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Citations de Joseph Mallord William Turner (12)


Joseph Mallord William Turner
Le soleil est Dieu
(prononcé par Turner sur son lit de mort)
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Joseph Mallord William Turner
Mon travail consiste à peindre ce que je vois, non ce que je sais être là.
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Soft-bound 'roll' sketchbooks like this were often used by Turner when travelling. They were convenient to carry in a pocket, ready for use outdoors, or for revision or reference afterwards. A number survive, whole or in part, in the Turner Bequest at Tate and contain some of his most magical and intensely personal watercolours and sketches. The eighteen
coloured images across the twenty-four pages of the 'Lucerne' sketchbook are as fresh as when they were made. Splashes of watercolour on the cover and smudges on blank facing pages bring the working artist back to life. The date of 1844 in the watermark of the paper-maker J. Whatman confirms that Turner used the sketchbook during his last visit to Switzerland that year. The first person to comment on it was John Ruskin, while sorting through the Bequest after it passed to the nation in1856.
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jamais l'originalité technique de l'aquarelliste n'apparait aussi clairement que dans les dessins qu'il a réalisés lors de ses voyages en Europe dans la deuxième moitié de sa vie.
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De George Sand - lettres d'un voyageur

Tu te souviens de cette petite lumière qu'on voit au fond du canal, et qui se reflète et se multiplie sur les vieux marbres luisants de la maison de Bianca Capello ? Il n'y a pas dans Venise un canaletto plus mystérieux et plus mélancolique. Cette lumière unique, qui brille sur tous les objets et qui n'en éclaire aucun, qui danse sur l'eau et semble jouer avec le remous des barques qui passent, comme un follet attaché à les poursuivre, me fit souvenir de cette grande ligne de réverbères qui tremble dans la Seine et qui dessine dans l'eau des zigzags de feu. Je racontai à Piero comme quoi j'avais voulu un soir te faire goûter cette illumination aquatique, et comme quoi, après m'avoir ri au nez, tu m'embrassas beaucoup avec cette question : "En quoi cela est-il si beau ? - Et qu'y trouvez-vous de beau en effet ? me dit notre ami - Je m'imaginais, répondis-je voir dans le reflet de ces lumières des colonnes de feu et des cascades d'étincelles qui s'enfonçaient à perte de vue dans une grotte de cristal. La rive me paraissait soutenue et portée pat ces piliers lumineux, et j'avais envie de sauter dans la rivière pour voir quelles étranges sarabandes les esprits de l'eau dansaient avec les esprits de feu dans ce palais enchanté".
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De Stendhal - Voyages en Italie

Je n'ai pas le coeur à écrire. Je regarde cette mer tranquille, et au loin cette langue de terre qu'on appelle le Lido qui sépare la grande mer de la lagune, et contre laquelle la mer se brise avec un rugissement sourd ; une ligne brillante dessine le sommet de chaque vague, une belle lune jette sa paisible lumière sur ce spectacle tranquille ; l'air est si pur que j'aperçois la mâture des vaisseaux qui qui sont à Malamocco dans la grande mer, et cette vue si romantique se trouve dans la ville la plus civilisée.
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Un autre d' Henri James dans Heures Italiennes :

" C' est en y vivant jour après jour que vous ressentez la plénitude de son charme, que vous laissez son influence exquise s' emparer de votre esprit. Cette créature a les variations d' une femme nerveuse, qu' on ne connaît que lorsqu' on a fait le tour de tous les aspects de sa beauté. Elle a l' esprit élevé ou bas, elle est pâle ou elle est rouge, grise ou rose, fraîche ou blafarde, suivant le temps et suivant l' heure. Elle est toujours intéressante et presque toujours triste, mais elle a un millier de grâces incidentes, et elle est toujours sujette à d' heureux accidents. Vous commencez à éprouver une extraordinaire affection pour ces choses; vous comptez sur elles; elles font partie de votre vie. Votre affection devient de la tendresse; il y a quelque chose d' indéfinissable dans ces rapports personnels et intenses qui s' établissent peu à peu. L' endroit paraît se personnifier, devenir humain, sensible, et conscient à votre affection. Vous avez le désir de l' embrasser, de le caresser, de posséder; et c' est finalement un doux sentiment de possession qui s' élève; votre séjour devient une perpétuelle affaire amoureuse."


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Un texte de George Sand dans Histoire de ma vie :

"Venise était bien la ville de mes rêves, et tout ce que je m' en étais figuré se trouva encore au-dessous de ce qu' elle m' apparut, et le matin et le soir, et par le calme des beaux jours et par le sombre reflet des orages. J' aimais cette ville pour elle-même, et c' est la seule au monde que je puisse aimer ainsi, car une ville m' a toujours fait l' effet d' une prison que je supporte à cause de mes compagnons de captivité. A Venise on vivrait longtemps seul, et l' on comprend qu' au temps de sa splendeur et de sa liberté, ses enfants l' aient presque personnifiée dans leur amour et l' aient chérie non pas comme une chose, mais comme un être."



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Goethe.

Je compare cette gondole à un berceau qui endort doucement
Et le coffre posé sur elle a tout l'aspect d'un cercueil spacieux.
C'est bien ainsi. Entre un berceau et un cercueil flottant et fluctuant,
Nous passons sur le grand canal, insouciants, à travers cette vie.
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La longue suite d'études en couleur qu'il a peintes au milieu des canaux et dans la lagune constitue une des merveilles de l'art occidental avec leur palette aux tons fondus et leur vision remarquablement originale du crépuscule et de l'aube , ou celle des reflets dansants du grand canal sur les façades des palais de marbre.
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Joseph Mallord William Turner
Mon affaire est dessiner ce que je vois, non ce que je sais.
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André Suarès - Voyage du Condottière

Au matin, tout est bleu de lait, bleu de lin, et pétales de rose. Il n'est point de ville plus fleur que celle-ci. La lagune rose est couleur de truite devant les palais. Si le pêcheur Glaucus passe par là, il l'enlèvera peut-être dans son filet. Les pieux, où l'on amarre les gondoles, sortent comme des doigts en bouquet, de la marine. La façade de la Cà d'Oro est un sourire ; ses fenêtres envoient des baisers ; tant de grâce est un fruit pour la vue. Tout est invite.
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