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Critiques de Juan Rulfo (102)
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

Juan Rulfo, l'auteur de "le Llano en flammes" représente un cas particulier dans la littérature: son oeuvre est courte: un recueil de contes "le Llano en flammes" et un court roman " Pedro Páramo"; néanmoins il a atteint une renommée internationale. Le livre "El Llano en flammes" (el Llano en llamas) est un recueil de 16 contes qui paraissent en 1953 (un 17ème sera ajouté lors de l'édition suivante). C'est un livre qui frappe par l'univers qu'il recompose, et l'atmosphère qui s'en dégage: une atmosphère faite de silences, de violence cachée, de solitude.On y voit des paysans démunis, écrasés par des environnements hostiles. L'aridité et la pauvreté sont omniprésentes. Les personnages, pris à la gorge par la dureté de leur vie quotidienne, ne peuvent pas communiquer et les relations familiales sont marquées par la violence.

Un très beau récit, sobre et dense...
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Pedro Páramo

Un récit déconcertant d'une part par son manque de cohérence chronologique et d'autre part par son changement très régulier de suivi des nombreux personnages, parfois à la première personne du singulier et parfois à la troisième, d'autant plus que lors d'un changement de ''chapitre'' (il n'y a pas vraiment de chapitres mais plutôt cinq ou six lignes de sautées entre des changements de personnages) je mettais parfois un peu de temps à savoir quel personnage j'étais en train de suivre. Le coté fantastique (on est dans le réalisme magique) était également assez déroutant, je ne savais pas toujours si on avait affaire à des morts ou à des vivants. Ce coté troublant mis à part, je me suis facilement immergé dans cette région perdue du Mexique à l'atmosphère langoureuse, mystique, anxiogène et violente. Le personnage central, Pedro Páramo est certes détestable mais intéressant à suivre à travers les points de vus des différents personnages. Quant à ces personnages plus ou moins secondaires, leurs variétés de rang sociaux, d'origines et de caractères en font des portraits vivants de cette région pauvre et aride. J'aurais donc aimé en savoir plus sur cette histoire et ses personnages, j'ai donc fini ma lecture sur le sentiment de ne pas avoir assez exploré ce monde et donc de rester sur ma faim. Ca reste cependant une assez bonne découverte.
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Pedro Páramo

Pedro Paramo est un livre à lire et surtout à relire, tout de suite, car il est court, on s’y perd dans les reçûtes de toutes ces personnages. Quels sont leurs liens ? Morts ou vivants, ils racontent. C’est une recherche du père, et à l’instar du film Memento de Nolan, l’histoire de Pedro Paramo et de sa famille se construit progressivement, à rebours ou par des flashbacks, c’est pourquoi on veut vite relire et remettre dans l’ordre ce que l’on a découvert par touches.

L’atmosphère du livre est aurait très forte, le Mexique, les esprits qui rôdent, la mort toujours présente, je ne connais pas cette culture mais je parie que c’est un livre profondément ancré dans la tradition mexicaine. On voyage avec les âmes d’une terre aride, les hommes aussi sont arides, et passionnés aussi.

Bref, très belle expérience de lecture, roman court et dense. J’ai adoré.
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Pedro Páramo

J'ai été un peu surpris par la forme de ce curieux roman, ce qui m'a probablement fait passer à côté des qualités que lui prêtent semble-t-il de grands noms de la littérature sud-américaine. Il n'y a pas de chapitres, mais une successions de scènes dans un apparent désordre chronologique, aux personnages multiples, parfois nommés, parfois non. Je me suis perdu à essayer de suivre ou de trouver un fil conducteur en début de lecture, et ce n'est que lorsque j'ai renoncé que j'ai commencé à apprécier l'écriture proprement dite, au travers de chacune de ces scènes, toujours courtes (de quelques lignes à moins d'une dizaine de pages) et dont ressort une étrange poésie teintée de fantastique. À relire un jour ou l'autre.
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

Recueil de contes et légendes d'une région de bandits, de roches et de pauvreté, qui servirait volontiers de cadre, de prolongement, du chef-d’oeuvre qu’est Pedro Paramo. On y retrouve cette étrange diffusion des voix, des réputations, des rumeurs et des malédictions, comme colportées par les fantômes. Ce goût de poudre, de cendres et de sable volant au vent, croquant sous la dent. Là où la vie d’un homme vaut moins que celle d’une pierre, dans cette région de perdition, cette sécheresse où rien ne pousse, se rencontre une puissance humaine qui pourra faire penser à celle qui se dégage des romans de Giono, des contes de Maupassant, peut-être en plus tranchée, cruelle. Une humanité au rasoir, qui fait se côtoyer, se superposer, s'associer, se déchirer, le plus grand vice et les valeurs les plus intègres.



Résumés et commentaires de chaque conte sur le blog.


Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Pedro Páramo

"Le village de Comala semble hors du temps, hanté par les fantômes. le paysage est animé par le monde intérieur des personnages, et l'espace est entrevu de façon poétique comme une vision onirique." comme le cite Jean-Paul Duviols dans son dictionnaire culturel d'Amérique Latine.



Je retrouve cette réalité magique que j'aime beaucoup grâce à un de mes auteurs latino-américains préférés Gabriel García Márquez, dont le style fut fondé par Juan Rulfo. Cette réalité magique me donne des frissons dans tout mon corps, même des larmes veulent se laisser s'écouler.



J'ai commencé à le lire , il y a environ 4-5 ans, mais j'ai abandonné sa lecture par faute de mon mauvais espagnol. Mais je me suis faite la promesse de le lire dès que mon espagnol aura progressé. Promesse tenue.



Je l'ai découvert grâce à mon frère de cœur mexicain qui me l'a conseillé pour pouvoir connaitre et mieux comprendre la culture et la croyance mexicaine. Je ne le regrette absolument pas ce classique de la littérature mexicaine.



Il est adapté au cinéma. Voici le lien du film sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=-9j45h78JeI







Ce livre est très prenant dès les premières pages.
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Pedro Páramo

Présenté comme un livre de la mouvance du réalisme magique, l’histoire de Pedro Paramo est prenante, captivante, étonnante et réussit à tenir en haleine d’un bout à l’autre, malgré la juxtaposition de tant d’histoires qui semblent aléatoires au début, mais qui finissent par composer une fresque cohérente. Tous ceux qui s’expriment sont des spectres. J’ai beaucoup aimé cette lecture. Certaines fins de « chapitres » sont tellement poignantes qu’on les dirait écrite par les morts eux-mêmes s’ils pouvaient parler. Et ils parlent dans cette histoire! L’écriture de Rulfo est simple, mais scintillante et toujours juste. L’histoire est courte, il n’aurait pas fallu qu’elle traîne en longueur. Pour moi, cette histoire n’est pas du réalisme magique comme tel. Le réalisme magique est fait de l’irruption de l’altérité étrange, d’un fait, un être ou une situation impossible dans un univers autrement tout à fait normal. Mais les spectres et les fantômes sont pour moi trop rattachés à l’univers de la religion catholique pour me sembler magiques ou déplacés ou étranges. Ceci dit, cela n’enlève rien à la force de ce récit. Mais s’il fallait qualifier de réalisme magique toute histoire dans laquelle paraît un spectre, Shakespeare aurait fait partie de la mouvance.
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

Ce recueil de nouvelles parvient à dresser autour du lecteur un décor aride, désertique, et ce en quelques mots. Pauvreté dans la végétation, mais également dans le coeur ; une chape de plomb s'abat sur les destins de chaque personnage, ne laissant aucun espoir quant à leur avenir. Incisif, délesté de fioritures, le texte nous ramène dans un Mexique cruel et vengeur. La préface de Jean Marie Le Clézio nous éclaire, nous aide à apprécier les nouvelles.
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

J'aime beaucoup cet auteur, un des meilleurs écrivains sud-américains, il me semble. Son chef d'oeuvre reste "Pedro Paramo", cependant, ce recueil de nouvelles a l'avantage d'être plus accessible pour des lecteurs qui ne connaîtraient pas Rulfo et toutes les nouvelles sont excellentes.On retrouve l'ambiance de "Pedro Paramo", en particulier dans la nouvelle intitulée " Talpa " qui confirme que Rulfo est un des rares auteurs à savoir parler du corps dans ses états limites (maladie, agonie, etc.) . La terre est au centre de son œuvre. Plus que de Nature au sens d'allégorie romantique, c'est bien de la terre très concrète qu'il est question chez Rulfo : la poussière, la chaleur de la terre, son humidité, sa fécondité ou son aridité.
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

La traduction française du titre de ce sublime recueil de nouvelles (par Gabriel Iaculli) bien qu'exacte, ne transcrit pas la magnifique allitération du titre original « El Llano en llamas » qui lui donne une dimension onirique. On atteint avec ces 17 courtes nouvelles un tel degré de perfection dans la maîtrise de l'écriture, la puissance du récit, la vérité des personnages, dès les premières lignes et jusqu'à la toute dernière phrase, que je le range sans hésitation dans la catégories des livres et des auteurs qu'il est essentiel d'avoir lus.

Claude Mauriac disait de Borges : « après l'avoir approché, nous sommes plus intelligents. Sans doute même avons-nous plus de coeur. » Je n'ai ni l'érudition, ni le talent de Mauriac, mais je me sens confiant dans l'affirmation, « qu'après avoir approché Juan Rulfo, je me sens plus intelligent et sans doute ai-je aussi plus de coeur ». J'ai d'ailleurs à coeur de découvrir le reste de son oeuvre, tant les nouvelles de ce petit recueil m'ont laissé « nu ».

L'écriture de Juan Rulfo, à la première personne, est dénudée et dénude.

Je vous invite à lire la préface de J.M.G le Clézio ; j'aurais du mal à trouver des mots plus justes que les siens pour évoquer la précision avec laquelle Juan Rulfo raconte la vie rurale dans l'État libre et souverain de Jalisco, comme la violence de la Révolution Mexicaine et de la Guerre des Cristeros au début du XXe. L'écriture de Juan Rulfo comme un couteau qui plonge au coeur des hommes égarés dans des paysages, dont les phrases de Juan dessinent le relief. C'est rude ! C'est beau !

Juan Rulfo (1917- 1986), fut écrivain, scénariste et photographe mexicain. Il est l'un des plus grands écrivains latino-américains du XXe siècle.
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Pedro Páramo

« Il y a des villages qui ont un goût de malheur. On les reconnaît dès que l’on avale un peu de leur air usé et stagnant, aussi appauvri et sec que la vieillesse ».



Le village de Comala est de ceux-là. Tenant la promesse faite à sa mère au moment de son décès, Juan Preciado s'y rend. Il vient y faire la connaissance de son père, Pedro Paramo, qu’il n’a jamais rencontré, et exiger de lui son « dû », selon les propres termes de la défunte.

Seulement, une fois arrivé à destination, les choses se corsent… Les rares âmes qui peuplent encore le village, ne sont justement que des âmes ! Accueilli par des fantômes, Juan va peu à peu apprendre de leurs murmures l’histoire de Comala, et notamment la place qu’y a occupé le fameux Pedro Paramo, grand propriétaire terrien qui imposa le règne de sa volonté par la terreur et la corruption.



C’est dans une atmosphère dépaysante et quelque peu angoissante que nous plonge Juan Rulfo, avec ce récit qui oscille entre conte fantastique et chronique rurale. Et ce n’est pas tant l’évocation de revenants qui suscite cette angoisse, que celle de la part obscure, malfaisante, tapie dans le cœur des habitants du village.

Viols, meurtres commis par les uns, avec la tacite complicité des autres, qui par lâcheté ou simple commodité, ont préféré ne rien voir… rien d’étonnant à ce que les morts de Comala ne parviennent pas à trouver le repos ! Même la terre, contaminée semble-t-il par l'esprit délétère des lieux, n'a jamais donné que des fruits au goût acide.



Tel est le funeste héritage de Juan Preciado : la transmission d'une histoire peu reluisante, peuplée d'âmes en perdition.

C'est en revanche un héritage d'une grande richesse que nous lègue Juan Rulfo avec ce roman particulièrement envoûtant.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Pedro Páramo

Pedro Páramo est un roman qui a marqué la littérature hispanophone du XXe siècle et qui impressionne en effet par son style incomparable. Influencé par le mouvement surréaliste, Juan Rulfo décrit la quête de sens d'un personnage dans une ville "morte" qui n'a plus aucun sens. La frontière entre le réel et l'imaginaire devient de plus en plus floue, à tel point qu'à un moment du récit, il semble que le narrateur nous parle d'outre-tombe.



L'absence d'une intrigue à proprement parler rend la lecture laborieuse et je dois avouer que je ne suis pas parvenue à me laisser porter par le style de l'auteur et l'atmosphère quasi fantastique du roman. Il est vrai que certains dialogues sont remarquables, à la fois absurdes et riches de sens. Mais l'auteur semble se jouer du lecteur en permanence (éléments contradictoires, ambigus, complexité des personnages et de la chronologie...) sans lui offrir de répit.



Si Carlos Fuentes considère Pedro Páramo comme un chef d'œuvre voire une Odyssée moderne, je n'ai personnellement pas réussi à identifier de références mythologiques. J'ai plutôt eu l'impression d'un récit critiquant, en filigrane, la médisance dans les petits villages où les secrets honteux comme les viols et les incestes sont enfouis pour préserver les apparences.



Une lecture très exigeante donc, qui ne m'a pas du tout convaincue.
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Pedro Páramo

Je viens de le finir, et je ne sais pas trop quoi en penser...

En fait, j 'ai bien aimé même si par moments j 'ai été une peu perdu et dérouté.

Sans savoir dire precisement pourquoi, je reste plutôt sur une bonne impression, mais je crois que je vais le relire car j 'ai du passer à coté de certaines choses...

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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

Belles pages sur le Mexique.
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

Après tant d’heures passées à marcher sans même rencontrer l’ombre d’un arbre, ni une pousse d’arbre ni une racine de quoi que ce soit, on entend l’aboiement des chiens.

Pour peu que l’on ait lu la préface de JMG Le Clézio du recueil de nouvelles de Juan Rulfo " Le Llano en flammes ", on ne peut être surpris dès le premier récit, de partir pour la traversée d’un monde où la désolation et la désespérance sont en première ligne.

Ecrites au milieu des années 40 par un jeune auteur mexicain, témoin dans son enfance d’une guerre civile ordonnée autour de questions religieuses, ces nouvelles tentent d’exorciser l’horreur vécue en livrant au hommes encore capables d’entendre quelque chose, des histoires qui disent ce qu’il en est de ceux qui parmi eux n’obéissent qu’à la pulsion et s’enorgueillissent d’être au-delà de toute humanité. Dans ce Mexique des années vingt les belligérants sont à l’image de la terre cette peau de vache aride et hargneuse. Qu’ils la convoitent ou qu’ils la défendent chacun s’enferme dans l’épreuve du sang, s’abandonnant jusqu’à l’ivresse aux pires brutalités, se livrant corps et âmes à des combats dont la mort n’est que l’heureuse délivrance. Certes la guerre est omniprésente tout au long du recueil, mais l’auteur nous convie aussi à ressentir comme jamais la misère de tous les jours, l’abandon d’un père, l’obsession de la vengeance, l’absence de parole, il nous convoque à l’absolue nécessité de penser la vie pour que les plaies indéfectibles du malheur ne rendent pas le désir impossible.

Bien au-delà de la vision de chairs meurtries et de sang expiatoire ces nouvelles nourrissent l’espoir que la douleur exprimée dans l’après-coup puisse participer à un travail non seulement de mémoire mais aussi de renaissance.

Et puis, il y a cette nouvelle, Macario, une des plus féroces et des plus belles qu’il m’ait été donnée de lire. Rien que pour celle-là, ce recueil est indispensable.
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Pedro Páramo

Mettre les pieds dans le village de Comala de Juan Rulfo n'est pas sans risque.

D'abord on naît plutôt à Comala qu'on n'y vient de son plein gré.

Et quand on est à Comala il n'y a pas de porte de sortie..... et même la mort laisse chaque souffle hanter cet endroit à jamais.

Et chaque souffle raconte son histoire obligatoirement liée à Don Pedro Paramo.



Colama ville fantôme qui se repaît également de l'âme du lecteur.

Juan Rulfo : une belle et poétique découverte
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

Lecture d'autrefois, souvenir d'un langage de ressassement, d'une difficulté d'analyse - ou d'une grande perspicacité ? des personnages face aux duretés de la vie

("El gobierno no tiene madre" :< qui pourrait oublier un tel résumé de la défiance populaire vis à vis de la politique ?
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Pedro Páramo

Ce livre est considéré comme le chef d'oeuvre mexicain, mais il ne m'a pas plu, je trouve que le realisme magique ne me convient pas. Je suis mexicaine et reellement je crois que ceci ne peux pas représenter la littérature de mon pays.
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Le Llano en flammes / El Llano en llamas

La première nouvelle du recueil donne le ton : "On nous a donné la terre" terre pierreuse et désertique du Llano où les paysans vont essayer de survivre. Toutes racontent la misère de ce peuple, avec au centre "Le Llano en flammes" où se déroula la guerre religieuse des "cristeros".

Une écriture âpre et violente comme les terres traversées
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Pedro Páramo

Pour répondre à la dernière faveur de sa mère qui vient de mourir, Juan Preciado se met à la recherche de son père, Pedro Paramo, et se retrouve dans le village de Comala où ce dernier vit. Sa mère souhaitait qu’il retrouve son père afin de lui faire payer ce qu’il leur doit. Mais en arrivant dans ce village étrange où les étoiles tombent du ciel chaque nuit, on lui annonce que son père est mort. Sur sa route, il croise des personnages étranges ; il ne saurait dire s’ils sont vivants ou morts, réels ou non… Il entend des voix de femmes… Des murmures, des cris… Les lieux sont comme hantés par le passé.



Le récit alterne entre passé et présent. J’avoue avoir été un peu (trop) perdue et ne pas avoir vraiment su où le récit voulait en venir. Le narrateur est également perdu et perturbé. Juan Preciado, cet homme en quête du père qu’il n’a jamais connu, se retrouve dans un village fantôme, hanté par les âmes du passé et traversé par des voix, des ombres. En fait, on a bien du mal à savoir si le héros est en pleine fièvre délirante ou si le village est réellement hanté. On perd pied avec la réalité.



Il en ressort de cette lecture une forte impression d’étrangeté… Qui m’a franchement laissée perplexe à de nombreuses reprises et je suis restée à la porte de l’intrigue, je n’ai pas été convaincue, même si l’écriture reste poétique. Dommage…
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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