AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jules Renard (247)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Poil de Carotte

S'il est quelques livres qui font partie des "standards" de la littérature française, Poil de Carotte en fait partie. Roman autobiographique, Jules Renard instaure par la forme même du récit (écrit à la troisième personne, point de vue extérieur) et le fond (il y a une part romanesque même si les faits sont inspirés de sa propre vie) une grande distance d'avec son statut de narrateur. Organisé à la façon d'anecdotes ou de saynètes, le roman bascule presque déjà dans l'aspect théâtral de part la prépondérance des dialogues formalisés. On ne sera donc pas étonnés que Jules Renard en ait fait par la suite une pièce.



Plus encore que le portrait de l'épouvantable Mme Lepic - sadique au possible-, ce qui touche autant qu'il met mal à l'aise est la psychologie de Poil de Carotte qu'on devine pétrie de contradictions. La maltraitance et le mépris dont il fait l'objet au sein de la cellule familiale l'ont poussé à à être cruel, arrogant, dissimulateur, tandis qu'il est plongé dans une évidente relation ambivalente avec sa mère dont il cherche la reconnaissance et l'amour. Mais par ailleurs, l'émancipation vis à vis de cette relation lui permet de valoriser sa finesse d'esprit et sa ténacité.



Grinçant et ironique à souhait, ce roman déstabilise autant qu'il émeut.

Commenter  J’apprécie          61
Histoires naturelles

Des histoires très très courtes, même pas des nouvelles, je ne sais pas quel nom il faudrait y accoler, toujours sur le thème de la nature, les animaux surtout, les plantes ne font que passer.

Bon, les plus courts ne retiennent pas l'attention, mais les amateurs d'une jolie plume appréciant le coup d'oeil incisif, et les beautés de la nature, vont très certainement se laisser prendre aux plus longs. Le texte sur les perdrix, je crois que j'en aurai pleuré, il y avait décidément bien du talent Jules Renard!
Commenter  J’apprécie          60
Poil de Carotte

Publié en 1894, « Poil de carotte » met en lumière les violences domestiques au sein d’une famille modeste. Vilain petit canard parmi les Lepic, Poil de carotte est quotidiennement rabroué et humilié. L’ambivalence de sa mère n’arrange rien et la rend d’autant plus inquiétante qu’il ne sait pas toujours sur quel pied danser avec elle. Un père plutôt indifférent, une fratrie qui n’apporte aucun soutien… pas étonnant qu’il espère une forme de tendresse et d’intérêt de l’extérieur. Mais là aussi c’est le rejet qu’il affronte.



En refermant le livre, j’ai été étonné de l’avoir terminé. Dès le début, il y avait ce sentiment de malaise qui ne me lâchait pas. Ce n’est clairement pas une lecture enthousiasmante pour moi, mais le format en saynètes aide à faire passer la pilule. En revanche, j’ai bien failli sauter celles dont le titre mentionnait un animal : les supplices que ces créatures peuvent subir sont vraiment à la limite du soutenable. Sans compter cette tendance à vouloir décrire leur longue agonie qui semble s’éterniser… Au vu de la brièveté des saynètes, ça paraissait paradoxalement sans fin !
Commenter  J’apprécie          60
Poil de Carotte

Le film culte, inspiré de ce roman. Il était temps pour moi de lire l'oeuvre de Jules Renard. Des histoires courtes sur la vie de Poil de Carotte, jeune garçon téméraire et maladroit, qui a une enfance assez forte. Surtout sa mère, très sévère. Mais c'est ce qui fait ressortir l'humour, les réactions et répliques de Poil de Carotte sont les plus amusantes. A conseiller aux adolescents pour leur montrer comment était la vie à l'époque et aux adultes pour une bonne dose de nostalgie.
Commenter  J’apprécie          61
Poil de Carotte

C'est à nouveau ne relecture en vue d'un travail avec mes élèves!

Je me rends compte aujourd'hui de l'aspect révolutionnaire de l'écriture de Jules Renard dans cette œuvre : il mélange les genres et ne réalise pas un récit mais semble avoir collecté des souvenirs qu'il retranscrit comme des épisodes de vie!

Le lecteur du XXIè siècle peut découvrir la rudesse de l'éducation du XIXè siècle mais une éducation ici inégale en fonction des enfants! Poil de Carotte doit subir les foudres de sa mère qui n'hésite pas à le pousser à désobéir afin de pouvoir le punir davantage ou à mal agir dans son propre intérêt (ex : épisode de la pièce d'argent ou du renvoi d'Honorine). Alors, forcément, ce modèle de cruauté finit par déteindre sur le pauvre Poil de Carotte. On découvre qu'il est aussi capable de mal se conduire de son propre chef ("meurtre" du chat, de la taupe...). Poil de Carotte semble s'être habitué à être le moins aimé et le plus maltraité de la famille, il essaie de s'adapter en fonction des situations mais cela le conduira à avouer finalement son désamour pour sa mère.

C'est une lecture rapide, facile qui laisse une impression en demi-teinte sur ce personnage éponyme!
Commenter  J’apprécie          60
Poil de Carotte

"Tout le monde ne peut pas être orphelin". Le roman cruel de l'enfance sans l'amour. Poil de carotte, souffre-douleur de la sadique Madame Lepic, devient à son tour sournois et méchant. Un roman où Jules Renard règle ses comptes avec sa propre mère. Il existe aussi une pièce en un acte tiré de ce livre.
Commenter  J’apprécie          60
Poil de Carotte

Je ne m'attendais pas à une série de petits épisodes comme c'est le cas, mais plutôt à une histoire avec un début et une fin: cet aspect m'a déjà déçue. J'ai trouvé ces petits épisodes ennuyeux à périr, sans intérêt, et déprimants: quoi qu'il fasse, ce pauvre Poil de Carotte, qu'on n'appelle même pas par son vrai prénom, est dénigré par sa propre famille! Je ne vois vraiment pas ce qu'on peut retirer de ce livre, sinon de l'ennui et un sentiment d'injustice.
Commenter  J’apprécie          61
Poil de Carotte

François Lepic alias Poil-de-Carotte est le fils puîné d'une famille de paysans enrichis vivant à la campagne. Roux et couvert de tâches de son, Poil-de-Carotte est élevé à la dure. Comme un instinct de survie, il a développé le sens de la malice et la ruse que l'on prête habituellement au renard, cet autre rouquin.



Les parties de chasse et de pêche, les jeux avec son frère aîné et sa sœur, les cours en pension, les bêtises et les facéties constituent le quotidien. Souvent rudoyé par sa mère, protégé par son père, choyé par son parrain, Poil-de-Carotte va son bout de chemin, entre rires et larmes.



Le récit dénonce un mode d’éducation aujourd’hui heureusement complètement dépassé. La maltraitance et les humiliations sont le lot quotidien. A cela s’ajoute la violence psychologique qui fait de Poil de Carotte un véritable bouc émissaire. Il y a tout de même de la tendresse, de l’humour qui pointent dans plusieurs saynètes.

Si la résilience est au bout du chemin, ce roman reste difficile. Mais il faut aussi se replacer dans le contexte des campagnes des années 30.

Commenter  J’apprécie          50
Poil de Carotte

En période de confinement, peut-on tout lire ? Doit-on tout lire ?

Analogie certaine pour moi, entre « Poil de Carotte » et « Vipère au poing « Tous deux ont une enfance compliquée, avec quelques divergences cependant.

Poil de Carotte lui est privé de l'amour maternel d'une mère vivante et grandit au milieu de l'indifférence des autres membres de sa famille. Il en devient cruel lui aussi notamment à l'égard des animaux.

Prétendument, un livre pour enfant…surement pas. Si le lecteur fait globalement preuve d'empathie pour le pauvre gamin, il est parfois plus difficile d'être vraiment touché par son sort quand il se met à torturer une taupe ou massacrer un chat avec un sadisme effrayant.

« Poil de carotte », autobiographie où Jules Renard règle ses comptes avec son enfance et surtout sa propre mère. Il est devenu un des classiques de la littérature évoquant la maltraitance et le rejet durant l'enfance,

L'histoire de « Poil de Carotte » est racontée sous forme de petites saynètes thématiques plus ou moins passionnantes.

Les chapitres les plus gênants sont un passage nécessaire et permettent de comprendre l'amertume et la colère qui habitent le coeur de l'enfant,

Et plus tard l’évolution du personnage en entrant dans le mode de l’adolescence

La correspondance échangée entre l'enfant et son père est empreinte d'une drôlerie assez irrésistible. Jusqu'à ce chapitre intitulé « le mot de la fin », sorte de long dialogue entre le fils dédaigné et ce père accablé de reproches qui essaie tant bien que mal de se justifier est au final assez savoureux en cette période de confinement et permet de se recentrer sur l’essentiel : le lien social, les rapports humains et non la futilité des réseaux sociaux qui ne traduisent que la pauvreté de notre époque et la volonté de certains à toujours vouloir communiquer à la face du monde et se rassurer d’avoir des amis dans une réalité virtuelle pathétique.

Toujours plus facile d’essayer de « faire savoir » au lieu de travailler le « savoir être « et le « savoir faire »

Commenter  J’apprécie          51
L'Ecornifleur

J'ai beaucoup aimé ce petit roman de Jules Renard. L'histoire, celle d'un intrus, d'un écornifleur, qui s'insinue dans une famille sans histoire pour en tirer avantage, est intemporelle. (Elle m'a d'ailleurs rappelé celle d'un film plus récent, "nettoyage à sec", qui se déroule dans un tout autre milieu et un tout autre temps, mais qui traite de la même problématique - celle d'un élément tiers qui prend une place démesurée dans une famille).

L'écriture de Jules Renard est très belle et n'a pas vieilli d'un pouce. J'ai également trouvé les scènes de bain et les descriptions du village de bord de mer à la fin du 19ème siècle particulièrement croustillantes. A lire et à relire!

Commenter  J’apprécie          50
Poil de Carotte

Roman qui traite de la relation haineuse d'une mère envers son fils et qui va devenir un véritable bouc-émissaire pour sa famille du fait notamment de son physique... et que l'on surnomme le fameux "Poil de carotte".

On découvre par la suite un enfant qui va faire subir à son tour de la maltraitance aux animaux et développe nombreuses ruses contre sa mère.

Le roman se termine trop tôt à mon goût, j'aurai aimé découvrir Poil de carotte adulte.
Commenter  J’apprécie          50
Poil de Carotte

Il s'agit d'une oeuvre capitale, ironique et distanciée sur l'enfance malheureuse (et incomprise comme toutes nos enfances) - que l'Académie a eu le malheur de mettre entre nos petites quenottes dès la classe de cinquième (par là !).

A redécouvrir ! A 20 ans ! Surtout pour le terrible épisode des "joues rouges"... Exceptionnel !
Commenter  J’apprécie          50
Le Plaisir de Rompre (1898)

Une pièce de théâtre en un acte, agréable à lire, avec des répliques comme on en attend, mais qui est datée. Je ne vois pas qui pourrait aujourd'hui rompre de cette façon.

Une pièce courte qui permet de n'y consacrer que le temps que cela mérite.
Commenter  J’apprécie          50
Poil de Carotte

Moins marquant pour moi que Vipère au poing, mais une oeuvre de notre patrimoine littéraire.

... Ou comment la violence ordinaire et l'impuissance (voire la lâcheté) de ceux qui en sont les témoins peuvent être révoltants. Bien entendu, en filigrane, une façon d'éduquer et de déconsidérer les enfants à une certaine époque, si ce n'est le fait que ces thèmes sont et seront toujours actuels.
Commenter  J’apprécie          40
Poil de Carotte

Poil de carotte de Jules Renard.

Ouvrage d'une rare cruauté pour lequel l'auteur a puisé dans ses souvenirs d'enfance pour brosser le tableau d'une famille au fonctionnement pervers.

Tout au long il n'est question que du sadisme d'une mère et de la veulerie d'un père avec la complicité plus ou moins active de la fratrie

Comment peut-on faire lire ce livre à des enfants en sixième ? Cela tient sans doute à sa forme : une histoire d'enfant, un vocabulaire simple, des chapitres très courts. À moins qu'on ne donne une version remaniée, édulcorée de cette oeuvre je trouve que l'on confronte les jeunes enfants à des sentiments bien perturbant qui ne sont certainement pas sans les questionner.

L'étude de Poil de Carotte aurait complètement sa place dans les formations d'éducateurs ou de psychologues.

Commenter  J’apprécie          41
Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..



Une écoute audio courte et particulièrement intéressante : au fil des siècles on remonte le cours de l’Histoire et on découvre la place que le chat y a occupée.

Cet être longtemps craint et malmené par certains et adulé par d’autres.

Tout est bien expliqué, des anecdotes amusantes, d’autres beaucoup plus cruelles parsèment le récit entre les textes d’auteurs classiques à la plume habile comme Baudelaire, Alexandre Dumas, Verlaine, Edgar Allan Poe, Lewis Carroll, etc.



On ressort de cette écoute moins bête ^^



Une « histoire qui au fil des siècles aura transformé cet animal maléfique en l’ami incontournable du monde de la culture. »
Commenter  J’apprécie          40
L'Ecornifleur

L’Écornifleur / Jules Renard (1864-1910)

Écrit en 1890 et publié en 1892, ce roman raconte l’histoire d’un écornifleur, c’est à dire une personne qui parvient à se procurer à bon compte, par ruse et en parasitant, ce qui est nécessaire à son existence. Ainsi Henri, le narrateur, un jeune homme qui se dit poète, parvient à se rendre indispensable à une famille de bourgeois un peu crédules, naïfs et incultes, les Vernet en vacances à Barfleur au bord de la Manche, qui de fait se flattent de côtoyer un écrivain poète. Lequel leur dit des vers après le dîner, les éblouit, les flatte, les choque et les émeut. Il s’incruste habilement dans la vie du couple Vernet, profitant de la table et du logis, avec en ligne de mire le corps de Madame Vernet ! Pourquoi pas un adultère en passant ! L’arrivée de Marguerite, la nièce des Vernet, va modifier les plans de notre pique-assiette qui de poète va s’improviser moniteur de natation pour la jeune et bien en chair Marguerite, se faisant admirer et finalement peut-être aimer.

Dès le départ, Blanche Vernet est convaincue de la vocation poétique d’Henri ; quant à Henri, voici ce qu’il pense de cette vocation : « Faut-il dire que je n’en ai pas ? que je compose des vers aux heures perdues, parce que papa me sert provisoirement une petite rente et que j’entretiens habilement ses illusions ? Il veut faire de moi quelqu’un, et se saigne jusqu’à ce qu’il découvre en son fils un paresseux vulgaire… » Les Vernet son persuadés qu’ Henri est un fin connaisseur de femmes et M. Vernet constatant l’admiration qu’Henri porte à Blanche, sa femme, y voit un hommage au goût du mari qu’il est !

S’apercevant que Blanche n’est pas insensible à la cour qu’il lui fait, Henri est convaincu qu’il n’y a aucun motif pour qu’il lui prête des aspirations plus pures que les siennes, et cette pensée de derrière les reins doit leur être commune : si l’occasion s’offrait, ils coucheraient ensemble. Plus tard il dira avec cynisme, quand la jeune Marguerite entre dans ses objectifs : « Il faut l’avouer, je n’avais jamais cru sérieusement que l’adultère de Mme Vernet se réaliserait. J’y pensais, j’en caressais complaisamment les images ; mais il n’offrait que la séduction d’une beauté littéraire. »

En vérité, Henri est un être dont la tête est pleine de fantômes : il voit le monde à travers la littérature ; il a lu, beaucoup lu mais mal digéré ses lectures. Il voit les ouvriers à travers Zola, la société à travers Daudet, les paysans à travers Balzac et Maupassant, S’il aime, il se rappelle les amours littéraires.

Avec un humour de tous les instants, Jules Renard nous offre une belle palette de son talent pour décrire le cynisme de l’écornifleur et la fatuité des Vernet. Un roman léger qui se laisse lire avec le sourire au coin des lèvres.

Commenter  J’apprécie          40
Poil de Carotte (le récit) - Poil de Carotte ..

Bon, je voulais lire ce livre depuis un bon moment, mais je ne m'attendais pas à cela. J'ai trouvé très triste cette lecture, le style très étrange et j'ai du mal à comprendre qu'il ait pu autant faire parler.

Bref un classique à côté duquel je suis complètement passée !
Commenter  J’apprécie          40
Poil de Carotte

Nous connaissons tous ce petit garçon roux que tout le monde rejette. Je ne connaissais, par contre, pas le ton ironique et dur de Jules RENARD à son égard : je garderai en mémoire toute l’injustice vécue par ce gamin et tout le ridicule des comportements qui l’entoure.

Cette longue nouvelle ou ce petit roman est, par bien des égards, interpellant et chamboulant jusqu’à la dernière ligne.



Tantôt, sa mère, nommée avec distance madame LEPIC (le choix du patronyme est-il un hasard ?), est méchante et odieuse avec la chair de sa chair.

Tantôt ce sont ses frère et sœur qui se jouent du rejet de ce rejeton mal aimé.

Quant au père, il est un spectateur sans pouvoir dans cette famille qu’il ne dompte pas.



Poil de Carotte est un petit garçon plein d’esprit, lucide, intelligent quand il s’agit de trouver des stratégies pour faire diversion contre les mauvais traitements qu’il subit mais il est aussi terriblement influencé et influençable dans ses actes. Certains chapitres m’ont fait de la peine tant la bêtise est présente et odieuse. La scène des deux poules étranglées m’a troublée, celle du chat sacrifié pour pêcher les écrevisses… et pas dans le bon sens : elles sont terribles et fort dérangeantes (pour moi).



Jules RENARD nous dessine le portrait d’un pauvre enfant, pauvre dans le sens où il n’a pas de chance : son milieu est néfaste et négatif pour lui. Pourtant, le garçon tire partie de cette vie difficile pour acquérir une forme d’intelligence pratique de camouflage et de résistance, de rébellion aussi.



J’ai tenu à lire chaque péripétie (chaque chapitre) pour connaître le final et la morale de tous ces tableaux.

La morale m’échappe finalement.



Ce roman se veut réaliste, drôle (pour ma part, je n’ai pas ri) et ironique. Dans la plume de Jules RENARD, je retrouve un peu cette volonté de dépeindre une vie telle qu’elle est, sans fioriture, juste telle qu’elle se déroule et tant pis si nous sommes heurtés par si peu d’amour et si peu d’humanité. Emile Zola et Victor Hugo ont, à leur manière, essayé d’être au plus proche de la réalité sociale du siècle… Une volonté écrivaine.



La plume de Jules RENARD m’a séduite : il maîtrise bien les mots, les effets et c’est peut-être là, le point le plus positif du roman, de mon point de vue.



Ce récit me questionne beaucoup, bien qu’il soit éloigné de nous depuis presque un siècle et demi, sur l’éducation et les comportements parentaux à l’égard de leurs enfants.

Un classique qui reste d’actualité… donc.
Lien : https://alapagedeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Ragotte

Ragotte, c'est une servante vieillissante, qui n'a jamais pu apprendre à écrire car elle devait aider sa mère plutôt qu'aller à l'école, mais que ça n'a pas empêché d'avoir un grand cœur, un mari et trois enfants, qui a vrai dire la payent franchement peu de retour de ses bons soins.

L'écriture impeccable de Jules Renard, son style inimitable derrière lequel il avance à pas de loup avant de paf, nous surprendre de la cruauté du monde, et bien cette écriture dessine un portrait en finesse et en tendresse d'une belle âme.

Je ne sais si Ragotte a vraiment existé mais j'aurais bien aimé la connaître.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jules Renard Voir plus

Quiz Voir plus

Jules Renard

Quel est le titre du célèbre roman autobiographique de Jules Renard ?

Fleur de cactus
Cœur d’artichaut
Peau de banane
Poil de carotte

10 questions
47 lecteurs ont répondu
Thème : Jules RenardCréer un quiz sur cet auteur

{* *}