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Critiques de Kai Meyer (55)
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La fille de l'alchimiste

La fille de l'Alchimiste est un roman que j'ai pu lire il y a une douzaine ou une quinzaine d'années. Me baladant dans les rayons de littérature dans un espace culturel Leclerc, j'y étais venu sans trop savoir quoi choisir.

En parcourant les rayons je me suis attardé sur ce bouquin.



Sans en dire trop pour ne pas spoiler, je me rappelle qu'à l'époque le récit m'avait tenu en haleine tout au long du bouquin dans sa quête.

Complètement bouleversé par la fin du livre où se mêlent tantôt un univers fantastique et un univers de fantasy, la fin pourra en dérouter certains. No spoil mais la fin pour certains pourra paraître malsaine et pour d'autres qui en ont vu d'autres ne serait-ce dans la littérature d'épouvante, cette fin ne les choquera pas plus que ça.



L'ensemble de l'ouvrage est très bon, même si je doit l'admettre on a vu mieux. Juste le twist final qui surprend un peu.
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 1 : Le pays ..

Intéressant mais pas concluant, bref pas entièrement convaincant.



C’est la critique presse d’Elbakin.net qui m’avait décidé à découvrir ce titre, et franchement le côté « rafraîchissant » dont le site de la fantasy au quotidien fait mention, difficile de le voir dans l’ambiance post-apocalyptique, l’allégorie de la Shoah, le bestiaire patibulaire et le côté horreur plus ou moins prononcé selon les passages (genre les Dévoreuses de souvenirs). Non que je sois hostile au truc hein, car bien au contraire depuis le supplément rôlistique "GURPS Arabian Nights", je milite pour une Fantasy orientalisante d’inspiration gothique. Mais là j’aurais préféré être prévenu, au lieu d’être carrément induit en erreur…



Kai Meyer nous fait entrer dans son nouvel univers par une course illégale de tapis volant dans les rues de Samarkand, inspirée de la course de modules de George Lucas dans le 1er épisode de Star Wars. C’était bien vu d’introduire ainsi les 3 personnages que nous allons suivre durant toute sa trilogie : les frères Tarik et Junis (remember les frères Winchester de la série télé "Supernatural"), et la mystérieuse mais troublante Sabatea.



Ensuite au fur et mesure que s’organise le go-fast vers Bagdad, qui va emmener le récit vers un certaine forme de road movie, on découvre un univers d’inspiration post-apocalyptique.





Tarik et Junis, fils d’un célèbre contrebandier désormais décédé, sont manipulés par une femme fatale qui souhaite rejoindre coûte que coûte la grande Bagdad, centre de la résistance à l’invasion des djinns et à l’irruption de la Magie Sauvage. Il s’initie un triangle amoureux entre Tarik, Junis et Sabatea, qui se calque sur celle entre naguère nouée entre les deux frères et la belle Maryam, présumée morte après avoir été enlevée dans le Karakoum par un inconnu surnommé le Fou aux Cicatrices…

Les partis pris de Kai Meyer rappelle ceux du cycle "Renégats" de Miles Cameron (l’opposition entre Magie Sauvage et civilisation humaine, proscription de la magie et des magiciens) et peut-être plus encore "Le Cycle des démons" de Peter V. Brett (lutte entre derniers démons et derniers bastons de la civilisation dans une ambiance résolument post-apo). Mais c’est surtout un revival "Prince of Persia", puisque Tarik et Sabatea fuyant les djinns dans les vastes espaces du Khorasan, c’est un peu beaucoup le Prince de Perse et Farah fuyant les créatures des sables dans les vastes structures de la saga vidéoludique.

L’ambiance est bien souvent intimiste puisque essentiellement centrée sur les pensées et les souvenirs de Tarik. La manière dont on glisse du présent, avec le voyage de Junis et Sabatea, au passé, avec le voyage de Tarik et Maryam, n’est pas très éloigné de certaines expériences littéraires de Laurent Kloetzer. Ambitieux mais assez onirique (pour ne pas dire nébuleux si j’étais mauvaise langue ^^)… Autant vous que j’ai bien aimé tout ce qui a été proposé par la 1ère moitié du roman



Las, passée la scène de l’oasis aux cactus, mon enthousiasme s’est un peu éteint :

D’abord parce que ladite scène était un peu WTF…



Ensuite parce l’auteur transgresse les règles qu’il a lui–même édictées.



Et puis, je n’ai pas vraiment adhéré au design des djinns, qui ressemblent à crustacés cul-de-jatte humanoïdes, se déplaçant par lévitation et se parant de scalps, de peaux et de membres humains…



Le dernier quart est un peu plan-plan voir en roue-libre car on traverse le Moyen-Orient en quelques courts chapitres.

Le récit reprend à l'arrivée en Irak avec les Gardes Faucons menés par l’éclaireur byzantin Almarik, qui amènent Sabatea et Tarik à la capitale du monde dirigée par le calife Haroun el-Rachid.







Par contre c’est un peu de café de balancer 5 gros cliffhangers dans la dernière page du tome 1 :



Cela fait un surtout gros teasing pour le tome 2, intitulé "La Guerre des vœux", qui oblige carrément à lire la suite !



Niveau prose, c’est quand même la première fois que je frotte à l’auteur Kai Meyer, mais plus encore, c’est la première fois que je me frotte aux univers de la fantasy allemande (ce que ne m’a pas empêché de me rappeler à de bons souvenir rôlistiques germaniques : Ah "La Fille du calife", ou "Les Esclaves d’Al’Anfa"…).

C’était mieux écrit que ce à quoi je m’étais attendu, et le récit a été conçu pour faciliter la lecture : les chapitres sont nombreux, courts et signifiant. On est donc en présence d’un nouveau descendant du roman-feuilleton !

Si on ajoute les partis intéressants (mais peut-être clivants aussi), c’est suffisant pour m’avoir donné envie de poursuivre le cycle, et de m’intéresser aux autres cycles de l’auteur allemand, notamment son cycle fantasy consacré à la Chine ("Le Peuple des nuées") et celui d’urban fantasy qui se déroule dans la Sicile mafieuse ("Arkadien erwacht").
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La fille de l'alchimiste

La fille de l'alchimiste est un roman fantastique qui scrute le côté sombre de l'âme humaine. Ce côté qui s'attacherait aux plaisirs qui enivrent la chair au point de ne souhaiter sa destruction c'est- à-dire la mort. Ce côté dont la seule quête serait l'immortalité quelque soit le prix à payer pour y parvenir.

La fille de l'alchimiste est roman émouvant où se mêlent l'histoire de l'alchimie, la domination des templiers pendant le moyen-âge, la recherche sans cesse de la puissance de ces hommes qui ont traversé des siècles et qui sont même arrivé à fabriquer un être humain sans faire usage des moyens naturels en qui l'on retrouve les doubles qualités d'hermaphrodite dans le personnage de Gillian qui est sans père et sans mère officiels ...

L'inceste est pour ces hommes, avides de jeunesse, refusant absolument de vieillir, comme Dorian Grey de Oscar Wilde est une puissance qui conduit à l'immortalité....
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 2 : La guerr..

J’avoue sans aucune honte qu’après une œuvre ambitieuse mais ennuyeuse, se piquant de livrer de grands messages sur la vie, la mort et la réalité, cela m’a fait grand plaisir de retrouver dans cette œuvre-ci le plaisir de la ligne droite (pour en plus recevoir au final le même message sur la vie, la mort et la réalité ^^)…



Dans ce tome 2, intitulé "La Guerre des vœux", on alterne dans la métropole de Bagdad les tribulations de Tarik et Sabatéa qui tournent autour du palais du calife, et dans les grands espaces sauvages les tribulations de Junis et Maryam qui tournent autour de l’armée des djinns (avec une sympathique inversion des rôles puisque le frère aîné se met à parler avec ses poings alors que le frère cadet se met à se battre avec ses mots).

Traques, cavales, infiltrations, exfiltrations, escarmouches et finalement bataille rangée entre les Seigneurs des Tempêtes et les Princes des Djinns sont parsemées de gros clins d’œil à l’oriental fantasy hollywoodienne avec ses génies, ses chevaux d’ivoires, ses assassins de kali et ses voleurs de Bagdad… Longue vie à l’héritage de ce merveilleux magicien qu’était Ray Harryhausen certes, mais ici on est dans le post-apo et le survivalisme ! (avec des Grillons Grégaires qui jouent le rôle de kaijûs alors que dans les deux équipes on retrouve des débats moraux issus de l’Histoire de la WWII)

Car effectivement il y a un côté désespéré dans l’univers décrit par l’auteur allemand Kai Meyer, avec par exemple le calife Hâroun ar-Rachîd qui explique qu’il n’est pas fait pour être le souverain de la dernière bataille car il sait qu’il a échoué et qu’il ne veut pas être celui qui assistera à l’extinction de l’humanité, ou le magicien Khalis qui est moins intéressé par le sort du monde que par celui de sa défunte fille enfermée dans un cercueil de miel…

Toujours est-il qu’entre l’exploit de Tarik au début du roman qui prend d’assaut à lui tout seul le palais de calife, et l’exploit de Junis à la fin du roman qui s’attaque aux magiciens des chaînes et aux princes djinns à lui tout seul, le roman manque quand même sacrément de peps… Au final rien n’est à incriminer, mais il manque quelque chose dans les personnages, dans les situations et dans l’univers pour que l’ensemble monte vraiment d’un cran… Car les personnages passent pas mal de temps à raconter leurs histoires, à poser des questions, et à recevoir des réponses…



Au final, alors que la Bataille de Bagdad n’est même pas entamée, la team Tarik file vers le Sud pour rejoindre la légendaire Cité de Skarabapur où les djinns souhaitent s’emparer du Troisième Vœux volé aux efrits pour anéantir l’humanité, et où les hommes souhaitent s’emparer du Troisième Vœux volé aux efrits pour anéantir les djinns, tandis que telle ou telle faction / individualité souhaite s’en emparer pour réaliser ses propres ambitions…

Car oui, il y a toute une allégorie philosophique voire métaphysique autour du Troisième Vœu, celui qui doit réparer toutes les erreurs causées par les premiers et deuxièmes vœux qui représentent les ambitions démesurées et insensées de l’humanité….



Il y a clairement un côté pulpien avec des rebondissements incessants (on va de A à B pour revenir à A), et un côté picaresque avec tous ses personnages qui entrent et sortent du récit un peu trop rapidement pour être autrement que fonctionnels, mais au final on ne cesse de passer à la bonne grosse fantasy de "L’Œil Noir" à la Dark Fantasy des familles de "Dark Sun". Au final c’est assez déstabilisant, et personnellement je suis assez curieux de voir comment la formule de l’auteur se déploie dans une fantasy moins sombre et plus traditionnelle…
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Le Peuple des nuées, Tome 1 : La soie et l'épée

Salut les Babelionautes

je viens de découvrir un Auteur Allemand en la personne de Kai Meyer et sa trilogie le Peuple des Nuées et franchement je me suis régalé.

Nous sommes en Chine, 1760 ans après J -C.

Tout commence avec Nugua, un bébé sacrifié pour apaiser les Dragons, mais ils en prennent soin et l'élève au sein de leur sanctuaire.

Niccolo, lui est un habitant de la cité des Nuages, conçu par Léonardo (d'après moi ce nom fait référence à Léonard de Vinci), mais l'éther, le gaz magique qui a permis sa construction tend a disparaitre.

Niccolo est un paria, il vit seul avec ses bêtes, son père a disparu, mais il est le seul qui peut partir a la recherche des Dragons qui sont a l'origine de l'éther.

Bien entendu, nos deux adolescents vont se rencontrer car leur but coïncide, retrouver les Dragons qui ont disparus subitement.

Ce roman est presque un conte, avec ses personnages qui ont des pouvoirs issus du folklore de l'Empire du Milieu.

Ils vont êtres mêlés malgré eux a un affrontement qui oppose des êtres magiques, et ils devront prendre parti pour ou contre les deux factions.

Je vais continuer avec La lance et la lumière, deuxième tome ce cette trilogie, traduite avec brio par Nelly Lemaire que je remercie du fond du coeur pour son travail qui me permet de découvrir l'oeuvre de Kai Meyer.
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 1 : Le pays ..

Kai Meyer est un auteur allemand à qui on doit de nombreuses séries de fantasy dont « Les Seigneurs des tempêtes », trilogie parue il y a sept ans aux éditions l’Atalante. Le premier tome « Le pays des djinns » nous entraîne dans un Orient uchronique de la fin du premier millénaire dans lequel la magie a complètement détraqué le monde. Assiégés de toute part par des créatures mal connues mais indéniablement plus puissantes, les humains se terrent dans leurs cités que les djinns isolent de plus en plus les unes des autres à mesure qu’ils renforcent leur domination sur le désert. Samarkand fait partie de ces villes qui n’ont plus de contact avec l’extérieur depuis des années et dont les habitants se retrouvent piégés et dans l’incertitude concernant les intentions des djinns à leur égard. Même les rares contrebandiers qui parvenaient encore il y a quelques années à braver le désert pour rallier Bagdad à bord de leurs tapis volants ne s’y risquent plus. Tous n’ont toutefois pas renoncé à tenter la traversée, d’autant que cela fait longtemps que les djinns ont déserté les environs directs de la ville au point qu’une rumeur s’est récemment mise à courir à Samarkand : et s’ils étaient tout simplement partis ? Tarik al-Jamal, sans doute le plus doué des contrebandiers, est persuadé du contraire et se refuse à retourner dans le désert depuis la disparition traumatisante de sa compagne lors de sa dernière traversée. Mais lorsque son jeune frère lui fait part de ses intentions de tenter sa chance malgré le danger afin d’escorter une mystérieuse jeune femme, Tarik doit finalement se résoudre à se confronter à ses démons. Ce premier tome est essentiellement consacré au voyage des trois personnages et à leur évolution dans un désert méconnaissable car peuplé de créatures plus étranges les unes que les autres et où les lois de la nature ont été complètement chamboulées. Une sorte de road -rip, donc, mais dans le désert, et à bord d’un tapis volant !



Très prometteur, « Le pays des djinns » possède plusieurs atouts à même de ravir le lecteur amateur d’une fantasy faisant la part belle à l’aventure et à l’exotisme. Le plus gros point fort de la série réside en effet dans le dépaysement provoqué par le choix du décor quand tant d’autres romans misent encore et toujours sur le médiéval-fantastique européano-centré. Tapis volants, génies capables de réaliser des vœux, djinns, chevaux mécaniques… : ce premier tome met à l’honneur la culture et le folklore oriental et constitue à ce titre une vraie bouffée d’air frais. Les nombreuses descriptions qui émaillent le roman concernant les spécificités de ce désert gangrené par une magie néfaste à l’homme et dont on ne reconnaît rien participent également à renforcer la curiosité du lecteur et n’est d’ailleurs pas sans faire penser au décor dans lequel évolue le héros de « Blackwing » d’Ed McDonald. Là-bas tout est différent, et survivre dans un environnement aussi hostile demande des compétences et une connaissance affinée qui ne sont l’apanage que de rares individus. L’apprentissage de ces nouvelles règles exerce bien sûr un fort attrait chez le lecteur qui alterne entre ravissement et dégoût devant l’ingéniosité et la noirceur de certaines trouvailles. Les créatures dépeintes par l’auteur sont toutes autant perturbantes, non seulement en raison de leur étrangeté mais surtout parce qu’on perçoit, au-delà de la monstruosité, une parenté avec l’humanité qui fait frémir (la bizarrerie de certaines espèces m’a d’ailleurs a plusieurs reprises fait penser à ce que peut imaginer China Mieville dans ses romans consacrés à Nouvelle-Crobuzon). L’auteur a, de plus, l’intelligence de ne pas présenter les djinns et les créatures qui gravitent autour d’eux comme de simples esprits malveillants qui en voudraient à l’humanité par simple instinct conquérant, mais se décarcasse au contraire pour leur donner une véritable épaisseur et des motivations cohérentes. De nombreux jalons sont posés ici mais beaucoup de questions restent en suspend si bien qu’il est difficile de se contenter de ce premier volume, quand bien même le principal arc narratif trouve bel et bien sa résolution.



Le second point fort du roman réside dans la qualité de ses personnages, à commencer par son protagoniste, Tarik, fils de contrebandier et contrebandier lui-même, du moins jusqu’à ce que son dernier voyage dans le désert ne mette fin à sa carrière. Alcoolique, déprimé, rongé par le remord, notre héros est loin d’être au meilleur de sa forme, et c’est justement cette vulnérabilité cachée derrière des manières de rustre qui nous le fait apprécier. Sabatea, elle, est toute aussi attachante mais plus mystérieuse dans la mesure où, même si le lecteur a vite des soupçons, sa véritable identité demeurera inconnue jusqu’à la toute fin de ce premier tome. Junis, le jeune frère du héros, est plus fade et fait pâle figure devant le duo charismatique formé par Tarik et Sabatea. Les relations entre les personnages sont bien exploitées et la psychologie de ces derniers suffisamment fouillés, ce qui donne lieu à des confrontations et des dialogues savoureux. La romance mise en scène ici, et qui saute aux yeux dès les premières pages, prend peu à peu de l’ampleur mais n’empiète jamais sur le gros de l’intrigue et se garde de toute forme de mièvrerie. Ce soin apporté aux liens tissés entre les différents acteurs, ainsi que l’ambiance « intrigues de cour à l’oriental » qu’on perçoit à la toute fin du livre, fait cette fois énormément penser aux romans de Guy Gavriel Kay, et notamment à sa « Mosaïque de Sarrance ». Même si Kai Meyer ne parvient pas à égaler son prestigieux homologue canadien, il existe des similitudes entre les deux œuvres, et l’attachement que l’on porte aux personnages, de même que la qualité de l’exposition de leurs sentiments et fêlures, en font indéniablement partie. Bien que satisfaisante, la conclusion attise la curiosité plus qu’elle ne l’apaise tant de nombreuses pistes évoquées par l’auteur demeurent encore inexploitées.



Amateurs de fantasy teintée d’orientalisme, « Les seigneurs des tempêtes » est fait pour vous ! Kai Meyer signe ici un bon premier roman, plein d’aventure, de mystère et de magie, le tout dans un cadre dépaysant et déroutant. Porté par de solides personnages et une intrigue aussi bien ficelée que rythmée, « Le pays des djinns » fut une excellente découverte, et je ne peux que vous encourager à découvrir l’ensemble de la trilogie qui vaut indéniablement le détour.
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 2 : La guerr..

Après un premier tome prometteur, Kai Meyer confirme l’essai avec le second volume des « Seigneurs des tempêtes ». On y retrouve tout ce qui avait fait le charme du précédent : une histoire se déroulant aux alentours de Bagdad et faisant la part belle au folklore oriental, une intrigue bien ficelée avec pas mal d’action, sans oublier des personnages complexes et attachants. Contrairement au « Pays des djinns » qui nous narrait le voyage périlleux entrepris par les protagonistes pour se rendre d’un point A à un point B, « La guerre des voeux » se déroule essentiellement à deux endroits distincts dont les personnages ne bougeront guère : la fameuse Bagdad, à deux doigts d’être encerclée par les djinns qui entendent venir à bout de la dernière grande cité humaine des environs, et dans laquelle ont été introduits Tarik et Sabatea ; et le campement des Seigneurs des tempêtes, auprès desquels Junis a trouvé refuge. [Attention aux risques de SPOILER : si vous n’avez pas encore eu l’occasion de lire le volume précédent, je vous suggère de vous rendre directement au paragraphe suivant.] Lorsque l’on retrouve nos trois héros, ces derniers sont donc parvenus à remplir l’objectif qu’ils s’étaient fixés à leur départ de Samarkand : rallier Bagdad. On comprend toutefois bien vite que, dans le cas de Sabatea, ce périple ne constituait qu’une première étape, et que la suite ne sera pas plus reposante. Tarik, de son côté, a été profondément transformé par sa rencontre avec le Fou aux cicatrices et les révélations que celui-ci lui a faites concernant Maryam, amour de jeunesse qu’il pensait morte depuis longtemps aux mains des djinns. Junis, quant à lui, fait la connaissance de ces rebelles capables de manier le vent et qui survivent dans le désert depuis des années, en dépit des créatures terribles qui en ont fait leur territoire lors de l’avènement de la magie sauvage. Les deux ambiances sont donc assez différentes, mais la même tension imprègne les pages que l’on soit du point de vue de Tarik et Sabatea ou de Junis puisque tous trois ont bien conscience que la relative sécurité dont ils jouissent n’est que temporaire. Reste à savoir quand viendra l’attaque, et comment ils pourront se défendre le moment venu.



Comme pressenti à la fin du premier tome, celui-ci mise davantage sur une ambiance de cour grâce à l’arc narratif consacré à Sabatea, avec des intrigues fomentées par des personnages retors et de nouveaux enjeux qui viennent s’ajouter à celui de la guerre contre les djinns. Tarik, lui, nous permet d’arpenter la ville de Bagdad et d’apprécier son ambiance « pré-siège », les investigations de celui-ci nous entraînant dans les bas-fonds de la cité aussi bien que sur ses marchés, dans ses bains ou dans ses repères secrets dans lesquels différentes guildes s’affrontent plus ou moins ouvertement pour le pouvoir. L’auteur introduit ici un certain nombre de nouveaux personnages qui, bien que destinés à rester en retrait par rapport au trio d’origine, n’en demeurent pas moins intéressants, soit parce qu’ils suscitent la sympathie, soit parce que leur personnalité et leurs motivations sont suffisamment troubles pour titiller la curiosité. L’évolution des relations entretenues entre ces différents acteurs prend toujours une place aussi importante dans le roman qui, s’il se focalise peut-être un peu trop sur la romance Tarik/Sabatea, au risque de se montrer répétitif, s’avère malgré tout très réussi par cet aspect. L’intrigue, elle, est toujours aussi bien rythmée, l’immobilisme des personnages n’empêchant pas l’auteur de multiplier les rebondissements et scènes d’action. Les explications qui sont apportées concernant l’origine de la magie sauvage et les curieux pouvoirs que possède désormais Tarik sont quant à elles satisfaisantes et renforcent la sensation d’exotisme suscitée par le cadre oriental du récit. Le bestiaire mobilisé s’étoffe quant à lui toujours un peu plus, avec l’arrivée de créatures particulièrement dérangeantes domptées par les djinns. Les scènes d’affrontement n’en sont que plus impressionnantes, d’autant que l’auteur évite l’écueil de la surenchère et se contente d’exploiter au maximum les possibilités offertes par des combats à bord de tapis volants. Si beaucoup d’interrogations trouvent ici leurs réponses, d’autres demeurent toujours en suspens, ce qui ne manquera pas d’inciter le lecteur à poursuivre avec le troisième et dernier volume de la série.



Ce deuxième tome de la trilogie « Seigneurs des tempêtes » se situe dans la droite lignée du précédent et tient parfaitement ses promesses. On y retrouve un cadre oriental dépaysant dans lequel évoluent tapis volants et génies des vœux, djinns et chevaux magiques, le tout sur fond de guerre de civilisation entre les créatures du désert et une humanité réduite à se terrer dans ses dernières places fortes. Bourré d’action et de rebondissements, ce second tome n’oublie pas de se concentrer sur ses personnages, tous de profils très divers et dont les motivations demeurent parfois encore un peu floues, ce qui ne fait qu’accroître la tension ambiante et renforcer la curiosité du lecteur. Reste à savoir si le final sera à la hauteur…
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 3 : Skarabapur

Sur le principe cette trilogie avait tout pour me plaire avec ce coté fantasy orientale bien rafraichissant, peu usité et ce quelques soit les différents supports artistiques d'ailleurs (bd, roman, jeux vidéo ou cinéma).

Au départ je pense que l'auteur avait l'ambition de développer une forme de dark fantasy avec  comme background esthétique cet esprit bien singulier des contes des mille et une nuits, en définitif je crois qu'on peu raisonnablement parler ici d'échec d'intention voir même de naufrage créatif. Dans ce sens j'entre en résonnance avec la très juste critique de Albéric sur le premier tome (encore une fois) qui développe mieux que je ne pourrai le faire les grandes raisons de ce qui amène à cette sortie de piste et du manque d'inspiration créative de l'auteur.

Ce qui ressort de cette trilogie c'est le sentiment de errer dans un univers sans charme et  beaucoup trop sobre, finalement  bien trop quelconque.

Pour ce qui est de l'histoire, c'est pas l'euphorie non plus, si le style de l'auteur est plutôt plaisant, on a un peu de mal à s'attacher à des  personnages bien trop fonctionnels, une intrigue faussement complexe et le pire malheureusement beaucoup mais alors beaucoup de gras.

C'est simple, si le premier tome est en fait un gros prologue, les tomes 2 et 3 auraient gagnés à n'être qu'un.

Sans être mauvais, c'est un récit fainéant avec bien trop peu de fulgurances et de rebondissements pour sortir le lecteur de l'apathie dans laquelle l'auteur semble incapable de nous sortir. Pas non plus de final ébouriffant qui pourrait rattraper le truc.

Sincèrement si je n'avais pas acheté la trilogie en intégralité avant de la commencer, je m'en serai très certainement tenu au premier qui est certainement le plus rythmé avec le recul. (eh oui albéric, t'as bien lu...)

Tout n'est pas à jeter mais il y a tellement d'excellents romans fantasy à découvrir (du présent comme du passé), pour ne pas perdre son temps avec une trilogie trop exigeante en terme de temps et si peu généreuse.
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La fille de l'alchimiste

La fille de l'alchimiste est un roman fantastique à l'histoire sombre et originale.



Il fait partie de ces livres très difficile à cerner. La lecture seule du résumé est loin de nous préparer à tout ce que l'on traverse au fil des pages.

Je ne vais donc pas essayer de le résumer dans les détails, loin de moi l'idée de vous gâcher les nombreuses surprises concoctées par Kai Meyer. le récit est scindé en deux parties. Et si la première se déroule toute seule, la seconde m'a très vite lassée et j'étais plutôt pressée d'en finir et de passer à une autre lecture.



L'histoire débute en 1897. Nous faisons alors connaissance avec les protagonistes de l'histoire. Charlotte, son mari Nestor et leurs enfants : Aura l'aînée, Daniel et Sylvette. La famille réside dans un château érigé au milieu d'une île. Les moeurs des habitants de cette demeure improbable sont pour le moins étranges et assez légères. C'est ce que nous découvrons au fur et à mesure en même temps que Christopher, nouvel enfant adoptif du couple. Mais à 17 ans, ce jeune homme à l'esprit rusé va tout faire pour s'attirer les bonnes grâces de son nouveau père adoptif. Nestor va donc le prendre sous on aile et en faire son apprenti. Ce que voit d'un très mauvais oeil Aura, qui devient vite jalouse et déteste son nouveau frère. Elle n'a de toute façon pas vraiment le temps de le côtoyer puisqu'elle est très rapidement envoyée loin, dans un foyer pour jeunes filles. A partir de là, l'histoire prend deux tournures différentes. Tandis qu'Aura tente de s'intégrer dans sa pension, l'ambiance au Château des Institoris s'assombrit et Christopher n'y est pas pour rien...



Dans un premier temps, il est assez difficile de déterminer quels vont être les véritables héros de l'intrigue. Ce qui est déstabilisant aussi, c'est que l'une des figures principales Christopher, est loin d'être une figure vraiment héroïque. Il est plutôt immoral et antipathique. Quant à Aura, même si son caractère dérange au départ, on en vient vite à la plaindre. En effet, ce qu'elle vit durant son séjour au pensionnat de Saint-Jacques dépasse l'entendement. C'est le passage le plus effroyable mais certainement aussi le plus intéressant du récit. Cette pension perdue tout en haut des montagnes s'avère être le théâtre d'évènements horribles et dramatiques. Lorsque Aura perce l'affreux mystère, il est déjà trop tard...

La rencontre avec Gillian est aussi un moment décisif dans la vie d'Aura. Les secrets qui entourent ce personnage et son physique peu commun le rendent vraiment fascinant.

Kai Meyer joue très habilement, voire, diaboliquement avec ses personnages et avec leurs sentiments. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne les épargne pas. Il tisse la toile d'une intrigue longue et dense, pleine de surprises et de mystères. Longue... Oui c'est bien le mot. Si la première partie du roman avance à un rythme soutenu, la seconde traîne beaucoup trop en longueur. J'ai vraiment fini par m'ennuyer et j'avais hâte de passer à autre chose.



Au départ, j'étais vraiment entraînée par l'histoire. On apprend petit à petit les vraies motivations des alchimistes (Nestor et son ennemi Lysander) et les plans macabres qu'ils échafaudent. On assiste même à un petit cliffhanger à la fin de la première partie, et puis on fait un bond dans le temps. C'est vraiment soudain. On retrouve Aura en 1904, soit après une ellipse de sept ans. le chiffre sept n'est bien sûr pas choisi au hasard, puisque c'est un chiffre qui revient souvent en magie et en alchimie. Beaucoup de choses ont changé entre temps, certaines personnes ne font plus partie de sa vie, tandis que d'autres ont fait leur apparition.

Entre roman gothique à l'atmosphère lugubre (que confirme la présence du Château et des sombres et denses forêts) et intrigue historique où les Templiers s'avèrent être les éléments centraux, Kai Meyer se plait à mélanger les genres. Peut-être tellement parfois, que le livre laisse comme un sentiment de fouillis inachevé. Puis, il faut avoir un esprit vraiment tordu pour élaborer des théories si vicieuses sur l'alchimie.

Malgré ça, j'ai apprécié ma lecture, surtout la première moitié, et le dénouement est assez convaincant bien que prévisible. Les décors sont plutôt bien choisis, et dignes d'intérêt. Que ce soit le château séculaire des Institoris, la crypte dissimulée sur l'île, les souterrains de Vienne, ou encore, la cabane perdue tout en haut de la montagne, tout cela participe à créer l'atmosphère si lourde et lugubre propre à ce roman.



Une histoire plutôt originale et inédite, mais de trop nombreuses longueurs qui ont fini par gâché ma curiosité.







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Les Seigneurs des tempêtes, tome 2 : La guerr..

Sur le principe cette trilogie avait tout pour me plaire avec ce coté fantasy orientale bien rafraichissant, peu usité et ce quelques soit les différents supports artistiques d'ailleurs (bd, roman, jeux vidéo ou cinéma).

Au départ je pense que l'auteur avait l'ambition de développer une forme de dark fantasy avec  comme background esthétique cet esprit bien singulier des contes des mille et une nuits, en définitif je crois qu'on peu raisonnablement parler ici d'échec d'intention voir même de naufrage créatif. Dans ce sens j'entre en résonnance avec la très juste critique de Albéric sur le premier tome (encore une fois) qui développe mieux que je ne pourrai le faire les grandes raisons de ce qui amène à cette sortie de piste et du manque d'inspiration créative de l'auteur.

Ce qui ressort de cette trilogie c'est le sentiment de errer dans un univers sans charme et  beaucoup trop sobre, finalement  bien trop quelconque.

Pour ce qui est de l'histoire, c'est pas l'euphorie non plus, si le style de l'auteur est plutôt plaisant, on a un peu de mal à s'attacher à des  personnages bien trop fonctionnels, une intrigue faussement complexe et le pire malheureusement beaucoup mais alors beaucoup de gras.

C'est simple, si le premier tome est en fait un gros prologue, les tomes 2 et 3 auraient gagnés à n'être qu'un.

Sans être mauvais, c'est un récit fainéant avec bien trop peu de fulgurances et de rebondissements pour sortir le lecteur de l'apathie dans laquelle l'auteur semble incapable de nous sortir. Pas non plus de final ébouriffant qui pourrait rattraper le truc.

Sincèrement si je n'avais pas acheté la trilogie en intégralité avant de la commencer, je m'en serai très certainement tenu au premier qui est certainement le plus rythmé avec le recul. (eh oui albéric, t'as bien lu...)

Tout n'est pas à jeter mais il y a tellement d'excellents romans fantasy à découvrir (du présent comme du passé), pour ne pas perdre son temps avec une trilogie trop exigeante en terme de temps et si peu généreuse.
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 2 : La guerr..

Salut les Babelionautes

Dans ce deuxième tome, Kai Meyer approfondi la relation entre Tarik et la troublante Sabatea.

Son frère Junis a disparu dans le désert et Tarik se sent coupable de n'être pas encore parti a son secours.

Mais Sabatea est retenue prisonnière dans le palais du sultan de Bagdad, et il va tout tenté pour délivrer celle qui lui a redonnée gout a la vie.

Encore une fois c'est une quête à la recherche du troisième vœux, dont personne ne sait vraiment en quoi il consiste, que Tarik et Sabatea vont s'atteler.

De nouveau personnages entre en scène, tel que la voleuse et son frère qui peut, comme les Seigneurs des Tempêtes, créer une tornade autour de son corps.

Merci a Merci à Didier Debord qui a réalisé la traduction de cette trilogie Orientale



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Les Seigneurs des tempêtes, tome 1 : Le pays ..

Sur le principe cette trilogie avait tout pour me plaire avec ce coté fantasy orientale bien rafraichissant, peu usité et ce quelques soit les différents supports artistiques d'ailleurs (bd, roman, jeux vidéo ou cinéma).

Au départ je pense que l'auteur avait l'ambition de développer une forme de dark fantasy avec  comme background esthétique cet esprit bien singulier des contes des mille et une nuits, en définitif je crois qu'on peu raisonnablement parler ici d'échec d'intention voir même de naufrage créatif. Dans ce sens j'entre en résonnance avec la très juste critique de Albéric sur le premier tome (encore une fois) qui développe mieux que je ne pourrai le faire les grandes raisons de ce qui amène à cette sortie de piste et du manque d'inspiration créative de l'auteur.

Ce qui ressort de cette trilogie c'est le sentiment de errer dans un univers sans charme et  beaucoup trop sobre, finalement  bien trop quelconque.

Pour ce qui est de l'histoire, c'est pas l'euphorie non plus, si le style de l'auteur est plutôt plaisant, on a un peu de mal à s'attacher à des  personnages bien trop fonctionnels, une intrigue faussement complexe et le pire malheureusement beaucoup mais alors beaucoup de gras.

C'est simple, si le premier tome est en fait un gros prologue, les tomes 2 et 3 auraient gagnés à n'être qu'un.

Sans être mauvais, c'est un récit fainéant avec bien trop peu de fulgurances et de rebondissements pour sortir le lecteur de l'apathie dans laquelle l'auteur semble incapable de nous sortir. Pas non plus de final ébouriffant qui pourrait rattraper le truc.

Sincèrement si je n'avais pas acheté la trilogie en intégralité avant de la commencer, je m'en serai très certainement tenu au premier qui est certainement le plus rythmé avec le recul. (eh oui albéric, t'as bien lu...)

Tout n'est pas à jeter mais il y a tellement d'excellents romans fantasy à découvrir (du présent comme du passé), pour ne pas perdre son temps avec une trilogie trop exigeante en terme de temps et si peu généreuse.
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La fille de l'alchimiste

J'ai été déçue par ce roman, qui pourtant commençait bien. Un château battu par les flots occupé par la plus étrange, et dysfonctionnelle, des familles, un mystérieux alchimiste, un meurtre, un pensionnat zurichois vraiment louche, un ancien assassin charmant obligé de reprendre du service, et j'en passe.

J'étais prête à aimer cette histoire de deux alchimistes rivaux, et encore plus la fille de l'un d'eux reprenant le flambeau. Certes, tous les personnages me semblaient vaguement des sociopathes incapables de sentiments, des alchimistes aux personnages censés être plus sympathiques, mais bon aucun roman n'est parfait. Et puis ça a dérapé dans le cliché. Le secret des alchimistes était du lu et relu et re-relu, et l'auteur nous y a ajouté non pas une mais des tas de doses surnuméraires de violences sexuelles immondes faites à des personnages féminins divers au fil des siècles, là aussi une marotte insupportable de certains auteurs qui se rabattent là dessus pour dissimuler leur manque d'idées originales.

Décevant, donc.
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 1 : Le pays ..

Salut les Babelionautes

J'ai continué de découvrir l'œuvre de Kai Meyer avec cette trilogie qui nous dépeint un monde Oriental ou nous allons suivre Tarik al-Jamal, ancien contrebandier qui participe à des courses de Tapis Volant dans la ville de Samarkand.

Alors ce n'est pas Aladin, juste un homme aigri qui culpabilise après la disparition de Maryam lors d'une expédition vers Bagdad.

Mais sa rencontre avec Sabatea, qui veut s'y rendre par tout les moyens, va l'obligé a repartir dans cette traversée du Désert ou les djinns, issus de la Magie Sauvage règnent en Maitre.

A part le coté Oriental, il n'y a rien de nouveau dans cette histoire, le périple qu'il doit entreprendre afin d'aider son frère qui a accepté ce que lui a refusé à Sabatea, va l'entrainer dans une quête pour trouver le moyen de vaincre le peuple des djinns.

Merci à Didier Debord qui a réalisé la traduction de cette trilogie Orientale
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Le peuple des nuées, tome 2 : La lance et la ..

Salut les Babelionautes

Avec ce deuxième tome, Kai Meyer continu sa trilogie Asiatique.

Beaucoup de péripéties vont se dérouler au fil du récit, trop pour les récapituler ici, mais sachez qu'il s'en faudra parfois d'un cheveu pour s'en sortir a nos Héros.

Toujours a la recherche des Dragons, Nugua et Niccolo vont continuer leur chemin dans des directions différentes.

Beaucoup trop de nouveaux personnages avec parfois des talents singuliers vont apparaitre au fil des pages traduites par Nelly Lemaire que je remercie du fond du cœur pour son travail qui me permet de découvrir l'œuvre de Kai Meyer.
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La fille de l'alchimiste

Heureusement que j'ai lu ce livre en pleine période de canicule: ça compense (un peu) le fait qu'il soit long et ennuyeux comme un jour de pluie... J'ai été terriblement déçue: l'alchimie est un sujet tellement vaste et intéressant, il y avait tant à en dire, et tellement d'intrigues passionnantes à tisser autour! Et bien Kai Meyer a réussi la prouesse de rendre l'alchimie totalement insipide et sans saveur...



"La fille de l'alchimiste" a atterri dans ma PAL suite à la lecture de bonnes critiques sur cet ouvrage. Quelle mauvaise idée j'ai eu là... Je me suis tellement ennuyée, je n'avais qu'une hâte, c'était d'arriver au bout pour pouvoir passer à un autre livre. Comment ce livre a-t-il pu devenir un best-seller?! Pour certains romans dits "de plage" ou "de gare", je peux comprendre: leur lecture est facile et agréable, ce qui plaît à un large public. Mais ce livre ci est terriblement long et poussif, et le style très "classique" et descriptif n'est pas des + enthousiasmant. On n'en voit pas la fin... et d'ailleurs rien ne donne spécialement envie de savoir comment tout cela va se finir. L'auteur tisse un tel imbroglio entre de multiples époques, situations et personnages qu'on finit par ne même plus savoir ce qu'on cherche ou ce qu'on attend.



L'âme d'un roman est composée de son scénario, mais aussi et surtout de ses personnages. Et ici, les personnages sont tous + antipathiques et mauvais les uns que les autres. Comment dans ces conditions avoir de l'intérêt pour ce qui leur arrive? Comment éprouver la moindre émotion autre que de l'indifférence ou du mépris?! Je pense que j'aurais + accroché à ce livre, malgré ses faiblesses, si les personnages avaient été + "humains", et non pas ces personnes froides, hautaines, viles ou violentes.



Comme si cela ne suffisait pas, l'auteur à fait le choix de sauter sans cesse d'un personnage à l'autre sans aucune transition, ce qui ralentit la lecture car on doit sans cesse se resituer dans le bon contexte. Il y avait certes de la recherche, mais le résultat et bien trop fouillis, comme si l'auteur n'avait pas réussi à faire le tri dans ses idées et nous avait tout servi en un improbable et indigeste méli-mélo.



Enfin, des "détails" liés à l'édition viennent encore alourdir le bilan. On trouve dans le livre de nombreuses coquilles. Mais pas du genre faute d'orthographe ou lettre manquante, non. Plutôt du genre un mot à la place d'un autre (ex: "rirent" à la place de "firent"). Je pense que cela est dû à l'utilisation d'un système d'écriture intuitive genre T9 (comme sur les portables) suivie d'une mauvaise relecture. A noter également un gros souci avec le résumé de la 4ème de couverture: celui qui l'a rédigé a pris de tels raccourcis qu'au final ça n'a pas grand chose à voir avec ce dont parle vraiment le roman. "Aux côtés de son frère adoptif, [Aura] décide d'affronter le meurtrier de son père"... C'est bien + compliqué que ça et le résumé en devient presque mensonger!



Tout cela fait beaucoup pour un seul livre... Je vais donc m'empresser de changer de style de lecture afin de me "laver l'esprit" de cette laborieuse lecture. Bien que ma critique ne doive pas donner très envie de lire "La fille de l'alchimiste", si malgré tout cela tente quelqu'un, je l'échangerai volontiers...
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 3 : Skarabapur

Salut les Babelionautes

J'ai attendu de refermer ce troisième tome pour enfin en donner mon avis.

Kai Meyer en fait voir de toutes les couleurs à ses personnages et on se demande au fil des pages si ils vont s'en sortir.

Le point culminant de l'affrontement entre les Hommes et les Djinns pointent à l'horizon, mais Tarik et Sabatea volent vers Skarabapur, sans savoir vraiment si elle existe ou si c'est seulement un Mirage.

Car ils ont la certitude que le sors de leur Monde va se jouer autour de la possession du Troisième Vœux, et ils sont plusieurs a le convoiter.

Tarik est presque devenu la marionnette du Fou aux Cicatrices, Maryam est morte dans l'affrontement titanesque entre les Seigneurs des Tempêtes et l'armée des Djinns.

La fin de cette trilogie répond au questions restés sans réponse et se fini sur une note d'espoir pour Tarik et Sabatea.

Merci à Didier Debord qui a réalisé la traduction de cette trilogie Orientale
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Le Peuple des nuées, Tome 3 : Le Dragon et le..

Salut les Babelionautes

Ce troisième tome de la trilogie "le Peuple des Nuées" de Kai Meyer suit le même chemin en forme de conte fantastique.

Mais nous arrivons a la conclusion et souvent je me suis demandé comment il allait s'en sortir vu toutes les misères qu'il a fait subir a ses personnages.

Pour le savoir il vous faudra vous plonger dans cette Chine ou la Magie est présente de différentes manières, avec toute fois une absence d'explication sur leur provenances.

Merci à Nelly Lemaire qui a traduit cette trilogie, sans elle et tous ces traducteurs qui œuvrent dans l'ombre des Auteurs, je n'aurais jamais lu des livres écrits dans une autre langue.
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La fille de l'alchimiste

Je ne suis pas un amateur de roman de fantaisy mais je dois avouer que j'ai été bluffée par ce récit épique.

Kai Meyer conte avec dynamisme les aventures d'Aura, de ses proches et d'autres protagonistes qui gravitent autour de la famille de Nestor Institoris, son père.

Ce père mystérieux, barricadé dans le grenier d'un château bâti sur un récif de la Baltique est à la poursuite de l'immortalité.

Ce père est assassiné ce qui déclenche un déchainement d'évènements dont l'enlèvement de la jeune sœur d'Aura.

Parfois, on reconnaît à la marge les caractéristiques du roman gothique.
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Les Seigneurs des tempêtes, tome 1 : Le pays ..

Un premier tome assez plaisant, mais je dois avouer ne pas avoir été aussi immergée que je l'aurais souhaité.



Mais voilà il faut que je commence par le plus mauvais de ma critique... (fichue intj).



Ceci mis à part autant l'avouer, le décors est assez dépaysant: les sables du désert, Samarkand, Bagdad, les djinns maléfiques, les tapis volants...l'orient mystérieux des milles et une nuit dans toute sa splendeur. Mention spéciale pour les serpent argentés.



Les personnages sont nuancés, pas de stéréotype agaçant, mais j'aurais aimé quelque chose qui leur donne plus de relief encore.



L'auteur maintient un rythme soutenu sans être "pressé", ce qui est assez agréable.

La fin nous laisse sur l'expectative même si certaines choses sont de l'ordre du "prévisible" - je n'aime pas ce mot, surtout que généralement les choses prévisibles pour moi ne le sont pas pour les autres... disons que ça dépend de l'habilité du lecteur à décortiquer un roman à la manière d'un détective.
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