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3.68/5 (sur 72 notes)

Nationalité : Danemark
Né(e) : 1976
Biographie :

Jonas T. Bengtsson publie son premier "Aminas Breve" en 2005 et reçoit le prix Bogforums/BG - Banks New Talent Prize for Best Novel.

Son roman « Submarino » a été porté à l’écran par Thomas Vinterberg (Festen) en 2010.

Il vit à Copenhague.

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Submarino Marque-page 08-02-2011


Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
…il parle de bombes. À quel point c’est facile d’en fabriquer une à partir de ce qu’on trouve sous n’importe quel évier. Il dit qu’une bombe ne vaut que ce qu’elle atteint. Une bombe est une phrase qui n’atteint son point final que dans les journaux le lendemain.

(10/18, p. 363)
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Suz déteste des tas de gens. Et des tas de choses. Non, en fait, détester, ce n’est pas le bon mot. Suz méprise. Elle méprise tant de chose que ça l’épuise presque. Et Suz habite dans un quartier où ce n’est pas difficile de mépriser.
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L’homme peut s’habituer à presque tout, reprend mon père. Mais ce n’est pas la même chose que le devoir. Il y a des choses auxquelles on ne devrait jamais s’habituer…

(10/18, p. 419)
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Suz a essayé de rendre son père humain. Une personne qu’on peut piquer, découper, qui saignera et mourra comme n’importe qui. Mais le père de Suz n’est pas humain.
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Jonas T. Bengtsson
S'il y a une forme qui revient dans les contes, peut-être une vérité du conte, ce serait que le monde est un lieu brutal. Mais que notre seule voie est d'aller de l'avant. On ne peut pas s'arrêter dans la forêt. Dans un conte, on ne peut pas s'asseoir et pleurer, on est obligé d'aller de l'avant. Et ça, je trouve que c'est quelque chose de très beau.
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Je ne suis ni le premier, ni le dernier junkie qui se fait une overdose cette semaine. Je n'en vaux pas la peine. Car c'est terminé. C'est sûrement mon dernier instant de lucidité, et je sais que c'est fini. Ils vont prendre Martin. Martin va s'en aller, ne plus m'appartenir.
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Je ne lui ai jamais parlé des institutions.
De ma mère, qui nous a réunis, mais qui a disparu.
De mes frères, de celui qui a un nom que je n'emploie presque jamais, et de celui qui n'en a jamais eu.
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Ivan dit : Je me rappelle quelque chose que j'ai vu à la télé, un jour. Les jeux olympiques. Un lanceur de poids. Je n'étais pas bien vieux.
Il le dit comme ça, sans véritable début ni occasion particulière. Il a oublié que, quand on veut parler, il faut avoir une excuse, il faut le faire passer pour autre chose. Détourner la conversation sur soi, lentement, tourner autour du pot et finir par parler de soi. Ne jamais commencer carrément, il n'y a que les malades mentaux qui n'enveloppent pas les choses.
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Vous avez envisagé une prothèse ? Vous avez des souhaits ? Il en a posé plusieurs devant moi. Certaines en plastique dur, d'autres en caoutchouc, aux doigts pliables, pour pouvoir les refermer autour d'une tasse de café, d'une fourchette. Je lui ai répondu : il n'y en a pas une avec un poing ? Un pointg fermé. J'ai été le seul à rigoler.
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Je vide la seringue dans mon bras. Un court instant, j'ai l'impression que je vais faire une OD. Que l'heure est venue. Je sens des gouttes de sueur sur mon front, j'ai l'impression d'avoir quelqu'un debout sur la poitrine. Elle est pure, me dis-je. Elle est très pure.
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