Citations de Julien Vidal (64)
Adieu le "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais" et place au "Je fais ce que je dis et je dis ce que je fais".
Je suis curieux de toutes les formes d'expression artistiques, mais je reviens toujours à la nature car je trouve que l'être humain n'a pas encore réussi à créer quelque chose d'aussi beau que ce que la vie a mis des milliards d'années à construire et à lui offrir.
Comment je m'habille ? Comment je me nourris ? Comment je me déplace ? Comment je me cultive ? Comment je m'amuse ? A moi de remplacer mes anciennes habitudes toxiques par des réponses plus vertueuses et écoresponsables.
Je sais surtout que je ne suis pas parfait et que je ne le serai d'ailleurs jamais, et tant mieux ! Pourquoi ? Parce que cela me pousse à vouloir toujours ouvrir de nouvelles portes ! J'ai toute la vie devant moi pour grandir, apprendre, essayer, trébucher, essayer encore… pour chaque jour devenir la meilleure version de moi-même.
Nos erreurs et dérives nous font avancer.
Quand un arbre tombe, on l'entend ;
quand la forêt pousse, pas un bruit.
Proverbe africain
Dans un système comme le capitalisme, où la fin justifie tous les moyens, la question écologique est indissociable d'autres oppressions et discriminations : économiques, raciales, sociétales, sexuelles, culturelles, etc., puisque c'est cet entêtement à nous voir tout en haut de la pyramide du Vivant qui légitimise la mise en danger de tous les équilibres et explique l'agonie de notre monde.
Les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent pas lire ou écrire, mais ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre.
de Alvin Toffler.
L'enjeu n'est pas de sauvegarder le monde tel qu'il est mais de décider des nouveaux horizons à viser pour sauver notre avenir. Une tâche à mener à grand renfort d'utopies. L'autre deviendra un allié dont il sera essentiel de respecter la singularité pour en tirer de nouvelles formes de richesses collectives.
Je ne veux pas continuer à avancer dans le brouillard. Je souhaite passer du fantasme et du préjugé à la réalité. Je dois faire l'effort de m'informer de manière lucide et exigeante pour avoir une vision plus équilibrée du monde. Car si l'on pense en fonction de ce qu'on lit sans un regard critique, on n'acquiert que la vision du monde de certaines des plus grandes fortunes du pays. Elles décident des données qui vont nus façonner et mettent leur véto aux enquêtes dérangeantes.
Le politique ayant abandonné la fabrique de ces nouveaux imaginaires au profit d'une guerre des ego se retrouvera obligé de se remettre à l'ouvrage s'il ne veut pas devenir obsolète.
L'épidémie mondiale en cours en est un exemple criant. Notre notion du temps qui nous bloque dans notre vision du progrès, auquel nulle pause n'est accordée sous prétexte d'être considérée comme une régression. Cette frise chronologique ne nous laisse pas d'autre choix que d'avancer avec toujours l'évolution en ligne de mire. Et si nous changions notre manière plus cyclique, propre aux cultures plus traditionnelles, pour mettre un terme à cette course en avant permanente dont personne ne sort gagnant ?
Le pouvoir ne se trouve pas dans la solution apportée mais dans la manière de raconter l'histoire.
J'agis donc je suis et ça me rend heureux de savoir que j'aide à améliorer la situation.
Pour ma part, avoir décidé de sortir définitivement du sillon surconsumériste en guidant mes pas par la recherche d’un bonheur profond et sincère, en revenant à l’essentiel et à la simplicité, m’a permis de vivre des années enthousiasmantes.
Devenir adulte, c'est être responsable de ses actes, c'est en mesurer pleinement les conséquences afin de les assumer dans leur totalité.
Je fais, j'avance et je m'améliore dans une quête infini où l'imperfection est plus une opportunité qu'une menace.
Mieux travailler donc, dans des structures à taille humaine, où les décisions sont prises de manière plus horizontale, où l'activité libère au lieu d'asservir, où la richesse est plus justement répartie.
Choisir d'être heureux, c'est un acte de résistance politique.
propos tenus par Patrick Viveret.
nous disposons en France d'une puissance "pilotable" (que l'on peut mettre en route quand on le désire : nucléaire, fossile, barrage, mais ni rien ni solaire) d'environ 100 GW (gigawatts) électriques. Si on imagine recharger tous les soirs 30 millions de voitures électriques pendant deux heures, il faudrait appeler... 700 GW. Même en été en étalant sur toute la nuit, et même en ne rechargeant pas tous les véhicules, il y a un moment où ça coince dans l'équation."