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Critiques de Karen Merran (140)
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Il était une fois dans le métro

Encouragée par les multiples "5*" d'Amazon je me suis lancée dans ce roman. S'il n'est pas mal, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est parfait et mérite un tel engouement.

Nous avons l'histoire d'une jeune femme comme on en rencontre tant dans le métro. Vivant à Paris, elle a l'habitude de prendre le métro et profite de ses trajets quotidien pour étudier ses congénères, puisant parfois même de nouvelles idées dans ses observations.

Un jour elle rencontre un SDF à qui elle s'attache et la voilà décider à appliquer son métier à ce pauvre homme qui n'a rien demandé.

Entre gaffes et maladresses, Maya permet une identification rapide de la part du lecteur. Elle a un boulot qui certes lui plait mais une patronne tyrannique et souvent incompétente. Maya se sent un peu sous-estimée dans son boulot, mais peut compter sur le soutient de ses collègues. Célibataire, elle désespère de trouver le grand amour mais ne supporte pas pour autant les remarques de sa famille sur son célibat. Sans être trop complexe, le personnage est juste assez détaillé pour une identification maximale.

Lorsqu'elle rencontre Roger, elle réalise que trop souvent elle n'a pas "vu" ces gens dans le besoin. Pas par mépris, mais plutôt par "habitude". Son envie de l'aider est plutôt touchante.



Ce roman ne dénonce rien et ne cherche pas à résoudre des problèmes de fonds comme les inconvénients du métro parisien ou les gens à la rue.

C'est plutôt une petite histoire qui nous pousse à nous rappeler de regarder autour de nous.

L'auteur introduit un filet de romance dans son histoire, assez bien pensée. Cette romance qui n'en est pas une connaît bien des difficultés et pourtant, si Maya sait que son prince charmant n'est qu'un fantasme, elle décide de laisser sa chance à ce garçon, et de voir où ça la mènera.



Bref une histoire mignonne mais qui ne fait ni rêver ni ouvrir de réflexion très poussée. On ouvre les yeux et c'est déjà bien.

Ça se laisse lire sans peine.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Il était une fois dans le métro

Il était une fois dans le métro est à l'origine un roman autoédité, qui aura rencontré un franc succès et rejoint par la suite le catalogue Michel Lafon. Une belle aventure, aussi bien pour le roman que dans le roman ! Et une lecture en plein dans l'actualité, qui m'a fait penser à l'histoire de cet homme SDF, embauché après avoir diffusé son CV... dans le métro justement !

Tout commence avec Maya, qui se fait voler son téléphone portable dans le couloir d'un métro. Et Roger, qui prend son agresseur en chasse, mais ne le rattrape finalement pas. Maya, 28 ans, au grand damne de ses parents toujours célibataire, est chef de produits capillaires pour une grande marque, sous la tutelle d'une chef des plus envahissantes. Mais c'est avant tout un personnage plein de vie, drôle, enthousiaste et sensible, rêvant encore au prince charmant, qu'importe le temps que ça prendra. Roger est à peu près dans la même veine. Philosophe, il ne se plaint pas de sa condition et tente comme il peut de reprendre pied. J'ai également apprécié son optimisme, ses manières, son franc parler, là où Maya est parfois plus dans la retenue.

Et ce duo fait partie de la force du récit. On ne tombe à aucun moment dans l'apitoiement ou la morale/le jugement. Il était une fois dans le métro, c'est seulement l'histoire douce et tendre d'une rencontre, dans un couloir de métro, entre deux personnes, deux univers. C'est aussi une bonne dose d'humanité, d'espoir et de réflexion. L'intrigue se concentre sur l'aide que Maya va apporter à Roger, mais pas seulement. La famille est aussi un élément très présent dans l'histoire, de même que l'amour et l'épanouissement personnel.

Au fur et à mesure du récit, Maya évolue, dans ses échanges avec Roger, dans ses perspectives au boulot, dans ses relations familiales, dans sa recherche du prince charmant. Et on évolue avec elle, en la suivant dans toutes ses entreprises, dans tous ses déjeuners avec sa grand-mère [mamie You est d'ailleurs une protagoniste particulièrement drôle et pleine de peps !], au rythme de ses idées et de son imagination. On sent aussi qu'elle n'aide pas Roger juste pour se donner bonne conscience, mais du fait de ce lien qui se crée entre eux, un lien ténu que même le côté mystérieux de cet homme ne parvient pas atténué.

C'est donc aussi une histoire d'amitié, de celles qui naissent par hasard, grandissent dans les tremblements et s'épanouissent dans un sourire. Improbable d'abord, puis ensuite indispensable, complémentaire. Maya et Roger s'apportent l'un à l'autre, simplement. L'intrigue se déroule selon leur rencontre, leurs idées, leurs grandes conversations. Et le temps qui passe disparaît. J'ai passé un agréable moment en la compagnie de Maya et Roger, avalent le récit d'une traite, à la découverte de la plume de Karen Merran, fluide et personnelle.
Lien : http://liredelivres.blogspot..
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Il était une fois dans le métro

Ce livre n'est peut-être pas parfait et pourtant j'ai trouvé la lecture très agréable. C'est un livre simple et émouvant, et je me suis attachée aux personnages.
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Il était une fois dans le métro

Ce qui m'a d'abord attiré dans ce livre, c'est sa couverture. Je dois dire qu'elle et le titre m'ont vraiment intrigués. On se demande sur quoi on va tomber. Le "Il était une fois" faisant penser aux comtes de fées, on se demande s'il va parler d'amour ou de tout autre chose.



On fait la connaissance de Maya une jeune femme que j'ai tout de suite adorée. Je l'ai trouvé très rafraîchissante, très naturelle. J'ai adoré sa manière de voir les choses. Très attachante, on l'a voit affronter son quotidien, puis l'instant d'après, elle commence à se faire des films, partir dans des fabulations. Et tout cela avec une grosse dose d'humour.



Ce n'est, dans un premier temps,pas l'amour qu'elle va rencontrer dans le métro mais un SDF, Roger, alors même qu'il vient de tenter d'arrêter la personne qui lui a volé son portable. Une rencontre qui va bouleverser leurs vie et qui, sans cet incident, n'aurait probablement jamais eu lieu.



Dès que Maya va faire la connaissance de Roger, elle va se décider à tout faire pour l'aider à s'en sortir. Elle va se mettre à imaginer une foule de solutions pour l'aider à gagner plus d'argent. Il y aura du bon et du moins bon. C'est très drôle de voir Maya totalement prise dans ses idées et Roger tout faire pour l'en dissuader. Très vite, un lien unique va se créer entre nos deux acolytes.



Mais bien sur, ce livre parle aussi d'amour. Car Maya va aussi faire une rencontre dans le métro. Mais y a-t-il seulement un avenir possible à cette relation? Tout parait tellement bien, trop beau même que Maya se pose beaucoup de question! Une chouette histoire à suivre même si j'avoue avoir eu beaucoup de mal à apprécier Nathan. Il ne m'inspirait pas du tout confiance!



J'ai beaucoup aimé cette histoire pleine d'humanité. Après l'avoir lu, on réfléchi plus à la vie des SDF. Car, je l'avoue, ils ont tendance à me faire peur.



J'ai trouvé ce livre très bien écrit. On entre facilement dans l'histoire. Il est juste comme il faut, ni trop gros, ni trop petit, pour nous faire passer le message et nous faire apprécier ce récit.



J'ai beaucoup aimé la fin même si, contrairement au reste du récit qui reste assez réaliste, elle est très à l'eau de rose. C'est le seule moment où tout d'un coup, tout va très, trop vite.
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Il était une fois dans le métro

Belle histoire

J'ai bien aimé cette histoire pas de prises de tète, une pointe d'humour. De nos jours certaines personnes devraient le lire pour prendre exemple sur la solidarité, le savoir vivre.



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Il était une fois dans le métro

Entre deux lectures de polars j'ai eu envie d'une histoire plus légère et j'ai donc choisi ce livre que j'ai commencé hier soir et terminé ce matin. On y rencontre Maya chef de produits pour des produits capillaires qui prend le métro chaque jour pour se rendre à son travail. Un matin elle se fait arracher son portable des mains et un monsieur essaye de courir après le voleur sans succès. Celle-ci le remercie chaleureuse et l'invite à prendre un café pour le remercier de son geste. Elle apprend alors que Roger le monsieur en question est un sdf ce qu'elle ne pouvait soupçonner étant donné que Roger et toujours habillé avec une veste, une cravate comme s'il se rendait au travail.



Il se revoit fréquemment et se donne rdv sur les quais de la ligne 12 à St Lazare lieu ou est le sdf le plus souvent, Maya se prend en affection de celui-ci est décide l'aider afin qu'il puisse récolter plus d'argent lorsqu'il fait la manche. Elle souhaite qu'il se démarque et qu'ainsi il gagne plus d'argent, avec son métier de chef de produit elle pense que cela sera facile. Mais les premiers essais ne sont pas concluants du tout faire chanter les passagers façon karaoké, danser dans le métro, développer ses réseaux sociaux etc...



Parallèlement à cela en se rendant un jour à son travail Maya fait tomber son badge et ce jour la un jeune homme passe le lui rendre à son travail. Celui-ci travaille juste à côté et Maya est aux anges car c'est le garçon qui lui plaisait dans le métro ce matin la.



De la nous naviguons entre les rdv de Maya et Roger le sdf de la ligne 12 et l'aide qu'elle souhaite lui apporter et ses différents rdv avec Nathan qui ne comprend pas qu'elle s'investisse autant dans cette mission.



Un soir alors qu'elle a donné rdv à Roger sur le quai de la ligne 12 elle ne le trouve pas, le lendemain non plus. Celle-ci se rend donc avec Nathan à la porte de St Ouen la ou vit Roger dans une tente mais sans succès celui-ci ne se trouve pas là. Le jour suivant Maya prend le métro et entends une voix qu'elle connaît bien celle de Roger, celui-ci a été à l'hôpital durant quelques jours suite à une mauvaise toux. Il remporte un franc succès avec son histoire du matin même d'une petite fille qui lui a lancé un bisou magique pour soigner sa toux.



Nathan revient également sur ses positions concernant l'aide que Maya apporte à Roger lorsque celui-ci voit le campement de fortune et la tente de celui-ci.



Certes ce n'est pas un grand roman mais cela fait du bien de lire une telle histoire pleine de solidarité dans les transports en commun. Et des personnages attachant comme celui de MamieYou également la grand-mère de Maya.



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Il était une fois dans le métro



Le métro, c'est un vaste sujet qui parfois peut servir de lieu de rencontres.

Maya est chef de projet dans le service marketing d'une boite de produits capillaires.

Elle adore regarder les gens et imaginer leur vie, dans le métro pendant son temps de trajet.

Un soir elle se fait voler son portable. Roger un SDF tente de poursuivre, sans succès, son voleur et c'est ainsi que Maya et Roger se rencontrent. Maya reconnaissante propose à Roger de lui offrir un café.

Se prenant d'amitié pour cet homme qui vit dans la rue et tente de gagner sa vie en vendant un magazine dans le métro, elle décide de lui venir en aide.

Appliquant les méthodes de marketing qu'elle utilise dans son travail, elle va essayer de trouver un moyen pour que Roger puisse gagner mieux sa vie, alors que celui-ci ne lui a rien demandé, ce qui va donner lieu à quelques gags ou bévues.

Le métro va aussi être le lieu de rencontre pour Maya d'un homme sous le charme duquel elle va tomber. Mais cet homme peut-il être celui que son cœur attend depuis très longtemps.



Sous des côtés romantiques et fleur bleue on a un roman qui met le doigt sur pas mal de points de société.

On a ainsi pèle mêle : l'évocation des SDF, ces personnes que la société a jeter à la rue et qu'on ne voit plus, la notion de solidarité mais celle-ci peut-elle être imposée, peut-on essayer de faire le bonheur des gens contre leur propre demande? Y a-t-il une obligation à être en couple à partir d'un certain âge comme les parents de Maya le voudraient pour leur fille?

Sur le plan du travail également, est-il normal de s’écraser quand votre chef se révèle incompétent?

Comme on le voit ce roman aborde beaucoup de points de société mais comme c'est avec beaucoup d'humour ça reste léger et le roman se lit vraiment très bien.

Je me suis régalée à suivre Maya dans ses déboires, ses relations et ses espoirs.



Un roman qui fait passer un bon moment sans prise de tête c'est toujours bon à prendre... alors n'hésitez pas.


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Il était une fois dans le métro

Un histoire de la vie quotidienne, même si malheureusement les gens comme Maya se font rares. Histoire attachante et qui redonne un goût d'optimisme à la vie.
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Il était une fois dans le métro

Une petite pépite que ce livre. Certains vont peut être le trouver niai, gnangnan, à l'eau de rose, il n'empêche que j'ai refermé le livre avec le sourire aux lèvres. N'est-ce pas ce que l'on demande à un livre ? Surtout l'été ! Une lecture fraiche et facile à lire. Etant parisien, l'histoire m'a vraiment touché et le lendemain, dans le métro, j'ai vécu mon trajet quotidien différemment
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Je ne veux pas partir

S'il y a bien un pays que je ne connais pas du tout, c'est le Maroc. Alors c'est sans aucun a priori que j'ai plongé dans l'univers de Jacob, de Safi et de la déclaration de guerre entre Israël et les pays arabes menés par Nasser au pouvoir en Égypte. J'ai découvert un autre pan de l'histoire des juifs dont j'ignorais totalement l'existence. Pourquoi n'étudions nous que la seconde guerre mondiale, Hitler et compagnie sans parler une seconde des juifs qui ont du fuir l'Afrique bien des années après ?

Ce livre m'a donc appris bien des choses sur cette petite partie de L'Histoire mais c'est avant tout une aventure humaine. Il m'a rappelé Anne Frank et son journal. Mais Jacob est bien plus jeune et a conservé toute l'innocence et l'égoïsme de la jeune enfance, avec un humour désopilant de naïveté. Il nous dévoile parfaitement ce qui se passe dans la tête d'un jeune juif de 8 ans quand subitement son peuple devient indésirable dans un pays où sa famille vit depuis des générations, ses peurs, ses incompréhension, la naïveté extrême de l'enfance, l'amitié impossible entre un jeune juif et un jeune arabe, la portée de nos mots devant un enfant qui n'a pas le sens du secret. J'ai savouré ce livre du début à la fin et ce fut un petit coup de cœur totalement innattendu.
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Je ne veux pas partir

L’histoire se déroule à Safi, petite ville du Maroc en 1967. Jacob, un petit garçon juif de 8 ans se lit d’amitié avec Brahim. Ensemble, ils parlent de tout et jouent aux osselets. Mais tout va changer lorsque les relations entre Israël et les pays arabes se dégradent. Des tensions s’installent à Safi… Cette amitié va-t-elle résister ?



C’est un roman qui se lit très vite ! L’écriture est fluide et facile à comprendre. L’intrigue est bien menée : Karen Merran a réussi à me transporter au Maroc. C’est également un roman très bien documenté.

On s’attache facilement aux personnages. L’amitié qui lit Jacob et Brahim est touchante. Rien ne semble pouvoir les séparer. J’ai voyagé tout au long du roman… J’ai hâte de lire la suite…

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Je ne veux pas partir

Jacob est un jeune garçon juif qui fit la rencontre de Brahim un jeune garçon musulman habitants tous deux au Maroc. Malgré leur différentes religions, ils n’y verront aucun inconvénient à devenir meilleurs amis. Presque tous les soirs après l’école, ils se retrouvent pour jouer principalement aux osselets et pour discuter. Des situations difficiles auront lieux dans la famille de Jacob : la maladie d’Odette, la disparition de Simone et l’arrestation de Messodi. Brahim fera tout ce qui lui est possible pour venir en aide à son ami. Pourtant la guerre entre Israël et les pays arabes a éclatée. Les juifs du Maroc s’en vont petit à petit pour rejoindre différents pays où ils craignent moins pour leurs vies. Mais c’est impossible pour Jacob de se voir ailleurs qu’à Safi et loin de Brahim. Les deux jeunes garçons devront-ils se dire au revoir ? Une très belle histoire, touchante qui montre à quel point les religions n’ont aucune importance pour des enfants qui s’apprécient malgré tout ce qu’ils peuvent entendre par leurs parents ou à la radio. Un message de paix et de tolérance.
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Je ne veux pas partir

Gagnant du concours plumes francophones 2019, prix amplement mérité pour ce très beau roman. Cette histoire d'amitié touchante entre deux garçons, un juif et un marocain au Maroc, nous permet de découvrir avec empathie et intérêt la culture de ce pays et des deux religions. Sans tomber dans le pathos, on vit avec eux une période sombre de conflit, on tremble et on a peur pour les soeurs du petit garçon et la famille toute entière. Très émouvant et intéressant.
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Le fabuleux voyage de Maya

Une lecture d'été bon enfant et pleine de bons sentiments..
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Mon coeur serré comme une sardine

Merci à Babelio pour cette jolie découverte que je vais partager avec mes élèves. J'ai aimé le regard innocent de Jacob, 8 ans, sur le monde qui l'entoure et sa complexité, sur les évènements historiques qui décident bien malgré lui du déroulement de sa vie. Karen Merran aborde avec simplicité et efficacité la tristesse que provoque l'exil, la séparation des gens et des lieux qu'on aiment, et la possible amitié entre des enfants que tout sépare. Belle lecture!
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Mon coeur serré comme une sardine

Jacob est un enfant juif qui vit à Safi, Maroc, dans les années 60. Son meilleur ami est Brahim, un jeune musulman. Cependant, sa famille décide de déménager en France à cause de la peur déclenchée par la guerre entre l’Israël et la Palestine.

Récit touchant grâce à la naïveté du jeune héros qui ne comprend pas la plupart des choses graves qui ont lieu autour de lui. Sa grande famille et surtout ses nombreuses sœurs font de cette histoire une grande fresque de cette partie de l’histoire.
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Mon coeur serré comme une sardine

Jacob, 8 ans, fait partie d'une famille juive marocaine. Leur famille habite à Safi, petit bourg du Maroc. Juifs et Musulmans vivent ensemble, sans persécution, dans a paix. Jacob Va même lier une amitié très forte avec Brahim, un enfant musulman.

Mais le début du conflit israélo-palestinien va bousculer les choses. Des journaux vont dénoncer le sionisme. Des tensions vont apparaître. Des familles juives vont quitter le Maroc. Celle de Jacob se pose la question du départ. Au grand dam de Jacob, qui est très attaché à sa terre natale.

Vraiment un roman magnifique. Tout est dépeint sous le regard d'un jeune garçon, en apprentissage de la vie. Bravo à l'auteur, car s'exprimer aussi bien, sous un regard d'enfant, est une prouesse qu'elle a su réaliser avec talent. De plus, ce roman est plein de détails visuels, auditifs... sur Safi. Je remercie Babelio de cette découverte magnifique. Je ne peux qu'en recomander la lecture.
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Mon coeur serré comme une sardine

Ce roman m'a beaucoup plu. Il est très bien écrit.La plume de Karen Merran m'a transporté au point de me sentir au Maroc avec Jacob attablé avec ce jeune homme devant les plats orientaux de sa maman.

Une lecture dépaysante rempli d'amour familiale

Un très beau roman que je recommande !
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Mon coeur serré comme une sardine

1967, Safi, Maroc. Jacob est un petit garçon de huit ans. Il est juif et marocain. Lorsqu’il revient de l’école, son grand plaisir est de retrouver son meilleur ami, Brahim, qui lui est musulman. Ce dernier ne va pas en classe, il fait des livraisons pour son père, le potier de la ville. Il est très maladroit, aussi, il se produit souvent de la casse. Quand les deux petits se retrouvent, ils aiment jouer aux osselets et au lancer de noyaux d’abricots. Malgré leur jeune âge, ils ont conscience de la valeur inestimable de leur amitié. Cependant, le climat, dans les pays arabes, se tend en juin 1967 : la guerre des Six Jours oppose la communauté juive et la communauté musulmane.





L’histoire est racontée par la voix de Jacob. Il écoute souvent aux portes et il livre sa compréhension de ce qu’il entend ou de ce qu’il vit. Son analyse est à hauteur d’enfant, aussi, sa vision innocente des situations mène à des malentendus. Il ne s’aperçoit pas que ses paroles, parfois, créent de gros dégâts et mettent sa famille en danger. Sa naïveté est attendrissante, car il est persuadé qu’en se parlant, tous les conflits peuvent se régler. Alors que la tension et la méfiance montent à Safi, il est certain qu’il peut empêcher les Juifs de quitter le Maroc. Il a appris qu’ils avaient peur et qu’ils pensaient que les musulmans ne les aimaient pas. Il veut leur prouver qu’ils se trompent. Lui, il ne veut pas quitter son beau pays. Dans sa ville, il aime presque tout le monde. Aussi, Brahim et lui sont déterminés à empêcher leur séparation. Hélas, sa famille est touchée par des évènements tragiques.





Dans ce roman, nous connaissons tous les proches des deux garçons. J’ai adoré le grand-père de Jacob, qui « collectionne les collections ». Il est un repère pour son petit-fils, même si parfois, il le fatigue lorsqu’il lui montre tous ses trésors. Mais sa plus grande richesse est dans son cœur et dans sa philosophie de vie. Jacob a eu une famille nombreuse et des relations différentes, avec chacune de ses six sœurs. Il admire Simone, qui est une révolutionnaire. Il est proche d’Odette, qui s’est beaucoup occupée de lui. Il aime la douceur de Messodi. Anna, qui n’a qu’un an et quatre mois de plus que lui, aussi elle l’agace beaucoup. Il est le seul garçon et fait la fierté de ses parents, même s’il est souvent puni, en raison de ses bêtises. Très espiègle, il a beaucoup d’imagination. Il est surtout adorable. Il a été élevé avec amour et ses parents lui ont inculqué des valeurs.





Au fil des chagrins, Jacob et Brahim renforcent les liens indéfectibles qui les unissent. Même s’ils se disputent, parfois, ils se donnent des preuves de leur amitié très forte. Rien ne les sépare, pas même la mer. Ils prennent soin l’un de l’autre et sont prêts à beaucoup de sacrifices pour le bonheur de leur copain. Alors que les kilomètres les éloignent, dans la seconde partie, ils bénéficient de l’aide des adultes pour correspondre. Leur plus grande peur s’est produite et les mots de Jacob, pour décrire son désarroi, sont extrêmement touchants, mais aussi amusants. Les perceptions et les mots sont ceux d’un enfant, cela m’a énormément émue.





Sans la proposition de Babelio de recevoir ce livre et de participer à une rencontre virtuelle avec Karen Merran, ce soir, je pense que je serais passée à côté de Mon cœur serré comme une sardine. Cela aurait dommage, car j’ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman. J’ai eu le cœur serré, il a été inondé d’amour pour ces familles, j’ai été attendrie, j’ai ri, lors de certains passages, j’ai été captivée par les évènements historiques. J’ai aimé lire les mots des adultes retranscrits par les enfants et découvrir l’interprétation qu’ils en ont. Dramatisé, amoindri ou contraire : le sens n’est, parfois, plus le même.





Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Eyrolles pour cette magnifique découverte.
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Mon coeur serré comme une sardine

Ce livre est une petite pépite sur laquelle je suis bien heureuse de m'être arrêtée. le roman prend le point de vue d'un enfant de 8 ans, à qui on ne raconte rien pour le "préserver" et dont les réactions sont nourries d'innocence et impregnées des ressentiments des adultes. Si au début le style rappelle un peu le petit nicolas, cette impression est vite chassée et le récit dépeint avec son propre humour et beaucoup d'espièglerie l'histoire de Jacob et sa famille. C'est un livre qui réchauffe les coeurs et confirme les témoignages des communautés qui ont historiquement bien plus fait face aux difficultés main dans la main que l'une contre l'autre.

Si certaines personnes sont intéressées par l'histoire des Juifs au delà de ce qu'on apprend à l'école, ça me semble être une très bonne référence, en plus d'être agréable à lire. C'est aussi un livre très accessible et facile à lire, il a beau faire plus de 400 pages, je le conseillerai à des non francophones, ou à des personnes qui n'ont pas l'habitude de lire.
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