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Critiques de Jørn Lier Horst (489)
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Fermé pour l'hiver

Une enquête de Wisting avec sa fille journaliste. Très bonne intrigue qu’on ne devine pas la finalité sauf l’implication du chum de sa fille. Dans presque toutes les enquêtes, sa fille découvre, se fait kidnapper, ou est mêlée, un peu trop souvent à mon goût. Il y a eu une adaptation à la télévision, mais pour cette enquête je ne l’ai pas vu. Donc, j’ai connu à la télé et c’est mon premier livre, intéressant pour les 2 versions.
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Le Mal en personne

On part de l'échec d'une reconstitution criminelle et la fuite d'un très dangereux tueur. A partir de là et sur un temps relativement court, l'enquête se déploie.

Car malgré la rapidité d'action qu'il faut absolument déployer, le commissaire Wisting doit réussir à se poser et réfléchir pour être efficace.

Un très bon roman avec pour une fois, et c'est rare, une postface de l'auteur, qui se questionne sur le désir de certains, rares heureusement, à faire le mal.
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Le Mal en personne

C'est le septième roman avec le policier William Wistings. Le roman commence par la reconstitution d'une scène de crime avec un prisonnier : Tom Kerr. Celui-ci a avoué plusieurs meurtres de jeunes filles qu'il a auparavant torturées. Il a été aidé par un complice qui échappe encore à la police. La situation tourne mal et le prisonnier, dont on enlève les entraves aux pieds, s'évade et disparaît dans la nature. La police le poursuit. Line, la file de Wistings, est sur place pour faire un film documentaire sur le mal. Un roman très psychologique, je dois avouer avoir trouvé le rythme trop lent.
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Le Mal en personne

Le mal en personne fait globalement du bien au lecteur. C'est là tout l'art de Jorn Lier Horst, expert en polar nordique de procédure policière. Ses romans, et celui-ci en particulier, ressemblent à des puzzles savamment reconstitués par un maître du genre, William Wisting, son héros, inspecteur vieillissant mais toujours aussi subtil observateur, redoutable limier et honnête homme.



Dans le Mal en personne, en dépit des nuages qui s'accumulent dès le départ sur ce qui ne devrait pas être une enquête mais en devient très vite une, terrible d'ailleurs, Wisting fait des miracles, mais à sa manière, qui est celle de son auteur, économe, tempérée, laborieuse, itérative, épurée. Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage : telle pourrait être la devise de Wisting.



Horst ne verse pas dans la surenchère et la démesure propres à son compatriote Nesbo qui louche du côté de Shakespeare : il n'en tricote pas moins une oeuvre attachante et sensible, ce Mal en personne en constituant une étape très réussie.
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Le Mal en personne

Qu'est-ce qui pousse certains individus à faire le mal, à être cruel ? On se pose la question avec Line qui, dans ce livre, réalise un reportage vidéo pour la police. L'auteur nous plonge dans l'univers impitoyable des psychopathes. Très addictif.
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Les Chiens de chasse

Jørn Lier Horst signe encore un excellent cru ! J'ai été enchanté de retrouver l'inspecteur Wisting (même si je ne les lis pas dans le bon ordre).



Injustement accusé, Wisting va devoir tout faire pour trouver les preuves qui l'innocenteront et démasquer le vrai coupable. Il s'appuie pour cela sur l'aide de sa fille. Et c'est ce duo que je trouve très bien formé et très complémentaire. Les personnages sont très attachants et identifiables ce qui facilite la lecture et la rend d'autant plus fluide. Je me suis une fois de plus régalé à plonger dans l'imaginaire de Horst. L'auteur sait parfaitement jouer avec l'atmosphère et les conditions météorologiques qui rendent l'immersion très réalistes.



Le style est simple, direct et extrêmement efficace ! Une fois pris dedans, on ne peut interrompre la lecture. Un vrai page-turner comme on les aime. Le roman est toujours très visuel, trés immersif.



Je reviendrai avec grand plaisir rendre visite à Wisting et Line pour de prochaines aventures !
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Le Mal en personne

Une reconstitution qui vire au fiasco. Le tueur Tom Kerr s'évade au nez et à la barbe des policiers dont Wisting, responsable des opérations, et sa fille Line derrière la caméra, chargée de filmer pour un film documentaire.



L'Autre est à la manette, celui qui a accompagné Tom Kerr lors de ses méfaits, qui l'a aidé à s'évader, c'est lui que la police veut atteindre désormais. Une double chasse à l'homme commence avec en toile de fond la pathologie du mal...



Septième tome en France pour William Wisting, le héros récurrent de l'auteur norvégien plusieurs fois primé en Scandinavie et devenu vedette de série tv. On retrouve également sa fille, journaliste, toujours mêlée de près ou de loin à l'enquête.



Pas de surprise avec Jorn Lier Horst, on est sur une valeur sûre, c'est du polar bien calibré, bien ficelé. Certains, et j'en fais partie, regrettent l'aspect froid de Wisting, enquêteur entêté et franc-tireur mais toujours aussi discret sur sa vie privée. Pour autant, peu de risques d'être déçu avec cette série régulière en qualité !
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Le Disparu de Larvik

Nous jugeons en permanence, nous évaluons les autres à partir des vêtements qu'ils portent, de la voiture qu'ils conduisent, de l'endroit où ils habitent, des études qu'ils ont faites et de leur métier. Parfois, nous avons raison, parfois nous nous trompons.
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Le Mal en personne

Il faut prendre un peu son mal en patience avant de dévorer le Mal en personne, nouveau joyau d'une collection "Série noire" qui en dévoile quelques uns chaque année.

Il faut dire que l'auteur norvégien Jorn Lier Horst n'a pas son pareil pour nous dérouler une intrigue à son rythme, sans se presser, un peu à l'image de son personnage fétiche, l'inspecteur William Wisting.

Il vient souvent truster nos colonnes .

Ancien policier norvégien, Jorn Lier Horst s'est fait auteur de polars à succès. Tous ses romans mettent en scène son héros récurrent, un policier, William Wistling, profondément intègre et entièrement dévoué à son métier.

A ses côtés, sa fille Line, journaliste et documentariste, participe toujours à la recherche de la vérité.

Très rapidement, on est plongés dans une course contre la montre haletante pour retrouver le fuyard et son supposé complice.

Septième roman pour Jorn Lier HORST, et nouvelle enquête de William Wisting à la recherche du mal en personne qui a réussi à lui fausser compagnie

Le mal est là et irrigue les pores de ce polar rythmé, comportant une partie psychologique presque philosophique sur la notion du Mal.

La narration est tendue, le récit très bien ficelé, et la lecture, totalement idéale pour l'été!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Code de Katharina

C'est le premier tome traduit des "affaires classées" de Wisting, du moins il me semble (difficile de suivre la chronologie, tout n'a pas été traduit...)

Je l'ai "lu en audio" avec la belle voix grave de Christophe Brault, sans avoir la notion du temps.

L'enquêteur est vieux, il a d'autres préoccupations, celle d'être grand père par exemple et cela imprime un tempo assez lent il faut en convenir. L'enquête se déroule donc sans accroc, sans grande surprise, ce qui est presque original en ces temps de concurrence du retournement de dernière minute. Malgré tout, personnellement, vers la fin, je me suis quand même posé la question : Qu'est-il advenu de Katharina ? Avec un livre audio, pas question de revenir 10 pages en arrière. Tant pis...

Le duo père flic-fille journaliste fonctionne avec moins d'interactions qu’auparavant. Un nouveau personnage apparaît, qui pourrait s'incruster dans les prochains épisodes et qui m'a mis mal à l'aise.

Je ne suis pas très sûr de la morale de cette histoire qui pourrait être : "la fin justifie les moyens" ce qui n'est pas ma tasse de thé, ni ma canette de bière.
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Le Code de Katharina

Un excellent polar, aussi précis et efficace qu’une horlogerie suisse !



Même si le code de Katharina est la 5ème enquête de William Wisting traduite en France, elle inaugure le "Quatuor des cold cases" et constitue donc une excellente porte d'entrée pour cette série. Et quel plaisir de découvrir un auteur et une nouvelle série aussi efficace !



24 ans que Katharina Haugen a disparu, et Wisting a fini par se lier avec son mari Martin, au point d'organiser chaque année un week-end de pêche pour commémorer l'évènement. Sauf que cette fois-ci, il y a du nouveau : Adrian Stiller, qui dirige une nouvelle cellule d'enquête dédiée aux affaires classées au sein de la police criminelle, soupçonne Martin Haugen d'être également lié à un enlèvement. Il va charger Wisting de tenter de soutirer des aveux à Haugen durant leur week-end en pleine nature, et va se servir de Line, la fille de Wisting, pour qu'elle médiatise l'affaire en diffusant en même temps un podcast à forte audience, espérant ainsi faire réagir le suspect. Même si Line ne sait pas que Wisting et Stiller ont déjà un suspect en vue.



Je ne suis pas forcément un grand fan des romans de procédure, mais j'avoue que l'efficacité de celui-ci m'a autant surpris que captivé. On est happé par cette double enquête, celle de Wisting et celle de sa fille Line, qui fonctionne comme un étau qui se resserre autour du suspect. On partage les doutes, les craintes, les soupçons et les intuitions de Wisting, et on voit en parallèle sa fille Line parvenir peu à peu aux mêmes conclusions de son côté, et s'inquiéter du danger que va courir son père durant son séjour seul avec le suspect.

C'est d'autant plus efficace que Jorn Lier Horst fait suffisamment confiance au lecteur pour ne pas tout surexpliquer, comme c'est parfois le cas dans certains polars. Au contraire, Horst laisse son lecteur interpréter certaines attitudes ou certaines paroles de ses personnages. Un lecteur qui va se mettre à douter au même titre que l'enquêteur, tant l'ambiguïté continue à régner, tant dans les faits ou les paroles des différents suspects.

Résultat : un belle tension narrative et psychologique s'installe, pour culminer pendant ce huis clos de deux jours en pleine nature entre Wisting et son principal suspect. Un suspense d'autant plus efficace et captivant que l'intrigue fonctionne comme un mécanisme d'horlogerie suisse d'une redoutable précision.



Lorsqu'on évoque un Michael Connelly norvégien, on a plus tendance à penser tout de suite à Jo Nesbo et à son inspecteur Harry Hole. Or, si William Wisting est certes un personnage moins complexe et torturé que Bosch ou Hole, il n'en demeure pas moins attachant. Surtout, on sent que Horst a lui-même été policier pendant de nombreuses années, ce qui confère à ses roman un réalisme saisissant et une efficacité redoutable !

En tout cas, je comprends le succès grandissant de Jorn Lier Horst partout où il est publié. Je suis moi-même en train de lire La chambre du fils, 2e enquête de ce Quatuor des cold cases.
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Le Code de Katharina

L'auteur, le livre (464 pages, 2021, 2017 en VO) :

On se répète, mais c'est toujours un grand plaisir que de retrouver le norvégien Jørn Lier Horst, son écriture fluide et agréable, ses intrigues pas trop stressantes et ses personnages devenus familiers, le flic William Wisting et sa fille journaliste Line.

Au fil des épisodes, cet auteur fait preuve d'une belle régularité et c'est finalement assez rare pour être souligné (et répété !) d'autant que le rayon trop à la mode des polars nordiques ne recèle pas que des pépites.

Voici donc le mystère du Code de Katharina.



On aime :

❤️ Des personnages devenus familiers, William Wisting, le veuf tranquille et patient, Line sa fille journaliste, qui mènent leurs enquêtes chacun à leur manière.

❤️ Un auteur qui prend son temps pour détailler le laborieux et ingrat travail d'enquête, un travail d'autant plus difficile qu'il s'agit ici de "cold case" qui datent de vingt-cinq ans. Rien d'extraordinaire ni de spectaculaire comme d'habitude mais un moment de la vie norvégienne et toujours la description soignée d'un méticuleux et laborieux travail d'enquête.

❤️ Un polar soigné, sans péripéties spectaculaires, au cœur de la vie norvégienne dans la région des fjords du Vestfold au sud d'Oslo.



L'intrigue :

Wisting reste obsédé par la disparition non élucidée de Katharina Haugen, il y a près de vingt-cinq ans. Son mari disposait d'un bon alibi. Elle avait laissé quelques chiffres sur un mystérieux papier abandonné sur la table ...

Mais voilà que le mari, Martin Haugen, devient soudain suspect ... dans une autre affaire de disparition, survenue deux ans avant celle de sa femme !



[...] Nous allons aussi nous intéresser à l'une des affaires d'enlèvement les plus célèbres de l'histoire criminelle norvégienne. Celui de Nadia Krogh, dix-sept ans, en 1987. Ses ravisseurs, jamais identifiés, réclamaient trois millions de couronnes de rançon. L'argent a été déposé à l'endroit convenu, mais personne n'est jamais venu le chercher, et on n'a jamais revu Nadia.



Double disparition, double cold case ...

Et même, double voire triple enquête puisque Jørn Lier Horst nous concocte un montage bien tordu : un inspecteur de Kripos (la "crim" norvégienne) débarque d'Oslo pour rouvrir le cold case de la disparition de Nadia Krogh et embarque Wisting et sa fille, la journaliste Line, dans une machiavélique manipulation pour faire craquer le suspect !

Tous les trois vont devoir coopérer, chacun selon ses méthodes, pour fouiller le passé et mettre au jour la vérité.

Pour celles et ceux qui aiment les flics et les journalistes.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..
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La Chambre du fils

La sixième enquête de Wisitng.

Le procureur général de Norvège convoque Wisting à son bureau pour le charger d’une enquête top secrète et délicate: suite au décès naturel de Bernhard Clausen, membre éminent du parti travailliste et aussi ex ministre, la police a découvert pour plus de quatre-vingt million de Couronnes en trois devises dans la chambre fermée de son fils, Lennart, décédé dans un accident de moto vingt ans plus tôt.

Wisting a la charge de comprendre d’où vient cette fortune. Il engage sa propre équipe d’enquêteurs, parmi laquelle figure sa fille, journaliste d’investigation free-lance.

C’est un très bon polar traditionnel, de type Wallander, très complexe et fouillé, intéressant mais pas palpitant et pas très dynamique (ça bouge un peu à la fin mais c’est tout). On est très loin de l’engouement des polars nordiques mais ça se lit bien et on peut dormir après sans faire de sombres cauchemars...

C’est plutôt bien ça.
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Fermé pour l'hiver

Le livre n'était pas mauvais en soi, mais je n'en garderais pas un grand souvenir. A priori, il s'agit du 7e roman de la série, mais les premiers n'ont pas été traduits en français (pourquoi ?).



Je retiendrais cependant que voir des oiseaux leur tomber, morts, dessus régulièrement ne semble que les "Eh.".



Cela étant, le personnage principal est carrément plus supportable que la flopée de flics aigris et solitaires et sombres et JESUISLANUIT.
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Fermé pour l'hiver

Nous sommes devenus difficiles, sinon blasés, compte tenu de la variété et de la qualité des œuvres de fiction dans le domaine policier. La barre est placée trop haut pour que "Fermé pour l'hiver" se distingue, à mon avis : enquête poussive avec enjeux peu motivants, personnages génériques et unidimensionnels, aucun réel discours social, politique ou humain. Un plat assez fade, et il ne faut pas compter pour un peu de subversion ou de politiquement incorrect pour le relever. Tout est interchangeable, l'intrigue aurait pu se dérouler n'importe où et n'importe quand, ça n'aurait pas changé grand chose.

C'est bien poussif et inoffensif. Que le livre et ses suites ait connu un tel succès me dépasse.
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Le Mal en personne

L’an dernier paraissait à peu près à la même époque La chambre du fils avec les personnages récurrents de l’auteur : William Wisting et sa fille Line.

Cette année on retrouve avec autant de plaisir ces deux personnages dans Le mal en personne dans une histoire palpitante.

Le roman commence par une scène spectaculaire d’évasion d’un psychopathe lors d’une reconstitution en vue de retrouver un corps d’une de ses victimes.

Le roman se traduit à partir de là d’une course contre la montre pour retrouver le fuyard et son supposé complice. Le rythme est tel, les enchaînements si bien travaillés, que ce roman de 400 pages se lit d’une traite.

Jorn Lier Horst profite de ce scenario pour montrer ce que certains hommes peuvent avoir en eux, une bestialité de prédateur, un manque total d’empathie et encore plus de compassion.

C’est un roman assez violent comme Horst en a déjà produit.

Je pensais que l’auteur était au maximum de son talent dans le précédent roman, je me trompais. Horst sait se renouveler dans les scenarios et rendre ses personnages toujours aussi intéressants. Le niveau monte à chaque opus nous laissant sur notre faim en attendant le prochain.

Un polar à ne pas rater cette année.

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L'usurpateur

Bonjour les amis,



Je termine à l'instant L'USURPATEUR de Jorn Lier Horst c'est un livre très prenant, la plume est très addictive.

L'histoire est bien ficelée, pas trop de fioritures comme je les aime, la course contre un tueur en série est très prenante et l'intrigue est présente.

J'aime beaucoup l'auteur et son inspecteur Wisting .

Wisting est un homme très attachant et sa quête de vérité me plaît beaucoup, j'aime aussi sa fille qui est journaliste, je trouve qu'elle apporte beaucoup à l'histoire.

Pour moi c'est un coup de cœur et je vais continuer de le suivre dans ses aventures.



QUATRIÈME DE COUVERTURE :



Dans la petite ville de Larvik, à deux pas de la maison de l’inspecteur Wisting, un homme mort depuis quatre mois est retrouvé chez lui, devant sa télé allumée. La fille de l’enquêteur, Line, décide d’écrire un article sur ce voisin disparu dans l’indifférence générale en pleine période des fêtes. Pendant ce temps, Wisting apprend la découverte d’un autre cadavre dans une forêt de sapins avec, dans la poche, un papier portant les empreintes d’un tueur en série recherché par le FBI. À quelques jours de Noël, par moins quinze et sous la neige, s’engage une des plus incroyables chasses à l’homme que la Norvège ait connues...

Prix du meilleur polar scandinave.
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Le Mal en personne

Le mal pour le mal.

Septième roman pour Jorn Lier HORST. Ancien policier norvégien, il s’est fait auteur de polars à succès. Tous ses romans mettent en scène un héros récurrent, un policier, William Wistling, profondément intègre et entièrement dévoué à son métier. A ses côtés, sa fille Line, journaliste et documentariste, participe toujours à la recherche de la vérité.

HORST écrit des polars de facture classique. Il y a un peu de Michael CONNELLY en lui avec, tout de même, un héros bien moins complexe que Harry Bosch : le récit est focalisé sur le travail de la police avec une intrigue sobrement posée, déroulée patiemment sans occulter les dessous dits "administratifs" d'une enquête (procédure, histoire du dossier, rapports hiérarchiques, rivalités et rancunes professionnelles, histoires des pièces à conviction, fausses pistes...).

A l'approche de l'issue, HORST sait distiller l’adrénaline : l'écriture se fait plus nerveuse, le rythme s'accélère, des rebondissements nous surprennent, les éléments épars se rassemblent, finissent par former un tout…

Ce dernier opus est un peu moins enlevé que les précédents, moins de poésie, moins d’évocations de la nature, du temps qui passe, moins de détails sur le quotidien des norvégiens…

L’auteur nous fait participer à une chasse à l’homme : un individu dangereux, un psychopathe coupable de plusieurs meurtres, viols et actes de torture, soupçonné d’avoir un complice surnommé l’Autre, réussit à s’enfuir au cours d’une reconstitution. Avec l’aide de qui ? Où est-il passé ? Wistling a-t-il péché par négligence. La recherche qui nous entraine aussi dans les méandres du fonctionnement des services policiers est passionnante.

Mais au-delà du récit, HORST a voulu ouvrir une interrogation. Il nous parle de la cruauté qu’il considère être l’expression du mal absolu. Mais pourquoi le mal ? Qu’est-ce que le mal ? Où prend-il ses origines ? Existe-t-il en chacun de nous ? Est-il le poids de la condition humaine ? Pourquoi certains prennent-ils plaisir à faire le mal pour le mal ?

En fait, au-delà des interrogations philosophiques ou religieuses, HORST pose la question récurrente de la plupart des polars. Avec souvent la même réponse, le mal ce sont les ténèbres !

« La cruauté était comme l’amour, nul ne savait d’où elle venait » (page 259).

Toujours autant de plaisir à retrouver HORST, ses héros et ses intrigues. Une fois la lecture démarrée, impossible de l'abandonner. Un réel moment de détente.







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Le Code de Katharina

Cet auteur est pour moi une découverte. L'inspecteur Wisting est un policier très différent de ceux que l'on croise chez d'autres auteurs. Il n'est ni dépressif, ni alcoolique comme le Harry Hole de Jo Nesbø, ni taciturne comme le Wallander d’Henning Mankell. Il est veuf mais a une vie épanouie. Il vit près de sa fille, Line, journaliste, mère d'une petite fille et a également un fils, Thomas, qui vient passer quelques jours.



Tous les deux se trouvent entraîner dans une double enquête haletante et complexe. C'est une histoire solide, très bien écrite, bien dans tradition du polar scandinave.
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Le Mal en personne



Dès les premières pages, on est projeté dans l'action. Un détenu dangereux - Tom Kerr - s'échappe à l'occasion d'une sortie pendant laquelle il devait montrer où il avait enterré le cadavre d'une de ses victimes. Adrian Stiller de Kripos, dirige cette opération à laquelle participe également Wisting et sa fille engagée par Stiller pour filmer tout le déroulé des évènements. Mais l'opération tourne au fiasco : des policiers sont blessés et Kerr s'enfuit et reste introuvable. Cependant Stiller garde espoir : il est persuadé que Kerr va être récupéré par son complice, "l'Autre" à l'occasion de la nuit. Il met en place une vaste opération pour mettre la main sur les deux hommes à la fois.



On va donc assister à une chasse à l'homme. Retrouver Kerr et le renvoyer en prison. Et éventuellement arrêter son complice. C'est une enquête sérieuse, longue, compliquée, impliquant le Kripos (Adrian Stiller), la police de Larvik (Wisting) et aussi celle d'Oslo. Mais Wisting est sorti de l'équipe des enquêteurs et fait l'objet d'une enquête interne pour le défaut d'organisation qui a mené à l'évasion de Kerr (ce qui ne va pas l'empêcher de continuer ses investigations). Quant à Line, elle va prendre une part active à l'enquête, allant jusqu'à se mettre en danger. C'est bien écrit, sans temps mort. Mais les scènes de chasse à l'homme s'éternisent un peu, et le récit, focalisé sur le travail policier, manque de charme, de vie quotidienne et d'ancrage dans l'environnement. L'intrigue, elle, m'apparaît assez stéréotypée. Disons qu'un lecteur assidu de polar n'est pas surpris par les divers retournements de situation au parfum de "déjà vu". Mais j'ai passé néanmoins un très bon moment de lecture.
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