AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Seigneurs des tempêtes tome 3 sur 3
EAN : 9782841727216
396 pages
L’Atalante (25/06/2015)
3.42/5   6 notes
Résumé :
Sous l'impulsion de Maryam et grâce aux étranges pouvoirs de Jibril, un garçonnet blême et sans âge, les Seigneurs des Tempêtes lancent une grande offensive contre une armée djinn qui marche sur Bagdad, au mépris de la vie des esclaves humains qui l'accompagnent. Pendant ce temps, à Bagdad, Khalis, le magicien de la cour, entraîne Tarik et Sabatea jusqu'à Skarabapur, la ville de verre pétrifiée, aux confins du désert, où les djinns ont concentré le pouvoir du Troisi... >Voir plus
Que lire après Les Seigneurs des tempêtes, tome 3 : SkarabapurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Sur le principe cette trilogie avait tout pour me plaire avec ce coté fantasy orientale bien rafraichissant, peu usité et ce quelques soit les différents supports artistiques d'ailleurs (bd, roman, jeux vidéo ou cinéma).
Au départ je pense que l'auteur avait l'ambition de développer une forme de dark fantasy avec  comme background esthétique cet esprit bien singulier des contes des mille et une nuits, en définitif je crois qu'on peu raisonnablement parler ici d'échec d'intention voir même de naufrage créatif. Dans ce sens j'entre en résonnance avec la très juste critique de Albéric sur le premier tome (encore une fois) qui développe mieux que je ne pourrai le faire les grandes raisons de ce qui amène à cette sortie de piste et du manque d'inspiration créative de l'auteur.
Ce qui ressort de cette trilogie c'est le sentiment de errer dans un univers sans charme et  beaucoup trop sobre, finalement  bien trop quelconque.
Pour ce qui est de l'histoire, c'est pas l'euphorie non plus, si le style de l'auteur est plutôt plaisant, on a un peu de mal à s'attacher à des  personnages bien trop fonctionnels, une intrigue faussement complexe et le pire malheureusement beaucoup mais alors beaucoup de gras.
C'est simple, si le premier tome est en fait un gros prologue, les tomes 2 et 3 auraient gagnés à n'être qu'un.
Sans être mauvais, c'est un récit fainéant avec bien trop peu de fulgurances et de rebondissements pour sortir le lecteur de l'apathie dans laquelle l'auteur semble incapable de nous sortir. Pas non plus de final ébouriffant qui pourrait rattraper le truc.
Sincèrement si je n'avais pas acheté la trilogie en intégralité avant de la commencer, je m'en serai très certainement tenu au premier qui est certainement le plus rythmé avec le recul. (eh oui albéric, t'as bien lu...)
Tout n'est pas à jeter mais il y a tellement d'excellents romans fantasy à découvrir (du présent comme du passé), pour ne pas perdre son temps avec une trilogie trop exigeante en terme de temps et si peu généreuse.
Commenter  J’apprécie          110
Dernier volet de la trilogie « Les seigneurs des tempêtes », ce troisième tome s'inscrit dans la droite lignée des précédents mais accélère un peu le rythme compte tenu de la nécessité pour l'auteur de boucler tous ses arcs narratifs. [Attention aux risques de SPOILER : si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire les volumes précédents, je vous suggère de vous rendre directement au paragraphe suivant, même si je vais limiter les révélations au minimum.] La situation de l'humanité dans cet Orient de la fin du premier millénaire fantasmé se fait de plus en plus précaire puisque les djinns, créatures magiques apparues il y a quelques décennies et qui ont peu à peu colonisé le monde en anéantissant tout sur leur passage, sont sur le point de venir à bout de Bagdad, l'une des dernières grandes place-fortes du genre humain. A la tête d'une armée colossale, les princes djinns, leurs magiciens et tous ceux que ces derniers sont parvenus à asservir dans le désert s'apprêtent à entreprendre le siège de la ville, en très nette infériorité numérique et stratégiquement désavantagée. C'est dans ce contexte particulièrement troublé qu'une petite troupe hétéroclite décide de se lancer dans un périlleux voyage à la recherche de la mythique Skarabapur, cité légendaire qui renfermerait une abondante réserve de magie à même de leur permettre de venir à bout des djinns. Seulement le secret de la ville s'est répandu, et ils ne sont pas les seuls à briguer le pouvoir du Troisième Voeu. Au sein même de leur petite troupe, les motivations des uns et des autres demeurent opaques, les plans du magicien et conseiller du calife n'étant visiblement pas tout à fait les mêmes que ceux de l'énigmatique mercenaire byzantin, ou du curieux duo frère-soeur qui les accompagnent, ni même de nos deux protagonistes, Sabatea et Tarik, puisque ce dernier supporte de plus en plus mal les assauts dans son esprit du Fou aux cicatrices, le seigneur djinn dont il a absorbé une partie de la conscience.

Kai Meyer offre à sa trilogie une conclusion spectaculaire qui fait la part belle aux affrontements grandioses, aux duels épiques et à une débauche de magie. Cela se traduit, évidemment, par une attention moindre accordée aux interactions entre les personnages et à leur évolution, même si cet aspect est pour autant loin d'être négligé ici. Junis, par exemple, qui s'était jusqu'à présent révélé être le personnage le plus fade du trio de protagonistes initiaux, connaît une belle évolution et gagne en profondeur à mesure que ses réflexions concernant les méthodes employées par les Seigneurs des tempêtes avancent. Tarik et Sabatea, en revanche, stagnent un peu, et leur histoire d'amour en vient même à prendre une place un peu trop importante non pas dans l'intrigue mais dans la narration, l'auteur multipliant notamment les descriptions concernant leurs contacts physiques (et ils se prirent la main, et il sentit ses cheveux dans son cou…). Ça ne va pas jusqu'à empiéter sur l'histoire, loin de là, mais disons que la redondance fait naître une pointe de lassitude qui n'existait pas dans les précédents opus. Malgré toutes ses qualités ce troisième tome souffre aussi d'un certain nombre de longueurs qu'on peut attribuer pour la plupart à la prévisibilité d'une partie des événements. le roman recèle malgré tout de bonnes surprises qui viennent relancer l'intérêt du lecteur à intervalle régulier et viennent parfois totalement rebattre les cartes du jeu. Les révélations, elles, sont légion et relativement satisfaisantes même si certaines sont évoquées un peu trop rapidement et sans guère de subtilité, comme si l'auteur s'était rendu compte qu'il fallait absolument achever son histoire et s'était soudainement retrouvé à cours de temps. le cadre oriental choisi par Kai Meyer continue quant à lui de jouer son rôle et renforce agréablement la sensation de dépaysement puisqu'on y retrouve tout ce qui faisait le sel des précédents tomes, du tapis volant aux génies enfermés dans des bouteilles en passant par les mystérieuses créatures du désert entourant Bagdad.

« Skarabapur » clôt de manière assez spectaculaire la trilogie des « Seigneurs des tempêtes » même s'il s'agit sans doute du plus perfectible des trois volumes de la série. L'ensemble reste cela dit de bonne facture et offre une fantasy dépaysante et originale faisant pour une fois la part belle au folklore oriental et mobilisant ainsi un imaginaire trop rarement exploité. A découvrir.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
Commenter  J’apprécie          10
Salut les Babelionautes
J'ai attendu de refermer ce troisième tome pour enfin en donner mon avis.
Kai Meyer en fait voir de toutes les couleurs à ses personnages et on se demande au fil des pages si ils vont s'en sortir.
le point culminant de l'affrontement entre les Hommes et les Djinns pointent à l'horizon, mais Tarik et Sabatea volent vers Skarabapur, sans savoir vraiment si elle existe ou si c'est seulement un Mirage.
Car ils ont la certitude que le sors de leur Monde va se jouer autour de la possession du Troisième Voeux, et ils sont plusieurs a le convoiter.
Tarik est presque devenu la marionnette du Fou aux Cicatrices, Maryam est morte dans l'affrontement titanesque entre les Seigneurs des Tempêtes et l'armée des Djinns.
La fin de cette trilogie répond au questions restés sans réponse et se fini sur une note d'espoir pour Tarik et Sabatea.
Merci à Didier Debord qui a réalisé la traduction de cette trilogie Orientale
Commenter  J’apprécie          60
“Skarabapur” est le dernier tome de la trilogie des “seigneurs des tempêtes”. Venez découvrir la fin des aventures de Tarik, Sabatea, Junis et de tous les autres. Qui gagnera la guerre : les humains ou les Djinns ?

Dans ce tome
Tarik et Sabatea quittent Bagdad en compagnie du magicien du vizir, Khalis, et son garde du corps le byzantin, Almarik, à la recherche de la cité de Skarabapur. Ils espèrent y trouver le Troisième voeu. Khalis espère, grâce à lui, ressusciter sa fille qu'il conserve dans le miel et a besoin des deux amants pour retrouver Skarabapur.
Se joignent à eux deux personnages rencontrés dans le tome 2 : Face-de-nuit et sa soeur Ifranji. Car le premier connaît le désert comme sa poche et que la seconde ne le quitte jamais. Ils souhaitaient quitter Bagdad. Car la ville va se faire attaquer par des armées de Djinns. Les seigneurs des tempêtes, menés par Maryam et Jibril, n'ont pas pu les arrêter.

Retour de lecture : “Skarabapur” répond à toutes les questions et termine tous les arcs narratifs. Une trilogie constante dans la qualité depuis “le pays des Djinns” jusqu'à “Skarabapur” avec une histoire prenante à chaque tome et une ambiance un peu sombre qui est vraiment très plaisante ; tout comme les personnages qui ont chacun une vraie personnalité et une certaine ambiguïté.

Le mot de la fin ?
J'étais vraiment plongée dans cet univers de désert, de tapis volants et de Djinns. Et cette histoire d'un monde dans une bouteille ! c'est quelque chose qui peut rappeler une croyance mythologique, une légende. J'ai passé un très bon moment. L'action s'enchaîne et la tension monte d'un cran à la fin pour le “combat final”. Mettez un objet de convoitise comme le troisième voeu et voyez la réaction des différents protagonistes.

En plus, toutes les révélations étaient cohérentes avec l'univers. Une très bonne trilogie de fantasy dans une ambiance à la mille et une nuit avec des parfums d'Orient. Très agréable à lire, prenant et entrainant. Avec un style de l'auteur que j'ai beaucoup aimé. Bravo à la traduction.

Le conseil de la bibliothécaire : Ne commencez pas cette série avec “Skarabapur”. Il faut vraiment commencer avec le premier pour suivre les histoires et les différents arcs narratifs. Si vous avez aimé le tome 1, vous pouvez continuer car vous pourriez vraiment aimer les deux tomes qui suivent car la qualité se maintient sur les trois tomes.
Lien : https://journaldunebibliothe..
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Elbakin.net
28 juillet 2015
L’ensemble reste agréable et de très bonne facture avec un cadre dépaysant trop peu usité de nos jours en fantasy.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le tapis n’obéit qu’à contrecœur lorsque Junis lui ordonna de suivre les gardes dans les profondeurs des catacombes. Junis ne pouvait pas lui en vouloir. C’était un très vieux tapis qui avait déjà traversé bien des épreuves, avant même l’avènement de la Magie Sauvage et la Scission du monde. Il ne possédait aucune volonté propre, même s’il en donnait parfois l’impression. Une quantité suffisante de poils de dragon y avait été intégrée pour lui permettre d’éviter les dangers les plus flagrants.
Commenter  J’apprécie          00
Les murs eux-mêmes n’étaient guère utiles contre un assaillant qui pouvait les survoler sans peine. Mais les archers du califat étaient réputés pour être les meilleurs au monde, les catapultes d’une terrible précision, et les hommes de la Garde des Faucons les pilotes de tapis les plus aguerris de tout l’Orient. Personne ne parviendrait à franchir la coupole grouillante du ciel au-dessus des tours et des toits. Pas même un oiseau.
Commenter  J’apprécie          00
« La magie du cheval d’ivoire est potentiellement plus grande que le seul fait d’avoir été créé artificiellement, et qu’il vive malgré tout. Je crois qu’il possède réellement le pouvoir de nous emmener jusqu’à Skarabapur, même si certains d’entre nous – il gratifia la jeune voleuse d’un regard accusateur – manquent de conviction intérieure et de maturité. »
Commenter  J’apprécie          00
Il n’était pas certain de savoir ce qui s’était réellement passé entre Maryam et Junis, même s’il lui aurait été aisé d’interpréter le comportement de son frère. Il était désolé pour lui, désolé pour Maryam, mais il savait d’expérience qu’ainsi allait la vie pour chaque être humain. Le destin n’était que rarement juste.
Commenter  J’apprécie          00
La vie dans le désert l’avait changée, toutes les épreuves qu’elle avait traversées. Je n’ai aucune idée de ce qu’elle a ressenti pour moi – du moins la plupart du temps, j’étais même sûr de le savoir, parce qu’elle ne cachait pas qu’elle se serait volontiers débarrassée de moi.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Kai Meyer (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kai Meyer
booktrailer allemand du "Pays des djiins", tome 1 du cycle "Les Seigneurs des tempêtes"
autres livres classés : désertVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (21) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2504 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}