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Critiques de Julien Blondel (135)
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Conan le Cimmérien : L'heure du dragon

Le scénariste en fait une bonne adaptation. L'amateur y trouvera son compte dans cette aventure qui tient ses promesses et apporte son lot de sensations fortes. Cette intrigue va vous captiver jusqu'au bout, réservant bien des surprises.
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Une histoire sombre dans tous les sens du terme, couleurs comprises, une superbe scène sur une galère, des paysages qui marquent l’esprit, cet épisode est l’un des meilleurs de la série.
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Cet épisode est sans conteste le meilleur moyen d’attirer le bédéphile qui ne se serait pas encore converti au mythe hyborien. En effet, aucun prérequis n’est obligatoire à sa compréhension. Il lui prouvera par ailleurs que Conan n’est pas dénué d’une certaine poésie sous-jacente, charme qui en assure la longévité, voire l’éternité.
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Trois hommes avides de pouvoir réveillent un terrible sorcier grâce à un artefact magique : le cœur d'Ahriman. Xaltotun va mettre ses noirs pouvoirs à leur service pour défaire le roi d'Aquilonie qui n'est autre que Conan le cimmerien.



Une étiquette sur la couverture indiquait : par le scénariste de Elric et par le dessinateur des Meta-barons. Un gage de qualité et il est vrai que les auteurs semblent mettre le paquet sur cette adaptation de E. Howard.

Visuellement c'est très bien fait. Bien que les cases soient globalement très sombres, un bon éclairage est requis pour apprécier la finesse des dessins, le trait est de qualité. Il y a de la densité, des décors travaillés et des ambiances soignées.

Au niveau de l'histoire, la BD est plus volumineuse que les autres adaptations de cette collection. Il faut dire qu'il y a bons nombres d'évènements, de combats et d'intervenants dans cette histoire. Le scénariste a essayé d'en faire un condensé qui tienne la route mais il en ressort tout de même un petit effet fourbi. Il y a, à mon goût, trop de groupes d'intervenants qui débarquent d'on ne sais où. Un peu comme si on était sensé être au courant de ce qu'était la secte de Set, le groupe de la main d'Asura, les damnés de Khitaï, ou encore le prêtre Thutothmes et ces immortels qu'il veut réveiller.

Grâce aux quelques feuillets sur l'œuvre de Howard en fin de l'album, j'ai compris que " l'Heure du Dragon" avait été écrite comme un roman vitrine de ce que pouvait être son univers en vu d'être publié et que donc l'auteur y avait mis autant de références à ses Conan que possible. Peut-être pas la plus facile de nouvelle de Conan à adapter!
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Conan est devenu roi mais il s'est fait de puissants ennemis avec 3 de ces adversaires. Ceux ci vont chercher un magicien mort depuis des milliers d'année, ils le réaniment et lui demandent de renverser Conan et de les rétablir dans leur trône ou leurs prérogatives passées. Et cela fonctionne! Les armées de Conan sont battus et le roi déchu s'enfuit. Il accepte la défaite, mais se rend rapidement compte que Xaltotun sème la mort et la désolation. Il doit faire quelque chose. Un album particuliérement épique et enthousiasmant : un dessin grandiose, des décors épiques, une histoire classique mais avec une superbe mise en scène. L'un des meilleur de la collection si ce n'est le meilleur.
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

La bande dessinée s’ouvre sur des décors impressionnants, ce genre d’endroit qui est complètement habité par le Mal. Les trois hommes qui mènent le début du récit sont les esclaves d’un être puissant des ténèbres. Toute l’introduction montre l’étendue maléfique de cet être et place tout de suite l’enjeu de la confrontation prochaine avec Conan. Le méchant de cet album réunit toutes les caractéristiques indispensables à ce type de personnage et crée un enthousiasme pour la suite de l’histoire. La narration est faite de nombreuses ruptures, visuelles notamment. Nous arrivons dans un environnement enneigé et nous rapprochons du conflit. Tout dans l’histoire joue de l’opposition, le climat, les décors, les expressions des visages. Conan affronte un démon et les auteurs amplifient l’humanité, la détermination de ce héros face au Mal absolu. Dans les cadrages également, le rythme est présent, passant rapidement de plans rapprochés à des vues générales. Conan chutera vite, finissant dans les geôles de l’ennemi mais remontant peu à peu de ces profondeurs. Cette aventure rocambolesque, sur mer et sur terre, bouleversera Conan et transformera durablement le coeur du héros. Cette intensité l’atteint et rappelle sa profonde nature, cette humanité qui le caractérise et, alliée à sa force, fait de lui un adversaire redoutable. Il est imprévisible et les auteurs, par leur choix d’illustrer la dualité, ont capté le trouble et le déchirement qui anime chaque héros marquant.
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Conan est devenu roi, roi d'Aquilonie.



Ses ennemis, de part les plaines, mers ou montagnes, il les a tous vaincu et désormais, c'est à une vie paisible qu'il aspire.



Mais en coulisses, ce qu'un homme seul a peu de chances de réussir, trois traîtres pensent pouvoir y arriver et reconquérir le royaume du Cimmérien.



Valérius, héritier "légitime" du trône d'Aquilonie, Almaric baron de Tor en Némédie et Tarascus, frère du roi de Némédie et successueur au trône ont en effet fait appel à Orastes, initié des arts noirs et renégat de l'Ordre de Mitra pour ramener à la vie Xaltotun de Python, l'empereur qui régnait avec terreur sur Acheron et adepte du Dieu Set.



La partie s'annonce plutôt mal pour Conan qui devra cette fois-ci affronter l'égal d'un Dieu sur terre, utilisant à souhait toutes les forces maléfiques de sa magie noire...



Une nouvelle histoire de la légende de Conan le Cimmérien, et à coup sûr, l'une des plus réussie et aboutie, tant tout se tient dans cet album !

Un pur régal, et un véritable bon moment de lecture qui dès le début nous emmène dans le monde, brutal, de Conan !!!
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Ecrit en 1933, "L'heure du dragon" est le premier véritable roman de Conan, lui qui est devenu roi et qui a gagné son trône et son royaume par la force, il est aimé et respecté par son peuple.

Julien Blondel nous gratifie d'une écriture assez prolixe souvent bien inspirées et le graphisme de Valentin Sécher est d'une telle maestria que les ingrédients habituels de cet univers rustre et violent nous font oublier toutes ces kyrielles de dialogues par un enchantement visuel hors du commun. L'histoire nous entraînent dans un récit envoûtant ou ce joue prises de pouvoir et souverainetés avec un Conan acharné, et pas que dans son parangon habituel.

Un très bel album, une lecture, passionnante et envoûtante qui vient compléter une très belle série on en redemande...!
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

La chute de Conan



Voir Julien Blondel, scénariste d’Elric et auteur de Jeu de Rôle, et Valentin Sécher, dessinateur de Meta-Baron, s’emparer de Conan, personnage emblématique de l’heroic-fantasy né sous la plume de Robert E. Howard au début des années 30, paraît comme une évidence.



L’écriture ciselée du scénariste conjuguée au dessin puissant du dessinateur, par ailleurs sublimé par un somptueux travail sur la lumière, retranscrivent avec force l’histoire de cet unique roman d’Howard mettant en scène Conan le Cimmérien. Dans ce récit épique et ténébreux riche en traîtrises et faux semblants, on verra notre héros qui fut tour à tour vagabond, pirate, voleur et mercenaire, perdre sa couronne et la retrouver, après d’épiques aventures…



Ce récit fascinant donne la mesure de la richesse l’œuvre de l’écrivain américain, bien éloigné de l’image trop caricaturale véhiculé par le cinéma…
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Rien à dire pour le dessin qui est sombre, ample, épique. Les visages sont particulièrement bien rendus avec leur âpreté. Les décors gigantesques offrent des perspectives sublimes.

Mais l'histoire est confuse. C'est certainement une des plus belles histoires de Conan avec une trahison, une évasion, un sorcier terriblement puissant, de nombreux ennemis, et une reconquête audacieuse. Mais les dialogues sont excessifs comme peuvent l'être des dialogues de Comics, ce ne sont que grandes déclarations et imprécations. On suit plusieurs personnages qui complotent et la mise en scène saute des uns aux autres en interrompant constamment la narration. Bref c'est pénible à lire. Quel dommage.
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Les amateurs de Conan savoureront à n’en pas douter cette belle transposition de L’heure du dragon, qui figure parmi les titres les plus réussis de la série lancée par Glénat.
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Probablement le tome le plus abouti de ceux que j'ai lu de la série. Le scénariste Julien Blondel (Elric) adapte efficacement le scénario quant aux dessins de Valentin Sécher (Metz-Baron) ils sont sublimes. 

Une bonne histoire mixant ennemi mystique millénaire, batailles de haut rang avec au centre un Conan devenu roi. 





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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Julien Blondel transforme un roman en BD de 80 pages. Les coupes étaient inévitables, mais on garde l'essentiel de la course contre la montre entre ceux qui veulent s'emparer du Coeur d'Ahriman, véritable Anneau Unique avant l'heure, pour le garder ou pour le détruire. Pendant ce temps, Conan mène sa propre Quête du Graal : il doit sauver le royaume pour se sauver, mais le royaume doit également le sauver lui pour éviter le temps des malédictions... Un bon album réhaussé par les magnifiques graphismes réalistes de Valentin Sécher !
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Ce tome n°12 devait être à l'origine consacré à Xuthal la Crépusculaire. Pour une raison qui m'échappe, voici venu l'heure du dragon ce qui n'est pas pour me déplaire.



On va avoir droit à une magnifique histoire teintée de combats épiques et de magie sur près de 82 pages. Conan va affronter l'un de ses plus farouches et mystérieux ennemi vieux de 3000 ans mais qui a été réveillé pour de sombres manigances de trônes par trois hommes dévorés par l'ambition.



Le monde va se réveiller dans la terreur la plus absolue. Conan aura fort à faire pour leur barrer la route. A noter qu'on va retrouver certains lieux exotiques qu'avaient autrefois parcouru notre héros quand il était plus jeune.



J'ai été subjugué par ces décors grandioses dignes de figurer dans cette collection consacrée à Conan. Cela s'implique à merveille dans ce type de récit presque ésotérique sur fond de puissance des incantations. Le trait est véritablement sublime pour une aventure assez grandiose. C'est vraiment du bon travail autant sur le fond que sur la forme.



Au final, ce tome est une réussite par l'auteur d'Elric et le dessinateur du Méta-Baron. Bref, une très bonne surprise et je dirai presque un essentiel !
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Conan le Cimmérien, tome 12 : L'heure du dragon

Wow!! Je viens de fermer l'un des plus chouette album de cette série consacrée à Conan. Et c'est Julien Blondel qui est aux commandes. Mais pas seulement. Car je viens de découvrir le style graphique si réaliste de Valentin Sécher que je ne connaissais pas et j'ai été époustouflé par la justesse de son trait, la profondeur de ses décors et de ses ambiances ainsi que la dimension mystique et sombre de l'ensemble. C'est simple, son style colle parfaitement à cette histoire qui met en scène l'un des plus anciens et dangereux sorcier que le monde ait connu.

Lorsque j'ai lu les nouvelles de Conan, je me souviens que l'heure du dragon ne faisait pas partie de celles qui m'avaient particulièrement marqué à l'époque, notamment à cause de certaines longueurs. Et d'ailleurs la plupart du contexte m'avait échappé et j'étais pour ainsi dire quelque peu passé à coté.

Aujourd'hui en lisant cette adaptation de Julien Blondel, je n'éprouve d'autre envie que de me replonger dans l'original afin de redécouvrir tout ce que j'ai pu rater, car j'ai le sentiment que celui ci en a extrait l'essentiel et c'est sans aucun doute ce qui fait sa force et sa réussite.

Cela a produit tout de même une œuvre de 80 pages, ce n'est pas rien et cela traduit bien l'ampleur de l'originale.

Bref encore une fois, c'est du tout bon pour cette collection, du tout bon pour Julien Blondel, et du tout bon pour toi lectrice ou lecteur, avide d'heroic fantasy....
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Elric - Intégrale (BD)

Magnifique coffret, magnifiques illustrations.

L'univers d'Elric est superbement reproduit, le graphisme détaillé et sombre vous plonge totalement dans l'univers sanglant de Melniboné.

Chaque page est un régal pour les yeux.

Le mouvement, les émotions, les ambiances sont réellement bien rendus.



Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir l'histoire écrite par Moorcock sans avoir le courage de me plonger dans l'épaisseur de son œuvre. Ce roman graphique tombe à point nommé.

Ce n'est que le premier cycle, il faudra être patiente pour découvrir la suite.



Elric, son héritage sanglant, sa place à tenir sont en lutte avec la part d'humanité qui sommeille en lui. Empereur sanglant, il est prêt à abandonner et sacrifier son trône par amour.

Pour sauver celle qu'il aime. Il va prendre tous les risques et s'allier, voir s'aliéner, aux forces les plus sombres.



L'histoire est épique, pleine de magie, de lieux, de peuples et de territoires à découvrir ou asservir.

Pas de temps mort, des rebondissements, des combats, du sang, beaucoup de sang donnent le rythme.



Je sors doublement de la zone de confort avec le thème comme avec la présentation. Peu amatrice de bande dessinée et de fantasy, j'ai pourtant été totalement embarquée dans l'histoire.

Je vais peut-être en lire plus souvent...
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Grâce à Masse critique j'ai eu la chance de lire en avant première l’œuvre de Michael Moorcock adaptée en BD par Julien Blondel.

Je ne saurai dire si l'adaptation est fidèle à l’œuvre de départ car je ne l'ai jamais lue (mais ça peux s'arranger!)

Elric empereur malade et albinos est le dernier empereur de Melniboné, une civilisation puissante mais en plein déclin. Son cousin Yyrkoon va le défier et tout mettre en œuvre pour prendre sa place et prouver qu'il est plus puissant.

La couverture sombre et sanglante nous prépare parfaitement à l'histoire dans laquelle nous nous apprêtons à nous plonger.

L'univers d'Elric est très interessant, les personnages bien travaillés et l'histoire (pour ce qui apparaît dans le 1er tome) est bien construite, on arrive assez vite à la fin, heureusement la Bd se termine par 16 magnifiques illustrations.

Je ne recommanderai cette BD qu'aux personnes fans de ce format et du fantasy, ce qui n'est pas mon cas mais j'ai quand même aimé lire Elric !
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Une très belle adaptation des romans de Michael Moorcock. Le dessin magnifique rend très bien la décadence de l'empire de Melniboné. La narration de ce premier tome est très épique et donne envie de découvrir la suite.

Pour ne rien gâcher, cette édition propose à la fin, de magnifiques hommages de célèbres auteurs à l'albinos de Melniboné.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

1961. La nouvelle la plus célèbre de Michael Moorcock, « La Cité qui rêve », mettant en scène l'empereur-sorcier albinos Elric, voit le jour, donnant ainsi naissance à l'une des figures parmi les plus emblématiques de la fantasy. Depuis, d'innombrables artistes, pour la plupart britanniques, se sont frottés à l'épineux exercice de faire prendre corps à ce personnage ambigüe et tourmenté par le biais de l'illustration. En cette année 2013, c'est au tour des Français de tenter l'expérience à travers cette adaptation en bande-dessinée du premier tome des aventures d'Elric réalisée par Julien Blondel au scénario, Robin Recht et Didier Poli aux dessins, et Jean Bastide aux couleurs. L'initiative est fort louable, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les éditions Glénat ne ménagent pas leurs efforts pour nous mettre dans de bonnes dispositions. Outre une magnifique couverture, le lecteur peut également apprécier la présence d'une longue préface signée Monsieur Moorcock lui-même dans laquelle il déclare sans ambages qu'il s'agit là sans doute possible de l’adaptation de son héros et de son univers la mieux réussie. L'auteur n'hésite également pas à reconnaître la qualité des choix scénaristiques de Julien Blondel, allant même jusqu'à confesser que ce récit « est la saga de l'Albinos que j'aurais moi-même écrite si j'y avais pensé le premier. » Rien que ça !



Difficile dans ces circonstances de partir avec de mauvais aprioris, d'autant plus que cette adaptation se révèle effectivement d'une très grande qualité. N'ayant, à ma grande honte, jamais lu les ouvrages de Moorcock, il m'est évidemment difficile d'apprécier la qualité de la transposition des mots de l'auteur en image, néanmoins nul besoin de connaître au préalable le personnage d'Elric et son univers pour se passionner pour l'histoire. Les personnages bénéficient tous d'un traitement soigné, que ce soit au niveau des dessins que de la personnalité : Elric, empereur albinos sombre et tourmenté ; Cymoril, reine aimante et impitoyable dont le personnage a été ici particulièrement étoffé ; Yyrkoon, courtisan ambitieux et manipulateur... Idem pour le décor, les dessinateurs étant parvenus à retranscrire de façon bluffante toute la flamboyance et la magnificence de ce royaume de Melniboné, du vaste palais d'Imrryr et son trône de rubis à l'impressionnant labyrinthe maritime protégeant la capitale. Il faut également saluer la présence en fin de volume d'un dossier très complet expliquant la genèse du projet (la collaboration entre les nombreux dessinateurs, le processus de création des personnages, les inspirations et travaux de recherches pour les décors, les costumes...) ainsi que de magnifiques planches proposant plusieurs variations du personnage d'Elric.



Pari réussi haut la main pour les quatre créateurs de ce premier album qui rendent ici un bel hommage à l'œuvre et au personnage les plus célèbres de M. Moorcock. Un grand merci à Babélio et aux éditions Glénat pour m'avoir fait découvrir cette magnifique adaptation dont je ne manquerai pas de suivre les prochaines parutions.
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Elric, tome 1 : Le trône de rubis (BD)

Mince alors...

Moi qui voulais prendre mon temps pour lire cette BD, je n'y suis simplement pas arrivée !

J'ai lu la saga d'Elric à l'époque où je ne savais pas du tout ce qu'était la dark fantasy, et j'avais adoré, puisque je les ai quasiment tous lus, sauf le tout dernier qui n'est pas des meilleurs, si j'ai bien compris, et que j'ai acquis récemment d'occasion...

Ici, la bande dessinée nous offre un récit assez différent de ce dont j'ai le souvenir.

Même si les romans sont assez noirs, nous avons là une bande dessinée carrément glauque, plus outrée dans tous les sens du termes ! Ou alors j'avais l'imagination bien faible par rapport à celle de ces auteurs français qui ont réussi à rendre tangible Melnibonée, le trône de rubis et un Elric aussi moorcockien que celui de Moorcock, il fallait quand même le faire ! Je l'imaginais cependant plus "frêle" que les dessins...

Les dessins sont fabuleux, grandioses, les décors assez énormes, et sombres comme il se doit. Evidemment les dieux et démons me rappellent Yog-Sothoth et Cthulhu, puisque je suis en plein Lovecraft par ailleurs... Cette inspiration multiple donne un environnement très riche et une envie fulgurante de lire la suite, que je regrette de ne m'être pas offerte pour Noël, flûte !

Peut-être est-ce un peu difficile d'accès pour ceux qui n'ont pas lu les romans, je ne sais pas trop, ça me paraît un peu compliqué, je demanderai à mes enfants, une fois qu'ils l'auront lu. Ce qui me manque un peu : les états d'âme d'Elric, qui font aussi la force des romans et qui ne sont que survolés ici. Ils seront peut-être approfondis plus tard, nous verrons bien.

En bref, le tome 2 est dans mon panier pour Janvier...

Je me dois d'ajouter que Moorcock est un de mes auteurs préférés, et même s'il n'a pas écrit que du "meilleur", si vous ne connaissez aucun roman de lui, je vous conseille de vous y mettre (Elric, Corum, Hawkmoon, au moins...) ! Elric est "mythique", pour moi. J'ai même un tableau exclusif par Vincent Devault qui le représente et qui trône dans ma salle à manger.

Je suis par ailleurs assez curieuse de voir comment ces auteurs français vont nous dépeindre le multivers moorcockien !
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