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2.55/5 (sur 38 notes)

Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Alkmaar , 1983
Biographie :

Né à Alkmaar en 1983, Joost de Vries a étudié le journalisme et l’histoire. Son premier roman, Clausewitz, a été nominé pour différents prix littéraires. L’Héritier, son deuxième roman et le premier traduit en français, a remporté le Golden Book Owl, le prix littéraire le plus prestigieux de Flandre.

Source : Plon
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Avec Herman Koch, Peter Terrin et Joost de Vries. Impostures, mensonges, dissimulations, usurpations d?identité ou de mérites? Certains personnages des romans d?Herman Koch (Cher Monsieur M., Belfond), Joost de Vries (L?Héritier, Plon) et Peter Terrin (Monte-Carlo, Actes Sud) ont des secrets bien gardés ; d?autres sont, ou se croient, victimes de machinations perverses. Entre paranoïa, hypocrisie sociale et mondaine et délire de persécution, ces fictions interrogent la sincérité de notre rapport à l?autre, à l?ère de la transparence. Animé par Margot Dijkgraaf. Dimanche 27 mai - Centre Rabelais - 33e Comédie du Livre

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
— Je suis en année sabbatique. Je reste chez moi à lire des Russes morts.
Un passe-temps noble.
— Vous ne pensez pas qu’on pourrait en tirer une « performance » géniale ? Berlin regorge de beaux musées d’art moderne. Je serais assis dans une cage en verre, j’aurais juste une chaise et une table, et je lirais Crime et Châtiment nuit et jour. Les Âmes mortes. Pères et Fils. La moitié de Berlin viendrait me voir.
Pourquoi ?
— Pourquoi les gens vont-ils au musée ? Pour les mêmes raisons que les athées vont visiter des églises. Parce que l’homme est toujours à la recherche de profondeur. Moi, plongé dans Les Démons, ça pourrait incarner cette quête.
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Cela faisait des années qu’il s’était départi de sa rancune. En éprouver, c’est boire le poison et espérer que quelqu’un d’autre en meure, il l’avait appris entre-temps.
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Joost de Vries
Le grand paradoxe du tourisme, c'est qu'il nous rapproche physiquement, mais ne nous encourage pas à nous connecter à la culture de l'autre.
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Tu sais ce qu’il y a, avec les hommes comme toi…
— Il n’y a pas d’hommes comme moi. Il n’y a que moi.
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Tout est là : les masques que nous nous donnons, sont ce qui révèle notre âme au plus profond
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Il y développait le thème d'un Occident qui s'est trop laissé anesthésier pour pouvoir encore introduire les mutations socio-culturelles qu'il sait pourtant nécessaires. Nous voulons, disait-il, des révolutions sans révolution, des guerres sans victimes, des bolides sans accidents, de la bière sans alcool, du Coca sans sucre, du café sans caféine. En clair, c'est la dégénérescence du libre marché à tous les étages de la psyché. Nous voulons le maximum, mais pour rien, et cette position paradoxale nous laissera sans défense face à l'émergence de nouveaux Robespierre ou de nouveaux Hitler.
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Peut-être tout roman devait-il commencer ainsi : "C'était le meilleur et le pire des temps", car chaque être humain, dans chaque société, vivait sans doute à la fois dans le meilleur et le pire des temps. Jamais il n'y avait un moment où on ne pouvait pas se dire que l'avenir serait marqué par plus d'insouciance et de justice que le présent, et en même temps, on était toujours habité par cette idée que le passé avait dû être plus beau, plus originel, plus précieux, plus authentique. Comme le marché : pour les écrivains, les philosophes, les informaticiens, les scientifiques et les hommes politiques, l'avenir et le passé étaient des denrées fluctuantes, qui pouvaient faire l'objet de spéculations, qu'on pouvait envisager de mille et une manières. Rien n'est plus imprévisible que le passé.
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On m'avait demandé de lire et cela n'aurait normalement pas dû me poser de problème. C'était ce que je faisais le plus clair de mon temps, à raison de quarante heures par semaine. Lire, souligner des passages, corriger la ponctuation, écrire des annotations dans la marge. Lire était même ce que je faisais de mieux. A l'école primaire, je mentais sur un tas de choses et j'en amplifiais beaucoup d'autres, simplement pour voir jusqu'où je pouvais aller avant de me faire attraper, et je ne me faisais en réalisé jamais attraper.
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- Mais qui êtes-vous, alors? s'emporta Burgers.
- Excusez-moi, qui êtes-vous, vous? intervint Philip.
- Je suis Sweder Burgers. Je travaille notamment à la Fondation Burgers, dit-il.
- Et sans doute aussi au Mossad ou au Shin Bet " complétai-je à voix basse
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Ça avait commencé vers le milieu du collège, quand il avait remarqué qu'il trouvait dans ses manuels scolaires plus de questions que de réponses - c'était le problème, avec les livres, tant de choses ne s'y trouvaient pas. Par hasard, il avait remarqué dans un manuel un tableau du XVIIIe montrant le Jeu de paume (qu'est-ce que c'était, le Jeu de paume?). S'y pressaient de nombreux membres des états généraux français qui, encouragés par des éclairs et la pluie que les dieux leur envoyaient très certainement, se juraient dans une ambiance hystérique de ne jamais se séparer tant qu'ils ne se seraient pas dotés d'une nouvelle constitution - et ce, alors que Louis XVI s'était contenté de leur demandé de réfléchir à une solution quand sa cassette, réputée inépuisable, s'était avérée vide. Edmund avait voulu savoir pourquoi cette cassette s'était vidée, et lorsqu'il avait découvert le rapport existant avec la coûteuse perte des possessions françaises en Amérique du Nord, il s'était demandé quel lien cela pouvait avoir avec la Révolution américaine, qui s'était tout de même déroulée presque simultanément à la Révolution française, non ? Voilà comment il abordait l'histoire, tel un témoin à charge au tribunal : en posant des questions, encore et encore, de sorte qu'il passait des après-midis entiers le nez dans l'Universalis et, depuis l'arrivée de l'Internet à large bande, des heures et des heures sur Wikipédia. Chaque recherche en amenait une autre, laquelle à son tour, etc. Un gosse qui vidait un paquet de bonbons : telle était son approche du savoir.
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