour le ton et l’humour. L’auteur nous a accoutumé à voyager à travers le monde, ici les allers et retours se limitent au vols Kénya-Suède, mais avec toujours autant de verve !



Merci à Netgalley et aux éditions Presses de la cité.


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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniver..

Loufoque, truculent, ce récit déjanté vous embarque pour la Suède et un tour du monde dans les pantoufles d'Allan Karlsson.

Ce vieillard centenaire, cabochard se fait la malle de la Maison de retraite qui l'a accueilli le jour de son anniversaire. Nous le suivons dans ses aventures rocambolesques dans sa Suède natale mais aussi grâce à de nombreux retours en arrière nous suivons sa vie à travers les grands événements de l'histoire auxquels cet étrange bonhomme a été mêlé de près.

Ces incursions de la grande Histoire dans la petite sont comme des pépites incrustées dans un road movie qui sans cela aurait pu être somme toute banal, elles donnent à ce roman tout son relief.

Le ton est humoristique, l'autodérision est le maître mot de ce roman original dont les personnages secondaires sont tout autant attachants que notre héros hors d'âge .

Un excellent moment de lecture, après "Et puis Paulette" je vais finir par devenir gérontophile!
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Le vieux qui voulait sauver le monde

Saperlipopette, ça me chiffonne un peu de le reconnaître mais ce second volet des aventures d'Allan Karlsson m'a moins emballée que le premier.



Sans tarder, tentons une brève exploration du problème :



Piste 1, l'histoire se serait essoufflée. Rien de très surprenant eu égard à l'âge canonique du Vieux en objet (101 piges tout de même, je voudrais vous y voir).



Piste 2, la fraîcheur de l'effet de surprise n'est plus. Pour ma part la verve absurde et surréaliste du "Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" m'avait joyeusement cueillie et sollicité le grand zygomatique. Ici du coup pas trop.



Piste 3, la traductrice a changé – venez pas m'ergoter, j'ai vérifié, certains passages me semblant plutôt malhabiles et peu conformes à l'esprit fantasque auquel Jonasson m'avait habituée.



Piste 4, depuis notre dernière rencontre, Allan Karlsson a pris un an, moi sept (allez comprendre). Autant d'années qui m'ont peut-être sournoisement changée en une vieille bique acariâtre, pas plus encline à la rigolade qu'à l'idée de sauver le monde. Soyons clairs hein… ce n'est qu'une hypothèse.



A creuser ultérieurement.

Pour l'instant le temps me manque, on est déjà presque l'année prochaine et j'ai une chronique sur le feu.



Nonobstant, pour ceux qui auraient trouvé ce bouquin au pied du sapin, pas de panique, il se parcourt sans déplaisir aucun (le bouquin, pas le sapin). Et même si l'on ne sait pas vraiment où veulent nous entraîner les péripéties de cette équipe de farfelus, l'on profite l'air de rien d'une intéressante leçon de géopolitique-pour-les-nuls, insolite et néanmoins pertinente.



Pas le bouquin de l'année donc, mais pas non plus le cadeau pourri. Du coup bah… deux étoiles et demie.



Ҩ



Quoi qu'il en soit, merci beaucoup à Babelio et aux Presses de la Cité pour m'avoir proposé cette lecture.



Et bonne fin d'année les amis : )




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L'Analphabète qui savait compter

Jonas Jonasson, auteur du fameux « Vieillard qui ne voulait pas fêter son anniversaire », nous propose une nouvelle épopée jubilatoire. L’héroïne est cette fois une toute jeune fille, Nombeko, dont les origines et le début dans la vie n’auraient jamais du lui permettre de vivre un tel destin, si ce n’était son haut potentiel cognitif et son opportunisme. Le temps et l’espace, même si nous sommes sur cette terre et sur une période qui couvre la deuxième moitié du 20è siècle, semblent singulièrement rétrécis, et l’histoire politico-économique pourtant bien documentée dans les faits prend une allure de farce grâce à l’imagination de l’auteur : les dirigeants les plus en vue, en Chine, en Russie ou en Suède, et bien sûr en Afrique du Sud sont des pantins, que peut manipuler Nombeko. Et c’est d’autant plus drôle que son seul but est de se débarrasser d’une bombe nucléaire malencontreusement arrivée en colis postal en Suède! Les faits exposés ainsi semblent loufoques mais l’ensemble est très cohérent.

Les personnages secondaires sont tout aussi étonnants : des jumeaux dont un seul à une existence propre, une éternelle révoltée, une grand-mère affabulatrice, et des soeurs chinoises gaffeuses : voilà une petite communauté qui ne laisse aucun répit à Nombeko.



On retrouve donc bien la patte de l’auteur, tant dans l’écriture que dans le genre du récit, mais on n’a pas de sensation de répétition et si on a apprécié le premier , on ne peut qu’adhérer à celui-ci.
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Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

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