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Citations de Karen Marie Moning (887)


Ses narines se dilatent et ses yeux se plissent.
— J’emploie les moyens nécessaires. Le mot clé est « nécessaire ». Pas un iota de plus. Les faës sont des frimeurs égoïstes et mégalomanes. La retenue, mademoiselle Lane, est la seule façon de vraiment jauger le pouvoir. Les plus redoutables d’entre nous masquent leur puissance.
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Je partagerais avec ma fille les dures, mais sages leçons d’une vérité brutale, mais immuable : pour certains d’entre nous, la vie ne sera pas enchantée comme un rêve d’été.
Elle sera assassine.
Vous devrez l’être deux fois plus.
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Il était une fois, dans un royaume chaud et ensoleillé, au-delà de la mer, une jolie princesse dont la vie était enchantée comme un rêve d’été. Ses parents, le roi et la reine, étaient bons avec elle, généreux et sages. Aucune révolte ne planait sur leurs terres.
La princesse, d’un naturel solaire, aimait chaque hectare de son domaine, du lac argenté aux vallons boisés, en passant par les rues pavées et pittoresques de sa ville de province, mais aussi celles de la grande cité raffinée au loin. Elle savait précisément ce que le futur lui réservait : elle allait tomber amoureuse d’un prince, l’épouser et élever leurs enfants. Elle vivrait heureuse pour toujours dans le calme de leur demeure.
Dans ce splendide royaume noyé sous les magnolias, situé de l’autre côté d’un infini de bleu, personne ne se faisait la guerre pour le trône. Personne ne pensait au trône. La famille royale l’occupait si bien et si justement que tout le monde espérait que le roi et la reine vivraient pour toujours.
Mais ce n’est pas cette histoire, dont il s’agit.
La princesse de cette histoire n’aura jamais d’enfants.
Elle est tombée amoureuse de la bête.
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L’amour n’érigeait pas de cages.
Il construisait des escaliers tout droit vers les étoiles.
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— Qu’est-ce que tu ferais à ma place ?
— Je garderais l’esprit ouvert, j’envisagerais toutes les possibilités. C’est tout ce que l’on peut faire. La vie est un paquet cadeau qu’on ne peut pas ouvrir en une seule fois. Tu peux la toucher, la soulever, la secouer un peu, mais tu peux seulement deviner le contenu. Il y a trou sur le haut du paquet, d’où sortent des choses, quand leur heure est venue, selon leurs propres conditions. Tu penses avoir tout compris, ajouta-t-il, une pointe d’amertume dans la voix, mais tu comprends plus tard que tu avais tout faux, que tu n’avais rien pigé du tout. Tu n’as donc plus qu’à attendre de voir ce qui sortira ensuite de ta boîte. Et tu continues de vivre pendant ce temps.
Un très bon conseil.
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J’avais ma propre théorie quant à la dépression. Je pensais qu’elle provenait d’un déséquilibre des composantes chimiques de notre cerveau, que le stress, les traumatismes et les deuils épuisaient notre réserve de bonheur, rompaient cette harmonie si fragile et nécessaire et rendaient le monde plat, effrayant et incolore, insupportable. Une fois que vous en étiez là, avec un cerveau à la chimie bouleversée qui voyait tout en gris, vous étiez déjà trop déprimés pour remonter la pente. À mon sens, faire du sport était le meilleur moyen de faire grimper son taux d’endorphine et de rétablir la balance de son cerveau. Je me demandais si la vitesse à laquelle je me déplaçais et le fait de ne jamais cesser de bouger rendaient ma réserve de bonheur invincible, si j’étais tout le temps remontée grâce à ça. Je me demandais ce qu’il se passerait si je trouvais la recette idéale – disons le bon mélange de cortisol, d’oxitriptan, de bacopa et d’autres nootropes, associé à beaucoup de rire, d’activité physique, de gentillesse et de soleil – pour donner à ces gens une année complète de bonheur, dépourvue de stress et de responsabilités. Peut-être, alors, que je pourrais vraiment changer les choses pour eux.
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Tant que les murs de la librairie seraient debout, nous ne craindrions rien.
Certaines personnes avaient les églises pour se rassurer. Moi, j’avais BB&B.
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Mais cette pensée ne m’aidait pas à me sentir mieux. Les pensées ont rarement cet effet. Le cœur est doté de son propre esprit, il traite les informations à son rythme et quand il en discute avec le cerveau, il ne tient pas forcément compte des conseils de ce dernier. Mon cerveau me criait d’arrêter de me complaire dans la douleur. Dommage pour lui, son public était sourd à ses suppliques. Je n’avais jamais tout à fait compris le sens de l’expression « pour toujours », avant. J’avais déjà perdu ma mère bien avant qu’elle ne meure, c’était différent. J’avais fait mon deuil alors qu’elle était encore bien vivante. Mais la certitude que je ne reverrais plus jamais Dancer me détruisait. Tout ce qu’il me restait de lui, c’étaient mes souvenirs, et nous n’avions pas eu le temps d’en créer assez
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- Je les ai seulement déplacés. Tu pourras les réenterrer plus tard, gronda-t-il. Même si je ne comprends décidément pas ce besoin de faire de jolis jardins collectifs pour de la chair en décomposition.
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Alors c’était pour cela que les gens s’étreignaient. Pour cela qu’ils recherchaient l’intimité.
C’était comme aller dans une station-service pour faire le plein.
Quand on s’enlaçait ainsi, le temps semblait s’arrêter. Quand on était dans les bras d’un autre, il se formait une mystérieuse alchimie que l’on ne pouvait pas créer soi-même. Je n’étais plus seule au monde.
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Gottfried Leibniz affirme que la musique est la pratique secrète de l’arithmétique de l’âme, qui compte sans même le savoir.
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Le passé était passé. Faire le ménage dans son paysage intérieur était un luxe réservé aux gens en sécurité.
Et la sécurité, c’était un privilège qu’elle n’avait jamais connu.
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J’esquissai un léger sourire. Un seul mot : badass.
Quand je serai grande, je veux être Jericho Barrons.
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- Eh bien, avons-nous un plan ? répété-je après quelques instants.
- Marcher jusqu’à la porte de devant et entrer, répond Barrons.
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Quand j’ai été hors de danger, ou plutôt, quand j’ai rencontré une autre sorte de danger chez Barrons – Bouquins et Bibelots cet après-midi-là, cela a été un vrai coup de foudre.
L’amour immédiat.
Je parle de la librairie.
Le propriétaire, c’était une autre affaire. Avec lui, ça a été la guerre immédiate. Je ne suis pas certaine que cela ait beaucoup changé, sinon que nous adorons tous les deux la bagarre.
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À mon avis, il n'existe pas beaucoup de crimes. Et pas beaucoup de péchés non plus.
Pourtant, en tête de ces deux listes, il y a le fait de perdre son temps. Amusez-vous avec, faites un truc cool, jouez à des jeux vidéo, travaillez dur si vous en avez envie, mais faites quelque chose. Le temps perdu est un avortement, une vie qui n'est jamais vécue mais disparaît, rien de plus. Une cage et un collier ont gaspillé bien trop de mon temps.
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- Y a-t-il des choses que vous ne connaissiez pas ? ne pus-je m'empêcher de demander.
- Assez peu.
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- Là, ma belle, tu commets la même erreur monumentale que la plupart des femmes : tomber amoureuse du potentiel d'un homme. Il est rare que nous ayons le même avis que vous sur ce point, et encore plus que nous ayons l'envie de le réaliser. Cesse donc de te faire des illusions sur celui que tu voudrais que je sois, et regarde-moi tel que je suis en réalité.
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Je savais que je devais surveiller mon budget, mais c'était plus fort que moi. J'ai toujours été accro aux livres et à la musique. Avouez qu'il y a pire, comme dépendance !
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- [...] Cette ville est un cauchemar, oui ! Je ne sais pas ce qui me retient de vous flanquer mon poing dans la figure !
- La crainte de vous casser un ongle ? suggéra-t-il d'un ton si suave et si hautain qu'une nouvelle bouffée de rage monta en moi.
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