Josette Chicheportiche

Honorin vit seul avec son père. Il n'a qu'un seul ami. Sa vie fade et disciplinée est bouleversée lorsqu'il reçoit une première lettre anonyme. On lui demande de se rendre dans une maison. Piqué par la curiosité il y va et découvre des statures africaines. Les autres lettres lui font découvrir des endroits de Paris qu'il ne connaissait pas. La dernière lettre parle d'une mère junkie qui a abandonné son enfant au père pour partir en Afrique se sauver. C'est sa mère qu'il croyait morte. Son père lui a menti, comment va-t-il réagir quand il verra sa mère ?

Un récit douloureux et triste qui ne peut laisser indifférent.

J'ai littéralement plongé dans ce livre.

J'étais censé bosser, et puis dès la troisième page, je n'ai pas pu décrocher.



Honorin s'ennuie ferme dans sa vie, avec son père terne... Lorsqu'il découvre la première lettre, il voit enfin ses envies frétiller, sa curiosité réveiller. On est immédiatement pris de surprise par le parcours qu'Honorin doit suivre, et que devenir sa relation avec son père, qui semble lui cacher certaines choses???

C'est un vrai bonheur de passer du point de vue d'un personnage à l'autre! L'histoire gagne en intensité et en profondeur! Très bon roman ado.

On trouve dans ce roman des parcours de vie, des personnages qui sont face à leurs choix, ils doivent les assumer: trois narrateurs et un mystère qui s'éclaircit à tout petits pas, au fil des lettres et des mots de l'inconnu.

Par moment cela fait froid dans le dos, comme le récit de Ya et sa descente aux Enfers. En tout cas on prend plaisir à suivre Honorin dans sa quête de vérité.

Honorin est un adolescent solitaire. Orphelin de mère, il vit avec son père une existence réglée et monotone, avec pour seul ami José. Un jour une lettre anonyme vient briser cette routine. Une lettre qui lui demande de prendre le métro et le bus et d'aller voir un jardin, de regarder seulement. Une autre qui lui donne un billet pour un spectacle africian. Puis une autre qui lui propose d'aller voir un marché africain. Intrigué Honorin suit toutes ses instructions jusqu'à ce qu'il découvre.... que sa mère n'est pas morte, qu'elle a eu un parcours difficile et qu'elle a trouvé son équilibre au Mali. Par ses lettres elle essaie de le faire entrer dans son univers actuel.





Le livre est construit comme un roman à suspense avec ces lettres anonymes et la découverte progressive de la présence de la mère. Il y a de bonnes idées mais j'ai trouvé que c'était très fabriqué sur le thème "comment retrouver sa mère que l'on croyait morte", et complètement invraisemblable !

Honorin mène une vie triste et monotone au côté d'un père renfermé sur lui-même et qui parle peu. Une première lettre anonyme puis d'autres emmènent l'adolescent sur une piste d'abord obscure. Petit à petit celle-ci le conduit à la découverte des différents aspects du continent noir africain. Il découvre alors que sa mère n'est pas morte et qu'elle vit au Mali. Elle tente de loin de renouer avec ce fils qu'elle a longtemps négligé, trop occupée à retrouver son propre équilibre. C'est un joli roman aux personnages attachants qui sont plongés dans un suspens bien mené jusqu'à la fin.

Un très bon petit livre, facile à lire, sur un secret de famille : découvrir l'homosexualité de son père alors que l'on est un jeune garçon de sixième en pleine construction identitaire.

Un très beau roman sur le divorce vu par les yeux de Théo, jeune garçon de 12 ans. En plus de la douleur de perdre ce qui faisait sa famille s'ajoute le fait que son père part pour un autre homme.... Comment appréhender cette situation ? A qui en vouloir ? Toutes ces questions Théo va se les poser et gérer comme il peut sa "nouvelle vie"...

Tout cela est décrit de façon très simple , sans jugements, sans solutions faciles... Je n'ai pu lacher le livre avant de l'avoir terminé !!!

Une jolie découverte ( Merci Cible 95 !! )

Lorsque ses parents lui annoncent qu'ils divorcent, c'est un choc pour Théo. Mais quand il découvre que son père est homosexuel, c'est le coup de massue...

Un roman qui nous parle d'une famille et des différents sentiments face à cette situation : la révolte, les angoisses, la sensation d'avoir été trahi, le mal être, et finalement l'acceptation pour que chacun trouve son équilibre.

A lire.

c'est bien

Un roman intéressant, de par le sujet traité : l'homosexualité d'un de ses parents.



Il intéressera sans aucun doute les lecteurs par sa justesse et le style d'écriture très convaincant. Toutefois, il semble manquer un petit supplément d'âme pour en faire un récit vraiment bouleversant...

Un vrai coup de cœur pour ce roman "différent"...



Quand Gilles annonce à son fils Théo qu'Alice et lui vont divorcer, le jeune garçon voit son monde s'effondrer. Pourtant, il avait bien remarqué que son papa ne dormait plus avec sa maman, qu'il était de plus en plus absent, qu'Alice semblait souvent perdue dans ses pensées... mais au fond de lui, il s'efforçait de faire comme si de rien n'était.

Cette annonce bouleverse Théo au plus au point et pourtant, une deuxième révélation va totalement le dévaster. En espionnant les adultes, il découvre que son père a quitté sa mère pour... un homme! Théo est alors au fond du gouffre: il ne sait plus où est sa place, il ne supporte plus sa petite sœur Lola qui elle prend très bien la nouvelle ne voyant pas où est le problème. Théo commence à se renfermer, à subir sa nouvelle vie, au fond de lui c'est le chaos, il ne peut dire cette vérité aux autres. Mais tous les secrets finissent par éclater et le garçon va devoir s'affirmer, retrouver sa place.

C'est un roman très fort que j'ai lu d'un bloc. Une histoire de vie qui n'épargne personne. Tous les personnages sont bouleversants et bouleversés, chacun doit apprendre à vivre une autre vie. Sans mari pour Alice, avec un père différent pour les enfants, avec le regards des autres pour Gilles. Chacun a des blessures à panser, chacun ses fêlures mais aussi ses ressources insoupçonnées. Et finalement, la vie reprend ses droits et les choses se mettent en place.

L'auteure avec beaucoup d'intelligence aborde une histoire délicate du point de vue de "l'enfant", de Théo qui est en train de préparer le futur adulte qui est en lui. Théo qui doute, se pose des questions. Théo qui ne sait plus comment se comporter.

J'ai aimé ce livre, cette écriture sans faux semblant, qui montre les choses telles qu'elles sont, sans complaisance, sans scènes inutiles. L'auteure met les sentiments de ses personnages à nu. De ce grand-père qui n'accepte pas les choix de son fils, de cette grand-mère qui reste droite, de cette femme dévastée par la perte de son amour, de cette petite fille qui est bien plus grande que l'on croit et qui a compris que l'amour doit rester à sa place de sentiment, de ce jeune garçon qui "se noie"; une galerie de portraits très "vraie"!

Oui, le père est homosexuel, on l'a compris mais le sujet du livre est ailleurs: il parle de la place des protagonistes dans la société, de ce regard des autres qui finalement accorde une place trop importante à ce qui n'est au fond que la fin d'une histoire d'amour pour le commencement d'une autre vie. Si la société, le poids des "convenances" n'étaient pas si écrasant alors, ce divorce serait comme n'importe quel autre divorce. Ce que Théo va finalement comprendre, c'est que maintenant il y a "chez papa" et "chez maman", peu importe qui est avec papa. Lui restera toujours à sa place de fils. Il va réussir à exprimer ce qu'il a sur le cœur et se construire comme n'importe quel autre enfant. A l'heure des premiers émois amoureux, il va bien voir que l'amour vous tombe dessus sans prévenir, sans distinction de sexe ou de couleur. L'amour est là et puis c'est tout!


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Gilles, le père de Théo, est homosexuel.  Il a rencontré un homme et décide de quitter sa femme pour aller vivre avec lui. Théo, 12 ans et sa petite sœur, 6 ans, se trouvent donc confrontés aux décisions, aux angoisses de leurs parents mais aussi à leur souffrance. Ils doivent également affrontés le regard des autres face à la différence, particulièrement difficile à vivre à l’adolescence.

Mon avis : Un très beau roman sur le thème du divorce et de la différence, où tous les points de vue sont pris en compte, ceux des enfants, comme ceux des parents. Chacun évoluera à son rythme, à sa manière pour essayer de retrouver un équilibre dans sa vie.

Indispensable

A partir de 9 ans

Un petit livre mais beaucoup de contenu. Un roman qui parle de beaucoup de choses, et je trouve qu'en cela la 4ème de couverture est trop restrictive. La première moitié du roman ne parle absolument pas de l'homosexualité du père. D'ailleurs un lecteur qui n'aurait pas lu la 4ème de couverture ne le devinerait peut-être pas. Tout le début du livre est axé sur l'annonce du divorce des parents. J'ai bien aimé cette partie, les émotions du personnage sont bien développées. Il en veut à tout le monde, sans réelle raison.



Puis, petit-à-petit, avec Théo, on comprend que le père est parti pour vivre avec un autre homme. Là c'est autre chose qui se joue. Ici, c'est très subtile. Théo est moqué par ses camarades de classe mais il n'a pas vraiment honte de son père. Rien ne va plus, ni avec son père, ni avec sa mère, ni avec sa soeur. Il décide d'aller vivre chez ses grands-parents. Il faudra du temps à chacun pour trouver sa place et apprendre à vivre sereinement.



Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé ce petit roman. Après, il y a quand même des choses qui m'ont gênées. Je n'ai pas aimé les sauts dans le temps à chaque chapitre. Presque à chaque fois on explique à Théo qu'il va se passer quelque chose de difficile, qu'il va devoir faire un choix compliqué, puis on le retrouve quelque mois après, tout est passé et ça va mieux. Comme si l'auteur n'arrivait pas à écrire les passages qui ont un enjeux important. De même, j'ai été très étonné de découvrir à la fin du livre que Théo était en 5ème !! Ok, il s'est passé plus d'un an et demi depuis le début de l'histoire mais le début du livre donne l'impression qu'il a 8 ans, pas 11 ! Du coup ça m'a perturbé, je l'ai trouvé plus "gamin" que ce qu'il m'avait semblé au début.



Un livre facilement accessible dès le début du collège.
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Ce roman jeunesse, je l'ai reçu par Paikanne qui me l'a décrit comme étant un beau texte à faire lire aux enfants. Je l'ai donc soigneusement mis de côté pour les trolls, mais après y avoir jeté mon nez.



Sujet pas facile: l'homosexualité. Surtout en ces temps agités où le débat revient au centre des préoccupations comme ce fut récemment le cas en lançant une polémique sur un album jeunesse " La princesse qui n'aimait pas les princes".



Ce roman, bien qu'adressé aux jeunes lecteurs, va droit au but: le papa de Théo est homosexuel, il quitte sa maman pour aller vivre avec son compagnon. S'en suit le débat de l'acceptation (ou non) de la situation par les proches, chacun y allant de son avis et désirant camper sur sa position. Le texte est écrit tout en finesse et en sensibilité pour nous raconter l'histoire avec les yeux et le coeur d'un petit garçon de 12 ans en pleine tourmente. Suffisamment court que pour ne pas lasser le jeune public, mais suffisamment long que pour faire passer le message à transmettre, le roman est cohérent du début à la fin comme un hymne à la difficile acceptation de l'autre.



Je mettrai volontiers ce roman entre les mains de mes enfants simplement parce que le texte est superbement écrit, mais aussi parce que j'espère qu'ils ne se comporteront jamais comme le petit Tom de l'histoire. Quant à nous les adultes, il est bon aussi de lire ce texte afin de nous ouvrir les yeux sur plus d acceptation d'autrui, mais aussi sur l'impact qu'une parole peut avoir sur la victime collatérale. Car au delà de l'homosexualité, ce qui transparaît dans ce roman, ce sont surtout les sentiments de ce jeune garçon aux portes de l'adolescence, en pleine construction identitaire, qui doit subir (oui oui dans ses ressentis à lui, il subit) une situation atypique qu'il n'a pas demandée de vivre et où les adultes ne font pas de cadeaux.

Un très bon roman jeunesse, traitant d'un fait de société sensible en ce moment, qu'il convient de mettre entre de jeunes mains tant la plume est intelligemment dirigée par une auteure suffisamment subtile que pour s'adresser de façon cohérente et construite à un jeune public sans détour, mais aussi sans choquer.
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J'ai été intriguée par ce roman pour ados qui porte le même titre qu'un célèbre thriller...

La couverture qui affiche le portait d'un garçon brisé par une grande lézarde évoque l'état d'esprit du héros, Théo, 12 ans, dont les parents divorcent, le laissant en porte-à-faux.

Mais plus qu'un livre sur le divorce ce récit aborde la question de l'homoparentalité puisque le père part vivre avec un autre homme.

Ce sujet sensible est abordé intelligemment car il montre bien le bouleversement dans la vie de Théo (alors que sa petite sœur accueille la nouvelle très naturellement) notamment du fait de sa scolarité et de la vie sociale qui l'entoure. « Ne le dis à personne » prend alors tout son sens mais ce roman prouve que ce n'est pas une solution. La dernière partie touche à la question de l'identité et notamment l'identité sexuelle qui perturbe l'adolescent.

Néanmoins ce qu'on peut en retenir c'est que la douleur et les bouleversements pour les enfants viennent plus des conditions du divorce et de la garde alternée que de l'homosexualité de leur père.

J'ai été particulièrement touchée aussi par la souffrance de Théo qui a l'impression que ses parents ne pensent qu'à protéger sa petite sœur sans imaginer ce qu'il peut endurer aussi.

Pas tout compris ...........il faut absolument que je le relise !!!!

Une syntaxe travaillée ainsi qu’un vocabulaire toujours très bien choisi, simple et percutant, révèlent la sensibilité du personnage principal.
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Six ans et deux cents jours c’est la durée de la captivité des parents de l’auteur aux mains du Viet Minh , de 1947 à 1953 .

Ce livre n’est pas un témoignage , il est romancé ce qui apporte de la fluidité au récit .

Comme dans tous les contextes similaires , on y rencontre l’horreur , la déshumanisation et son contraire , la solidarité , la générosité de certains même dans les situations les plus dramatiques, les ressources incroyables d’adaptation de l’être humain .

Dans le camp , les prisonniers démunis de tout voient s’ajouter une torture supplémentaire, ils vont être rééduqués , impossible pour eux de rester des impérialistes comme les appellent leurs gardes .

Une rééducation qui peut être impitoyable , cruelle même .

Heureusement il y a toujours l’espoir , même si ce n’est qu’une petite lueur dans la noirceur du quotidien , comme cette femme qui offre un baume guérisseur à un prisonnier , un ennemi donc ,mais pour elle , il est aussi un être humain avant tout .

Très beau récit de cette très très longue captivité .

L’auteur ne prend pas parti , elle nous raconte l’expérience éprouvante de ses parents qui ont été sauvés du désespoir par leur jeunesse et bien sûr le plus important leur amour .

Un grand merci à Lucie Brasseur auteure et qui dirige avec son partenaire Julien Leclercq la maison d'édition Yakabooks pour m'avoir fait parvenir ce livre jeunesse au Liban.

C'est agréable de retourner en enfance avec ce livre de poche aux couleurs charmantes qui convient aux enfants dès l'âge de 8 ans.

Un amoureux pour Loulou de Jo Chicheportiche auteure de nombreux ouvrages de jeunesse nous parle d'une fête dédiée à tous les amoureux qu'est la Saint-Valentin, et ce à travers le personnage de Loulou qui ronchonne à ce sujet

112 pages qui évoquent non seulement l'amour, mais aussi l'amitié, les relations familiales avec une touche de jalousie, une pointe de fidélité et un zeste de réalité pour arroser le tout.

Des illustrations accompagnent ce livre qu'on pourrait trouver un peu fade, mais à bien y réfléchir elles s'harmonisent avec l'histoire.

Avec l'histoire de Loulou, l'enfant se prépare à découvrir l'amour en toute simplicité et innocence. le personnage de cette petite fille représente le symbole du garçon manqué, qui ne manque pas de toupet, grognon au moindre mouvement et effrontée au moindre faux pas c'est pour vous dire qu'il ne vaut mieux pas se mettre sur sa route. Ses relations avec les garçons se limitent à une relation amicale où elle peut jouer et s'amuser sans se prendre la tête, car les histoires d'amour sont faites pour les nunuches selon elle. Pourtant un petit séjour avec ses parents chez des amis va lui chambouler toutes ses croyances la flèche de l'amour celle de Cupidon va l'atteindre en plein dans le mille… alors quand le coeur commence à battre on se retrouve avec une fille sensible attachante qui va comprendre et apprendre beaucoup de choses sur l'amour et les transmettre au lecteur qui ne pourra que sourire et s'attendrir sur ce retournement de situation.

C'est une lecture plaisante qui permet à l'enfant de se nouer avec un nouveau ressenti et d'en comprendre sa signification, son importance et de le différencier de l'amitié et le plus important à retenir est l'accompagnement des parents dans cette nouvelle étape pour l'enfant.

Jo Chicheportiche a écrit cette histoire en toute simplicité et fluidité, elle emploie un dialogue drôle lequel pourtant s'attache à faire passer des messages importants pour l'évolution de l'enfant et je vous conseille fortement de leur faire découvrir ce livre.

Ne vous fiez pas à la forme du livre qui est après tout un livre de poche, mais au contenu qui est une histoire qui prend forme en douceur nous expliquant la signification d'une fête qui perdure encore de nos jours à être célébré, qui apporte de la joie dans le coeur des amoureux et qui compte poursuivre encore son chemin alors autant avec ce livre éclairer l'enfant par une histoire sympathique le ressenti qu'elle procure.

Je vous conseille d'aller feuilleter le site sur le lien indiqué dans le blog, vous y trouverez le bonheur de vos enfants .
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..

Même si ce livre est un livre que j'ai eu petite, je l'aime bien quand même...



C'est l'histoire de Loulou qui déteste la Saint-Valentin...

Mais elle découvre un garçon qui pourrait surement lui plaire ... Va-t-elle tombée amoureuse de lui?