Julien Aranda

Très très joli moment de lecture grâce à ce roman de Julien Aranda « La réalité des choses » ! Anciennement connu sous le titre «Le jour où maman m’a présenté Shakespeare», voilà une histoire pleine de poésie, de sensibilité et, bien sûr, de théâtre!



Un petit garçon coule des jours heureux à Meudon, où il vit en compagnie de sa mère, comédienne de théâtre. Entourée d’une troupe d’acteurs hétéroclites, d’un metteur en scène bourru au cœur tendre, ainsi que d’une voisine légèrement dérangée, mère et fils se construisent un quotidien lumineux et joyeux. La troupe répète dans le jardin durant les longues soirées d’été, la musique de Brassens en toile de fond ; le temps de l’enfance heureuse pourrait ainsi durer sans fin. C’est sans compter sur l’huissier de justice qui frappe un jour à la porte et expulse, pour loyer impayé, le duo mère et fils, coupables d’avoir été trop insouciants : c’est la fameuse réalité des choses qui revient, comme un boomerang, heurtée de plein fouet nos deux héros…



J’ai adoré ces passages complètement dingues de lâcher prise et de fuite en avant, les escapades au bord de l’océan, la poésie de Brassens, la comédie française, Molière et Shakespeare et, surtout, ces personnages haut en couleurs! Tous à leur manière se révèlent touchants, authentiques et sincères, de vrais artistes. Il y a beaucoup de tendresse entre les membres de cette famille de cœur, tous un peu cabossés par la vie mais indéfectiblement unis par leur amitié et leur passion du théâtre.



Le jeune garçon, personnage central du roman, a des airs de petit Nicolas tant ses réflexions sont teintées de la malice et du naturel de l’enfance. Il m’a beaucoup touché, lui qui reste fidèle aux valeurs inculquées par sa mère, même lorsqu’il se retrouve séparée d’elle et projeté dans le monde bourgeois et étriqué de sa tante.



Ça paraît trop beau pour être vrai, certes, mais cette petite utopie est la bienvenue dans le contexte actuel! Un vrai coup de cœur, rafraîchissant, émouvant et intelligent !
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C'est un roman bourré d'amour, d'humour et de douceur. J'ai adoré dès les premières pages cette tendre histoire du point de vue de l'enfant. L'auteur aborde avec simplicité, l'entraide, une vision du monde différente et surtout l'amour. Je trouve que la mère du petit garçon est poétique et toujours pleine de vie malgré les coups durs. Elle croit toujours en ses rêves et grâce à son fils, son plus grand rêve va se réaliser.

Le petit garçon est extrêmement attachant, j'ai vécu avec lui les évènements et les bouleversements de sa vie avec beaucoup d'émotion.

J'ai adoré tous les personnages de ce livre qui sont hauts en couleurs et qui montrent une autre image de la vie.

Comme vous l'avez remarqué j'ai adoré ce livre, je l'ai lu d'une traite ♥.

Ce feel good est rafraîchissant et tombe super bien dans ce période compliquée. J'ai passé un super moment !

La réalité des choses, c'est ce petit garçon de 10 ans entouré d'amour fou. Celui de sa mère d'abord, actrice de theatre, amoureuse de Shakespeare et de la vie toute entière, une passionné, une optimiste, c'est ça qu'elle transmet à son fils. Celui de la petite troupe de théâtre ensuite, Max, Lulu et Rita, tellement simples dans leurs affections, tellement complexes dans leurs relations. Et puis celui de Sabrina, leur voisine, dévorée par ses angoisses, par ses tocs qu'elle ne sait plus juguler.

La réalité des choses, ce sont les fins de mois difficiles malgré les fous rires, l'amour, l'entraide. Les huissiers d'injustice, la tante employée de banque qui tente de ramener sa famille dans le droit chemin. Actrice de théâtre, ce n'est pas un métier d'adulte, pas un métier tout court !

Alors, bien sûr, pour ce petit garçon de dix ans, la réalité des choses c'est quand on le sépare de sa maman, pour son bien. Quand on l'envoie dans une école où il n'est pas, ne peut pas être comme les autres.

C'est d'une écriture naïve que Julien Aranda met des mots sur ce qui tue l'enfance. Ou cherche à la tuer. Naïf mais tendre, et des personnages attachants.

Si on est adepte du feel good, du happy end, et autres anglicismes du genre, ce livre est un moment de douceur que je recommande.

L’écriture de l’auteur est simple (et correspond parfaitement à un enfant de 10 ans), mais les messages parsemés dans ce livre sont parfois beaux, parfois tristes, souvent importants et sans aucun doute nécessaires. J’ai apprécié les jeux de mots utilisés par la maman comme par exemple l’huissier d’injustice ou les forces du désordre. Les moments de légèreté m’ont fait sourire, quand d’autres, plus durs, m’ont beaucoup émue. Le sujet traité dans ce livre est complexe mais pas assez abordé sous cet angle, ce qui fait la force de ce récit. Le narrateur fait souvent référence au fait qu’avec sa Maman, il ne fait pas partie de la réalité des choses alors qu’en fait, il la vive beaucoup plus que la plupart des gens qui répètent qu’il faut y faire face. Le titre du livre est d’ailleurs bien choisi car l’histoire est vraiment réaliste même si je trouve que finalement, dans la vraie vie, tout ne se termine pas aussi bien.

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Bastien travaille sans grande motivation. La maladie de sa grand-mère adorée le perturbe. En rangeant des affaires de la vieille dame, il retrouve une correspondance et décide de chercher une amie de sa grand mère. Cela suffira-t-il à donner envie à sa grand mère de continuer à vivre ?



L'auteur parle avec douceur de la solitude des personnages âgées, du bonheur passé, disparu avec la perte des proches. Comment penser à l'avenir alors que le bonheur semble derrière soi ? Bastien en enquêtant se pose ainsi toutes ces questions et réfléchit aussi à sa propre vie.



Un roman sur le bonheur et comment l'apprécier tout simplement.


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Un livre qui ne peut pas faire de mal, un livre "gentil" (ne rien voir de péjoratif) qui parle de lien familiaux, de l'amitié, de la société etc... A mon goût, un peu trop de redite sur la société capitaliste qui bouffe l'humain (en résumé rapide hein ;-) je partage son avis, mais le lire trop souvent épuise je trouve et lasse. Sinon c'est une histoire sympa.

Une histoire simple, du moins en apparence, mais savamment construite et écrite dans une langue parfaitement maîtrisée. À la recherche d'un moyen de rendre un peu de bonheur à sa grand-mère, Bastien va entamer un voyage initiatique qui va l'amener à quitter pour un temps son milieu professionnel, aux antipodes de son caractère humaniste et altruiste. Loin de la capitale, il va rencontrer des gens simples qui vont lui faire comprendre qu'il pourrait vivre sa vie autrement. Rencontre de l'amitié, mais aussi de l'amour et, surtout, découverte d'une autre façon de regarder le ciel, les autres aussi, et de communier avec eux. Des personnages attachants, une prose fluide, et une réflexion pleine de sagesse qui entraînent le lecteur dans le plaisir constant de la lecture. L'auteur, porté par sa connaissance du beau langage, ose le passé simple et souvent même le subjonctif, ce qui est tout à son honneur. On ne lui pardonnera donc pas d'avoir laissé passer certaines fautes de grammaire…

Le résumé de ce roman me faisait très envie et présageait d'une belle histoire familiale truffée d'amour, et en effet, c'est tout à fait ce qu'il s'est produit.



C'est typiquement le genre de roman qui fait un bien fou au cœur, et je pense que vous ne me contredirez pas quand j'affirme qu'on en a terriblement besoin parfois, surtout en ces temps un peu... particuliers. Une petite dose d'humanité ne fait de mal à personne, n'est-ce pas ?



"(...) le rêve est la matière première de toute réalité."



"La simplicité des nuages", c'est un roman d'espoir, de redécouverte de soi, de bienveillance, d'altruisme, de solidarité et d'amour. Rien que ça, oui ! Alors effectivement, à la lecture, vous ne découvrirez aucune surprise, il n'est pas fait dans ce but. Et les personnes qui exècrent la sensibilité et l'émotion un peu chamallow n'apprécieront pas certains passages. Mais l'auteur met le doigt sur les dérives humaines, l'individualisation, la surconsommation, le manque de reconnaissance au travail, et le sentiment de solitude qui s'empare de plus en plus de gens de nos jours. Et je suis tellement en accord avec ce qu'il décrit... Il y a quelques années, j'ai tout quitté, j'ai arrêté de me morfondre dans un travail dans lequel je ne me reconnaissais pas. Un événement dramatique a tout précipité (je vous en ai parlé ici il y a quelques mois) et m'a ouvert les yeux, il m'a offert une nouvelle vie, celle dans laquelle j'ai trouvé davantage ma voie et dans laquelle je suis plus heureuse (même si cela peut paraître improbable étant donné que tout cela découle, au départ, d'un événement très douloureux). Je vous raconte cela parce que ce roman résonne en moi et je le pense, en beaucoup d'entre vous. J'imagine que de nombreuses personnes vivent des jours difficiles et ne sont pas heureuses dans leur vie actuelle, qu'elles doivent faire de grands efforts chaque matin pour aller rejoindre un travail qu'elles n'aiment pas ou plus. Et ce roman nous embarque dans ce renouveau tant attendu et dans la ré-humanisation de l'être.



"(...) les gens joyeux sont comme les glaces de l'Antarctique : plus l'humanité avance, moins il y en a."



Julien Aranda dénonce donc, mais il parsème aussi énormément d'espoir et d'amour. Son écriture est un peu conventionnelle dans les temps qu'il utilise parfois mais elle est bourrée de poésie. C'est un roman qui se lit très facilement, qui vous enveloppe, chapitre après chapitre, de chaleur et de solidarité. Et je crois que l'on a tous envie de vivre de tels moments. Les passages épistolaires m'ont beaucoup plu également, je trouve que c'est toujours un bon moyen de rythmer le récit.



"Il y a des moments dans une vie que l'on n'oublie jamais. De brefs instants pendant lesquels toute la magie du monde concentre son énergie en un lieu bien précis; autour d'un événement, d'une cause ou d'autre chose. Elle tisse sa toile dans l'ombre des choses visibles, dépose un baiser sucré sur nos lèvres, pénètre subtilement nos peaux perméables et remplit nos cœurs d'espérance; elle fait voler en éclats nos certitudes et nos préjugés."



L'histoire de ce petit-fils qui fait tout pour redonner le goût de vivre à sa grand-mère redonne foi en l'être humain. Dans une époque où la technologie prend le dessus sur l'altruisme, ce récit recentre sur ce qui doit constituer notre priorité, l'Autre et le vivre ensemble. Car aider et aimer son prochain donne un sens à notre propre vie.



"C'est en s'ouvrant aux autres que l'on trouve notre véritable place dans ce monde."



Alors même s'il donne dans l'émotion, celle-ci fait du bien. Et quand notre âme est un peu sombre, il nous envoie un peu de lumière. Alors, rien que pour cela, merci beaucoup Julien Aranda.



En refermant ce livre, nous nous souvenons que c'est dans la simplicité et l'humanité que nous pouvons vivre heureux, et qu'il appartient à tous de prendre son destin en main.


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Alors tout d’abord, je tiens à remercier la masse critique de Babelio de m’avoir encore une fois fais confiance pour chroniquer ce livre, ainsi que les éditions AmazonPublishing que je ne connaissais pas du tout au passage. J’ai aussi découvert l’auteur, Julien Aranda dont je n’avais jamais entendu parlé pour le moment. Et j’ai été agréablement surprise. Ce fut une très belle découverte. Au début, j’ai cru que j’allais avoir à faire à une histoire banale mais en faite ce n’est pas du tout le cas.



En effet, on va faire la connaissance de Bastien, jeune homme qui est fixer sur son travail et qui ne vit presque que pour ça. Mais sa grand-mère va tomber malade mais ce qui la ronge le plus c’est la mélancolie et la tristesse d’avoir perdue son époux. Elle ne s’en remet pas. Bastien veut à tout pris redonner le sourire à sa grand mère, il va tout faire pour trouver un moyen. Il va découvrir une correspondance entre sa grand mère et une amie d’enfance. Un long périple pour retrouver cette personne, qui va le mener à se poser beaucoup de questions sur lui même au final.



J’ai vraiment apprécié cette lecture, cet amour très fort qui uni une grand mère et son petit fils qui est prêt à tout pour elle. Mais ce qui m’a le plus fasciné dans ce livre, c’est cette remise en question du personnage principale qui va nous amener aussi, nous lecteur à nous poser des questions sur notre propre vie. La vie est faite de haut et de bas, mais il faut toujours tirer des conclusions positives de nos expériences. A travers ce livre, j’ai pu moi aussi me remettre en question et voir les choses utiles de la vie. Ne plus s’arrêter sur des détails sans importances et profiter. Pour moi, ce livre est une belle leçon de vie et je pense qu’on devrait le lire afin de tous se remettre en questions sur notre existence, nos valeurs et le but de notre vie plus particulièrement dans notre travail. Il est important de prendre le temps de vivre et de savourer la vie, et je pense que c’est ce que l’auteur a voulu nous faire passer comme message à travers son livre.
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Ce que j'ai adoré dans ce roman c'est que l'auteur a mis en scène une société que l'on connait tous et des personnages à travers lesquels nous pouvons facilement nous identifier. Un jour Bastien décide de prendre des vacances afin de partir à la recherche de l'amie de sa grand-mère pour lui faire une surprise. Le voici donc rendu à l'île de Ré où il va faire la rencontre de Laurent un serveur qui va l'aider dans ses recherches, et puis il va rencontrer la famille d' Eugénie. Ce périple va aller au-delà de ce qu'il cherchait à la base puisque grâce à ces rencontres il va prendre le temps de vivre, de réfléchir à ce qu'il aimerait faire pour ne plus subir son quotidien devenu inhumain et surtout de créer des liens, sympatiser...



L'auteur met en avant toute l'importance du passé et à travers son histoire critique notre société devenue inhumaine, dans laquelle on ne prend plus le temps de vivre, de faire des rencontres, de discuter, de profiter des bonheurs simples lorsqu'ils se présentent. L'histoire est aussi belle que bouleversante, la plume de Julien Aranda m'a fait penser à celle de David Foenkinos, un style simple, léger mais qui sait nous transmettre des messages importants, tout simplement j'ai adoré !


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très belle histoire racontée avec beaucoup de pudeur et de suggestions laissant place à l'imaginaire

Début de lecture un peu lente.

Jusqu'au moment où Bastien va à l'île de Ré, où je suis allée avec mon mari il y a deux ou trois ans. Souvenirs…

Livre nostalgique.

La dernière phrase du livre m'a beaucoup touchée.

J'ai trouvé le personnage de Bastien vraiment attachant et le voir se démener pour sa grand-mère est très émouvant. Peu de gens mettrait leur vie de côté pour aider quelqu'un d'autre. Et c'est ce qu'il fait, sans arrières pensées, il le fait parce qu'il l'aime et qu'il ne supporte pas de la voir dépérir. C'est beau. Et ça va toucher d'autres personnages, notamment Stéphane et Inès. Tous deux apportent énormément au récit. Ils vont apporter un point de vue différent sur la vie dans son ensemble, sur la société. À leurs contacts, Bastien va se redécouvrir, et va redécouvrir ce qui l'entoure, la beauté de la nature... J'ai trouvé le personnage de Stéphane passionnant et touchant. Son monologue sur ce qu'il ressent quand il peint, sur l'importance de la nature dans sa peinture, est vraiment beau et c'est, je crois, mon passage préféré du livre.



La simplicité des nuages a été un coup de cœur inattendu. Je ne peux que vous le conseiller. Si vous aimez les livres de Laurent Gounelle, vous devriez lire celui-ci, il devrait vous plaire.
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Bastien est blasé, il se lève tôt et rentre tard tous les jours pour un travail qu’il n’aime pas. Il est résigné, mais un jour, sur un coup de tête il plaque tout. Il décide de partir à l’aventure. Il a désormais un but dans la vie, celui de redonner le sourire à sa grand-mère qui fait une dépression car, même après des années, elle ne se remet pas de la mort de son époux. Tous les espoirs sont permis quand il tombe par hasard sur une correspondance entre sa grand-mère et une de ses amies.



Suite aux problèmes de santé de sa grand-mère Bastien remet toute sa vie en question en partant à des kilomètres de la capitale. Ce voyage lui permet de prendre le temps de vivre et d’apprécier chaque petits moment de bonheur qui lui est offert et de devenir acteur et plus spectateur de sa vie. Le fils conducteur de ce livre est l’amitié entre Yvonne et Eugénie mais pas seulement…

Nous faisons la connaissance de plusieurs personnes, tous avec une histoire plus touchantes les unes que les autres, le genre d’histoire qui nous apprends qu’il faut savoir profiter de l’instant présent, que notre passé nous forge, que même si nous vivons dans une société de moins en moins humaine, il appartient à chacun de prendre sa vie en main.



Il ne faut pas vous attendre à de l’action ou des rebondissements avec ce livre. L’auteur nous dépeint le quotidien d’un homme a bout dans notre société de consommation, matérialiste, superficielle et où le temps c’est le d’argent. Il s’agit également d’une redécouverte de soi pour notre personnage, de ses capacités et de ses rêves. Pendant ce long chemin il va découvrir l’amitié et l’amour véritable. L’auteur met en scène des personnages normaux, nous pouvons facilement nous identifier à eux, ils sont attachants et touchants. Julien Aranda arrive avec délicatesse à nous transmettre des messages important.



Ce livre est une belle leçon de vie, d’humanité, de bienveillance mais aussi de courage.
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Quelqu'un m'a passé ce livre il y a pas mal de temps et il dormait paisiblement tout au fond de ma PAL. Il y a quelques jours ce ‘'quelqu'un'' m'a demandé si je l'avais lu… je l'ai donc ressorti et lu en vitesse. J'ai fait ma BA ou plutôt, pour coller à la réalité, j'ai bu la bouteille de ricin !!!



Comment décrire ce livre, mélange de littérature sentimentale, livre de développement personnel, chronique du capitalisme sauvage et de l'exploitation du tiers-monde, thèse sur la vie de bureau génératrice de burn-out… et j'oublie sûrement d'autres qualificatifs ?



Prenez des personnages sans aucun intérêt, ajoutez tous les clichés les plus éculés que vous pouvez trouver, mettez une pincée de situations très convenues et de dialogues qui ne brillent pas par leur originalité… agitez le tout et vous obtenez ‘'La simplicité des nuages''.



Bref, et vous l'aurez sans doute compris, je ne recommande pas du tout ce roman. Bien sûr, comme dit l'autre, ce n'est qu'un avis personnel donc forcément subjectif !



PS – J’ai mis une étoile parce que l’amour que ce grand dadais de 33 ans porte à sa maman et à sa grand-mère est croquignolet.

La simplicité des nuages fait partie de ces romans au ton moderne, dont le texte résonne de justesse. On s’y plonge facilement et l’on regretterait presque d’en avoir déjà terminé la lecture tant elle est bienfaisante.



Je viens donc de découvrir l’univers de Julien Aranda, où s’entremêlent joliment une écriture poétique et une histoire touchante, dans laquelle l’auteur nous amène à nous recentrer sur l’essentiel. Il défend de belles valeurs de respect, respect des autres mais aussi de soi-même, de générosité, d’empathie, de bienveillance, valeurs souvent négligées par les temps qui courent… Son regard avisé sur notre société m’a beaucoup plu.



L’histoire que nous conte l’auteur est émouvante. On fait la connaissance de Bastien, un garçon qui peine à trouver son équilibre dans une vie peu conforme à ses envies, à ses convictions. Il subit plus qu’il n’agit. Sa grand-mère, inconsolable du décès de son mari, s’éteint lentement. Parce qu’il est malheureux de la savoir malheureuse, il va s’attacher à tenter de retrouver pour elle son amie d’enfance, pour rompre la solitude qui lui pèse et lui apporter un petit peu de bleu dans son ciel sombre. Le lien solide entre le petit-fils et la grand-mère est tissé de tendresse. En allant à la recherche d’une petite étincelle pour sa grand-mère, Bastien va se dépasser et apprendre au passage beaucoup sur lui-même. L’auteur nous parle avec sincérité des liens entre les générations, de l’importance de les entretenir, et nous convainc s’il en était besoin que le temps passe vite et qu’il emporte avec lui ceux qui font de nous ce que nous sommes. Bastien nous entraîne avec lui sur l’île de Ré à la recherche d’Eugénie, on y rencontre des personnages intéressants dans un cadre idéal.



Au cours de ma lecture, j’ai relevé régulièrement de jolies phrases de l’auteur, lumineuses, fines, pleines de bon sens et d’espoir. Julien Aranda évoque des tranches de vie qui parlent au lecteur forcément... Tout est plausible, il n’y a pas d’exagération, de sorte que l’histoire pourrait s’apparenter à du vécu.



La simplicité des nuages… Une bien jolie formule qui conclut ce roman avec délicatesse.



Il va sans dire que je vais me procurer le premier roman de l’auteur sans plus tarder et rester très attentive à son actualité.



C’est à la Masse Critique Babelio que je dois cette belle découverte. Mille mercis émerveillés…

Julien Aranda aime raconter de belles histoires, nous parler d’hommes qui ne sont ni des super-héros, ni des hommes à qui il arrive des choses extraordinaires. Il nous parle d’individus qui ont une vie relativement ordinaire et simple, mais jalonnée de beaux moments.

Tel a été le cas dans son premier roman, Le sourire du clair de lune, et tel est encore le cas dans son dernier, La simplicité des nuages.

Pourtant, l’auteur commence par nous dépeindre notre monde actuel , un constat navrant et peu encourageant, celui de notre vie basée sur le matérialisme et la surconsommation, le rythme infernal des journées, Métro-Boulot-Dodo, Time is money, l’individualisme à outrance et la facilité de l’égoïsme, le rejet de la faute sur les autres, le culte de la performance…

Heureusement, Bastien, le personnage principal, n’a pas oublié ses rêves d’enfant. Après avoir claqué la porte de son boulot, il s’ouvre à l’éventualité du bonheur tout simplement en s’employant à redonner goût à la vie à sa grand-mère, une quête qui va l’amener à de bien belles rencontres.

Julien Aranda décrit aussi admirablement les sentiments d’amour, d’amitié et de tendresse possibles entre êtres humains, d’une façon si simple et en même temps si intense.

Il nous livre une histoire simple, merveilleuse et touchante, avec des personnages attachants qui suscitent l’empathie.

Un auteur à découvrir !

Une belle histoire à lire !

Une histoire addictive

Une très belle histoire très bien écrite On sent tellement le vécu a travers les personnages que l'on a l'impression de lire un témoignage les personnages sont touchant et émouvant un roman a lire pour tous les lecteurs une histoire qui fait réfléchir sur la vie en général J’espère qu'il y aura une suite car la vie de Bastien continue

Vivre avec une mère comédienne de théâtre, c'est la porte ouverte à l'amour des mots, des textes, des gens. C'est la liberté, la folie, la légèreté. Pour un enfant, c'est le bonheur au quotidien. Mais malheureusement, ce n'est pas toujours compatible avec succès et reconnaissance. La mère de notre jeune narrateur galère. Alors certains pensent qu'il est préférable que le petit garçon vive ailleurs, avec une vie plus classique...



Le troisième roman de Julien Aranda nous propose un beau texte sur une relation mère-fils, sur le théâtre et la passion. C'est doux, sensible, parfois dur mais sonne toujours juste. On partage la souffrance de la séparation, le harcèlement que va subir l'enfant qui aime écouter Brassens ! Un texte fort, une belle brochette de personnages, bien croqués. Une lecture qui nous bouscule et nous donne envie de retourner au théâtre un peu plus.


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Un roman plein d'humanité, de poésie et d'humour. Un véritable coup de cœur pour moi. Merci à Babelio pour cette magnifique rencontre avec l'auteur !