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Critiques de Kalpana Swaminathan (22)
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Saveurs assassines

Quand Hilla Driver hérite de la superbe maison de son oncle, elle décide immédiatement d’en faire une maison d’hôtes. Afin de fêter cet héritage inattendu et de pendre la crémaillère, elle décide d’y organiser un week-end gastronomique réunissant quelques personnalités en vue à Bombay. Bien sûr, elle n’oublie pas sa très chère amie Lalli qui arrive accompagnée de sa nièce, écrivaine en herbe qu’elle héberge provisoirement. La jeune fille se mêle aux invités hétéroclites et tombe sous le charme de Tarok, le cuisinier. Un homme qui s’est fait tout seul et qui, outre un repas pantagruélique et délicat, offre à chacun des convives un plat spécialement préparé pour lui et qui dévoile subtilement un secret bien gardé. Est-ce pour cela qu’il est assassiné dans sa cuisine ? Un meurtre en chambre close qui intéresse particulièrement Lalli. La vieille dame a passé trente années dans la police et s’occupe encore des cas compliqués bien qu’elle soit à la retraite. Secondée par sa nièce en larmes, elle prend l’affaire en main alors qu’au dehors la tempête se déchaîne et que les convives, tous de potentiels suspects, se retrouvent dans un huis-clos anxiogène fait de secrets, de soupçons, de cris et de crises.



Meurtre en chambre close, huis-clos et une détective qui a des airs de Miss Marple…Ce polar à la mode indienne s’inspire des classiques du genre mais se démarque en s’implantant dans la bonne société de Bombay. Le petit comité réuni là concentre les maux, les drames, les inégalités de l’Inde : mépris de classe, violences faites aux femmes, corruption, etc.

Une lecture divertissante mais pas franchement emballante. L’intrigue est lente à se mettre en place, certains personnages sont grotesques, la gastronomie prend le dessus sur le polar et les termes indiens sont trop nombreux.

Quant à la fameuse Miss Lalli, elle partage avec son homogue Miss Marple, outre son grand âge, un sens aigu de l’observation et de la déduction. Mais elle n’est pas une simple vieille dame qui se pique d’enquêter en dilettante, elle a derrière elle une longue carrière dans la police indienne et elle est encore régulièrement sollicitée par ses anciens collègues tant elle est une pointure dans le métier.

Avis mitigé donc mais Saveurs assassines reste un bon polar pour qui veut découvrir l’Inde, sa gastronomie, sa danse et son rapport à l’argent. Peut-être faut-il lire le tome suivant pour se faire une meilleure idée du talent de Kalpana Swaminathan…

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Saveurs assassines

Un excellent polar...oui polar,car ce n'est pas un livre de cuisine, même si la cuisine indienne y est quasiment le personnage principal,ou presque.

Je ne vous parlerai pas d'un menu prometteur qui tient sur 6 pages,car s'il promettait,il n'a pas tenu ses promesses, dommage.C'est la vie...ou pas.

Les personnages sont bien dessinés,ils pourraient tous être assassins,ils forment une caricature de la société inégalitaire indienne hésitant entre traditions et tentations post modernes,et ils ont tous un secret à dissimuler.

Ceci dit, c'est un polar,ce n'est pas non plus un manifeste social !

C'est plutôt drôle malgré les morts,le rythme est enlevé d'un bout à l'autre .

Celle qui raconte l'histoire a un sacré bagout et est plutôt courageuse,elle mène bien son récit et son enquête. Même si sa tante est plus efficace. Alors,pour le mystère façon chambre close,pour les saveurs sucrées épicées de la cuisine indienne,pour les personnages ,je mets 4 étoiles, c'était un polar original et bien enlevé.



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Saveurs assassines

Bien qu'affamée de littérature indienne, je n'ai pas dévoré plus que cela ces "saveurs assassines" , slow, très slow food. En effet, ces meurtres en huis-clos à la manière d'Agatha Christie traînent assez vite en longueur et si la conclusion réserve d'assez bonnes surprises, je suis restée sur ma faim tellement le regard sur la société indienne, assez survolé, m'a semblé manquer de piment. Non pas qu'arsenic, cyanure et pic à glace aient manqué au menu ( pour organiser un menu indien épatant, cf d'ailleurs chapitre onze), mais tout cela m'a semblé finalement très convenu. (De plus madame Swminathan se permet de déprécier la gastronomie française, ce qui est à mon avis le crime majeur de ce livre. Même pour rire, on ne plaisante pas sur ce sujet, madame, que j'ai fort chatouilleux.) Bref, un bon moment de lecture, mais je ne persévèrerai pas dans les aventures de miss Lalli, personnage au demeurant haut en couleurs et fort sympathique.
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Saveurs assassines

J'ai apprécié ce roman policier récent (années 2000) écrit en anglais par par une écrivaine indienne d'origine tamoule, médecin de profession.

Lalli, l'enquêtrice mystérieuse, celle à qui ses collègues (masculins) demandent en dernier recours de dénouer l'intrigue est une sorte de Sherlock Holmes très douée.

Dans ce premier roman traduit, elle est flanquée de l'héroïne qui s'installe chez elle après avoir quitté son travail à l'université et son petit ami.

Je dirais que le roman est écrit à hauteur de femme émancipée dans cet immense pays où les rigidités sociales sont affirmées.

L'écriture est sensuelle elle permet de bien entrer dans l'ambiance imaginée d'une Inde colorée, bruyante et délicieuse au goût. On assiste notamment à une énumération de plats indiens selon des recettes historiques, issues des traditions gastronomiques de ce pays-continent. le récit est parfois surréaliste lorsqu'il campe des personnages assez grotesques (ainsi de Mme Sane outrageuse avec sa langue de vipère) ou lorsqu'il décrit une danse en termes quasi religieux.

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La chanson du jardinier

Kalpana Swaminathan arrive à placer Lewis Carroll, Shakespeare et Agatha Christie dan son roman. Si je n'ai pas saisi les liens avec Lewis Carroll ou Shakespeare, les références et emprunts à Agatha Christie sont évidents. le personnage principal est Lalli, inspectrice à la retraite accompagnée de sa nièce. Elles vivent dans un immeuble dans lequel gravite tout un microcosme haut en couleur.



Lalli évoque clairement Miss Marple mâtinée d'Hercule Poirot. le style de Swaminathan et la manière dont elle conduit le roman est très semblable à ce qu'Agatha Christie fait. On a une sorte de puzzle impressionniste pendant la plus grande part du roman. Lalli mène son enquête depuis chez elle principalement. Elle livre peu de déductions, se réservant pour le happening final en présence de tout le monde. le lecteur manque d'éléments pour découvrir le pot-aux-roses, tout juste peut-il se livrer à des conjectures.



Tout démarre à la mort d'un banquier, vivant dans le même immeuble que Lalli. Il est retrouvé dans l'ascenseur après sa balade matinale. Il porte ses lunettes de soleil. La veuve va avoir du mal à admettre le meurtre. La tension monte dans l'immeuble. Ce banquier se mêlait de tout et livrait des secrets et des rumeurs sur tout le monde dans l'immeuble. Chacun avait une "bonne" raison de le tuer.



Au final, on a un roman assez complexe, confus mais pas dépourvu d'intérêt. La diversité des cultures, des religions, des modes de vie et les aspects sociologiques liés à l'Inde apportent une touche intéressante à l'ensemble. Swaminathan aborde la question des blood diamonds et de la coexistence des groupes ethniques. Mais il m'a manqué un souffle, un petit quelques chose qui tire le lecteur vers le haut.
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La chanson du jardinier

Polar indien, qui se déroule à Bombay.

Unité de lieu : le Building, Utkrusa, est habité par des professeurs, un banquier, un officier de police à la Retraite, Lalli, qui sera bien sûr la détective, un banquier, Mr Rao, la victime, découvert mort dans l’ascenseur… leurs familles, proche et parfois éloignée, comme cette cousine qui fuit une belle famille qui l’enferme et la martyrise. Ce roman mettant en scène les habitants d’un immeuble, me fait penser à Bonbon Palace .

Une touche d’exotisme : la traductrice a gardé de nombreux mots hindi ou gujarati désignant des coutumes, des plats, des habits.

Sous le patronage de Lewis Carroll, la fantaisie, le non-sens, l’humour sont au rendez-vous. En prologue du Prologue : un poème, la chanson du Jardinier est tirée de Sylvie et Bruno de Lewis Carroll(1889). Ce poème sert de fil conducteur à l’intrigue dans ses images les plus farfelues



Il croyait voir un buffle

Sur le manteau de la cheminée.

Il regarda de nouveau et s’aperçut que c’était

La nièce du mari de sa sœur.

« si vous ne quittez pas cette maison, dit-il.

J’appelle la police »

……

Qui peut imaginer qu’on retrouvera les thèmes les plus fous dans la vie prosaïques de ces Indiens de Bombay ! Et c’est la gageure de l’auteur que de les utiliser (dans le désordre, certes) pour construire une histoire.

L’intrigue n’est pas nécessairement essentielle dans ce livre. Elle serait plutôt alambiquée. Qui a tué Mr. Rao ? Chacun avait une bonne raison de souhaiter sa mort. A chacun des locataires il avait, semble-t-il, pour le plaisir, distillé son venin. Colporter des ragots, mettre au jour les secrets que chacun voulait garder pour soi, inventer des histoires malfaisantes était la raison de vivre de ce banquier pieux.

La chaleur que toute cette humanité dégage, solidarité de voisins qui ne sont jamais indifférents à leur prochain, qui débarquent dans le salon sous tout prétexte, fait de ce roman sans prétention, un ouvrage attachant. Intéressant aussi le plaidoyer pour la condition féminine encore bien difficile en Inde où il est courant qu’une jeune femme soit enfermée à clé par sa belle-mère, ou brûlée par son mari.


Lien : http://miriampaigel.blog.lem..
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Saveurs assassines

Après des débuts assez laborieux, je me suis laissée prendre par ce Cluedo gastronomique Indien, même si j'en ressors un peu déçue. Un huis-clos dans une demeure somptueuse, une assemblée très hétéroclite : des personnages très sympathiques, d'autres complètement détestables (caricaturaux ?). Le meurtre est assez long à arriver, presque la moitié du roman, il fallait bien tout ça pour présenter les protagonistes de cette enquête menée par Miss Lalli, détective à qui rien n'échappe. Le côté gastronomique, qui m'avait attiré tout d'abord, m'a finalement complètement laissée sur le côté de la route car pratiquement tous les mets sont indiens, écrits en indien et non traduits, ni explicités. Pas de notes de bas de page, mais un glossaire en fin de roman (sans renvoi) que je n'ai découvert qu'après avoir achevé ma lecture. Dommage... En y repensant, l'enquête en elle-même est un peu tirée par les cheveux. Ce roman vaut en tout cas pour son ambiance (j'adore les huis-clos), sa description de la société indienne et son personnage de Miss Lalli et sa nièce la narratrice, dont ce n'est pas la dernière aventure ! (avril 2012)
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Saveurs assassines

Pour une fois dans mes lectures, j’ai fait preuve de logique : j’ai débuté par la première enquête de Miss Lalli. Je lui trouvais une ressemblance avec Miss Marple : elle est âgée, discrète, et héberge sa nièce, écrivain en devenir. De plus, j’ai eu l’impression de me retrouver de voir ce qui restent dans les coulisses d’un roman d’Agatha Christie : cette Inde dont elle parlait souvent (je n’ai pas eu le courage de compter combien de ces personnages sont allés en Inde, ou en reviennent). Les ressemblances s’arrêtent là, car Miss Lalli a baigné toute sa vie dans le crime, elle a fait carrière pendant trente ans dans la police et est toujours une consultante officieuse pour les cas difficiles. Le lecteur est tout de suite mis dans le bain avec deux meurtres sordides.

L’intrigue me paraissait au début très classique : les protagonistes, tous l’incarnation du rêve indien (une chirurgien, un écrivain renommé, un critique gastronomique reconnu, un mannequin) sont réunis dans une villa somptueuse pour un week-end, et les meurtres vont gâcher ce dimanche idyllique.

Voici l’intrigue brute : elle cache les enjeux réels. Ce n’est pas un simple séjour qu’organise Hilla, la propriétaire de la somptueuse demeure, mais une véritable revanche, contre la vie, contre la ruine de ses parents, leurs vies gâchées, leurs sacrifices. Son amie Lola Larina a survécu au pire, tout comme Tarok, le cuisinier, survivant de la guerre contre le Bangladesh et de bien d‘autres épreuves que nous découvrirons au cours de l‘enquête. Celui-ci n’a rien à perdre et, au cours d’un dîner mémorable, dit ses quatre vérités à presque tous les protagonistes. La découverte de sa mort, le lendemain, ne sera pas une surprise.

Le huit-clos se prolonge : les conditions climatiques empêchent les invités de partir, et miss Lalli mène l’enquête, avec une froide détermination qui choque sa nièce, narratrice de son état. Elle ne se prive pas pour lui donner son avis, et ne comprend pas toujours les commentaires, froidement réalistes de miss Lalli. Celle-ci n’a aucune illusion sur la nature humaine, ce qui lui permet de n’être pas la dupe des apparences, des paroles trompeuses et des faux indices.

Le dénouement est amer, car il montre comment les femmes sont considérées, même dans des milieux cultivés. De plus, le lecteur se rend compte qu’il aurait fallu de presque rien pour que ces crimes soient évités, ne serait-ce que donner sa confiance à quelqu’un qui le méritait vraiment. L’épilogue montre que rien n’a changé - ou presque - si ce n’est que les yeux de la narratrice sont définitivement décillés.
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Saveurs assassines

Voici un roman policier où le meurtre n'occupe que la 2ème moitié de l'ouvrage, et reste moins marquant que l'importance de la cuisine et des différentes visions de la société indienne. A ne pas lire en ayant faim sous peine d'être totalement envahi par l'envie de cuisine indienne !! ;-)

Seul petit reproche, peut-être dû à l'édition : pour les débutants en cuisine indienne, il est un peu fatigant de devoir sans cesse jongler entre le texte et le glossaire de fin...
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La chanson du jardinier

Ce roman est un peu long mais a le mérite de mettre la société indienne en lumière, avec ses bons et mauvais côtés. En ce sens il est dépaysant.



Il y a peu d'action et le style d'enquête est un peu vieillot mais les amateurs d'Agatha Christie et autres polars psychologiques apprécieront.
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La chanson du jardinier

Un titre énigmatique - il s'en est fallu de peu qu'il le reste pour moi jusqu'au bout - pour un polar indien à la façon d'Agatha Christie: l'action n'est pas trépidante, l'enquêtrice oeuvre tranquillement dans sa tête pendant tout le roman pour nous sortir à la fin l'imprévisible solution de son chapeau. Cependant le roman ne manque pas de charme ni de saveur.



Le dépaysement était au rendez-vous et mon tour du monde littéraire gagne une étape.



On ne parle pas de l'Inde, ce n'est pas un guide touristique bien pédagogique, on y est plongé d'un coup sans préparation et j'ai dû reprendre haleine plusieurs fois, au début, pour m'y retrouver dans les diverses langues, cultures et religions car les personnages, qui vivent tous dans le même immeuble, sont nombreux.



L'un des voisins, le moins sympathique de tous, celui qui a une langue de serpent et qui, en répandant des rumeurs, a déjà causé du tort à chaque palier est retrouvé mort dans l'ascenseur. Les suspects ne manquent pas. Mais heureusement, la police est à domicile, l'enquêtrice vedette habite justement l'immeuble.



J'ai beaucoup songé à la littérature anglaise en lisant La chanson du jardinier. Peut-être à cause de cette fameuse chanson qui doit tout à Lewis Carroll - c'est là ce que j'ai compris. Il y a un lien entre les paroles de la chanson et le crime mais alors, quel lien, je serais bien en peine de l'expliquer. Cela m'est passé au dessus de la tête pendant un long moment, jusqu'à ce qu'à force d'insistance la chose se fraie un chemin dans ma p'tite cervelle. Mais il était déjà bien trop tard, j'ai eu la flemme aiguë de remonter les pages pour bien comprendre.



Toujours est-il que j'ai cru reconnaître un peu de Conan Doyle, avec la nièce de Miss Lalli, qui nous relate les principaux évènements et observe les avancées de l'enquête de sa tante, sans jamais parvenir à apprendre l'essentiel, un peu comme Watson, ou comme ce gars, (Hastings?) qui accompagne parfois Hercule Poirot. Le type même du témoin qui ne pigera rien avant que le Maître, a la fin, ne dévoile tout triomphalement.



Vous commencez à savoir que l'old school que je suis aime ces romans policiers là, sans débordement sanguinolent, sans scène de sexe racoleuse... j'ai donc passé un très agréable moment, je me suis crue en voyage, ce qui sied très bien à des vacances. J'ai trouvé la victime odieuse à souhait et toute la partie qui revient sur ses actions des derniers jours très amusante.

J'aurais aimé un peu mieux suivre le fil de l'enquête mais dans l'hypothèse où l'on ne peut pas tout avoir, ce livre-ci s'en sort très bien.
Lien : http://talememore.hautetfort..
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Saveurs assassines

Le docteur Hilla Driver a hérité d'une vieille maison coloniale au bord de la mer dans les environs de Bombay. Elle envisage de la transformer en pension de luxe. Pour lancer son projet elle organise un week-end d'inauguration auquel elle convie amis et personnalités en vue : un écrivain, un danseur, un top model, un critique gastronomique... Il y a aussi un cuisinier de talent qui a promis de surprendre les plus difficiles. Le but pour Hilla est de faire parler d'elle en page 3, la page people des journaux. Pour ça, elle va être servie.



Quand le cuisinier présente à chaque convive un plat spécial qui lui rappelle un événement de son passé, certains souvenirs ne sont pas les bienvenus. C'est alors que la scène se transforme en huis-clos avec l'intervention d'une pluie diluvienne qui empêche toute communication avec l'extérieur. Un des participants est assassiné. L'enquête est prise en charge par miss Lalli, policière à la retraite, amie de Hilla et invitée avec sa nièce, la narratrice, qui va lui servir d'assistante.



Un point de départ assez classique (l'assassin est forcément un des invités) et une enquête plutôt bien ficelée. Il y a du suspense et aussi des indices qui permettent de deviner certaines choses.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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La chanson du jardinier

Thriller dans l'Inde d'aujourd'hui. Le lieu, un building dans Bombay où a lieu le meurtre, et dans lequel tous les habitants se connaissent et vivent bonheur et malheur ensemble permet des portraits de la société indienne. Permet aussi de souligner au passage la médisance qu'exercent certains notamment M. Rao la victime. Des ressemblances avec les livres d'Agatha Christie.
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Saveurs assassines

Une murder party à l'indienne, entre Cluedo et les aventures de Miss Marple, avec une enquêtrice hors norme et une narratrice très engageante, pour nous emmener avec elle dans les périgrinations de sa détective de tante. Un moment lecture très sympa, et une découverte des plus argréables !
Lien : http://livre-monde.com/?p=1459
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Saveurs assassines

La narratrice est la nièce de Lalli qui se révèle être une professionnelle du crime (je ne vous en dis pas plus). Elle la seconde, raconte l'enquête, tout en restant en position de novice, comme le lecteur.

Il est aussi dit que cette narratrice - dont on ne connaitra pas le nom - a écrit un roman intitulé Compartiment pour dames ! Il s'agirait donc d'Anita Nair ou, en tout cas, d'un clin d'oeil amusant de l'auteur.

C'est aussi un roman gastronomique.

La cuisine indienne est omniprésente, les menus sont détaillés et la liste des plats est impressionnante. Bien sûr, pour que le lecteur occidental se repère (et le lecteur d'une autre région de l'Inde), les notes de bas de page précisent le contenu des recettes et traduisent les saveurs pour nos palais occidentaux, mais cela reste très exotique.

Pendant la lecture, j'ai parfois trouvé que les descriptions des menus étaient un peu longues. Je crois finalement que ce roman est assez équilibré, car les personnages sont tous charnels et ont tous quelques préoccupations corporelles.

Si je devais également faire une critique, je dirais que l'histoire met un peu trop de temps à se compliquer et que le mort arrive après une centaine de page.

Il faut toutefois préciser qu'il s'agit du premier tome d'une série, ce qui justifie sans doute les longueurs initiales destinées à présenter les personnages et leurs cadres de vie.

Comme le style de l'auteur est très fluide, j'aurais tendance à attendre d'avoir lu la suite pour émettre un avis définitif.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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La chanson du jardinier

Bombay, de nos jours. M. Rao est retrouvé mort dans l’ascenseur de bon matin. Il a certainement été empoisonné. Miss Lalli, inspectrice de police à la retraite, mène l’enquête aidée par sa nièce et la voisine de M. Rao. Elles reprennent tous les évènements remarquables et sans lien apparent entre eux qui se sont produits dans les deux mois précédents le meurtre. Ceux-ci pris un par un semblent anodin. Mais n’ont-ils pas tous menés à la mort de cet irascible M. Rao qui avait pour principale activité de se mêler des affaires de ses voisins ? D’où un nombre de suspect fort important.

Roman policier agréable qui nous fait découvrir l’Inde sous un angle originale en suivant la vie des habitants d’un immeuble et les relations entre ceux-ci.

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Saveurs assassines

Avec une première partie moins étalée et moins jonchée de noms indiens et une deuxième partie moins bâclée, cela aurait pu me plaire. Les personnages sont pittoresques, mais l’intrigue est gâchée par ce défaut de construction.
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Saveurs assassines

D'emblée, la mélodie de ce roman m'a fait penser à un mélange entre Agatha Christie et le Salman Rushdie des Versets sataniques, mais sans le génie de l'une ni de l'autre.

L'histoire, qui se déroule presque entièrement à huis clos dans une somptueuse villa isolée du monde par la mousson durant un pantagruélique week-end gastronomique, est contée par une jeune écrivaine d'aussi peu de talent que d'abondant bavardage. C'est pourquoi les personnages résultent assez caricaturaux sous sa plume ; même sa détective de tante, Lalli, plutôt qu'énigmatique semble simplement insuffisamment décrite.

Les crimes ne se manifestent qu'au bout de 200 p., soit après un démarrage qui prend les deux tiers du livre. La logique de la solution de l'intrigue, elle, ne s'étend guère que sur une dizaine de pages...

A se demander si on peut encore parler de roman policier. Car en fait il vaudrait mieux ne pas. Le personnage majeur est en réalité la cuisine indienne, d'une richesse et variété insoupçonnées de moi, littéralement inconcevable à cause des ingrédients inconnus ou que je suis incapable d'imaginer ensemble. Dans ce livre, la cuisine constitue aussi un récit, si bien qu'un plat peut caractériser un personnage ou au moins un épisode crucial de sa vie... Un glossaire de quelque 15 pages recense ces mets nommés dans la multiplicité des langues nationales du sub-continent (hindi, tamoul, malayalam, punjabi, gujerati, ourdou, marathe, télougou, bengali, mais aussi persan et vestiges du portugais, etc.) dont j'ignorais que des mots cohabitaient dans une conversation ordinaire ou dans la prose, sans parler de la gastronomie.



{Depuis, j'ai appris que le système scolaire indien prévoit l'enseignement en 3 langues (la langue nationale, l'hindi langue officielle et l'anglais) chacune ayant son alphabet, dès le primaire et jusqu'à l'université (où l'on enseigne en anglais uniquement) [Comme nous cocoricos, quoi...]}
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Saveurs assassines

Un polar indien façon Agatha Christie, avec des gens invités dans une riche demeure pour un week-end gastronomique et qui tombent comme des mouches. Lalli, ex-policière retraitée et reconvertie "consultante en crimes de tous genres" mène l'enquête avec sa nièce, la narratrice, apprentie-écrivain...



J'ai passé un agréable moment avec ce livre, que j'ai trouvé très bien écrit et qui m'a surtout fait saliver à maintes reprises, gastronomie indienne oblige! Une savoureuse surprise, donc, qui je l'espère, est la première d'une série des aventures de Lalli (c'est d'ailleurs ce que suggère la couverture!)
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Saveurs assassines

superbe pour l ecriture, l Inde, la cuisine, la délicatesse ,

le roman policier est pour moi accessoire
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