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Citations de Julia Sykes (98)


Cependant, la seule chose que je détestais encore plus que l’isolement, c’était de perdre le contrôle de mes choix. Plus jeune, Maman m’avait fait suivre un régime strict afin d’améliorer mon apparence, contrôlant absolument chaque détail, de ma coiffure aux vêtements que j’avais le droit de porter. Avoir une fille jolie lui renvoyait une bonne image d’elle, et elle avait des critères exigeants.
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Quand j’étais petite, ma mère n’avait pas daigné s’occuper de ma chevelure. Elle me disait que mes cheveux crépus étaient un cauchemar et insistait pour que je les lisse tous les jours. Elle avait évidemment chargé une nounou de s’occuper de cette tâche ingrate. Elle détestait l’idée que sa fille ait l’air négligée, mais cela ne la dérangeait pas au point de les lisser elle-même.
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Je ne voulais pas être son otage, mais je ne voulais pas rentrer à la maison non plus. L’idée d’être retenue prisonnière contre ma volonté par mon propre père était pire que d’être la captive de Mateo. J’étais convaincue que Papa ne me ferait aucun mal, mais les révélations concernant sa cruauté étaient bien plus douloureuses que tout ce que Mateo avait fait jusque-là.
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Tout en la tenant par la nuque, je levai ma main libre et caressai sa gorge exposée afin de lui signifier que j’étais satisfait de sa capitulation. Un frisson la parcourut et je passai deux doigts sous son menton pour incliner un peu plus sa tête. Elle ne résista pas et la colère quitta son regard. Elle papillonna des cils quand elle releva les yeux vers moi, la dernière once de fureur disparaissant de ses traits.
— Je veux rentrer chez moi, Mateo.
Elle avait tenté de le dire d’un ton autoritaire, mais les mots étaient sortis telle une supplication.
— Ce n’est pas possible, florecita, lui répondis-je calmement en reprenant mes caresses dans son cou et en suivant son artère du doigt.
Cela sembla l’apaiser et sa réaction me plut. Cette étrange chaleur que j’avais ressentie la veille se déploya dans ma poitrine.
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J’envisageai de la laisser dormir un peu plus, mais elle devait se lever et petit-déjeuner. Je l’avais enlevée hier après-midi et cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait pas mangé un véritable repas.
Sofia était certes mon otage, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’elle serait maltraitée – plutôt l’inverse, même. Elle ne me serait jamais dévouée si j’étais cruel avec elle.
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Je la protégerais de toute menace, y compris de mes propres désirs pervers – du moins jusqu’à ce qu’elle soit prête à les accepter. Car si je la traitais de la façon dont je l’avais sans cesse imaginé depuis des années, je marquerais sa peau parfaite de mes mains, de mes dents, de mes cordes…
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L’innocence évidente dissimulée par sa beauté immorale ne faisait que renforcer mon désir pour elle. Sa personnalité pétillante était en décalage avec ma manière de fonctionner. Sofia souriait facilement et voulait être amie avec tous les gens qu’elle rencontrait.
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J’avais décidé de l’amadouer pour obtenir sa capitulation volontaire, mais à l’idée de la voir trembler, les yeux écarquillés rivés sur mon sexe, un frisson d’excitation me parcourut.
Je ravalai un juron et me passai la main sur le visage.
L’imaginer me regarder avec un mélange de peur et de désir était dangereusement tentant. Mon cerveau resta bloqué sur cette image et mon sexe tressauta, tirant contre le jean.
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Mon ravisseur glissa ses mains sur mon corps. Je voulais lui résister, mais sa chaleur s’infiltra en moi malgré mon désir de prétendre qu’il ne me faisait aucun effet.
Espèce d’idiote.
Des années de désir idéalisé m’avaient visiblement transformée, me rendant incapable de contrôler mes réactions physiques en sa présence.
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Mais j’avais cruellement manqué d’amour. Ma mère avait toujours été froide et distante, une véritable narcissique incapable de se préoccuper de qui que ce soit d’autre – pas même de sa propre fille. J’étais uniquement un moyen pour elle de garder Papa à ses côtés, d’assurer sa sécurité financière et son train de vie confortable.
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Il m’avait dit que je devrais apprendre à me comporter en gentille fille, que j’apprendrais à lui obéir. Ses félicitations étaient un renforcement positif vis-à-vis de mon consentement et une –petite – déclaration de victoire. Comme s’il m’apprivoisait, me formait comme son nouvel animal de compagnie.
Je n’aimais pas ça.
Je ne devais pas aimer ça.
Toutefois, j’avais des papillons dans le ventre et une sorte de chaleur me réchauffa le corps.
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La femme gentille et dynamique que j’avais vue plus tôt dans l’après-midi n’était une menace pour personne. Certains des collaborateurs de Papa – tel qu’Adrián – faisaient peur, mais Valentina n’avait rien de dangereux.
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Je me passai la langue sur les lèvres et un petit frisson me parcourut l’échine. Mateo passa son pouce sur ma gorge, mais ne me relâcha pas pour autant. Son regard noir était perçant et il me fixait avec une intensité que je peinais à comprendre. Son attention me donna la chair de poule tandis que mon corps devenait brûlant.
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Le plaisir fugace que je ressentis à le savoir près de moi se mua en peur. En réalité, il s’était déjà trouvé aussi proche. La dernière fois que son odeur avait envahi mes sens, il avait sa main sur ma bouche et enfonçait une aiguille dans mon cou.
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Je suivis de mon pouce les contours de ses lèvres sensuelles, les imaginant gonflées par mes baisers et ses cheveux ébouriffés après l’amour.
Cette image érotique suffit à me faire serrer le poing et à m’éloigner d’elle en grondant de frustration. Je ne pourrais pas faire ça avant longtemps. Il faudrait que je sois patient pour la convaincre de se soumettre volontairement.
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Sofia n’avait pas peur de moi. Après l’avoir kidnappée cet après-midi, elle aurait eu de bonnes raisons d’être terrifiée. Soit elle était incroyablement naïve, soit elle comprenait mon instinct protecteur envers elle – sûrement la première option, étant donné que son père l’avait protégée de la plupart des horreurs concernant ses activités criminelles.
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Et je ne laisserais personne faire du mal aux gens que j’aimais. Si jamais quelqu’un essayait, cette personne signait son arrêt de mort.
Je n’avais pas d’autres ambitions dans la vie, je n’avais aucun désir d’obtenir plus de pouvoir ou d’influence ; épauler et protéger Adrián me suffisait amplement. Je ferais n’importe quoi pour lui.
Y compris retenir Sofia en otage. Ce ne serait pas bien compliqué.
Je poursuivais mes caresses, m’autorisant à céder au plaisir enivrant de sa douceur sous mesdoigts tandis qu’elle se trouvait ligotée et sans défense.
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Sofia était mon otage désormais et, même s’il était en mon pouvoir d’en faire ce que je voulais, j’avais encore assez d’humanité en moi pour que l’idée du viol me répugne. Son père l’ignorait, mais son ignorance à mon propos jouait en notre faveur.
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Sofia était aussi douce et fragile que des pétales de rose. Au cours de mon exploration, je sentis ses os délicats et les fines courbes de son corps. Je savais qu’elle prenait ses études au sérieux,mais alors qu’elle semblait en forme, elle ne passait clairement pas son temps à faire du sport.
Avec ma carrure imposante, je pouvais facilement la maîtriser sans trop d’efforts. Mes préférences sexuelles avaient toujours été brutales et exigeantes, mais il fallait que je manipule cette petite fleur avec précaution si je ne voulais pas l’abîmer. Je pouvais la briser d’un simple fléchissement de doigts, mais je serais doux avec elle.
Sofia était mon otage désormais et, même s’il était en mon pouvoir d’en faire ce que je voulais, j’avais encore assez d’humanité en moi pour que l’idée du viol me répugne. Son père l’ignorait, mais son ignorance à mon propos jouait en notre faveur.
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Mon désir de possession avait toujours été de nature strictement sexuelle.
Mais maintenant, elle fondait sous mon toucher. Même si je savais pertinemment que la drogue l’avait assoupie, on aurait cru de la confiance.
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