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Citations de Julia Sykes (98)


Il était plus simple de le laisser me distraire plutôt que de m’appesantir sur ma nouvelle vie. J’avais lutté pour apprendre à lâcher prise par le passé,et j’avais travaillé dur pour surmonter mes mécanismes de défense.
Découvrir que mon père était narcotrafiquant et être retenue en otage par mon béguin de toujours était bien plus compliqué à gérer que ma mère essayant d’imposer son avis sur ma coiffure d’adolescente.
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Si tu te soucies des gens qui pourraient remarquer mon absence et s’en inquiéter, alors je ne vais pas t’aider à régler ce petit problème. Mais tu pourrais faciliter les choses pour nous deux en me laissant aller à l’université. Je ne retournerais pas chez mon père ni à mon appartement.
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Je suis convaincu que tu penses être sincère, mais tu pourrais très bien changer d’avis une fois que tu te retrouveras en public. Je ne te laisserai pas quitter cette maison tant que tu ne feras pas ce que je te dis sans discuter.
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Ta jolie petite vie n’était qu’une illusion. La plupart des gens ne sont pas gentils. Je serais idiot de faire aveuglément confiance à toutes les personnes que je rencontre.
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Être portée par Mateo avait été l’un de mes plus grands fantasmes pendant des années, mais pas comme ça – pas alors qu’il me retenait contre mon gré et me punissait pour avoir refusé de lui obéir.
Je me sentis soulevée puis mes pieds touchèrent la moquette douce. Les mains de Mateo restèrent sur mes hanches le temps que je retrouve l’équilibre, puis il les retira.
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J’étais extravertie et n’appréciais pas de passer du temps seule en général ; l’isolation forcée était une source d’angoisse pour moi. Plus jeune, Papa avait pour habitude de m’enfermer dans ma chambre quand je le décevais. La privation d’affection était plus douloureuse que des coups de ceinture.
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Si Mateo croyait que je céderais à ses exigences en me forçant à regarder la télé toute la journée, il se trompait. Beaucoup de gens passaient des heures devant. Je ne le faisais pas souvent, mais ce ne serait pas bien compliqué.
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Instinctivement, je caressai du pouce les veines délicates à la base de sa paume. Ses lèvres charnues s’entrouvrirent légèrement et elle releva les yeux vers moi. Ils étaient assombris par le désir, ses pupilles étaient dilatées.
Cette attirance n’était pas à sens unique.
Je pourrais la baiser maintenant.
Si elle me désirait également, alors pourquoi me retenir ? Avec un peu de séduction, son corps m’accepterait facilement. Vu la façon dont elle me regardait, mes avances seraient les bienvenues.
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Ma première impulsion avait été de vouloir la mettre sur mes genoux et la fesser jusqu’à ce qu’elle accepte de m’obéir.
Mais le soupçon de conscience qu’il me restait savait que j’aurais agi ainsi par colère. Cette impulsion était liée à mes sentiments en voyant que je perdais sa confiance, et non à sa désobéissance.
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Être avec Sofia était bien plus perturbant que je ne l’avais cru. Je la désirais depuis des années ; j’avais voulu son corps, sa douceur, sa beauté. Quand j’avais imaginé l’avoir rien que pour moi, je n’avais jamais réfléchi à ce que ça ferait de simplement lui parler.
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Je n’avais jamais envisagé qu’un homme pouvait aimer cuisiner. Enfin, j’imagine que ce ne sont que des préjugés sexistes fondés sur mon expérience personnelle. Personne ne cuisine dans ma famille, mais je suis incapable d’imaginer mon père en cuisine. Et ton père, que pensait-il du fait que tu aidais ta mère ?
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Je me rendais compte désormais que je l’avais simplement laissé me distraire de l’horrible situation dans laquelle je me trouvais. Dès que Mateo m’avait rappelé qu’il était en partie responsable de mon malheur, j’avais coupé court à tout lien affectif.
J’avais complètement craqué pour Mateo pendant des années, mais maintenant je ne ressentais plus rien pour lui.
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Elle m’observait toujours avec curiosité. Après les événements de la veille, elle aurait dû me regarder avec méfiance – ou crainte, même. Au lieu de quoi, j’avais l’impression d’être un animal exotique qu’elle examinait, comme si j’étais une nouvelle espèce étrange et fascinante qu’elle n’avait jamais vue auparavant.
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Ce que j’avais ressenti pour lui à ce moment-là avait désormais disparu. Je me sentais vide, et il ne me restait que ma détermination inébranlable à ne lâcher ma dernière miette de pouvoir sous aucun prétexte.
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Même les femmes avec lesquelles je baisais occasionnellement étaient sur leurs gardes avec moi. Elles étaient attirées par moi, car la peur qu’elles ressentaient en ma présence les excitait. Cela correspondait à mes goûts, ça ne m’avait donc jamais dérangé auparavant.
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Il était certes autoritaire, mais il avait été gentil avec moi jusqu’ici. Je manquerais de considération à son égard si je retardais son petit déjeuner alors qu’il était affamé. Je détestais les raisons pour lesquelles il m’avait amenée chez lui, mais je ne détestais pas Mateo. Il ne m’avait donné aucune raison d’être cruelle envers lui.
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Même si je ne pouvais rien contrôler d’autre, je pouvais au moins contrôler ça : je n’allais pas céder et l’aider à gérer ma soudaine absence à l’université.
Il pouvait me garder isolée, mais maintenant que j’avais trouvé le seul petit détail que je pouvais contrôler, je n’allais pas le lâcher. C’était la seule chose qui me séparait de la folie.
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En toute logique, je savais que je ne verrais pas ses seins si je continuais à la fixer – le tee-shirt n’était pas du tout échancré. Mais d’une certaine façon, il était plus indécent que certaines des robes osées qu’elle avait portées aux fêtes de son père.
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Je savais que c’était une erreur, mais je ne pus m’empêcher de passer mes mains sur mes cheveux. Ma poitrine se serra quand je sentis ma chevelure crépue emmêlée.
Je pris une nouvelle inspiration et me forçai à baisser les bras, puis posai les mains à plat sur le matelas.
Je ne vais pas péter les plombs simplement parce que je ne peux pas me coiffer. Ce serait un comportement de cinglée.
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Il fallait que je tire un trait sur ce fantasme d’adolescente une bonne fois pour toutes. Mateo n’était peut-être pas un homme cruel, mais il n’en était pas moins dangereux.
Je me demandai alors si les autres femmes qu’il avait amenées chez lui savaient que c’était un criminel. Était-il gentil avec elles aussi ? Les tenait-il dans ses bras aussi tendrement que moi ?
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