Citations de Julien Vidal (64)
Pour ma part, avoir décidé de sortir définitivement du sillon surconsumériste en guidant mes pas par la recherche d’un bonheur profond et sincère, en revenant à l’essentiel et à la simplicité, m’a permis de vivre des années enthousiasmantes.
Vous êtes prêts ? C’est simple. Nous devons accepter notre échec une bonne fois pour toutes. Terminés le développement durable et la responsabilité sociale. Stop aux petits gestes culpabilisants. Fini les demi-mesure politiques. Il ne faut plus tenter de réanimer un système à l’agonie, il faut déterminer un nouveau cap. Seulement voilà, si nous voulons passer à autre chose, encore, faut-il savoir ce qu’est, c’est qu’est cet autre chose. Car changer la face du Monde ne se fera pas à partir des mêmes recettes, édulcorées, maquillées, tronquées.
Devenir adulte, c'est être responsable de ses actes, c'est en mesurer pleinement les conséquences afin de les assumer dans leur totalité.
Et si je laissais les remarques blessantes à celui qui les a proférées ?
En méditant, je me réapproprie le pouvoir sur moi-même, car c'est moi qui ai le pouvoir d'être affecté ou non par les événements ou émotions négatives au travers de ma route.
Je ne veux pas continuer à avancer dans le brouillard. Je souhaite passer du fantasme et du préjugé à la réalité. Je dois faire l'effort de m'informer de manière lucide et exigeante pour avoir une vision plus équilibrée du monde. Car si l'on pense en fonction de ce qu'on lit sans un regard critique, on n'acquiert que la vision du monde de certaines des plus grandes fortunes du pays. Elles décident des données qui vont nus façonner et mettent leur véto aux enquêtes dérangeantes.
La richesse des chemins différents parcourus rend vaines et dérisoires les moindres comparaisons.
" Ce n'est pas parce les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous s'osons pas qu'elles sont difficiles"
Sénèque.
Notre manière de traiter l'actualité lors des dernières décennies a réussi à faire passer pour normal le fait de se concentrer sur la mort, la violence et al haine, et de ne donner aucun intérêt à ce qui n'entrerait pas dans ces cases.
Pourquoi autant insister sur des thèmes anxiogènes ou déprimant et si peu mettre en valeur l'altruisme, l'ouverture et la solidarité ?
Je fais, j'avance et je m'améliore dans une quête infini où l'imperfection est plus une opportunité qu'une menace.
L’inverse de l’utopie n’est pas le réalisme, c’est le conservatisme, la résignation, la médiocrité
Une utopie c’est juste ce qui n’existe pas encore. Le pétrole est étymologique : une fois advenue, elle n’a plus le droit de s’appeler utopie, elle est entrée dans la matière, c’est devenue une évidence que plus personne ne méprise.
Le politique ayant abandonné la fabrique de ces nouveaux imaginaires au profit d'une guerre des ego se retrouvera obligé de se remettre à l'ouvrage s'il ne veut pas devenir obsolète.
C'est en reprenant notre pouvoir que nous reprenons notre dignité. C'est en agissant pour la justice, qu'elle soit sociale, écologique et économique, que nous honorons notre humanité. " Toute action est un pari". dit Edgar Morin.
C'est à nous de décider comment vivre. Une vie libre, lente et dense à la fois, riche de liens et de créativité plutôt qu'une vie soumise, dépendante de la technologie où notre responsabilité a été transférée à des autorités hors-sol qui continueront à transformer les mots et les faits pour ne pas se confronter à leurs limites et à la réalité du changement des écosystèmes. Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce ... et nous pourrions même être étonnés de trouver un fond sous nos pieds pour retrouver une bouffée d'air et même atteindre d'autres rivages.
Il faut montrer tout ce que nous avons à gagner à passer d'une société prédatrice à une société qui célébrera le Vivant sous toutes ses formes.
Comme le dit Patrick Viveret : " J'ai besoin de la différence de l'autre, de sa divergence, pour ma nourrir moi-même. "
Ivan Illich nous avertissait : " Quand apprenons-nous généralement ? Quand nous faisant ce qui nous intéresse ? L'école est l'agence de publicité qui nous fait croire que nous avons besoin de la société telle qu'elle est. "
Les illettrés du XXIe siècle ne seront pas ceux qui ne savent pas lire ou écrire, mais ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre.
de Alvin Toffler.