AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.66/5 (sur 271 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Boston,Massachusetts , le 24/11/1908
Mort(e) à : Marblehead , le 15/12/1996
Biographie :

Parallèlement à une carrière d'enseignant, c'est en 1964 que Harry Kemelman publie, On soupçonne le rabbin, mettant en scène, David Small, rabbin de la communauté de Barnard’s Crossing dans le Massachusetts qui, contraint et forcé par les évènements, met son bon sens et la sagesse des Écritures Saintes au service de la justice. Cette première aventure est couronnée par le Prix Edgard Poe du meilleur premier roman. Suivront neuf autres aventures qui ont été traduites en plusieurs langues.

Source : 10/18
Ajouter des informations
Bibliographie de Harry Kemelman   (14)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
- (...) Elle doit se marier et avoir des enfants, une foule d'enfants. Elle est la dernière des Merton. Si elle entre au couvent, cela signifie que c'en est fini de nous, que notre lignée est éteinte. Les gènes ou les chromosomes des Merton, appelle cela comme tu voudras, disparaîtront. C'est une pensée insoutenable. Et cette fortune que j'ai bâtie, qu'en adviendra-t-il quand nous serons morts ?
- Voyons les choses en face, Cyrus. Elle a un physique ingrat.
- Et après ? Beaucoup de jeunes filles sans beauté se marient. Si ce n'était pas le cas, d'où proviendraient les enfants laids ? C'est une brave fille, elle a du bon sens et fera une excellente épouse. D'accord, ce n'est pas une beauté. Et après ? Elle a des espérances. Elle sera notre héritière et cela suffira pour la rendre belle aux yeux de nombreux hommes.
Commenter  J’apprécie          120
L'embêtant avec les vacances, c'est qu'en revenant les choses ne sont pas différentes de ce qu'elles étaient au départ.
Commenter  J’apprécie          120
- Est-ce que vous iriez consulter un médecin ou même un avocat qui porterait un jean dans son bureau ?
Commenter  J’apprécie          120
L'éducation a toujours été un moyen de découverte de soi-même, de notre humanité, de notre relation à la société et au monde. Actuellement, c'est devenu une espèce de course où chacun doit tenter de prendre la tête pour accéder à un prochain palier, d'où il essaiera de parvenir au niveau supérieur. Cela commence dès le collège où les gosses sont répartis en fonction de leurs capacités apparentes. Ceux qui atteignent la plus haute marche peuvent entrer au lycée dans les classes préparatoires aux grandes écoles ; ensuite, on passe aux concours d'entrée dans les universités les plus cotées ou les grandes écoles, puis la concurrence se poursuit pour trouver un stage chez un groupe d'avocats prestigieux ou être reçu à l'internat dans un hôpital réputé. C'est une course sans fin, une foire d'empoigne.
Commenter  J’apprécie          70
– Le Dieu d’Isaïe ! (Ish-Kosher était outré.) Dites-moi, monsieur le Rabbin, croyez-vous en Dieu ?
– Je suppose qu’en votre qualité d’officier de police vous aimeriez que je réponde par oui ou par non.
– Je…
– C’est une question difficile, continua le rabbin sur un ton léger, car elle implique trois variables…
– Des variables ?
– Bien entendu. Vous me demandez si je crois en Dieu. S’agit-il de mon moi à ce moment même, de mon moi d’hier ou encore de celui d’il y a trois ans ? Première variable. Et quelle signification donnez-vous au mot « croire » ? Deuxième variable. Voulez-vous dire de la même façon que je crois que deux et deux font quatre ? Ou de la façon que je crois que la lumière franchit un certain nombre de kilomètres par seconde, bien qu’on n’en ait jamais la preuve devant moi, mais parce que je sais que cela a été démontré par des gens dont on m’a appris à respecter la compétence et l’intégrité ? Ou encore de la façon dont je crois qu’il y avait un homme du nom de Washington qui a conquis l’indépendance des colonies américaines de la couronne britannique, ou de la façon que je crois qu’un homme du nom de Moïse a fait la même chose pour les Hébreux opprimés en Égypte. Si vous y pensez, vous constaterez que la foi peut revêtir de nombreuses formes, toutes différents les unes des autres. Et finalement, troisième variable : Dieu. Le voyez-vous sous un aspect humain ? Ou comme une essence ineffable ? Se soucie-t-Il de nos problèmes personnels et répond-Il à nos sollicitations ? Ou est-Il tellement haut qu’Il ne peut s’intéresser à nous ? Ou correspond-Il à une des autres conceptions formulées par les hommes à travers les siècles ? Toutefois, pour parler globalement, je pense qu’à certains moments je suis empli de foi et de certitude et qu’à d’autres moments ce sentiment me fait défaut, ce qui doit également être votre cas, comme celui du grand rabbin et celui du pape…
– Je ne vous ai pas fait venir pour des discussions théologiques…
– Je me demandais justement pourquoi vous m’aviez fait venir.
Commenter  J’apprécie          60
Le Kaddish n’est pas une prière pour les morts, mais une prière pour des vivants. C’est la déclaration manifeste par laquelle celui qui souffre encore de la disparition d’un des siens affirme qu’il garde intacte sa foi en l’Eternel.
Commenter  J’apprécie          80
En tant que rabbin, ma fonction consiste à arbitrer les querelles que l'on me soumet, à donner mon avis sur tous les sujets afférents à notre tradition, à enseigner ladite tradition et à y guider la Communauté, à être l'érudit rémunéré de la Communauté. Je ne bénis pas les gens et je ne tiens pas de rôle particulier aux offices. J'ignore ce qu'implique la notion de conduite spirituelle, mais je suppose qu'elle signifie tenter d'être plus qu'humain. Mais je crains qu'en tentant s'être surhumain, on risque s'être infrahumain.
Commenter  J’apprécie          70
Les profs ne sont pas comme les flics et les pompiers. Ce sont des trouillards, aimant leur confort. Ils n'iront pas se bagarrer pour vous lors des prochaines élections.
Commenter  J’apprécie          80
Depuis quatre cents ans vous nous avez oppressés, brutalisés, mis en esclavage, vous nous avez dépouillés de notre héritage et de notre humanité...
Le rabbin se dressa sur ses jambes, [...] il fit face au poète noir :
- Ces quatre cents années dont vous nous parlez, monsieur Rathbone, ma famille les a vécues dans les ghettos en Europe, Pologne, Allemagne, et là-bas, il n'y avait pas de Noirs. Mon grand-père, qui est venu dans ce pays, arrivait d'une petite bourgade de Russie, cela se passait dans le tournant du siècle ; comme le reste de mes ancêtres, il n'avait jamais vu un Noir, et encore moins l'avait-il mis en esclavage, brutalisé, ni de l'avait dépouillé de son humanité. [...] Pouvez-vous en dire autant de vos ancêtres, monsieur Rathbone ?
Commenter  J’apprécie          40
Une fois l'affaire réglée, Wasserman avait toutefois ressenti des doutes : si le rabbin Small lui convenait personnellement, correspondait-il à l'idée que la majorité de la population se faisait d'un personnage important ? Les uns s'attendaient à voir un homme de taille élevée, austère, doté d'une voix profonde et résonnante, une sorte d'évêque imposant ; le rabbin Small était petit, et il parlait doucement, très simplement. D'autres imaginaient un étudiant en flanelle grise, parfaitement à son aise sur un terrain de golf ou un court de tennis, avec des couples de son âge ; Small était très mince, pâle, il portait des lunettes, et, tout en possédant une excellente santé, il n'avait vraiment rien d'un athlète. D'autres encore attendaient un type présidentiel, l'organisateur énergique qui constituerait des comités et entraînerait par sa force et par son charme l'ensemble de la communauté dans un programme ambitieux d'expansion et de bonnes œuvres. Et le rabbin Small était si distrait qu'il fallait sans cesse lui rappeler ses rendez-vous ; il n'avait ni le sens du temps ni celui de l'argent. Et si on lui faisait une suggestion, il l'oubliait d'autant plus vite qu'elle l'intéressait rarement. 
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Harry Kemelman (237)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
127 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..