Julien Leblay

Le cyclonomade aime profondément les cartes, bouts de papier maintes fois retournés, chiffonnés, décryptés. Lorsqu'il rentre dans une cartothèque, il sait qu'il peut rester de longues minutes devant l'étalage, à étudier les détails de chacune. Les pentes sont-elles marquées ? Les chemins sont-ils mieux représentés sur l'une que sur l'autre ? Les reliefs sont-ils suffisamment dessinés ? Quelle échelle est la plus adaptée ? Lorsque la carte devient sienne, une fusion intime entre le voyageur et le document commence. La carte est le début du périple.

Une petite merveille que ce petit livre m'offrant un espace de liberté et un bol d'air frais bienfaisant et palpitant au coeur de mes journées très chargées.

J'ai toujours considéré les cyclovoyageurs comme des fous un peu masochistes. Dorénavant, je tenterai de lire dans leurs yeux et leur sourire le palimpseste coloré de leur aventure terrienne.

Julien Leblay est cyclo randonneur. Le temps de 89 pages, il partage avec nous son goût pour le vélo et plus particulièrement le voyage à vélo à travers le monde.

« Le mien, alors qu'il n'avait pas encore 1000 kilomètres à son actif, a été baptisé Teresa par un journaliste de Zagreb. Teresa est devenu au fil du temps une merveilleuse compagne. Il m'a fallu d'abord l'apprivoiser. Apprivoiser un vélo, c'est faire en sorte qu'il vous accepte, ou plus précisément que sa selle consente à ce que vous y posiez vos fesses pour un contact prolongé. »

Si comme moi vous êtes « démangée de la pédale » comme me surnomment mes cousines de rando à vélo, vous prendrez beaucoup de plaisir à vous plonger dans ce livre parce que vous comprendrez encore mieux les raisons de votre engouement pour la petite reine.

Pour tous les amoureux de la bicyclette !

Un petit livre qui donne envie de voyager à travers le monde en vélo.

On y découvre une belle solidarité avec les autochtones des pays parcourus.

Ce livre sort des routes toutes tracées lisses et identiques, pour se propulser dans une découverte de soi-même, travail qui nous permet d’attaquer des routes sinueuses, ces routes qui sont aussi les obstacles que l’on peut avoir dans la vie, nos peurs, nos doutes.

Une ode à la liberté, au renouveau et au dépassement de soi !

J'ai découvert cette collection lors du festival ABM en novembre 2014.



Ce livre facile à lire parce que bien écrit et plein de générosité, nous fait part de l'art du voyage et des rencontres. Le vélo est le moyen de transport idéal pour approcher les gens sans leur faire peur et gagner leur sympathie le temps d'une soirée. Julien Leblay nous livre son expérience et sa petite philosophie en toute simplicité.

De juillet 2010 à mars 2012, Julien, 29 ans, et sa compagne Marion, 24 ans, ont parcouru 22 000 kilomètres sur leurs vélos prénommés Teresa et Maïdo soit plus de la moitié d’un tour du monde. Ils ont traversé trois continents, l’Europe, l’Asie et l’Océanie et visité pas moins de vingt-deux pays. Partis de l’Auvergne, ils ont inauguré leur voyage par une ascension du Mont-Blanc. Il leur a fallu 700 jours pour atteindre leur destination, la Nouvelle-Zélande pour y assister à la coupe du monde de rugby. Un peu partout, ils en profitèrent pour faire la promotion du don de sang. Une transfusion de sang lui ayant sauvé la vie, Julien est particulièrement attaché à cette noble cause…

« Nouvelles vagabondes et autres petites histoires cyclopédiques » n’est pas, comme son modeste titre pourrait le laisser penser, un simple recueil de nouvelles ou d’anecdotes, mais un véritable journal de bord détaillé relatant une expédition hors norme menée par deux jeunes gens courageux. Le texte est vivant et bien écrit et la description de leurs aventures précise et minutieuse. Le lecteur passe allègrement de la pluie suisse, aux roses italiennes puis à l’accueil yougoslave marqué de pauses raki obligatoires alors que celui des Turcs se fait tout aussi chaleureusement, mais avec du thé. La curiosité indiscrète des masses indiennes leur rend la vie particulièrement pénible puis ils goûtent la gentillesse et la tranquillité thaïlandaise, subissent l’ennui laotien, la pauvreté cambodgienne, la déforestation malaisienne, la surpopulation indonésienne, l’immensité australienne et la beauté sauvage de la nature néo-zélandaise. Cet ouvrage permet de revenir sur certaines idées reçues comme celle de la spiritualité indienne ou du « 100% pure New Zealand » respectant l'environnement. Pour rêver au grand vent de l’aventure tout en restant assis dans son fauteuil !
Lien : http://www.bernardviallet.fr

Un petit traité philosophique, comme une invitation au voyage avec une prose poétique qui s'égrène au fil des pages.



La lecture de cette petite pépite offre à tout cyclo-voyageur, velotaffeur et autre amoureux de la petite reine une après-midi d'évasion et fait naître des envies de voyage, de rencontres, d'échanges de découvertes, et de partages.

Ce petit ouvrage est un voyage à lui tout seul. Les descriptions lyriques de Julien Leblay donnent par moment l'impression de pédaler à ses côtés et l'hymne à la liberté de ce cyclonomade pourrait donner l'envie à de nombreux automobilistes de quitter le confort (ou l'emprisonnement) de leur habitacle pour la liberté du guidon.

Petit ouvrage fort sympathique qui m'a permit de faire passer avec bonheur ce dimanche après-midi pluvieux d'automne alors que j'espérais une accalmie pour aller pédaler... Un bien pour un mal en attendant de pouvoir réaliser à mon tour de ces voyages cyclopédiques aux longs courts...



Le tout agrémenté d'appréciables anecdotes, souvenirs, réflexions philosophiques et citations d'explorateurs ou voyageurs-écrivains célèbres...



À recommander à tou(te)s ceux qui hésitent encore à prendre le large par ce moyen de locomotion aux vertus thérapeutiques connues et reconnues depuis des lustres...

Durant ce court récit, Julien Leblay, cyclonomade, nous confit son regard sur le voyage à vélo.



Ce récit est un véritable bol d'air, un véritable appel à l'aventure à vélo ! Nul besoin de faire le tour du monde pour ressentir cette liberté qu'offre le vélo, juste en enfourcher un et partir sur les routes autour de chez soi.

J'ai trouvé l'écriture de l'auteur fraîche et pleine d'énergie tout en étant posé et réaliste sur le voyage à vélo.

Ce livre est un moteur pour qui désire s'élancer sur les routes, pour qui cherche à se surpasser ou simplement s'aventurer hors de sa maison. Le genre de petit livre qui se glisse facilement dans une sacoche et que l'on peut lire et relire après une bonne étape à travers la campagne !



Ce Tao du vélo fait partie des meilleurs de cette collection que j'ai pu lire !